jeudi 11 juin 2020

Lucie, la voyante de Fatima pensait que les États-Unis deviendraient communistes sans la consécration de la Russie

Sœur Lucie de Fatima


Par Maike Hickson

« En consultant l'agenda official de Black Lives Matter, on peut facilement détecter l'idéologie marxiste anti-famille et LGBT du mouvement. »

9 juin 2020 – LifeSiteNews

Il y a une petite partie de l'interview conduite par l'historien américain respecté et auteur, William Thomas Walsh, avec la voyante de Fatima Sœur Lucie qui devrait aujourd'hui prendre une signification particulière pour nous, à la lumière des circonstances révolutionnaires et de désordre en cours aux États-Unis.

Sœur Lucie de Fatima était l'une des trois enfants qui a témoigné des apparitions de la Mère Bénie en 1917 à Fatima, et elle a continué à recevoir des messages des Cieux pendant des années ensuite. L'un des messages se rapporte à la Révolution bolchévique en Russie alors en cours et la nécessité de consacrer la Russie au Coeur Immaculé de Marie.

En 1947, le professeur William Thomas Walsh a écrit un livre sur Fatima, titré Our Lady of Fatima, à la fin duquel il relate dans un épilogue un interview qu'il a réalisé avec Sœur Lucie de Fatima l'année précédente.

Discutant avec la voyante en 1946 sur la demande initiale de la Mère Bénie que la Russie devait être consacrée par le pape en même temps que les évêques du monde à Son Coeur Immaculé, Soeur Lucie a expliqué au professeur Walsh :
« Ce que veut Notre Dame, c'est que le Pape et tous les évêques du monde consacrent la Russie à son cœur immaculé lors d'un jour particulier. Si cela est fait, elle convertira la Russie et il y aura la paix. Si cela n'est pas fait, les erreurs de la Russie se répandront dans tous les pays du monde. »
« Cela veut-il dire » a alors demandé Walsh, « dans votre opinion, que tous les pays, sans exception, seront submergés par le communisme ? » et Soeur Lucie a répondu : « Oui. »
Comme le traducteur de l'interview, le père Manuel Rocha, allait le révéler plus tard, Wash a alors explicitement posé des questions sur les Etats-Unis, en ajoutant : « et cela veut-il dire que les États-Unis aussi ? » A la suite de quoi, Sœur Lucie a répondu encore une fois avec un « oui. »
Autrement dit, les visions des apparitions de Notre Dame de Fatima, qui ont été approuvées par l'Eglise catholique, ont prédit que les Etats-Unis, sous certaines conditions, deviendraient également communistes. On peut trouver aussi les citations ici.
La réponse a pu sembler quelque peu irréaliste en 1946, juste après la fin de la Seconde Guerre Mondiale et le début de la Guerre Froide. Cependant, aujourd'hui, à la lumière de ces émeutes révolutionnaires qui semblent changer l'Amérique très rapidement, elle peut frapper d'une façon plus forte.
Black Lives Matter semble être l'organisation qui est au centre de la révolte contre les structures établies aux Etats-Unis, pour l'arrêt du financement de la police et un changement radical de société. Leur influence est prouvée par le fait que Washington D.C. vient juste de nommer un parc près de l'église St John qu'on a incendié par le nom d'un protestataire de Black Lives Matter Plaza.
Le groupe a reçu des financements massifs de la part du riche promoteur des causes gauchistes, George Soros (comme l'ont fait ses organisations partenaires Color of Change et le National Association for the Advancement of Colored People – Association nationale pour l'avancement des gens de couleur -, NAACP).
En regardant dans le programme officiel de Black Lives Matter, on peu facilement détecter l'idéologie anti-famille et LGBT de ce mouvement qui a été fondé par des gens hors de la communauté noire, tel le mondialiste Soros :
« Nous désorganisons l'exigence de la structure familiale nucléaire prescrite par l'Occident en se soutenant les uns les autres par des familles étendues et des « villages » que nous entretenons collectivement les uns les autres, en particulier pour nos enfants, à un niveau assurant le confort aux mères, parents et enfant. 
Nous créons un réseau s'affirmant queer. Lorsque nous nous rassemblons, nous le faisons avec l'intention de nous libérer de l'emprise ferme de la pensée hétéro normative, ou plutôt, la pensée que tout dans le monde est hétérosexuel (à moins qu'il/elle ou ils le divulgue).
Un autre élément agressif des protestations violentes en cours qui a été nommé clairement par le Président Trump lui-même est le mouvement antifa. Comme cela l'a été récemment démontré, le symbole que le mouvement antifa utilise aujourd'hui – deux drapeaux placé l'un au dessus de l'autre – remonte à la fondation de l'Antifaschistische Aktion (Action antifasciste) dans les années 1930 par les communistes allemands. Et même les plus récents successeurs de ce mouvement original se sont organisés dans les années 1970 par la Ligue communiste maoïste allemande (Kommunistischer Bund). Ainsi, ce courant de protestations actuel, violent et agressif aux Etats-Unis sont d'inspiration communiste. Ils ont en commun une vision anarchiste contre l'autorité de l'état et en particulier contre la police.
Comme l'a récemment commenté Tucker Carlson de Fox News sur ce nous développement politique, ce but de couper les financements aux services de police, supprime cependant dans le même temps des messages de citoyens qui annoncent qu'ils vont se défendre eux-mêmes avec leurs propres armes : « C'est un mouvement vers le contrôle social autoritaire. » « Ils créent le chaos », a t-il déclaré le 8 juin dernier, « vous n'avez pas le droit de vous défendre. »
L'avenir de la gauche que Tucker Carlson entrevoit, c'est que les seuls qui auront des armes seront ceux « qui sont sur leur équipe, et c'est exactement ce que « couper les financements à la police » veut vraiment dire, » c'est à dire le : « renforcement de la loi partisane. » Carlson a aussi décrit dans son émission « la répression malveillante contre la liberté d'expression et la libre pensée » qui s'est mise en place ces dernières semaines. La nouvelle règle c'est : « vous n'êtes autorisés d'aucune façon à vous poser des questions sur Black Lives Matter, » et cela est renforcé par des géants des réseaux sociaux comme Facebook et d'autres. Après avoir ajouté que « nous n'avons jamais vécu dans un tel environnement, » le journaliste a ajouté que beaucoup de gens captent le message et suivent l'exemple. « Et les faibles sont très rapide pour s'y joindre, comme des petits gardes rouges qu'ils ont toujours été invisibles de tout cela, » a-t-il expliqué. 
A la lumière des techniques d'humiliation publique envers ceux qui ont des opinions ou des positions différentes – ici un exemple d'humiliation publique du maire de Minneapolis lorsqu'il a décliné de promettre de démanteler le service de police – on ressent aussi des souvenirs des techniques des révolutions communistes plus anciennes qui ont forcé ceux qui pensaient différemment à la soumission.
Également à la lumière des actes scandaleux de pillages et d'émeutes qui ont terrorisé des millions d'Américains en l'espace des deux dernières semaines, nous pouvons dire à coup sûr que nous nous rapprochons d'au minimum une atmosphère communiste en Amérique. Nous nous remémorons de plus en plus d'une atmosphère similaire à celui des pays communistes de l'est de l'Europe dont les citoyens avaient à supporter la thèse de l'endurance à la souffrance et de la supériorité morale du prolétariat, à la fin duquel chacun devait avoir honte de son propre milieu et de son propre héritage si on était pas d'origine prolétarienne. Des purges ont suivi, incluant l'enlèvement de « statues contre-révolutionnaires » et d'autres éléments de tradition et d'héritage. Les dommages à des millions de vies dans le monde sont bien connus.
Dans tous ces désordres, un christianisme affaibli est devenu encore plus érodé, comme nous pouvons désormais en témoigner avec nos propres yeux, où un archevêque réprimande le président américain pour avoir visité un sanctuaire catholique et un prêtre qui espère que George Floyd intercède pour nous des Cieux, indépendamment de sa propre vie morale ici sur terre.
Nous devrions aussi nous souvenir de la nouvelle lettre ouverte de l'archevêque Carlo Maria Viganó au président Donald Trump, dans lequel il écrit : « Nous allons aussi découvrir que les émeutes de ces derniers jours ont été provoquées par ceux qui, voyant que le virus disparaît inévitablement et que l'alarme sociale de la pandémie décroît, ont du provoquer nécessairement des troubles civils, parce qu'elles seraient suivies par de la répression qui, bien que légitimes, peuvent être condamnées comme agression injustifiée contre la population. La même chose se passe aussi en Europe, en parfaite synchronie. Il est assez clair que l'utilisation de protestations de rue est fondamentale pour les desseins de ceux qui aimeraient que celui qui sera élu aux prochaines élections présidentielles, incarne les desseins du deep state et exprime fidèlement et avec conviction ces desseins avec conviction. Il ne sera pas surprenant si, dans les prochains mois, nous apprenons encore une fois, que derrière ces actes de vandalisme et de violence il y aussi ceux qui espèrent profiter de la dissolution de l'ordre social pour construire un monde sans liberté : Solve et Coagula, comme l'enseigne l'adage maçonnique. »
A la lumière des paroles de Viganó sur le gouvernement maçonnique, souvenons-nous ici une lettre historique de 1918 – écrit peut de temps après les apparitions de 1917 à Fatima – dans laquelle l' Église catholique est alertée par l'empereur allemand Guillaume II de la prise de pouvoir imminente de la part des Bolchéviques fait partie d'un plan maçonnique pour établir une « république mondiale ». Cette lettre est authentique et a été retrouvée dans les Archives secrètes du Vatican.
Le message de l'empereur était « cela, selon les nouvelles qui lui sont arrivé hier, le Grand Orient avait juste décidé en premier lieu de déposer tous les souverains – et le premier d'entre eux, l'empereur – puis, de détruire l'Église catholique, d'emprisonner le pape, etc et, au final, établir sur les ruines de l'ancienne société bourgeoise, une république mondiale sous le leadership du Grand capital américain. Les francs-maçons allemands sont prétendument loyaux envers l'empereur (ce dont on peut douter!) et l'ont informé à ce sujet. L'Angleterre veut aussi préserver l'ordre bourgeois actuel. On dit que la France et l'Amérique cependant, sont sous l'influence complète du Grand Orient. On dit que le bolchévisme est l'instrument extérieur qui sert à établir les conditions désirées. En face d'un tel grand danger qui menace en plus de la monarchie, l'Église catholique ; il est donc important que l'épiscopat allemand soit informé et que le pape également soit averti. »
Cette lettre a plus de cent ans. Nos lecteurs peuvent juger par eux-mêmes où peut-on voir des parallèles avec notre situation actuelle.
Espérons que nous soyons conscients des ces débuts insidieux et que nous leurs résistions aussi longtemps que nous le pouvons. Mais pas seulement avec des moyens pratiques comme des articles et autres moyens d'informations ; plus important : cela nécessite d'être fait avec des moyen spirituels. Nous avons besoin de prier le Saint Rosaire, faire les dévotions au Cœur Immaculé de Marie comme cela nous est demandé par les Cieux, et, finalement, nous devons insister que la Consécration de la Russie complète, explicite et complète soit faite, comme le cardinal Raymond Burke et l'historien italien, le professeur Roberto de Mattei l'ont rappelé, encore récemment.




