Représentation de la "Great Mother"
L'avortement est souvent considéré comme "progressiste" et sinon, pour ses détracteurs, il est considéré d'inspiration maçonnique et libérale mais on ignore que derrière le "modernisme", se cachent aussi de très anciennes superstitions qui, avec l'effondrement du christianisme, tend à se développer, des croyances fondées sur l'irrationnel qui sont souvent liées à "l'écologie" et le culte à la terre-mère, une déesse cruelle qui exige des sacrifices aux humains coupables "d'abimer la planète"... C'est aussi lié à l'idéologie féministe. Deux piliers idéologiques de la gauche moderne.
En mai 2018, suite à un référendum, le huitième amendement de la constitution irlandaise qui protégeait la mère et l'enfant à naître a été abrogé, laissant le champ libre à l'interruption de grossesse. Détail sinistre : la ministre des enfants du pays, d'origine américaine, est une adepte du wicca mais c'est un peu partout en Occident que se répandent ce qu'il faut bien appeler des croyances obscurantistes, le tout bien sûr au nom du "progrès"...
Voir aussi ici : https://moiraforest04.blogspot.com/2018/05/le-bastion-catholique-et-le-big-business.html
Le gouvernement irlandais soutient l’avortement libéral et la « vieille religion »
« Les anciennes traditions de sorcellerie et de vénération de déesses ont fourni de riches sources pour la réflection (théologique) » Katherine Zappone (1) (p 21)
« J’ai participé à des… rituels facilités par Starhawk (une sorcière mondialement connue)… Où nous célébrions la présence de la terre, du feu, de l’air et de l’eau dans nos propres vies. » Katherine Zappone (1) (p 33)
« … En voyageant avec d’autres féministes, j’ai découvert que les histoires sacrées des religions de déesses affectait mon imagination d’une manière que l’histoire de Jésus ne fera jamais. Les récits de déesses, les hymnes et les images évoquent de façon sans équivoque le pouvoir et la bonté de la femme. » Katherine Zappone (1) (p 39)
« Pour que la vie humaine soit riche, joyeuse, aimante, on doit avoir le cadeau librement donné de la Mère - par la mère humaine… Contraindre une femme… de porter un enfant non voulu est immoral. Cela lui dénie le droit d’exercer sa volonté et sa conscience sacrées cela lui dérobe son humanité, et déshonore la manifestation de la Déesse dans son être » Starhawk, Dreaming in the Dark (p39)
Les quatre citations ci-dessus résument en des termes dérangeants et crus le cadre moral dans lequel notre gouvernement opère en ce moment.
La branche radical du mouvement féministe est la voix principale derrière la campagne des pro-choix en Irlande. Bien des leaders féministes aujourd’hui sont pratiquants de la Wicca ou de l’une des religions de déesses. Certaines sont transgenres. Cela signifie que leur attitude vis-à-vis de l’avortement est largement déterminé par la religion païenne et en particulier, par l’enseignement du wicca sur la naissance et la " Grande Mère" (Great Mother).
Selon leurs propres mots
Jetons un oeil à cet enseignement en utilisant des citations prises directement à des femmes qui sont familières avec les travaux intérieurs de la sorcellerie. Puisque leurs croyances, qui incluent ceux qui sont reliés au sacrifice sanglant, sont largement conservés mais rarement imprimés, ces citations doivent être prises très au sérieux.
Puisqu’elle est citée de façon approbatrice à plusieurs occasion par le docteur Zappone dans son ouvrage The Hope for Wholeness (1991), nous commencerons avec Starhawk (qui est le surnom de Miriam Simos, une sorcière de haut niveau qui a étudié la luciférienne sous générationnelle, Zsuzsanna Budapest) :
« … La sorcellerie est une religion, peut-être la plus vieille religion toujours pratiquée en Occident… La vieille religion, comme nous l’appelons, est plus proche spirituellement des traditions des Amérindiens ou du chamanisme de l’Arctique » The Spiral Dance (p 26-27)
« L’importance du symbole de déesse pour les femmes ne peuvent être surévalué. L’image de la déesse inspire les femmes pour que l’on se considère comme divine, nos corps sont sacrés… et notre pouvoir pour nourrir et créer, mais aussi pour limiter et détruire lorsque c’est nécessaire, en tant que force même qui soutiens toute vie. » The Spiral Dance (p33-34)
Notez ces mots : « limiter et détruire lorsque c’est nécessaire. » Les sorcières pensent que le corps de la femme est sacré et qu'elle seule a le pouvoir et le droit de décider si un enfant non encore né doit vivre ou mourir.
« La mort n’est pas la fin ; c’est une étape dans le cycle qui mène vers la renaissance. Après la mort, on dit que l’âme humaine repose à la « Terre de l’été », la Terre de l’Eternelle Jeunesse, où elle est rafraichie, rajeunie et préparée pour naître à nouveau. La renaissance est… vue comme le grand don des déesses, qui se manifeste dans le monde physique. » The Spiral Dance (p51)
Ici nous voyons que la naissance est décrite comme une renaissance dans la grande « danse spirale ». Les sorcières croient qu’un enfant avorté va tout simplement vers la « Terre de l’Eté » pour y être rafraichi avant de retourner de nouveau sur terre à une différente mère. Pour une femme qui ignore la force intérieure pour avorter de son enfant est, comme le dit Starhawk « déshonore la manifestation de la déesse dans son être".
C’est le raisonnement bizarre que nombreux sont à utiliser aujourd’hui pour justifier le meurtre d’enfants avant leur naissance.
