dimanche 25 juillet 2021

Les États-Unis et "Israël" organisent-ils des guerres par procuration en Éthiopie ?

Par Gearóid Ó Colmáin

Les sionistes ont contribué à la division du Soudan et sont toujours impliqués dans la tentative de détruire l'Éthiopie et l'Érythrée.



Le 4 novembre 2020, le Front de libération du peuple du Tigré (FLPT) a attaqué le commandement nord de l'armée éthiopienne, déclenchant un conflit majeur dans le pays. Le FLPT est un groupe irrédentiste et ethno-nationaliste basé dans l'état du Tigré en Éthiopie. Ils veulent rompre de l'état multi-ethnique. La violence déclenchée par le FLPT menace également la sécurité de l'Érythrée voisine. Le FLPT a le soutien des États-Unis et d' « Israël. »

La Corne de l'Afrique est une région stratégique clé pour le Commandement des États-Unis pour l'Afrique (AFRICOM). Son importance est démontrée par le fait que la Chine a actuellement une base militaire à Djibouti. Comme la Corne de l'Afrique est une plaque tournante du transit connectant l'Océan Indien à la Mer Rouge, le conflit a des ramifications géopolitiques importantes.

En dépit du fait que les leaders du FLPT ont admis avoir attaqué l'armée éthiopienne, les médias internationaux ont présenté le conflit comme étant un « génocide » perpétré par les gouvernements éthiopiens et érythréens contre le peuple du Tigré.

Il n'est pas difficile de comprendre pourquoi tous les reportages de la presse servent l'agenda des combattants du FLPT qui sont décrits comme des victimes innocentes, alors que les forces armées éthiopiennes et érythréennes sont le plus souvent accusées pour des atrocités commises par le FLPT lui-même.

L'Érythrée contre l'Africom

L'Érythrée a obtenu son indépendance vis-à-vis de l'Éthiopie en 1993. Le Front populaire de libération de l'Érythrée (FPLE) a combattu deux empires, l'Union Soviétique et les États-Unis, pour obtenir la victoire. Depuis son indépendance, l'Érythrée est dirigée par le président Isaias Afwerki, président du Front populaire pour la démocratie et la justice (FPDJ). Les buts de ce parti sont l'indépendance nationale, l'auto-suffisance et la justice sociale. Sous le leadership d'Afwerki, l'Érythrée a connu un développement économique impressionnant, devenant l'une des nations les plus indépendantes du continent africain.

Le gouvernement érythréen refuse de permettre à des ONG étrangères financées par l'élite d'interférer dans les affaires internes du pays. Et cette détermination souverainiste a fait de lui un ennemi de l'impérialisme, en particulier des États-Unis. Les groupes de droits humains proches du Département d'État ont donné de la voix pour condamner la « Corée du Nord » africaine.

Il est presque impossible de lire quoi que ce soit n'importe ou dans la presse internationale qui s'approcherait, même vaguement, de la réalité de la politique érythréenne. Des reportages en permanence sur des camps de concentration, la torture, la famine, la pauvreté dramatique et de millions de réfugiés fuyant la tyrannie, ont donné l'impression que le gouvernement érythréen s'implique exclusivement dans l'oppression envers son peuple.

Il n y aucun reportage sur les réalisations héroïques comme les mesures d'éducation et de santé gratuits ; rien non plus sur les efforts du gouvernement érythréen pour susciter le respect et la paix entre les neuf ethnies et langues de la nation ; rien non plus sur le miracle économique, unique dans l'histoire de l'Afrique.

L'indépendance de l'Érythrée est une menace pour l'AFRICOM, les plans militaire américain pour installer des bases partout en Afrique, recolonisant dans les faits le continent. Les sanctions, la diabolisation et les menaces d'une intervention militaire sont des outils réguliers des États-Unis contre l'Érythrée.