lundi 8 juin 2020

George Floyd est-il un martyr ? Une réaction à mes critiques

Le capitaine de police David Dorn, tué par la troupe de choc capitaliste et soutien de George Floyd alors qu'il défendait la classe ouvrière. 


George Floyd est-il un martyr ? Une réaction à mes critiques - Gearóid Ó Colmáin

Après avoir été diffamé publiquement par la journaliste libanaise Marwa Osman et par le candidat du Parti vert des États-Unis à la vice-présidence, Ajamu Baraka,  j'ai décidé ici de clarifier quelques points importants concernant l'impérialisme et l'anti-impérialisme.
Les émeutes aux États-Unis, provoquées par le meurtre de George Floyd, ont soulevé un certain nombre de questions. Quel rôle joue la race dans la lutte de classe ? Quelle classe exerce le pouvoir ? Quel est l'importance de la race dans la lutte contre l'impérialisme ?
J'ai rencontré un certain nombre de personnes intéressantes dans mon travail au cours des années où j'ai couvert les guerres sionistes au Moyen Orient. La commentatrice libanaise Marwa Osman est l'une des personnes que j'ai rencontré lors de mes nombreux voyages dans la République islamique d'Iran. Puisque nous avons contribué à bon nombre des mêmes organes de presse, il me paraît approprié de répondre à cette récente diatribe contre moi. 
En premier lieu, je souhaite être clair, ce n'est pas une attaque personnelle contre Mme Osman. Elle m'a traité de « fasciste raciste » pour un message que j'ai fait soulignant certains des crimes commis par George Floyd. Je ne vais pas répondre par une invective du même ordre. La remarque de mon message était assez claire : Floyd était un délinquant et par conséquent, il ne devrait pas être célébré comme une victime de ce qui est, sans doute aucun, un système injuste, ni être cité en exemple comme une sorte de héros populaire ou de martyr.
Mme Osman a conclu que j'avais approuvé son meurtre, ou que j'avais laissé entendre que son assassinat était quelque part justifié par son passé de criminel. Mais nul part dans mon message je n'ai dit cela. J'ai ignoré délibérément le meurtre présumé. J'ai dit « présumé » car je n'ai pas étudié les détails de cet événement et parce qu'une grande partie de mon travail implique une analyse méticuleuse des fausses nouvelles injectées quotidiennement par les grands médias – les médias libéraux en particulier. 
Il est évident que cet événement est utilisé pour fomenter une guerre raciale pour stopper la révolution de Trump. Oui, Trump a mené une révolution en Amérique. Il a pulvérisé l'agenda vert. Il a expulsé les organisations mondialistes tel que l'UNESCO, le UNHCR et l'OMS. Il a pris des mesures sévères contre l'immigration de masse. Il a défendu le droit de porter des armes et le principe des libertés religieuses et civiles.
Il a ralenti le mouvement LGBTP en enlevant le drapeau LGBT des ambassades le jour de la Gay Pride. Il a mis fin à l'oppression économique des minorités avec des opportunités d'emploi. Il a donné à des gens comme George Floyd une seconde chance avec une réforme radicale des prisons. Il a pris des mesures sévères contre les gangs mexicains qui trafiquent des enfants. Il est le premier président à défendre le droit des enfants à naître.
Ce que nous voyons aujourd'hui, ce sont des forces contre-révolutionnaires désespérées. Elle vont causer beaucoup de dommage mais vont perdre. C'est une certitude. Personne ne va revenir vers le libéralisme hégémonique !
Mon problème avec Floyd et ses soutiens
Mais supposons pour le moment qu'il ait été brutalement assassiné. Personne, pas même le secrétaire général de l'ONU, devrait être assassiné. Soyons clair là-dessus.
Donc, voici mon message :
« George Floyd est le nouveau martyr de la justice sociale. Voici certaines de ses réalisations :
1997 : arrêté pour de la drogue.
1998 : arrêté pour de la drogue et du vol
1999 : arrêté pour avoir pénétré dans une maison par effraction
2002 : arrêté pour possession de cocaïne
2003 : arrêté pour avoir pénétré dans une maison par effraction
2004 : arrêté pour vol
2005 : arrêté pour de la drogue
2007 : arrêté pour avoir pénétré une maison par effraction et avoir agressé une femme.
Lorsqu'il ne volait pas et ne trafiquait pas de la drogue, Floyd jouait dans des films pornos. Floyd était un vrai révolutionnaire et un modèle pour notre jeunesse. »
Voici l'interprétation de mon message par Marwa Osman :
« Gearóid Ó Colmáin pense qu'en listant les accusations gérées par la même police qui emploie des barbares comme l'officier qui a posé son genou sur le cou de George Floyd pendant 8 minutes dans un acte meurtrier ENREGISTRÉ, ce n'est pas un problème du tout de tuer George.
J'ai automatiquement enlevé de ma liste d'amis le raciste fasciste mentionné dessous mais je voulais faire remarquer que si vous partagez l'opinion et les sentiments de Colmáin, alors vous cautionnez aussi définitivement le meurtre de millions de mes compatriotes dans le monde arabe par les bombes israéliennes, américaines et celles de l'OTAN, simplement parce que parmi ceux qui sont morts, certains pourraient avoir à un certain point un casier judiciaire. Par conséquent, cela révèle votre personnalité écœurante et ainsi je peux faire le tri de mes liens. »
Une leçon d'anti-impérialisme
C'est bien sûr, une interprétation complètement erronée de mon message Facebook au dessus. La force de police toute entière aux États-Unis est désormais, selon Osman, une organisation criminelle. Pour avoir un peu de perspective sur cela, nous allons adopter une approche différente et partir pour le Moyen-Orient.
Lorsque j'ai visité la Syrie en avril 2011, j'ai passé une soirée dans un hôtel avec un homme d'affaire syrien et sa famille. Nous avons regardé un reportage à la BBC qui montrait des soldats sautant sur la tête d'un homme, le battant à mort. Je savais que c'était un nouvel élément de propagande de guerre. Par la suite, il est apparu que la scène avait eu lieu en Irak. Mais l'homme d'affaire syrien a dit : « Nous soutenons notre armée dans cette guerre. Si c'est vrai, c'est un acte criminel. Nos soldats sont bien entraînés et ne sont pas supposés faire ça. Je suis scandalisée par ça mais je ne suis pas sûr que ce soit vrai. »
