vendredi 21 août 2020

Doctor Death vient pour la Biélorussie

Manifestation de soutien à Alexandre Loukachenko à Minsk. Source : 20minutes.fr


Par Gearóid Ó Colmáin

Lorsque Alexandre Loukachenko a été élu en 1994 comme président de la nouvellement formée ancienne république soviétique de Biélorussie, des paysans pauvres, des travailleurs au chômage, et tous ceux qui avaient perdu tout ce qu'ils avaient après la chute de l'Union soviétique, avaient un grand espoir dans l'avenir.


Ancien directeur d'une ferme collective qui s'était levé contre la corruption, Loukachenko s'est opposé à la dissolution de l'URSS. Il savait que des cadres corrompus s'étaient emparé du Parti communiste et que la privatisation qu'ils proposaient était simplement une ruse pour se remplir les poches, au dépend du travailleur soviétique.


Alors que les gens dans la Russie « libre » de Eltsine mourraient de faim et se gelaient à mort, Loukachenko a viré les oligarques corrompus de Biélorussie et a rapidement mis en place un programme de redressement économique qui redonnait le pouvoir aux travailleurs. Comme le sait quiconque ayant une compréhension élémentaire (et j'insiste sur le terme « élémentaire ») du marxisme, la presse bourgeoise hait les leaders comme Loukachenko parce que la bourgeoisie possède la presse bourgeoise. C'est la première leçon qu'on apprend dans « Le marxisme pour les nuls. » Mais le problème, c'est que bien des marxistes d'aujourd'hui sont en fait des nuls ! 


Est-il surprenant par conséquent que vous n'ayez jamais entendu parler d'Alexandre Loukachenko par les soi-disantes personnes de gauche, ou, que le cas échéant, vous pensez probablement, c'est vrai, que c'est Hitler !


Alors que les salaires augmentaient dans la Biélorussie de Loukachenko, que le système éducatif public et le système de santé étaient préservés, la presse libérale occidentale a commencé une longue campagne de diabolisation du président biélorusse. On l'appelait « le dernier dictateur d'Europe. » Seuls une poignée de journalistes en Europe ces vingt dernières années environ, se sont intéressés de façon sérieuse à la révolution nationale démocratique qui se déroulait en Biélorussie sous Loukachenko – et à peu près aucun étaient de gauche.


J'ai eu le privilège de faire partie de ce petit groupe et j'ai été invité à une conférence là-bas en 2011 où j'ai rencontré des anciens officiels soviétiques et des leaders du Bloc de l'Est comme l'ancien Premier ministre de la RDA, Hans Modrow et l'ancien chef du Conseil d'état de la RDA, Egon Krenz.


Dans son discours à la conférence, Hans Modrow a mis l'accent sur ses négociations avec Mikhaïl Gorbatchev et avec l'Occident, concernant la réunification de l'Allemagne, il avait insisté pour que l'OTAN ne bouge pas d'un pouce vers l'Est. Cette promesse avait été donnée – et immédiatement rompue !


Homme typique de sa génération, Krenz a fait un discours dans un russe parfait, en s'excusant des « crimes du stalinisme », s'exonérant de son rôle dans ces crimes supposés. La RDA sous le leadership de Krenz avait été un état bourgeois-démocratique avec plusieurs partis politiques et des relations d'état capitaliste de production et d'échange.


La déstalinisation des années 1960 a toujours été une guerre contre la classe ouvrière et le socialisme.


Les révisionnistes ont fait carrière en qualifiant ce qui était mauvais avec l'imposture du système « stalinien », alors qu'en fait, Staline n'a jamais approuvé la division de l'Allemagne en deux états, ni la tentative d'imposer le « socialisme » dans une moitié Est de l'Allemagne qui était en retard. Ce sont les politiques ultra-gauchistes de Walter Ulbricht qui ont mené à la division de l'Allemagne et à la construction du mur de Berlin, des politiques opposées à une Allemagne bourgeoise-démocratique unifiée sous contrôle soviétique et américain, payant des réparations à l'URSS, comme Staline l'avait prôné.


C'est important parce qu'il avait beaucoup de choses qui fonctionnaient dans le socialisme, tout comme il y a beaucoup de choses qui fonctionnent dans le capitalisme. Par exemple, les politiques d'industrialisation rapide de Staline ont mené à l'une des modernisations les plus remarquables d'aucun pays dans l'histoire.


A la conférence, j'ai adressé un discours défendant l'héritage de Staline, dénonçant la mise sur la touche du rôle de l'Armée Rouge dans la défaite de Hitler et l'importance de la Biélorussie comme exemple positif de cet héritage. Alors que je m'exprimais, la Libye gisait en ruines et la Syrie était engloutie dans une guerre totale soutenue par l'Occident. La Biélorussie d'Alexandre Loukachenko a toujours été amie de ces nations éprises de paix. Il a établi des relations étroites avec le président du Vénézuéla Hugo Chavez, qui avait décrit la Biélorussie comme un « état modèle. » Cependant, il est dommage que la révolution vénézuélienne n'ait jamais réalisé quelque chose de comparable à Staline, dont l'héritage peut toujours se voir en Biélorussie. Loukachenko critique la corruption dans la mauvaise gestion du gouvernement vénézuélien depuis que Maduro a pris le pouvoir mais il y a d'autres désaccords avec le socialisme de type sud-américain. Par exemple, le changement climatique n'est pas un véritable sujet de préoccupation pour les Biélorusses : ils ont des politiques agricoles sensées qui favorisent les petits et moyens agriculteurs qui produisent de la bonne nourriture, mais le changement climatique anthropique et ses mouvements sociaux dégénérés sont pratiquement inexistants.


La plupart des étudiants avec qui j'ai parlé dans la plus importante école d'administration du pays m'ont dit que le changement climatique était une escroquerie. La Biélorussie est écologique mais pas écofasciste. La distinction est importante car la pseudoscience du changement climatique au service de l'oligarchie est désormais la principale cause au sein du gauchisme occidental et latino-américain.


Loukachenko défend la famille 



En Biélorussie, les hommes sont des hommes et les femmes des femmes. Par conséquent, il n y a pas pas de changement de genre non plus. Il y a deux raisons pour cela : les communistes biélorusses ont été formés au marxisme-léninisme. C'est à dire qu'ils ont vraiment lus les œuvres de Marx, Engels, Lénine et Staline. Ils ont toujours considéré les théories du genre comme de la décadence bourgeoise, comme quelque chose qui se manifeste dans des sociétés néolibérales consuméristes. Mais il y a une raison encore plus convaincante à l'hostilité à cette idéologie en Biélorussie : le christianisme est la base de la moralité de l'état. Cependant, cette affirmation nécessite une nuance. Tout d'abord, le christianisme auquel nous nous référons, c'est l'orthodoxie, qui est en schisme avec l'Église catholique romaine et par conséquent, tolère le divorce et d'autres maux. Par conséquent, cela ne devrait pas nous surprendre si l'avortement sous une forme libérale écœurante, est autorisé en Biélorussie. Il y a des contradictions qu'on retrouve souvent dans ces pays.