La déstabilisation de l'Éthiopie

Mais les Érythréens ont résisté et par conséquent, les États-Unis ont tourné leur attention vers une autre problématique : l'Éthiopie. L'Érythrée avait sécurisé son indépendance du régime communiste Derg de Mengistu Haile Mariam qui avait instauré l'hégémonie ethnique Amhara dans le pays. Cela a contrarié les Tigréens qui ont joint leurs forces à l'Érythrée pour renverser le régime en 1993. Une fois au pouvoir, le FLPT a gouverné l'Éthiopie sur une base fédérale ethnique : chaque groupe ethnique avait son propre état.

Mais sous la présidence Meles Zenawi, les Tigréens ont dominé la politique éthiopienne. Cependant, le pouvoir d'une minorité convenait aux soutiens américains de Zenawi qui avait fait de l'Éthiopie un acteur dans la stratégie de la Corne de l'Afrique. Le régime du FLPT à Addis-Abeba était vigoureusement hostile à l'Érythrée. La guerre a éclaté entre les deux pays en 1998.

Néanmoins, Washington avait un problème avec le régime Zenawi : des armes américaines avaient été livrées aux soldats éthiopiens pendant que la Chine continuait à construire l'économie du pays, obtenant une implantation dans la région. Par conséquent, le gouvernement américain a décidé d'utiliser une stratégie impériale éprouvée et testée pour évincer les rivaux chinois du pays : la déstabilisation.

En 2015, les protestations d'Oromo ont éclaté contre la minorité au pouvoir du FLPT. Le peuple d'Oromo avait certainement une cause légitime, étant un groupe ethnique majoritaire dans le pays mais les groupes de droits humains financés par les États-Unis ont commencé à utiliser les protestations d'Oromo comme moyen d'embraser les séparatismes ethniques dans le pays.

En 2018, Ahmed Ali Abiy, un Oromo, a été élu président de l'Éthiopie. Il a été largement loué par les organisations de droits humains car il a été un porte-étendard pour une nouvelle Éthiopie démocratique.

Abiy a signé un accord de paix avec l'Érythrée en 2018. Le Prix Nobel de la Paix a été attribué en 2019 à Abiy et tout semblait idyllique. Mais le problème avec les impérialistes, c'est que ce qu'ils donnent avec une main, ils le reprennent souvent avec l'autre. Deux ans plus tard, les séparatistes du FLPT, financés par les États-Unis, ont lancé une guerre contre le gouvernement Abiy.

Le FLPT s'est considéré comme la caste légitime en Éthiopie, injustement détrônée par d'autres groupes ethniques. Désormais le président Abiy est accusé de la violence au Tigré. Puisque l'Érythrée partage une frontière avec le Tigré, Asmara a envoyé des troupes pour assister l'Éthiopie pour la défense de sa souveraineté.

De fausses allégations de « génocide »

Il n y a pas de preuve de génocide éthiopien-érythréen au Tigré. Il y a par contre des preuves que les réfugiés érythréens au Sud Soudan sont massacrés par le FLPT. Mais il n y a rien sur le sujet dans la presse internationale.

En janvier 2021, on a rapporté que les forces armées érythréennes avaient massacré 750 chrétiens orthodoxes dans l'église de Notre-Dame de Sion (Axum Tsion St. Mary) mais aucune preuve n'ont été produites pour prouver que le massacre avait eu lieu. Aucun corps n'a été retrouvé, aucun témoin oculaire n'a été identifié. L'événement était supposé s'être produit en novembre 2020.

La fête de St Marie de Sion s'était tenue le jour qui a suivi le massacre supposé, mais personne n'a remarqué les centaines de corps. Selon Amnesty International et Human Right Watch, des cadavres jonchaient les rues.

Il y a désormais un flot constant de fake news débitées par les agences de presse de l'empire contre les gouvernements érythréens et éthiopiens. Tesfazion Gerhelase est un leader clé du FLPT, un nationaliste tigréen. Il se décrit comme un sioniste. Des vidéos postées en ligne ont montré des activistes du FLPT manifester contre le gouvernement éthiopien tout en brandissant des drapeaux d' « Israël. » les sionistes ont contribué à la division du Soudan et sont toujours impliqués dans la tentative de détruire l'Éthiopie et l'Érythrée.