La même chose pourrait être dite au sujet du meurtre de Floyd. Nous ne savons même pas si cela a réellement eu lieu. Cela a pu être complètement mis en scène. Si c'est vrai, alors un criminel en a tué un autre. C'est une affaire de justice et il n y a aucune raison d'être scandalisé. 
La guerre de l'OTAN contre la Libye avait encore lieu lorsque j'étais en Syrie, et ce genre de propagande de guerre était déployée en permanence pour justifier les bombardements. Dans le même temps, les noirs étaient lynchés dans les rues de Benghazi, et les auteurs des lynchages, encouragés par les médias d'influence comme étant des « révolutionnaires. »
Je ne sais pas l'opinion que Osman avait alors sur les viols et les meurtres qui se passaient en Libye. Je suppose qu'elle ne suivait pas le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah en appelant le colonel Khaddafi « tyran » et par conséquent soutenir par inadvertance les terroristes de l'OTAN. Il serait intéressant de lire son analyse sur la guerre raciste contre la Libye et et la comparer à la mienne.
Pourquoi je me bats
Il y a plusieurs raisons pour laquelle un Irlandais comme moi s'intéresse à la découverte de la vérité derrière ces guerres. Si je peux imiter Osman en parlant de « mes compatriotes », je vais expliquer quelques trucs sur eux.
Les Européens de l'Ouest de culture chrétienne sont agressés par l'immigration massive depuis plusieurs décennies maintenant. L'immigration est fomentée par des politiques impérialistes contre les nations africaines d'un côté, fomenter la guerre civile, et de l'autre, par une politique délibérée de diviser la classe ouvrière en Europe.
Ces escadrons de la mort qui opèrent au Moyen-Orient et en Afrique sont souvent payés par la CIA, des oligarques comme George Soros et d'autres « fascistes racistes . » Les oligarques ne cachent pas le fait que l'immigration est une guerre contre la classe ouvrière. La Banque Mondiale a récemment dit à l'Irlande qu'elle a besoin d'accroître l'immigration pour baisser les salaires des ouvriers irlandais. Il est extrêmement clair que les intérêts de classe sont servis par l'immigration de masse et le multiculturalisme. 
Quiconque a une formation marxiste va voir qu'il s'agit d'une guerre de classe, menée au niveau mondial, sur tous les fronts possibles en utilisant tous les moyens possibles. Qu'arrive-t-il lorsque les oligarchies comme le syndicat du crime Rothschild font la promotion de l'immigration de masse ? On obtient un scénario remarquablement similaire à la Palestine occupée. De nombreux leaders musulmans s'opposaient aux immigrants juifs en Palestine. Ils avaient compris que les Juifs s'empareraient de leurs terres et installeraient leur propre état oppressif. Ainsi, les pays arabes ont mené une guerre vaine pour battre l'état sioniste une fois qu'il avait été établi.
Depuis lors, partout dans le monde, les médias appartenant aux Juifs ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour jeter les noirs contre les blancs, promouvoir la pornographie, l'avortement, le mariage gay et presque tous les autres maux contraires à la nature humaine. Ils ont fait en sorte que les jeunes noirs aux États-Unis haïssent les blancs. Ils ont mis en place des organisations criminelles comme Black Lives Matter, pas pour promouvoir le bien-être des noirs mais pour mettre en valeur l'homosexualité, le transgénérisme, et d'autres perversions sexuelles parmi la communauté noire. Ce fait a été bien documenté par moi et plusieurs des mes amis, incluant le pasteur et activiste noir Randy Short.
Pourquoi Marwa Osman, qui affirme être musulmane et anti-sioniste, n'a rien écrit sur ces sujets ? Pourquoi n'a-t-elle pas demandé à interviewer de vrais activistes de la libération noire comme Irritated Genie ? Quiconque a un intérêt sincère dans le mouvement noir a suivi son travail. Lui, avec Randy Short, est l'un des quelques activistes noirs sincères qui parlent de la racine des problèmes des noirs en Amérique : l'oligarchie.
Est-ce parce que Osman est trop bien installée dans un antisionisme « politiquement correct » ? Après tout, elle est conférencière à l'Université américaine du Liban. L'homophobie et l'antisémitisme ne sont pas trop populaires dans les universités américaines de nos jours. Mais pour l'islamo-gauchisme, cela doit aller.
Candace Owens n'a-t-elle pas le droit de juger ?
Candace Owens
Quelqu'un a posté une vidéo sur la page d'Osman de la commentatrice américaine Candace Owens. Je n'avais pas vu la vidéo. Après l'avoir vu, je me suis rendu compte que je me trompais sur Floyd. Il était en fait encore pire ! Il avait même brandi un couteau à une femme enceinte. Owens est une autre leader qui émerge dans la communauté noire américaine qui a rejeté l'agenda profondément raciste et pervers de Soros et de ses hommes de main homophiles.
Ceci a été la réponse d'Osman : « personne n'a le droit de juger l'opprimé, personne ! » Mais qui décide quel groupe est opprimé ? Les patriotes dans ma nation se sentent opprimés. Ils sont attaqués, harcelés, maltraités, menacés, calomniés, criminalisés et seront sans aucun doute bientôt assassinés. Mon message a été aussi fait au nom des opprimés et par conséquent, Osman n'a pas le droit de me juger.
Nous ne voulons pas de voyous comme Floyd mis en avant dans le rôle de modèles et de martyrs pour nos enfants. Et nous ne voulons plus que les oligarques en importent dans nos pays non plus. J'ai vu beaucoup de vidéos d'immigrants noirs en Irlande fracassant des têtes de personnes blanches. Mais je n'ai vu aucune indignation dans les médias. Je devine que les victimes l'avaient mérité. Personne n'a le droit de juger les opprimés, a expliqué Marwa Osman.