L’avortement en tant qu’initiation à la wicca
Abigail Seidman, dont la mère a espéré l’initier à la sorcellerie, cite ceci dans une interview :
« Il y a beaucoup de choses dont on ne parlait pas hors du groupe de wicca.. On devait avoir un avortement. C’était considéré comme un rite d’initiation (à la wicca) et on ne pouvait pas apprendre certaines choses ni aller dans aucune sorte de cérémonie tant qu’on avait pas eu un avortement. »
(vidéo Youtube : « Abigail Seidman : Pagan religion and the Abortion Industry »)
Dans son livre, The Sacrement of Abortion, le professeur Ginette Paris, une féministe radicale, a levé le voile lorsqu’elle a ardemment révélé non seulement l’importance de l’avortement dans le féminisme mais ces liens profonds avec l’occultisme :
« …l’avortement est un acte sacré… une expression de la responsabilité maternelle et non pas un échec de l’amour maternel. » (2) (p 8)
« ….l’avortement peut être l’expression d’une forme de conscience féminine hautement évoluée, pas seulement un acte égoïste… » (2) (p 53)
« Dans bien des religions de déesses, un raisonnement similaire est appliqué au foetus et au nouveau né. Il est moralement acceptable qu’une femme qui donne la vie puisse aussi détruire la vie sous certaines circonstances, bien qu’il y ait des restrictions sur l’utilisation de ce pouvoir, et il y a toujours une limite de temps dans lequel la décision doit être prise. » (2) (p 53)
« Il n’est pas immoral de choisir l’avortement ; c’est simplement une autre sorte de morale, une morale païenne. » (2) (p 56)
« Notre culture a besoin de nouveaux rituels ainsi que de lois pour redonner à l’avortement sa dimension sacrée, qui est à la fois terrible et nécessaire. » (2) (p 92)
« L’avortement est un sacrifice à Artémis. L’avortement est un sacrement - pour que le don de la vie demeure pur. » (2) (p.107)
La déesse et ses exigences
Le féminisme exècre ce qu’elle décrit comme des attitudes patriarcales et la religion de la déesse également. La femme amène la vie au monde comme un vaisseau sacré en tant que cadeau de la déesse. Elle a des pouvoirs, à la fois par l’acte de donner la vie et par l’acte de la retenir. Il y a des temps ou la déesse exigera l’enfant. L’acte de destruction apparente est vu comme un rite d’initiation, un sacrement, un sacrifice - et la déesse est satisfaite.
Tout sentiment de culpabilité est annihilé par la croyance que l’âme s’élève vers la « Terre de l’été » et se réincarne à une date future. Aucun homme n’a le droit de d’interférer dans ce procédé cosmique sacré.
C’est le paganisme dans sa vraie apparence. Nous devrions être profondément concerné avec le fait qu’une philosophie aussi perverse puisse avoir une influence sur nos dirigeants. Il est difficile par exemple de comprendre comment un ministre du gouvernement peut parler aussi bien de quelqu’un qui est, de son propre aveu, une sorcière :
« … Starhawk tisse ensemble des histoire de la Déesse avec sa propre expérience… Elle collecte les documents sacrés de la religion Wicca et interprète leur signification par l’intermédiaire l’expérience du rituel féministe et de l’activité politique pour la paix. » (Zappone, p 37)
La loi irlandaise et la « vieille religion »
La sorcellerie entre en conflit absolu avec les valeurs bibliques, ces mêmes valeurs qui jusqu’à récemment ont influencé notre législation et notre constitution. Ce gouvernement a fait un virage soudain vers la route de l’humanisme, de la franc-maçonnerie, du marxisme et de la « vieille religion ». La déclaration qui suit du docteur Zappone semble refléter plus généralement l’attitude profondément anti-chrétienne de notre gouvernement :
« Dans l’opinion de Starhawk, la notion de « Dieu sauveur » doit être remplacé par un sens du sacré qui nous pousse à prendre notre propre responsabilité pour guérir la terre. Le sacré est là, qui nous attend pour travailler avec elle dans son projet de re-création. »
Lorsque le docteur Zappone dit « … Je suis convaincue qu’il est extrêmement urgent pour les femmes avec un pouvoir social de déclarer la nature sacrée du corps de la femme. » (Zappone, p 62), elle brandit non seulement l’étendard du féminisme, mais aussi l’étendard du paganisme et de la sorcellerie. »
Le peuple d’Irlande doit se réveiller
Le peuple d’Irlande doit se réveiller face à la gravité de ce qui se passe. Ils doivent reconnaître qu’un esprit noir et rebelle est en train de s’insinuer dans les esprits et les coeurs de bien de nos dirigeants, et que notre gouvernement ne bougera pas d’un pouce pour défendre nos enfants et les générations futures - ceux qui survivront au couteau du « sacrement » wicca de l’avortement.
Conservons le huitième amendement. Une fois que la tuerie commence, elle ne s’arrêtera pas.
« Quand les pensées s'agitent en foule au dedans de moi, Tes consolations réjouissent mon âme. Les méchants te feraient-ils siéger sur leur trône, Eux qui forment des desseins iniques en dépit de la loi ? Ils se rassemblent contre la vie du juste, Et ils condamnent le sang innocent.… «
Psaume 94:20-21
sources :
1 The Hope for Wholeness: A Spirituality for Feminists by Katherine Zappone, Twenty-Third Publications, 1991.
2 The Sacrament of Abortion by Ginette Paris, Spring Publications, 1992.
3 The Spiral Dance: A Rebirth of the Ancient Religion of the Great Goddess by Starhawk (Miriam Simos), Harper Collins, 1979 [Kindle edition].
4 Dreaming the Dark: Magic, Sex and Politics by Starhawk (Miriam Simos), Unwin Paperbacks, 1982.
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