Officiellement, la Biélorussie est un état laïc. Bien que l’avortement soit toujours permis, le nombre d'avortements a chuté de façon spectaculaire depuis la prise de pouvoir de Loukachenko ; et c'est largement du au fait que le gouvernement a une politique pro-nataliste forte. Par exemple, il y a un prix remis aux femmes qui ont plus de cinq enfants.


Il y a eu plusieurs tentatives de la part de mondialistes comme le milliardaire George Soros et les diverses agences impérialistes qu'ils contrôlent de renverser Loukachenko. En 2010, j'ai couvert la tentative de l'évincer à l'aide de mercenaires acheminés en bus d'autres pays. Cela a échoué car le KGB avait infiltré toutes leurs communications.


La Biélorussie est une démocratie chrétienne


Église orthodoxe (Minsk)


A la conférence mentionnée plus haut en 2011, j'ai aussi rencontré de nombreux officiels de premier rang d'institutions et d'organisations résolument de droite. Ils admiraient également Loukachenko mais pour différentes raisons. Ils le voyaient comme quelqu'un luttant pour la survie de la nation, de la famille et du travail, les valeurs du christianisme. Cela m'a pris de nombreuses années pour me rendre compte qu'ils avaient raison et que j'avais tort. La Biélorussie de Loukachenko n'est pas un pays socialiste ; c'est un pays patriote national dont le mode de production est bien plus proche des encycliques Rerum Novarum de Léon XIII ou de Quadragesimo Anno de Pie XI que du Manifeste du Parti communiste de Marx. Dans ma propre trajectoire, j'ai réalisé que c'était les valeurs que j'avais toujours cherché dans le socialisme mais qui étaient en réalité, contraires à son esprit diabolique. Car l'esprit du socialisme, c'est comme le capitalisme : diabolique au plus haut point.


Les gauchistes dans leur ignorance de la théologie décrivent souvent le Christ comme le « premier socialiste. » Ils affirment que le passage des Actes des Apôtres (2. 44) où il est dit que les croyants ont « tout en commun » prouve que le socialisme est le but du christianisme. Mais ces passages prouvent seulement que l'altruisme et la vie en commun sont une partie essentielle de la vie spirituelle des ordres religieux, et non pas la base de la vie du travailleur. Les ordres monastiques de l'Église sont les meilleurs lieux pour explorer ce type de communisme. Mais nous ne pouvons pas tous être des moines et des religieuses. Nombre d'entre nous devons travailler dans le monde séculaire et élever des familles.


Le premier devoir du travailleur est d'élever une famille et pourvoir à ses besoins. Il ne peux pas le faire sans qu'il ait un minimum de propriété privée.


L'Église enseigne qu'il y a quatre sociétés : la famille, l'entreprise, la cité et la nation. Notre premier devoir est envers la famille. Des familles saines et morales vont former de bonnes entreprises ; les bonnes entreprises vont former de bonnes cités et les bonnes cités vont administrer de bonnes nations.


En fait, le Christ réfute le communisme dans l'Évangile de Jean. Lorsque Marie-Madeleine verse une huile coûteuse sur les pieds du Christ, Judas la critique en lui disant qu'elle aurait pu économiser les 300 deniers de l'huile pour les donner aux pauvres. Mais le Christ défend ses largesses en disant : « Car vous avez toujours des pauvres avec vous ; mais moi vous ne m'avez pas toujours. »


Le mot grec Ptochous que Notre Seigneur utilise pour pauvre ou indigent inclus aussi le sens de pauvreté spirituelle et de dénuement. Comme l'homme est âme et matière, ainsi la pauvreté peut être à la fois spirituelle et matérielle.

Le Christ explique que l'homme sera toujours pauvre sans le Christ : la matière n'est pas l'alpha et l'oméga de l'existence. St Jean nous dit que Judas ne pensait véritablement qu'à lui-même. Bien qu'ils affirment le contraire, les gauchistes se mettent eux-mêmes en avant avant toute chose parce qu'ils n'ont rien d'autres qu'eux-mêmes comme but dans la vie. Pour le gauchiste, prétendre soutenir la justice sociale est la façon la plus aisée de prétendre être vertueux. En réalité, les socialistes ne croient en rien, sinon en eux-mêmes. Le christianisme transcende les catégories puériles de la gauche et de la droite : la Loi naturelle vient avant l'idéologie politique !


Ainsi, chaque agenda contraire à la vie est promu par le gauchiste – des droits gays à l'avortement et à l'idée hystérique que l'homme est un fléau pour l'environnement. Désormais les gauchistes croient que la chose la plus petite, la plus minuscule du monde – une chose que les scientifiques n'ont jamais vraiment isolé selon les postulats de Koch – a surgi pour les prendre. Ils se sont traînés dans un monde de peur et de paranoïa et veulent que tout le monde se comporte de façon aussi pathétique qu'eux-mêmes. Dans l'URSS de Staline, ces gens auraient été les premiers à être confrontés au goulag et de façon justifiée !


Nous ne devons pas faire la confusion entre les staliniens et les gauchistes petits bourgeois. Le Parti Communiste des Travailleurs de Biélorussie soutient Loukachenko car son marxisme est basé sur l'analyse de classe et Loukachenko a toujours été bon pour la classe ouvrière.


Considérons la première épître de Saint Jean 4:16-19, il explique que : « Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.(...) Il n y a point la crainte dans l'amour ; mais l'amour, mais l'amour parfait banni la crainte, car la crainte suppose un châtiment ; celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. » N'est-ce pas parce qu'ils ressentent que cela arrive, le grand châtiment pour leurs péchés, que l'homme moderne a peur ? N'est-ce pas à cause de leur détermination à expliquer tout sous le prisme de l'analyse infinie du rien que la peur totale de tout est devenue leur caractéristique la plus évidente ? N'est-ce pas l'obsession de la particule la plus minuscule comme origine supposée de la mort qui est le corollaire du rejet de la plénitude infinie qui est l'origine de la vie ? »


Est-il surprenant pour nous que des pays avec une foi forte dans le Christ comme la Biélorussie, la Tanzanie ou le Burundi, n'aient pas peur des particules élémentaires ?


La dernière nation libre d'Europe




Pendant le canular du coronavirus, Loukachenko a dit que le virus n'était rien de plus qu'un rhume banal et que l'Occident souffrait de psychose. Il a recommandé une goutte de vodka et un sauna et a expliqué qu'il valait mieux mourir debout et se battre que de trembler de peur. Il n y a pas pas eu de confinement en Biélorussie, aucune restrictions, aucune hystérie, et pas grand chose à rapporter sur les « morts du COVID » non plus.


Loukachenko a dit que l'hystérie du COVID-19 était un agenda politique et économique et n'avait rien à voir avec la santé publique. Cela a été le pas de trop pour les oligarques. Par conséquent, ils ont organisé une dernière offensive, une dernière tentative de détruire la dernière nation libre d'Europe. Loukachenko a expliqué que l'avenir des enfants étaient en jeu.