Et donc Candace Owens n'est pas opprimée ? En tant que femme noire, elle vit dans un pays qui croit que l'on doit être traité comme une victime en vertu de sa race. Je trouve qu'il n y a rien de plus raciste que cela. J'ai été éduqué dans le catholicisme. Nous croyons que tous les hommes sont crées à l'image de Dieu et par conséquent sont égaux devant lui. Par conséquent, personne ne doit être traité différemment à cause de sa race. Cependant, c'est ce que croient des islamo-gauchistes comme Osman. Candace Owens a tous les droits d’interpeller l'hypocrisie écœurante des libéraux blancs privilégiés et leur anti-racisme sot et factice.
Le problème avec la forme d'activisme d'Osman, c'est qu'il utilise les catégories et les paradigmes de l'impérialisme occidental pour attaquer les caractéristiques malfaisantes de ces idéologies, en un mot l'occupation de la Palestine et les guerres au Moyen-Orient. Mais au final, ce qu'ils font c'est de perpétuer le crime, perpétuer la souffrance.
C'est probablement la raison pour laquelle quelqu'un comme Candace Owens, qui pourrait avoir un intérêt dans les affaires en Afrique et au Moyen-Orient au côté des opprimés, a probablement rien que du mépris pour ces hypocrites « pro-palestiniens. » Comment pourrait-on lui en vouloir ? Y a-t-il quelqu'un de nos jours à gauche digne de respect, quelqu'un qui ait une ligne anti-impérialiste consistante et honnête ? J'ai beaucoup de points de désaccord avec Candace Owens. Par exemple, elle explique que les noirs américains sont le seul groupe ethnique qui va protester pour défendre ceux qui sont au plus bas de l'échelle sociale dans leur communauté. Elle explique que les Juifs ne font jamais cela. C'est complètement faux. Les Juifs le font tout le temps et j'ai donné quelques exemples convaincants dans des articles précédents. Mais oh ! Owens a besoin de rester dans la foire d'empoigne et nous savons tous ou est l'argent – de tous les côtés !
Je soutiens encore Owens pour tout le reste parce qu'une grosse partie de ce qu'elle dit est vrai.
Les musulmans soutiennent-ils les homophiles ?
Marwa Osman soutient le Hezbollah. Elle sait cependant qu'ils ne toléreraient pas des homophiles comme Black Lives Matter. Elle sait que, s'ils essayent de s'engager dans quelconque activité dans le territoire contrôlé par le Hezbollah ou en République islamique d'Iran, ils seraient arrêtés. Ce n'est pas une critique du Hezbollah ou de l’Iran. C'est une critique de l'hypocrisie islamo-gauchiste. 
Y a-t-il quelqu'un de gauche aujourd'hui qui va dénoncer le mouvement LGBT-P pour la haine des enfants, pourvoyeurs pédophiles de la bourgeoisie décadente qu'ils sont ? Y a-t-il quelqu'un de gauche qui va oser faire écho à Friedrich Engels et nommer leur mouvement pour ce qu'il est : Schweinerei - obscénité ?
Y a-t-il quelqu'un à gauche qui va dénoncer la culture de mort qui laisse les jeunes noirs sans père et assujettis à la propagande homosexualiste dans leurs écoles et à la télévision ? Y a-t-il quelqu'un à gauche qui va dénoncer cette tentative de féminiser le mâle noir et de détruire la famille noire ? 
Lorsque j'ai écrit sur le sujet pour le American Herald Tribune il y a un certain nombre d'années, George Galloway s'est joint à Google en faisant une objection à ma démonstration de l'agenda raciste et pédophile du mouvement LGBTQP. Mais mon rédacteur est resté ferme et a publié mes cinq articles qui exposent les mensonges, la pseudo-science et la criminalité derrière ce mouvement.
En bon trotskiste de pacotille qu'il est, Galloway ne veut pas être associé avec des « homophobes. » Il semble désormais avoir changé de discours et a formé un parti politique qui prend ses distances avec les « politiques identitaires. » Mais bien sûr, il fulmine toujours sur 'l'anti-racisme » et engrange des points politiques cyniques. Des gens comme lui ne sont que des gardiens du système et rien d'autre.
J'ai regardé la vidéo du meurtre de George Floyd avec la même absence d'émotion que j'ai lorsque je regarde des fausses nouvelles comme des récits d'enfants gazés par le « régime » d'Assad en Syrie parce que je pense avec mon cerveau et non pas avec mon cœur. On doit penser avec son cerveau dans une guerre de l'information parce qu'ils manipulent les gens avec des images traumatisantes qui ciblent le cœur.
Lorsque Marwa Osman a été confrontée avec des faits dérangeants tel que le fait que l'activiste antifa Matthew Van Dyke a combattu avec des djihadistes en Syrie, elle a demandé de ne pas envoyer d'informations à leur sujet parce qu'elle les haït tellement. C'est surprenant. Après tout, c'est une journaliste et devrait souhaiter avoir plus d'informations sur les gens qu'elle soutient aux États-Unis. Elle a continué en disant qu'elle se fiche de ce qui peut se passer aux Etats-Unis, du moment que ses troupes quittent la Syrie.
Et bien, au moins les choses ont été réglées. Elle se fiche de la justice sociale, ni ne s'inquiète beaucoup du fait qu'elle soit du même côté que les gens qui attaquent la Syrie.
Cela m'inquiète par contre et c'est pourquoi je continue à dévoiler les crimes de l'armée américaine tout en défendant quelques unes des bonnes politiques du gouvernement Trump.
Le cœur d'Osman est au bon endroit mais elle a besoin d'ouvrir son esprit. Dieu a voulu que les femmes voient plus avec le cœur que les hommes et c'est pour cette raison que les hommes ont besoin d'elles. Je suis sûre que Marwa ne m'en voudra pas pour mon « sexisme. » Je suis catholique après tout et elle est musulmane ; et je ne pense pas que les musulmans soient enclins à donner des leçons aux catholiques en matière de sexisme – à moins que bien sûr, ils partagent les opinions de l'homophile Black Lives Matter.
Ajamu Baraka soutient le pillage des classes ouvrières !

Leader de l'Alliance noire pour la paix (Black Alliance for Peace) et ancien candidat du Parti vert pour le poste de vice-président des États-Unis, Ajamu Baraka m'a aussi attaqué sur les réseaux sociaux à cause de mon message sur Facebook. Donc, j'ai jeté un coup d’œil sur sa page pour voir si je pouvais apprendre quelque chose.
Il a partagé un post soutenant des activistes noirs et trans ! Encore plus de décadence bourgeoise déguisée en révolution socialiste. Est-ce surprenant de la part d'un homme qui, dans le passé, a dénoncé l'ONU et l'OTAN pour avoir invoqué la responsabilité de la doctrine de la Responsabilité de protéger pour bombarder des nations indépendantes, utilise désormais les mêmes principes pour appeler à une intervention de l'ONU en Amérique ? Ces gens sont pathétiques !
Dans une interview avec Telesur, on l'a questionné sur le positionnement du mouvement en terme de capitalisme et de lutte de classe. Je l'ai entendu mentionner uniquement la classe ouvrière noire. Je ne sais pas de quelle idéologie se réclame Baraka, mais c'est de la politique identitaire, pas du marxisme. Rien de tout cela n'est particulièrement surprenant de la part de Baraka lorsqu'on prend en compte ceux qui financent l'Institut d'études politiques dont il est membre : les banquiers juifs Stern, Warburg et Rubin !
Baraka a expliqué à Telesur que les élites ont volé les peuples pendant le grand renflouement des banques de 2008. Il a bien sûr raison. C'est seulement dommage qu'il n'ait pas mentionné quelques uns de noms des banquiers infâmes qui dirigent la planète !
Baraka a laissé un commentaire sur mon post : « Je vous avais bien dit que c'est un droitard. » Voici ma réplique à M. Baraka : vous êtes du mauvais côté ! Vous êtes du côté des banquiers. Je suis du « bon côté », du côté des masses laborieuses.* 
Les choses dont je me préoccupe
Il y a eu plusieurs récits pendant ces émeutes qui m'ont ému. J'ai été ému par le cas d'un officier de police qui a craqué pendant une conférence de presse après qu'un antifa ait essayé d'empêcher les pompiers de venir au secours d'une famille avec un enfant dans une maison qui avait brûlé.
J'ai été ému par l'horrible lynchage que j'ai vu de propriétaires de magasins, des hommes avec des familles à nourrir.
J'ai été ému par le cas d'un officier de police de 77 ans à St Louis, David Dorn, abattu par les émeutiers alors qu'il tentait de défendre des pillards le propriétaire d'un petit magasin.
Cela m'a rappelé toutes les histoires que j'ai couvert en 2011 d'officiers de police abattus par des « protestataires pacifistes » et des snipers alors qu'ils étaient encouragés par les médias d'influence.
Je n'ai pas vu Osman ou Baraka dénoncer ces crimes en Amérique. Mais il est clair que Osman se fiche des gens en Amérique parce qu'elle n'est pas une vraie internationaliste et certainement pas une vraie anti-impérialiste.
Je devine qu'ils n'ont pas vu cela sur CNN et que par conséquent, cela n'a pas d'importance. Après tout, tout comme ces enfants morts dans des explosions en Syrie et ailleurs par des « protestataires pacifistes », la petite enfant dans cette maison était probablement « pro-Trump » et par conséquent, méritait de mourir. Par chance, elle a été sauvée grâce à la police.
Ajamu Baraka, déjà cité, a expliqué à Telesur que le pillage n'avait pas d'importance. Vous savez, Baraka est un « révolutionnaire » qui va mettre fin au capitalisme – avec un coup de pouce de Soros !
C'est le même révolutionnaire qui a gobé tous les morceaux de propagande de la CNN pendant le canular du COVID-19 et à même dénoncé les gens qui ne portaient pas de masque pendant que je soutenais la Tanzanie, le Burundi, la Guinée équatoriale et Madagascar pour leur dénonciation de l'impérialiste OMS.
De nos jours, l'Empire n'est pas un état-nation. Ce n'est pas l'Amérique. Ce n'est pas la Chine. C'est un complexe de réseaux constitué par la classe internationale de milliardaires qui évolue rapidement vers l'échelon de la hiérarchie mondiale. Lorsqu'ils y parviendront, il y aura une sorte de « socialisme » queer, autant qu'ils puissent en imposer, alors que les élites vivent dans une opulence de Sybarite. Et ils auront plein de collaborateurs à gauche – des brigades petites bourgeoises de police de la pensée et des hommes de mains asexués ! 
Un combat idéologique asymétrique
Mes analyses tendent à virer de l'extrême gauche à l'extrême droite. En tant que catholique, je suis des deux. Notre Seigneur a condamné l'usure et a affirmé la loi morale.
La stratégie politique gauche/droite est partagée par bien des gens que Osman soutient. Par exemple, lorsque j'ai rencontré Hassan Abbasi, le directeur du centre pour la sécurité extérieure des Gardiens de la Révolution islamique d'Iran il y a quelques années, nous avons discuté sur la façon dont les cosmopolites déracinés ruinait l'Amérique et l'Europe.
Bien sûr, Abbasi est un ennemi invétéré de Trump et je suis un soutien critique du président américain. Mais comment peut-on soutenir les deux ? Les élites du monde sont tentés de soutenir les deux dans les conflits planifiés. Pour s'opposer efficacement à eux, on doit imiter cette stratégie.
La géopolitique ne doit pas, pour emprunter une terminologie post-moderne, fonctionner sur une « logique binaire » et sur « l'essentialisme. »
Bien des valeurs partagées par les musulmans et les noirs sont bien plus proches de celles de Trump que de celles de Black Lives Matter parce que les valeurs de la famille, de la nation et du travail sont les bases universelles de la civilisation et aucune quantité de propagande mondialiste ne changera ce fait.
Donc, allez en enfer avec votre George Floyd ; David Dorn est mon martyr, mon héros de la classe ouvrière et il devrait être le votre aussi !
Gearóid Ó Colmáin
* ici, il y a dans le texte original un jeu de mot avec "right" qui veut dire à la fois "droite" et "bien/bon", impossible à rendre dans une traduction en français.