En Biélorussie, on ne dit pas aux enfants de respecter la distanciation sociale. On ne leur dit pas qu'un virus est là pour les attraper. On ne leur dit pas de se laver les mains sans arrêt et d'avoir peur. On ne les force pas à croire à des délires stupides de la part d'une classe politique efféminée et minée par la peur.


Ils ont encore un avenir ; ils ont encore des rêves. Nos enfants n'en ont pas. Nos enfants font face à l'enfer sur terre et bien des parents vont consentir à l'abus psychologique et sexuel de leurs enfants dans les écoles du Nouvel Ordre Mondial. La véritable guerre contre nos jeunes va commencer en septembre. Quelques uns d'entre nous vont se battre pour protéger nos enfants, pas du coronavirus mais des commissaires mentalement infectés des systèmes de dés-éducation antinationale. 


Le président Loukachenko adore jouer au hockey sur glace Il se maintient en forme et croit très fort à l'importance du sport pour la santé. Sa forte stature physique et son bon sens pendant le canular du coronavirus faisaient un contraste remarquable avec bien de nos « officiels de la santé » d'Occident qui sont obèses ou donnent l'effet qu'ils se meurent d'un cancer.


Les Sorosiens fascistes et leurs collaborateurs gauchistes en Occident pourraient mettre à genou la République de Biélorussie. Mais Moscou va être forcée d'honorer ses engagements de sécurité envers Minsk. Une intervention russe pourraient déclencher une autre guerre par procuration contre l'Occident. Le temps nous dira jusqu'ou cela ira.


La Russie affirme avoir un vaccin contre le COVID-19 mais le seul vaccin efficace pour l'oligarchie mondiale est l'anéantissement nucléaire. Si la guerre contre la Biélorussie continue, le président américain Donald Trump sera entraîné vers une autre guerre intraitable et impossible à gagner, juste avant les élections de novembre. Elle pourrait être potentiellement une guerre nucléaire contre la Russie. Les mondialistes sont en train de sombrer. La seule question désormais est celle-ci : combien de vies innocentes vont-ils entraîner avec eux ?


S'il y a une chose dont vous devez vous souvenir au sujet de Loukachenko, c'est ceci : il a travaillé dur pour construire un avenir pour les enfants de la nation. Il a aidé à la guérison et à la restauration d'une nation malade et mourante. Mais Dr Death * va s'assurer que tous ces faits soient enterrés dans un cimetière de mensonges. 

Gearóid Ó Colmáin 

Article source : https://www.gearoidocolmain.org/doctor-death-comes-for-belarus/

Rétroliens :

https://nicolasbonnal.wordpress.com/2020/09/14/virus-et-geostrategie-en-bielorussie-pendant-le-canular-du-coronavirus-loukachenko-a-dit-que-le-virus-netait-rien-de-plus-quun-rhume-banal-et-que-loccident-souffrait-de-psychose-il-a-recom/

https://reseauinternational.net/doctor-death-vient-pour-la-bielorussie/

https://jeune-nation.com/actualite/geopolitique/doctor-death-vient-pour-la-bielorussie


dimanche 16 août 2020

L'Italie sera toujours le laboratoire du nouvel ordre mondial dans la deuxième phase de l'opération Covid


par Cesare Sacchetti


Ce n'est pas encore fini, et cela s'est déroulé exactement comme prévu depuis un certain temps maintenant.

La voix de Giuseppe Conte résonne dans la salle d'audience de Montecitorio lorsqu'il demande une prolongation de l'état d'urgence.

Pour Conte, il y a toutes les exigences «techniques» qui ont conduit à ce choix.

Un jour, probablement, la capacité innée, parfois pathologique, de ce premier ministre d'autant mentir sans vergogne et continuellement, devra être mieux étudiée.

Les données sont là et continuent de dire qu'il n'y a pas de situation d'urgence.

Les soins intensifs sont presque vides. Les infections, hurlées bruyamment par les médias du régime, ne sont que des cas de personnes asymptomatiques qui vont très bien.

Il est utile de se rappeler que les personnes asymptomatiques ne sont pas contagieuses, et ce n'est certainement pas un «théoricien du complot», pour reprendre la terminologie utilisée par le système, qui le dit.

C'est l'OMS elle-même qui l'a avoué, après des mois de désinformation scientifique qui ont alimenté la panique au sein de la population.

À ce stade, une seule conclusion peut être tirée.

Les théoriciens du complot et les négationnistes existent, et les premiers sont ceux qui continuent à craindre le spectre d'un virus qui n'existe pas, tandis que les seconds sont ceux qui nient la réalité des faits qui continuent de répéter qu'il n'y a pas d'urgence sanitaire.

Les élites veulent que l'opération terroriste Covid se poursuive.

Les raisons de ce coup d'État appelé délai sont donc bien différentes. Le virus doit être maintenu en vie à tout prix, car derrière il y a une stratégie étudiée à de façon théorique pour entraîner le monde vers une dictature mondiale sans précédent.

Si nous prenons en considération les faits sans préjugés, nous ne pouvons manquer d'arriver à cette conclusion.

À cet égard, il y a quelque temps, il était possible de commenter l'interview publiée par le colonel Kvachov, ancien membre du renseignement militaire russe et ancien membre des forces spéciales de Specnaz, qui a décrit l'opération contre le coronavirus comme une opération terroriste élaborée et coordonnée par les grandes Élites sionistes mondiales.

La logique derrière cette opération est celle d'un personnage hégélien qui a toujours permis au Nouvel Ordre Mondial et à la franc-maçonnerie de faire d'énormes bonds en avant dans leurs plans.

Cette logique voit l'utilisation constante d'un problème ou d'une crise catastrophique de quelque nature que ce soit pour induire un désordre et une instabilité qui aboutissent inévitablement à la réalisation d'un objectif déjà établi.

Ceux qui créent le problème sont les mêmes qui proposent la solution qui convient le plus à leurs intérêts.

Les exemples de cette stratégie de déstabilisation sont nombreux. Le plus clair et le plus récent vient, en ce sens, du 11 septembre 2001.

Les attaques contre les tours jumelles et le Pentagone se sont avérées être l'événement catalyseur parfait pour amorcer la déstabilisation du Moyen-Orient fortement souhaitée par les lobbies sionistes et les néoconservateurs, dernière dérivation de la première, qui nécessitait un casus belli ausi dévastateur pour justifier les attaques militaires contre l'Afghanistan et l'Irak.

À ce jour, aucune preuve n'a encore été présentée montrant comment Oussama Ben Laden et Saddam Hussein ont joué un rôle dans la préparation des attentats de 2001.

Au contraire, des éléments significatifs sont apparus qui disculpent les deux et suggèrent que derrière cette attaque terroriste se trouvait la collaboration indispensable des plus hautes agences de renseignement des États-Unis, qui ont toujours été gouvernées par le pouvoir de l’État profond de Washington, et de la présidence Bush elle-même. 