dimanche 7 juin 2020

Lettre au président Trump - Carlo Maria Viganò

Donald et Melania Trump au Sanctuaire national Saint-Jean-Paul II de Washington le 2 juin 2020


Dimanche 7 juin
Dimanche de la Sainte Trinité


Monsieur le Président

Ces derniers mois, nous sommes témoins de la formation de deux camps opposés que j'appellerais biblique : les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres. Les enfants de la lumière constituent la partie la plus notable de l'humanité, alors que les enfants des ténèbres représentent une absolue minorité. Et cependant, la première est l'objet d'une sorte de discrimination qui la place dans une situation d'infériorité morale par rapport à leurs adversaires, qui occupent souvent des positions stratégiques dans le gouvernement, en politique, dans l'économie et dans les médias. D'une façon apparemment inexplicable, les bons sont gardés en otage par les méchants et par ceux qui les aident que ce soit pour leur propre intérêt ou par peur.

  Ces deux parties qui ont une nature biblique, suivent la séparation claire entre les descendants de la Femme et les descendants du Serpent. D'un côté, il y a ceux qui, bien qu'ils aient des défauts et des faiblesses par milliers, sont motivés par le désir de faire le bien, d'être honnêtes, d'élever une famille, de s'engager au travail, de donner la prospérité à leur patrie, d'aider ceux qui sont dans le besoin, et, en obéissance à la Loi de Dieu, pour mériter le Royaume des Cieux. D'un autre côté, il y a ceux qui servent eux-mêmes, qui ne possèdent aucun principe moral, qui veulent démolir la famille et la nation, exploiter les travailleurs pour s'enrichir de façon indue, fomenter des divisions internes et des guerres, et accumuler du pouvoir et de l'argent : pour eux l'illusion fallacieuse d'un bien-être temporel qui un jour – s'ils ne se repentent pas – va mener au terrible destin qui les attend, loin de Dieu, dans la damnation éternelle.
Monsieur le Président, dans la société, ces deux réalités opposées coexistent comme des éternels ennemis, simplement comme Dieu et Satan sont des ennemis éternels. Et il semblerait que les enfants des ténèbres – qu'on identifierait facilement avec le Deep State auquel vous vous opposez judicieusement, et qui mènent une guerre sans merci contre vous actuellement – ont décidé de mettre carte sur table, pour ainsi dire, pour révéler leurs plans désormais. Il semblerait qu'ils soient tellement sûrs d'avoir d'ores et déjà avoir tout sous contrôle qu'ils ont mis de côté cette circonspection qui, jusqu'ici, avait au moins en partie dissimulé leurs véritables intentions. Les enquêtes qui sont déjà en cours vont révéler la véritable responsabilité de ceux qui ont géré l'urgence du Covid, non seulement dans le domaine sanitaire mais aussi dans les domaines politiques, économiques et médiatiques. Nous découvrirons probablement que dans cette colossale opération d'ingénierie sociale, il y a des gens qui ont décidé du sort de l'humanité, en s'arrogeant le droit d'agir contre la volonté des citoyens et des représentants des gouvernements des nations.
Nous allons aussi découvrir que les émeutes de ces derniers jours ont été provoquées par ceux qui, voyant que le virus disparaît inévitablement et que l'alarme sociale de la pandémie décroît, ont du provoquer nécessairement des troubles civils, parce qu'elles seraient suivies par de la répression qui, bien que légitimes, peuvent être condamnées comme agression injustifiée contre la population. La même chose se passe aussi en Europe, en parfaite synchronie. Il est assez clair que l'utilisation de protestations de rue est fondamentale pour les desseins de ceux qui aimeraient que celui qui sera élu aux prochaines élections présidentielles, incarne les desseins du deep state et exprime fidèlement et avec conviction ces desseins avec conviction. Il ne sera pas surprenant si, dans les prochains mois, nous apprenons encore une fois, que derrière ces actes de vandalisme et de violence il y aussi ceux qui espèrent profiter de la dissolution de l'ordre social pour construire un monde sans liberté : Solve et Coagula, comme l'enseigne l'adage maçonnique.
Bien que cela puisse semble déconcertant, on peut trouver aussi dans les cercles religieux les alignements opposés que j'ai décrit. Il y a les bergers fidèles qui prennent soin du troupeau du Christ, mais il y aussi les infidèles mercenaires, qui cherchent à disperser le troupeau et livrent les brebis à la dévoration des loups voraces. Il n'est pas surprenant que ces mercenaires soient les alliés des enfants des ténèbres et haïssent les enfants de la lumière : tout comme il y a un état profond, il y aussi une église profonde qui trahit ses devoirs et renonce à ses propres engagements devant Dieu. Ainsi l'Ennemi Invisible, contre qui les bons dirigeants combattent dans les affaires publiques, est aussi combattu par les bons bergers dans la sphère ecclésiastique. C'est une bataille spirituelle, dont j'ai parlé dans mon récent Appel qui a été publié le 8 mai dernier.
 Pour la première fois, les États-Unis ont en vous un président qui défend courageusement le droit à la vie, qui n'a pas honte de dénoncer la persécutions des chrétiens à travers le monde, qui parle de Jésus-Christ et du droit des citoyens à la liberté de culte. Votre participation à la Marche pour la vie, et plus récemment à votre déclaration que le mois d'avril soit le mois national de prévention contre les maltraitances sur les enfants, sont des actions qui confirment de quel côté vous souhaitez vous battre. Et j'ose croire que tous les deux, nous sommes du même côté de cette bataille, bien qu'avec des armes différentes. 