Lorsqu'un tel événement se produit, la première question à se poser, comme dans toute enquête ordinaire, est cui bono ?

Qui a eu la volonté et la motivation pour mener à bien une telle opération et surtout qui l'a mérité ?

La même question doit maintenant être posée pour l'opération Covid. Nous assistons à une réorganisation complète de la société telle que nous l'avons connu.

La naissance de la dictature mondiale et la fin de la pensée critique.

Le monde dans lequel nous entrons est celui dans lequel il y a une oligarchie transnationale au sommet de la société qui exerce le pouvoir d'une main de fer dans laquelle la moindre dissidence n'est pas tolérée.

L'aspect le plus paradoxal de cette nouvelle société mondialiste est qu'un homo novus de type Huxley se dessine, où les gens ne sont pas des citoyens conscients qui veulent défendre leurs droits, mais au contraire des sujets et des esclaves heureux de l'être.

L'évolution de la technologie et le contrôle total des mass media ont essentiellement permis d'annuler la pensée critique.

Les gens pensent et disent en grande partie ce que le système veut et dit. Rares sont ceux qui se poussent hors de l'enceinte établie par le pouvoir, et ceux qui le font sont souvent regardés avec suspicion et, assez souvent, font l'objet de haine de la masse qui se considère plutôt «bonne» pour le simple fait d'obéir aveuglément sans discuter.

La preuve se trouve quotidiennement dans les rues des villes italiennes. Il y a encore beaucoup de gens qui portent le masque à l'extérieur sous le soleil brûlant d'août, tout comme il y a encore beaucoup de gens qui croient que l'Italie est vraiment dans un état d'urgence sanitaire.

La masse est emprisonnée dans une sorte de matrice et est affectée par une irrémédiable dissonance cognitive qui la conduit à méconnaître la vraie réalité.

C'est une situation probablement sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Les médias ont pu créer un monde qui n'existe pas et les gens sont convaincus que ce monde existe réellement.

L'opération Covid est donc la plus grande illusion de masse de l'histoire, car des millions d'Italiens et de citoyens du monde entier y sont emprisonnés.

Il n'est possible de se déconnecter de la réalité virtuelle qu'en revenant à exercer la fonctionnalité indispensable qui distingue l'homme de l'animal, c'est-à-dire la raison critique, mais l'homme contemporain semble incapable ou n'est pas intéressé à utiliser le don dont Dieu ou la nature, pour les athées et les agnostiques, l'ont doté.

L’homme actuel est, en d’autres termes, le parfait prototype déshumanisé de la dictature mondiale qui prend forme.

Non plus un être avec un esprit libre et une raison critique, mais plutôt un automate programmé par un centre d'opérations.

Ce n'est certainement pas un hasard si à la base de la philosophie du nouvel ordre mondial se trouve le credo transhumaniste, qui voit une sorte de fusion entre l'homme et la machine, le premier de plus en plus semblable au second.

Pourquoi l'Italie est si importante pour le nouvel ordre mondial

L'Italie a joué et joue encore un rôle fondamental dans tout cela.

Les élites élaborent depuis longtemps un plan minutieux de destruction de ce pays qui se déroule à la fois sur le plan spirituel et sur le plan économique.

Quant au côté spirituel, il était essentiel de conquérir l'Église catholique romaine, berceau du christianisme mondial, afin d'accélérer le processus de déchristianisation de l'Occident.

En effet, sans déchristianisation, la religion mondiale du gouvernement mondial unique ne peut pas naître.

Une religion basée sur des préceptes farouchement anti-chrétiens et d'une claire inspiration sataniste, comme en témoignent la profanation en cours des symboles du christianisme et le dédouanement toujours plus rapide de la pratique autrefois interdite de la pédophilie.

Le deuxième niveau est le niveau économique et aussi de ce point de vue, les classes dirigeantes locales ont fait un excellent travail pour plaire aux grandes élites du club de Rome et du comité des 300, gouverné par la famille la plus puissante du monde, les Rothschild. banquiers d'origine ashkénaze qui remontent à leur ancêtre Mayer Amschel au 18ème siècle.

La désindustrialisation continue de la nation avait en fait déjà été décidée dans les années 70 du siècle dernier, lorsque les cercles mondialistes ont décrété la mort de l'Italie.

Aldo Moro, déjà pleinement conscient des projets de mondialisation pour l'Italie à cette époque, voulait sauver le pays du sort du déclin malheureux qui aurait démantelé l'une des économies les plus prospères du monde.

Les menaces de Kissinger, alors secrétaire d'État américain, contre l'ancien ministre des Affaires étrangères n'auraient pas pu être plus explicites.

«S'il n'abandonne pas sa politique, il le paiera cher». L'épilogue tragique de l'histoire est connu. Moro a été retrouvé criblé de balles dans une Renault 4 rouge à quelques pas du siège de la Démocratie Chrétienne à Rome.

Aldo Moro fut en ce sens l'un des premiers martyrs de la souveraineté. Il a payé de sa vie la défense de la souveraineté et des intérêts nationaux.

Depuis, c'est une marche imparable vers les plans du club de Rome.

Après la mort du président de la Démocratie Chrétienne, vinrent les privatisations des années 1980 signées par Romano Prodi, président de l'Institut pour la reconstruction nationale à l'époque.

Il y a eu le coup d'État judiciaire de Mani Pulite ("Mains Propres") en 1992 qui a anéanti toute une classe dirigeante, à la seule exception du progressiste PDS (Partito Democratico de la Sinistra - Parti démocratique de la gauche NdT), représentant privilégié du dessein mondialiste en Italie, et qui était potentiellement devenu un frein aux projets de mondialisation, et a accéléré la désindustrialisation menée cette fois. à bord du yacht Britannia, sur lequel Mario Draghi, que beaucoup aimeraient voir au Palazzo Chigi (résidence officiel du Président du Conseil à Rome - NdT), a fait les honneurs.

En septembre de cette année-là, au milieu du chaos des menottes et de la pluie d'avertissements qui équivalaient à l'époque à une condamnation, un Parlement décimé par des enquêtes judiciaires approuvées à Maastricht, l'Italie était lié à la contrainte extérieure de l'UE, arrachant sa souveraineté monétaire avec l'introduction de l'euro, monnaie des marchés et non de l'État, expressément destinée à gonfler artificiellement les exportations allemandes et à saper irrémédiablement la compétitivité industrielle de l'Italie.

Les élites internationales ont porté un coup formidable car l'affaiblissement économique national se déroulait au profit des grands groupes mercantilistes du nord de l'Europe et en même temps, on accompagnait le pays vers la dénatalité qui atteint désormais des niveaux alarmants.

Dans tout cela, la mise de côté du modèle d'économie mixte qui avait bâti la force industrielle de l'Italie au profit du modèle néolibéral, était expressément destiné à voler les leviers de la dépense publique à l'État, à travers la constante et désastreuse réalisation des restes primaires des années 90 à aujourd'hui.

Dans ce voyage par étapes de la mort progressive d'une nation, nous sommes maintenant arrivés à 2020, année qui semble avoir donné naissance à la mère de toutes les crises du mondialisme.

Une crise pour démolir toute résistance résiduelle des États-nations, comme pour les pulvériser et ainsi permettre au super-gouvernement mondial de prendre leur place.

La famille Rockefeller, l'une des plus puissantes du clan mondialiste, l'a annoncé il y a quelque temps dans une publication de 2010.

Dans ce document, on a décrit l'explosion d'une pandémie qui aurait vu l'instauration d'une sorte d'autoritarisme mondial qui annulerait les libertés personnelles telles qu'elles ont été connues jusqu'à présent.

C'est cette crise qui ouvrira la voie au nouvel ordre mondial et permettra la naissance d'une dictature mondiale.

Que la pandémie n'existe pas réellement n'a pas d'importance. C'est aux médias de la créer et de faire croire aux gens qu'elle existe.

Les masses, comme expliqué ci-dessus, croient simplement à la fausse réalité qui leur est présentée par les médias.

Une fois le mécanisme en mouvement, il n'y a pratiquement aucun obstacle. La démocratie en ce sens s'avère paradoxalement la pire des dictatures.

La majorité de la population ayant décidé que l’autodestruction devait être réalisée, la minorité réticente se retrouve dans le ravin avec la majorité.

Ce système de gouvernement s'avère en fait tout simplement parfait pour permettre aux oligarchies de mieux atteindre leurs objectifs.

Les oligarchies qui ont des moyens financiers illimités contrôlent les médias et, à travers eux, contrôlent en fait l'esprit de la population.

C'est exactement le monde que David Rockefeller voulait quand il a préconisé le gouvernement d'une élite internationale.

L'assaut final du mondialisme contre l'Italie

L'Italie est donc sans aucun doute toujours dans la ligne de mire du nouvel ordre mondial.

Ce plan ne peut se concrétiser que si les racines spirituelles et économiques de ce pays sont d'abord éradiquées.

Ce n'est certainement pas un hasard si, ces derniers mois, l'Italie est devenue une sorte de laboratoire «privilégié» de l'élite pour tester toutes les mesures répressives de la quarantaine qui n'étaient alors que partiellement mises en œuvre dans tous les pays du monde occidental.

Ce qui s'est passé ici se produira donc également dans le reste du monde.

Ce sera le cas même après l'été où commencera la phase encore plus aiguë de l'opération Covid. Celui où il y aura un effondrement économique sans précédent qui conduira de nombreuses personnes à descendre dans la rue faute de pain sur la table.

La franc-maçonnerie recourt toujours à la même stratégie. Simple, mais terriblement efficace. Ordo ab chaos.

De ce désordre complet et de cette violence généralisée, le monde que les élites ont en tête doit émerger.

Un monde dans lequel il n'y a plus d'identités ethniques claires, remplacées par le melting-pot et l'hybridation à la Kalergi, et où il y aura un tel écart entre le sommet de la pyramide et le reste de la population de manière à rendre l'Italie semblable à un pays d'Amérique latine.

Pour avoir une idée du niveau de pauvreté qui est sur le point de submerger le pays, il suffit de penser que dans les prochains mois, quatre Italiens sur dix n'auront pas l'argent pour acheter les produits de première nécessité.

C'est pour cette raison que la répression du gouvernement fantoche Parti démocrate-Mouvement 5 étoiles aura lieu et ce sera très dur. Dans le même temps, le mécontentement à l'égard d'un Premier ministre de plus en plus impopulaire va grandir et à ce moment-là, le transfert probable à Mario Draghi, qui se prépare depuis un certain temps déjà dans les coulisses du pouvoir, aura lieu.

Le parti de Draghi voit déjà Forza Italia, Renzi, de grandes parties du PD, le courant modéré du Mouvement 5 étoiles à bord en ce moment et la participation de Giorgia Meloni, qui flirte avec les étages supérieurs du système depuis un certain temps, n'est pas à exclure. Elle est toujours plus désireuse d'avoir une position de leader.

La Ligue ne sait pas encore clairement quelle voie elle prendra, car en ce moment, ce parti est dans un no man's land.

Le mélange entre la ligne modérée et la ligne légèrement souveraine a édulcoré son identité, mais cela semble certainement être un fait.

Cela ne peut pas continuer à être les deux en même temps. Tôt ou tard, Salvini devra faire un choix qui décidera du sort de son parti et de celui de sa propre carrière politique.

Cependant, tout cela ne change pas le sort auquel l'Italie est confrontée.

L'alliance Trump-Viganò peut-elle arrêter la dérive totalitaire en Italie?

A l'automne, donc, il y aura le siège final. La bataille des enfants des ténèbres contre celle des enfants de la lumière évoquée par Mgr Viganò verra un chapitre fondamental après l'été, et ce chapitre se déroulera en Italie.

Récemment, le président Trump a transféré 10000 soldats d'Allemagne en Italie, une décision qui a été considérée par certains comme le signe avant-coureur d'une éventuelle intervention américaine pour empêcher le pays de tomber définitivement entre les mains de cette dictature mondiale.

Si Trump veut gagner sa partie contre le mondialisme, il ne peut pas se permettre de perdre l'Italie pour une raison simple.

Sa chute permettrait au nouvel ordre mondial de s'éloigner d'un pas de son accomplissement définitif.

L'Union européenne, avec la Chine, est l'une des organisations qui incarne le plus l'esprit du mondialisme.

Si le président américain veut vraiment frapper l'UE, il doit avoir l'Italie de son côté pour contrer l'axe franco-allemand désigné à la tête de l'UE par les élites européennes.

Un moment important de l'histoire mondiale est sur le point d'arriver et verra une bataille fondamentale se dérouler entre ces deux parties.

Dans ce scénario sombre et lugubre, Monseigneur Viganò avec sa puissante lettre au président américain a allumé la lueur d'un faible espoir.

L'alliance entre l'archevêque italien et le président des États-Unis pourrait s'avérer fondamentale à la fois pour sauver l'Italie des griffes du mondialisme et pour sauver l'Église de la dérive anti catholique bergoglienne.

Un fait est certain. Si vous enregistrez le premier, vous pouvez enregistrer le second et vice versa. Le sort du pays est inévitablement lié au sort de l'Église qui l'accueille sur son sol depuis 2000 ans.

Mais le sable dans le sablier coule de plus en plus vite. Le temps presse pour le monde et pour l'Italie.

Si quelqu'un peut faire quelque chose, il est temps de le faire maintenant.

Après cela, il sera peut-être trop tard.


Article source : https://lacrunadellago.net/2020/08/01/litalia-sara-ancora-il-laboratorio-del-nuovo-ordine-mondiale-nella-seconda-fase-delloperazione-covid/


vendredi 14 août 2020

Étais-tu sur le rocher ?


Were You at the Rock ? Étiez-vous sur le rocher ?


Par James Bemis


Les « Mass Rocks » (rochers de messe) et la survie de la foi en Irlande.