Pour cette raison, je crois que l'attaque à laquelle vous êtes soumis après votre visite au Sanctuaire national de Saint Jean-Paul II fait partie du narratif médiatique orchestré qui cherche, non pas à combattre le racisme et à ramener l'ordre social, mais pour en aggraver les dispositions ; non pas pour amener la justice, mais pour légitimer la violence et le crime ; non pas pour servir la vérité, mais pour favoriser une faction politique. Et il est déconcertant qu'il y ait des évêques – comme ceux que j'ai dénoncé récemment – qui, avec leurs paroles, prouvent qu'ils sont alignés avec le côté opposé. Ils sont subordonnés au deep state, au mondialisme, à la pensée alignée, au Nouvel Ordre Mondial qu'ils invoquent toujours plus fréquemment au nom de la fraternité universelle qui n'a rien de chrétien, mais qui évoque les idéaux maçonniques de ceux qui veulent dominer le monde en évacuant Dieu des cours de justice, des écoles, des familles, et peut-être même des églises.
Les Américains sont adultes et ont désormais compris à quel point les grands médias ne veulent pas répandre la vérité mais cherchent à la réduire au silence et à la déformer, en répandant des mensonges qui sont utiles pour les desseins de leurs maîtres. Cependant, il est important que les bons – qui sont la majorité – se réveillent de leur morosité et n'acceptent pas d'être trompés par une minorité de gens malhonnêtes aux desseins inavouables. Il est nécessaire que les bons, les enfants de la lumière, se rassemblent et fassent entendre leur voix. Y a-t-il une façon plus efficace pour faire cela, Monsieur le président, que la prière, demander au Seigneur de vous protéger, les États-Unis et toute l'humanité de cette énorme attaque de l'Ennemi ? Avant le pouvoir de la prière, les tromperies des enfants des ténèbres vont s'effondrer, leur trahisons vont être démontrées, leur pouvoir effrayant va être réduits à néant, mis en lumière et dévoilé pour ce qu'il est : une tromperie infernale.
Monsieur le président, mes prières sont constamment tournées vers la nation américaine bien aimée, où j'ai eu le privilège et l'honneur d'y être envoyé par le pape Benoît XVI comme nonce apostolique. Dans ces heures dramatiques et décisives pour toute l'humanité, je prie pour vous et aussi pour ceux qui sont de votre côté au gouvernement des États-Unis. Je fais confiance aux Américains qui sont réunis avec vous et moi en prière au Dieu tout puissant.
Unis contre l'Invisible ennemi de l'humanité, je vous béni ainsi que la Première Dame, la nation américaine bien aimée, et tous les hommes et les femmes de bonne volonté. 
Carlo Maria Vigano
Archevêque titulaire d'Ulpiana
Ancien nonce apostolique pour les Etats-Unis d'Amérique


mercredi 3 juin 2020

La révolution du coronavirus



Je ne sais pas si et dans quelle mesure nous nous en rendons compte, mais avec cette histoire de coronavirus, nous sommes en pleine révolution.

Nous avons en effet tous les ingrédients d’une révolution, aucun d’entre eux n’est exclu.

Tout d’abord, nous avons l’idéal suprême, transformé en un absolu par rapport auquel tout le reste peut être sacrifié : la Santé.

Et qu’est-ce que toute révolution demande de sacrifier au nom d’un idéal suprême? La liberté, bien sûr.

Et qu’est-ce que toute révolution utilise pour s’imposer et éliminer les dissidents? La terreur, bien sûr.

Vous voyez qu’il ne nous manque rien. L’idéal suprême, nous l’avons, la valeur à sacrifier, nous l’avons, l’instrument, nous l’avons.

Ce qui change, c’est le cadre historique, mais en substance, les ingrédients sont classiques.

Poursuivons.

Toute révolution a besoin d’un récit, dont le but principal est d’exalter la valeur suprême, de légitimer le renoncement à la liberté, de dénigrer les ennemis et d’alimenter la terreur. C’est exactement ce que fait le récit dominant en ce moment, grâce au travail inlassable de la plupart des médias.

Dans notre cas, avec les libertés et les droits, l’autre grande victime de cette révolution est l’État. En fait, l’État a longtemps été un mort-vivant, mais à ce stade, sa liquidation est complète. S’il existe encore formellement, c’est uniquement pour pouvoir être l’exécutant local de décisions prises ailleurs.

Et nous en arrivons à un autre ingrédient fondamental: les révolutionnaires. Qui, dans notre cas, sont les grands organismes internationaux et supranationaux. Tout d’abord l’OMS, cette Organisation mondiale de la santé qui ressemble de plus en plus à un gouvernement mondial, avec son organe de décision (l’Assemblée mondiale de la Santé) et ses directives capables d’étendre leur influence partout, passant par-dessus chaque pouvoir de décision intermédiaire, grâce à sa marque de fabrique, à savoir la Santé, qui est devenue le grand totem mondial, précisément l’idole suprême.