Did you go then to the grey rocks,
And behind a wind-swept crevice there,
Did you find Our Mary gently waiting,
Our Lady, sweet and fair?
Did the sun shine gently round her,
Making gold darts through her hair?
And will you stay silent as the day
When the wind has left the air?
— "Were You At the Rock?"


Es-tu allé alors aux rochers gris,

et derrière une fissure battue par les vents,

As-tu trouvé Notre Marie attendant gentiment,

Notre Dame, douce et bonne ?

Le soleil brillait-il gentiment autour d'elle, 

lui faisant des flèches dorées dans ses cheveux?

Et resteras-tu silencieux alors (…)

Quand le vent a quitté l'air ?

- étais-tu au rocher ?

(hymne gaélique traditionnel)


James Bemis donne une description belle et passionnante de la persécution farouche des Anglais contre les catholiques irlandais de 1536 à 1829, et comment les Irlandais ont lutté pour garder leur foi vivante. Parce que la foi catholique était interdite et fréquenter la messe était passible de peine de mort, des catholiques fidèles se rassemblaient à minuit dans un « mass rock » secret dans la campagne pour célébrer la messe du dimanche. Le courage et la foi des prêtres et des laïcs pendant cette époque était stupéfiante. Bemis explique comment la foi catholique a survécu en Irlande et a poussé ses lecteurs d'avoir de la gratitude envers ceux qui ont sacrifié leurs vies pour leur foi.


Keep the Faith, Inc., Ramsey, NJ, hiver 2005


Irlande, 1649. La foi catholique a été interdite par les envahisseurs anglais, les églises profanées, puis fermées. Une prime de dix livres – deux fois celle d'un loup – est placée sur la tête de chaque prêtre. Ceux qui sont capturés sont pendus jusqu'à l'approche de la mort, leurs ventres ouverts avec des couteaux tranchants, éviscérés vifs puis décapités. Finalement, leurs corps sont tranchés en quatre morceaux. Quiconque est surpris à abriter un prêtre est pendu immédiatement.


Néanmoins, c'est dimanche et vous devez l'obligation à Dieu qui est au dessus du gouvernement anglais. Se levant à minuit, votre femme prépare les enfants pour la longue et glacial marche à l'extérieur. Dans l'obscurité, la famille marche silencieusement par la porte de derrière, par le sentier herbu vers la montagne puis disparaît dans les arbres verts et épais.


Devant un rocher massif, des Irlandais, hommes, femmes et enfants s'agenouillent dans la bruyère de la colline. Des sentinelles se tiennent debout sur les sommets des montagnes environnantes en cas d'approche des troupes britanniques. Un rideau est tiré autour d'un autel fait de pierres branlantes mais des bruits viennent de l'intérieur alors qu'un homme et un garçon préparent les accessoires pour la Messe : livre, nappe, vin, eau, pain. Personne ne peut voir ceux qui sont derrière le rideau du sanctuaire – et ainsi ne peuvent être forcés à identifier ceux qui leur offrent le sacrement béni. Dans le calme obscur, les pleurs d'un bébé sont étouffés par une douce main maternelle. Puis, c'est le silence.

Introibo ad altare Dei, déclame la voix la plus âgée. Ad deum qui laetificat juventutem meam, répond une voix plus jeune. 


Après la consécration, une ligne se forme en silence derrière un rocher saillant près du rideau du sanctuaire. Chacun se succède pour s'agenouiller sur la roche froide, alors qu'une voix dit : « Corpus Domini Jesu Christi custodiat animam tuam in vitam aeternam. Amen. » une main se tend de derrière le rideau et place l'hostie de la communion sur chaque langue.


Après la lecture du dernier évangile, nombreux sont ceux qui s'éparpillent dans différentes directions pour échapper à la détection. Quelques uns restent en arrière pour se confesser. Ensuite, seuls un garçon et un homme demeurent, cachant chaque preuve de ce qui s'est passé. Avec la bénédiction de l'homme, le jeune s'élance dans les bois. Finalement, l'homme, ses affaires de prêtre rangées en sécurité sous son bras, se glisse dans la forêt, disparaissant comme un voleur dans la nuit.


Eparpillés à travers l'Irlande, se trouvant souvent profondément cachés à l'intérieur de grasses forêts vertes dans des montagnes isolées, on peut trouver encore ce qui semble être des anciens amphithéâtres de plein air creusés dans la montagne, et des voyageurs intrépides tombent dessus à l'occasion. Au centre de chacun d'eux, il y a une grande pile de pierres branlantes ressemblants à un autel improvisé. On trouve fréquemment à proximité, une structure à l'allure d'une petite boîte, ressemblant fort à un confessionnal. 


Ce ne sont pas des reliques rustiques ordinaires. Ce sont plutôt des « Mass Rocks », des rochers de messe, vestiges de la persécution des catholiques par les protestants anglais de 1536 à 1829. Là, alors que la foi était hors la loi et les prêtres pourchassés comme des criminels, la messe était célébrée en secret pour les fidèles. Lors de plusieurs périodes de l'histoire irlandaise, c'était à ces rochers de messe que la lumière de la foi continuait à briller faiblement, même dans l'obscurité des nuits.


Pour les catholiques, c'est un lieu sacré.


Sous le joug anglais


Pour comprendre la signification des rochers de messe, on doit comprendre l'histoire irlandaise. La relation longue et torturée avec l'Angleterre a commencé avec l'octroi de L'Irlande par le pape Adrien IV au roi Henri II en 1155 après la promesse du roi d'y réformer et de protéger l'Église. C'était la première mais pas la dernière promesse non tenue de la part de la monarchie britannique vis-à-vis de l'Irlande.


Des siècles plus tard, lorsque le roi Henri VIII a rompu avec Rome, une attaque diabolique a été lancée contre l'Église catholique. Le roi a nommé Thomas Cranmer comme archevêque de Canterbury en 1533. Cranmer était profondément influencé par les idées protestantes qui balayaient alors le continent, en particulier celles concernant le sacrifice de la messe. En 1534, le parlement anglais a voté l'Acte de suprématie, faisant d'Henri le chef de l'Église. Le parlement irlandais a voté une loi similaire en 1536, amenant la Réforme protestante en Irlande en faisant de Henri le chef suprême de l'Église. Bien que de nombreux chefs irlandais aient accepté la loi, ni le clergé ni de nombreux roturiers ne les ont suivi dans leur apostasie.


Après la mort d'Henri en 1547 et la succession au trône d'Edouard VI alors âgé de dix ans, Cranmer a commencé à réviser les livres liturgiques comme partie de sa révolution théologique. Pour que la Réforme s'installe, il a observé que deux éléments primordiaux de la foi catholique devaient être rejetés : « la doctrine de la transsubstantiation, de la présence réelle du corps et du sang du Christ à l'autel... et le sacrifice et l'oblation du Christ faite par le prêtre pour le salut des vivants et des morts. »


Par conséquent, si la rébellion sacrilège devait réussir, la Messe devait être éradiquée. Toutes les références à un sacrifice étaient éliminées de l'office. Les autels étaient démantelés et remplacés par des tables de communion. La croyance en la transsubstantiation était considérée comme une hérésie punissable de mort. Les attaques de Cranmer contre la sainte Eucharistie ont fourni le moteur pour des lois votées par les parlements pour exterminer la Messe d'Angleterre et plus tard d'Irlande.



Mais les plans de Cranmer ont été interrompus lorsque la fille d'Henri, Mary, est devenue reine en 1553. Elle a révoqué l'Acte de Suprématie en 1554 et a puni ceux qui répandaient la discorde nationale avec des enseignements hérétiques. Les catholiques ont espéré un répit dans les années de persécution brutale expérimentée sous le règne des deux derniers monarques.


Malheureusement, le court règne de Mary a pris fin en 1558. Sa sœur Elizabeth a repris ce que son père avait interrompu. En 1559, la reine Elizabeth a restauré l'Acte de Suprématie, se faisant gouverneur suprême de l'Église d'Angleterre. Alors que les efforts pour « protestantiser » l'Angleterre continuait rapidement, les tentatives de supplanter la culture et la religion irlandaises n'avaient pas été un succès.


Mais « Good Queen Bess » (bonne reine Bess) n'était pas du genre à reculer. Elle commanda que l'Irlande soit amenée entièrement sous son autorité et que la religion protestante supplante la catholique. Elle était préparée à utiliser des mesures fortes – c'est le moins qu'on puisse dire – pour renforcer ses directives. Comme l'a observé l'auteur protestant William Cobbett : « la religions protestante s'est établie par les gibets, les chevalets et les couteaux acérés. »


En 1560, un parlement de Dublin conciliant a voté les Actes de Suprématie (établissant Elizabeth comme chef de l'Église irlandaise) et d'Uniformité (abolissant la messe). Les déclarations du pape à la juridiction spirituelle ont été déclarées comme constituant une trahison et tout prêtre surpris à dire la Messe risquait une punition sévère. Les catholiques qui refusaient d'assister au nouvel office protestant encourraient des pénalités financières sévères.


Naturellement, la façon la plus sûre de mettre fin à la Messe était d'éliminer les prêtres mais les Anglais ont constaté que ces hommes courageux, bien qu'ils furent emprisonnés, affamés, torturés et exécutés, n'étais pas exterminés si facilement. Lorsque le porte fut fermée à la formation des prêtres en Irlande, une fenêtre en Europe s'ouvrit.


Des jeunes voulant se former à la prêtrise suivaient des séminaires en France, en Italie et en Espagne spécialement établis pour subvenir aux besoins des Irlandais catholiques persécutés. Avec grand courage, ces hommes sont revenus en Irlande sachant que leurs vies seraient continuellement en grave danger. Néanmoins, « un monde irlandais fort et enthousiaste a été ouvert à l'étranger », écrit l'historien Edmund Curtis, « et alors que grandissait l'idée d'une Contre-Réforme, les Irlandais de l'étranger, agissant avec des leaders au pays, étaient déterminés à faire une croisade pour rétablir l'Irlande dans la foi. La religion décontractée d'autrefois fut remplacée par du zèle, de la détermination et le savoir conscient des bases pour sa religion. »


Les premiers rochers de messe


Une fois rentré en Irlande, un réseau souterrain maintenait le clergé catholique. Nombreux furent ceux qui se lièrent d'amitié avec les prêtres, les cachant dans leurs maisons et s'occupant de leurs besoins matériels. Par la dissimulation et le subterfuge, les sacrements étaient proposés dans les maisons privées. Mais un lieu pour permettre des groupes plus grands pour les recevoir était nécessaire.


Par conséquent, vint l'idée des rochers de messe. A cause de la persécution, le Saint Sacrifice interdit devait être célébré à l'extérieur sur une montagne ou dans un champ isolé. On informait en secret les fidèles du lieu de rendez-vous où ils pourraient se confesser, entendre la messe et recevoir le Sacrement Béni. 


Chaque paroisse irlandaise avait virtuellement au moins un rocher de messe. Ces sites étaient courant en particulier en Irlande du Nord à cause du plan de Cromwell de remplacer les catholiques par des fermiers protestants. Les rochers de messe – le mot irlandais pour messe est An Aifrean – ont donnés leurs noms à des villes tel que Ardanaffrin, Mullachanafrin et Lugganafrin.


Comment ont pouvait s'y attendre, leurs emplacements variaient grandement. Loin des routes principales, certains étaient cachés dans les montagnes, certains dans de rudes vallées boisées, alors que d'autres se trouvaient proches les uns des autres pour que le prêtre et ses paroissiens puissent déplacer l'autel en cas de mauvais temps pour fournir un abri du vent et de la pluie. De nombreux emplacements étaient près des ruisseaux pour que les empreintes de pas ne puissent être tracés.


Les configurations variaient également. Bon nombre de sites les plus connus comme Croaghlin dans le Donegal ou Doneraile dans le comté de Limerick étaient cachés loin dans des grottes naturelles. Le rocher de messe bien conservé de Cappabane abrite un mur bas utilisé comme présentoir pour la communion et une boîte de pierre servait de confessionnal. Près de nombre d'entre eux, il y a des « puits sacrés » bénis par St Patrick et probablement utilisés pour les baptêmes.


La dominance protestante


Dès la fin du XVIe siècle, le protestantisme était devenue la religion de l'Angleterre. Cependant en Irlande, il était clair que les tentatives d'imposer une nouvelle religion était un échec, très largement à cause de la résistance locale. Comme l'écrit Edmund Curtis : « pour l'homme ordinaire de l'époque, Il n y a aucun doute que le pape et les théories religieuses étaient des choses bien éloignée, mais la vieille messe familière et les sacrements étaient ce qui le touchait au plus près, et lorsque l'office à St Patrick était en anglais et que l'autel était enlevé de l'est et une table de communion posée au centre, la majorité des Irlandais ont pensé que ce n'était pas la vieille religion dont ils croyaient qu'elle avait été fondée par le Christ et dédiée à Pierre. »


Elizabeth fut suivie sur le trône par Jacques VI d'Écosse, qui devint Jacques Ier d'Angleterre en 1603. Sous Jacques Ier et plus tard sous Charles Ier, en dépit des efforts de ce dernier pour chercher une tolérance envers les catholiques, peu d'amélioration n'a eu lieu pour les Irlandais.


Cependant, après avoir vaincu les Britanniques en 1646 à la bataille de Benburb, les Irlandais une fois encore ont goûté à la liberté religieuse. Des « maisons de messe » (le mot « église » était réservé aux sites protestants) étaient tolérées et les prêtres libres de faire leurs activités. Mais ce bref répit pris fin en 1649 lorsque les puritains fanatiques et haïssant les catholiques ont pris le contrôle du gouvernement anglais. Avec l'arrivée d'Oliver Cromwell à Dublin en août 1649, les attaques les plus furieuses jamais menées contre les catholiques irlandais ont commencé.