Poursuivons.

Dans chaque révolution, l’idole n’est pas vraiment telle si elle n’exige pas de sacrifices. Et le sacrifice que chacun est aujourd’hui appelé à faire est non seulement de renoncer à une part croissante de liberté et de droits, mais aussi de s’appauvrir, de perdre son emploi ou d’avoir un emploi plus précaire. Si c’est le grand totem qui le réclame, on ne discute pas. Et à cet égard aussi, nous sommes dans le tableau révolutionnaire classique. Toutes les révolutions (pensons à la Chine maoïste, à la Russie soviétique), dans l’attente de la palingénésie révolutionnaire, ne garantissent qu’une chose: l’accroissement de la pauvreté, au point que l’on peut bien dire que la pauvreté est le sceau de la révolution. Et l’appauvrissement de la classe moyenne l’est tout particulièrement: si la classe moyenne s’appauvrit, vous pouvez être sûr qu’une révolution est en cours.
Comme dans toutes les révolutions, dans celle que nous vivons, il y a aussi les gardiens, appelés à contrôler, et je dirais que dans notre cas, les gardiens ne manquent pas.

La révolution, afin de mieux exercer le contrôle et la répression de la dissidence, doit introduire des signes de reconnaissance, et dans notre cas, ce signe est le tristement célèbre masque. Celui qui le porte est accepté et peut faire partie du système, celui qui ne le porte pas, ou le porte moins, est le contre-révolutionnaire, le réactionnaire, donc l’ennemi.

En ces premiers jours d’après-quarantaine, j’ai remarqué que beaucoup de gens portent le masque même lorsqu’ils sont seuls, loin les uns des autres, dans des endroits ouverts. Ils le portent même lorsqu’ils sont seuls en voiture. Cela signifie que le masque est devenu la marque du conformisme révolutionnaire. Il est porté non seulement pour sa fonction (qui reste de toute façon douteuse), mais aussi comme symbole d’appartenance. Comme la veste de Sun Yat-sen (dite « veste mao », en France) à l’époque du maoïsme.

Comme dans toutes les révolutions, en plus des gardiens, les délateurs sont inévitables, et nous en avons. Les curés qui ont vu les forces de police pénétrer dans l’église parce que quelqu’un avait signalé qu’une messe était en cours en présence des fidèles en savent quelque chose.

Conformisme et délation sont fonction de la cohésion révolutionnaire fondée sur la terreur. Et tout véritable révolutionnaire sait qu’il n’est, au fond, rien d’autre qu’un organisateur de la terreur, comme l’a clairement expliqué Felix Edmundovitch Djerzinski, le premier directeur de la Tcheka, la police secrète soviétique, lorsqu’il a déclaré : « Nous sommes pour la terreur organisée ».

J’ai parlé plus tôt des sacrifices exigés par le totem mondial de la Santé, mais il ne faut pas penser que le révolutionnaire les vit comme tels. Non, le révolutionnaire les considère comme des hommages, et il est prêt à tout, même à se laisser tracer, même à ne plus être libre, à condition de voir garantie et exaltée la valeur, en l’occurrence la Santé, que la révolution a décidé de mettre au-dessus de tout et que l’idéologie transforme en absolu.

Inutile de dire que la révolution a besoin de ses chroniqueurs et de ses chantres, et nous les avons. Des pelotons de journalistes et d’intellectuels travaillent depuis des semaines à dresser le tableau de la terreur, à renforcer le récit voulu par la révolution et à présenter les dissidents comme de dangereux ennemis qui, en tant que tels, ne peuvent que mériter le mépris et doivent être exclus de l’assemblée sociale.

Et puis toutes les véritables révolutions ont mis l’Église et sa liberté dans leur ligne de mire, et la révolution actuelle, comme nous le savons bien, a été particulièrement diligente à cet égard. La nouveauté réside dans le fait que l’Église elle-même (à de rares exceptions près) a collaboré avec les révolutionnaires et a même montré qu’elle se voulait plus royaliste que le roi. Mais on aurait pu s’y attendre : puisqu’elle avait depuis quelque temps remplacé Dieu par l’homme, et la loi divine par la volonté humaine, il était fatal que l’Église s’incline devant les révolutionnaires de service, peut-être dans l’espoir d’en obtenir un certain bénéfice.

Et ici, à propos de ceux qui, au lieu de défendre la liberté, se sont mis avec avec les révolutionnaires, nous ne pouvons pas oublier la catégorie des idiots utiles, autre élément caractéristique de toute véritable révolution.

Ce qui suit s’adresse aux plus jeunes: les idiots utiles (expression attribuée à Lénine) étaient ceux qui, en Occident, au lieu de dénoncer les atrocités du socialisme réel et de mettre en garde contre le danger de se jeter dans les bras de l’ours soviétique, travaillaient sans relâche pour que nos démocraties prennent exemple sur la révolution et se convertissent. Et aujourd’hui, nous voyons que les idiots utiles pullulent. Ils auraient toutes les cartes en main pour démasquer (c’est le cas de le dire) la révolution actuelle, et au lieu de cela, obnubilés par l’idéologie, ils rivalisent pour renforcer le climat de terreur et crier « au loup, au loup! ».
Je m’arrête ici. Mais pas avant d’avoir proposé un petit quiz. Quel était le nom de l’organe directeur mis en place par les révolutionnaires français le 17 germinal de l’année I (c’est-à-dire le 6 avril 1793) ?

Bravo, vous avez deviné: le Comité de salut public [en italien, les mots "salut" et "santé" se disent de la même façon : "salute"]. Et vous vous souvenez aussi de ses pouvoirs?

Eh, oui : il devait superviser et était autorisé à prendre des décisions par décret, dans des circonstances considérées comme particulièrement urgentes et nécessaires.

Cela vous rappelle-t-il quelque chose ? Nihil sub sole novum !

Comme la révolution dévore toujours ses enfants, on pourrait même terminer sur une note d’espoir et dire qu’après tout, il ne s’agit que d’attendre que les Robespierre de service finissent guillotinés. Mais, dans notre cas, ce n’est pas si simple. Nos Robespierre sont devenus intelligents et travaillent dans l’ombre. Et cette fois-ci, ils ont mis dans leur ligne de mire non seulement une nation et un peuple, mais le monde entier.

Aldo Maria Valli





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