Il n y a eu aucune pitié sous le règne cromwellien. Les catholiques étaient massacrés et des villes entières rasées. Des étendues entières de terre ont été confisquées et données à des soldats et des protestants bons à rien. On a présenté aux propriétaires terriens irlandais le choix entre « l'enfer ou le Connacht. »


On ordonna au clergé catholique de quitter l'Irlande, et mis à mort s'ils refusaient. Ceux qui les cachaient risquaient la peine de mort. Comme l'indique l'Encyclopédie catholique : « La persécution est allée jusqu'à un tel point que les églises catholiques ont été rapidement en ruine, un millier de prêtres poussés à l'exil et pas un seul évêque demeura en Irlande sinon l'évêque de Kilmore, âgé et sans défense. »


L'utilisation des rochers de messe est devenue à nouveau courante. Selon l'écrivain Seamus MacManus : « Alors que le prêtre disait la messe, des sentinelles fidèles observaient des sommets des collines environnants pour donner les alertes opportunes à l'approche de chasseurs de prêtres et de sa garde de soldats britanniques. Mais quelques fois, les troupes arrivaient sur eux par surprise et le rocher de messe était éclaboussé avec son sang, les hommes, femmes et enfants pris en train d'adorer Dieu parmi les rochers étaient fréquemment massacrés dans la montagne. »


"La messe était célébrée ici à l'époque des Lois Pénales"


Les lois pénales


A la suite de la bataille de la Boyne en 1691, le Traité de Limerick garantissait aux catholiques la liberté d'exercer leur religion. Peu après cependant, l'Ascendancy protestante a cyniquement ignoré le traité. Ils ont persuadé le roi Guillaume d'Orange que faire voter un corps substantiel de législation anticatholique, connue sous le nom de Lois Pénales, était le seul moyen de soumettre les Irlandais autochtones. Edmund Curtis observe : « Le système majestueux et mondial de l'Église de Rome ne pouvait pas être tolérée comme une quelconque secte protestante cherchant une modeste tolérance ; La grandeur même de leur empire et l'aspect complet de leurs affirmations sur les âmes et les esprits des croyants la faisait considérer comme devant avoir une forme de persécution spéciale pour le nationalisme étroit protestant et anglais de l'époque. »


Sous les odieuses Lois Pénales, la foi catholique était interdite et les prêtres exilés. S'ils ne partaient pas, ils pouvaient être mis à mort. Les laïcs n'étaient pas mieux lotis. Les catholiques ne pouvaient enseigner ni fréquenter les écoles catholiques. Ils étaient exclus du Parlement, de l'armée et de la marine, des professions judiciaires et tous les fonctions administratives. Ils ne pouvaient ni voter, ni porter des armes, ni posséder un cheval dont la valeur dépassait cinq livres.


Aucun catholique ne pouvait servir comme tuteur ou se marier avec un protestant. Un catholique ne pouvait pas obtenir des terres ou obtenir un emprunt. Si la femme ou le fils d'un catholique devenait protestant, elle ou lui obtenait immédiatement un revenu séparé, lui fournissant une forte motivation pour apostasier.


Les rochers de messe de nouveau utilisés


De nouveau sous oppression, les catholiques se sont adaptés. Privés d'une éducation officielle, les jeunes irlandais apprenaient la littérature et la religion dans des « Hedge schools » (écoles clandestines), dont les enseignants étaient souvent des prêtres fugitifs. Dans le même temps, des sociétés agraires se sont formées pour protéger les paysans des propriétaires terriens protestants et de leurs loyers punitifs.


Aux ordinations, non seulement l'évêque mais aussi plusieurs autres ensembles avec lui apposaient leurs mains sur le prêtre pour que le membre de l'épiscopat ne puisse être identifié. Seumas MacManus observe : « les évêques et les archevêques, misérablement vêtus avec des tenues rudimentaires marchaient avec peine parmi leurs gens, et souvent demeuraient, mangeaient et dormaient dans des trous creusés dans le sol. Ainsi, dans les tourbières et les montagnes dénudées, qu'ils soient traqués par des chiens-loups ou des limiers, le clergé catholique abritait tout ce qu'il y a de noble, d'élevé et de saint en Irlande. »


Encore une fois, on recevait les sacrements et la foi maintenue aux autels improvisés des rochers de messe. Les messes étaient désormais confinées dans des endroits secrets, des vallées solitaires ou l'abri d'une colline, mais toujours avec un guetteur prêt à sonner l'alerte. La croyance de quelques âmes endurcies peut survivre pour des périodes étendues sans sacrements, mais pour beaucoup, l'accès à ces avenues de grâce était vitale. Ainsi, les rochers de messe prouvaient une fois encore qu'elles étaient essentielles en maintenant la Vieille Foi dans la Mère Patrie.


Un renouveau moderne


A partir de 1730, la persécution active des catholiques allait en s'amenuisant et il était devenu clair même chez les protestants les plus endurcis que les lois pour empêcher le développement de la « papisterie » avait été un échec retentissant. L'émancipation catholique arriva finalement en 1829 et les fidèles furent finalement autorisés à utiliser leurs maisons de messe en paix. Cependant, même après l'émancipation, la liturgie continua a être souvent célébrée aux rochers de messe à cause du refus des propriétaires terriens protestants de permettre la construction d'églises catholiques sur leur propriété.


Il est à noter qu'actuellement, les rochers de messe expérimentent un petit renouveau. Grâce à la conscience historique d'un certain nombre de prêtres, des messes sont occasionnellement tenues dans de nombreux sites célèbres tel que Doneraile, Tabernault, Ballyshannon et Croaghlin pour commémorer ceux qui – en particulier les prêtres – ont gardé vivante l'Église de notre Sainte Mère en Irlande durant les terribles années de persécution.


Notre Seigneur nous dit : « Aucun homme n'a un plus grand amour que cela, que de sacrifier sa vie pour ses amis. » C'est aussi vrai aujourd'hui que lorsqu'Il l'a dit il y a deux mille ans. Il est peut-être trop tard aujourd’hui pour remercier ceux qui ont sacrifié leur vie pour leur foi, mais il n'est jamais trop tard pour se souvenir d'eux.


Oh, my Mary, long we wait here 

While the hunter combs the mountain high, 

And the soft wind whispers "Guard her,"

Though as hunted we must die. 

Oh, the dawn is longtime coming, 

And the long night clings with care, 

But they shall not find with their chains to bind

My Mary, pure and fair. 

Were You At the Rock? 


Oh, ma Mary, longtemps nous attendons ici

Pendant que le chasseur passe au peigne fin la montagne,

Et le vent doux murmure «Garde-la»,

Bien que chassé, nous devons mourir.

Oh, l'aube arrive depuis longtemps,

Et la longue nuit s'accroche avec soin,

Mais ils ne trouveront pas avec leurs chaînes à lier

Ma Marie, pure et juste.

Étiez-vous au rocher ? 


Article source : https://www.catholicculture.org/culture/library/view.cfm?recnum=6414






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