Les tactiques sont toujours les mêmes : commettre un génocide et accuser les victimes, puis appeler à une intervention internationale pour protéger les droits humains. Une nouvelle guerre sioniste, basée sur des mensonges et de la haine, a été ouverte dans la Corne de l'Afrique. Une fois encore, les médias ont été leurs armes principales. En évoquant l'Érythrée, l'ancien journaliste de la BBC Martin Plaut a dit récemment : « Nous avons besoin de faire l'information. Et ce n'est pas aussi difficile que cela en a l'air. Mais c'est vraiment important. Et donc, vous fabriquez les informations. Mais vous devez penser à l'angle de vue. Ne manifestez pas à l'extérieur de l'ambassade d'Érythrée à moins que vous y mettiez le feu. » Ces faux journalistes et ces va-t-en-guerre menteurs doivent rendre des comptes pour crimes contre l'humanité.

Source : https://english.almayadeen.net/articles/opinion/1494594/are-the-us-and-israel-mounting-proxy-wars-in-ethiopia 


mercredi 21 juillet 2021

Pourquoi les gens ont un problème avec le Novus Ordo ?

 


Par Steve Skojec

Dès que le nouveau rite de la messe a été introduit en 1969, des batailles concernant la liturgie ont suivi.

Mais quelque chose a changé : nous avons atteint un moment critique dans l'histoire de l'Église, à savoir la reconnaissance répandue que, simplement parce qu'un pape dit ou fait quelque chose ne signifie pas simplement que c'est le meilleur intérêt de l'Église ou des fidèles. Par conséquent, c'est un temps opportun pour nous afin d'envisager encore si les changements à la messe qui ont été imposés à l'Église en 1969 étaient en fait bons parce que le pape nous les avait données.

Les termes trompeurs de forme « ordinaire » et « extraordinaire » - qui viennent du motus proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI en 2007- fournissent une couverture d'euphémisme à une dissonance liturgique sans précédent à l'intérieur du rite romain ; deux liturgies, l'une sacrée et éprouvée par le temps comme le fruit d'un développement organique, une autre créée par un comité avec un but clairement rhétorique, en porte-à-faux avec la compréhension historique de la liturgie pendant les deux mille ans de l'Église.

Je suis conscient que de nombreux lecteurs ici continuent, que ce soit par choix ou parce qu'ils n'ont pas d'autres options, à assister à la messe dite « Novus Ordo » ou « forme ordinaire. » Ils lisent nos articles et partagent nos préoccupations sur l'état de l'Église à bien des égards, mais pour certains, notre préoccupation avec la structure de la liturgie subsiste en tant que pierre d'achoppement. Et je demande à ces lecteurs en particulier de rester avec moi, s'ils le veulent, pour que je puisse essayer de mieux expliquer pourquoi ce champ de bataille se situe où nombre de nos efforts sont dépensés.

Ces derniers jours, je me suis retrouvé dans un certain nombre de discussions sur divers sujets. Chose curieuse, il semble que l'opinion catholique « traditionaliste » sur l'importance de la liturgie agace souvent quand elle fait partie du débat. Dans un exemple, dans une partie d'une discussion plus large sur la corruption dans l'Église institutionnelle, un homme m'a dit : « Vous êtes tellement similaire à un cher ami prêtre qui adore la messe traditionnelle en latin et pense que son retour va résoudre les problèmes humains dans l'Église. Son amertume risque d'anéantir sa foi. La votre est en danger pour la même raison. »

On ne parlait pas de liturgie, pourquoi donc tant de débats s'y fourvoient sans autre issue ?

Vous avez sans aucun doute entendu le sentiment auquel mon interlocuteur se réfère : « Sauvez la liturgie, sauvez le monde. » C'est bien sûr une simplification excessive, mais pas une simplification grossière. Ce serait une erreur critique de sous-estimer la signification de la liturgie dans nos vies. Comme je l'ai écrit dans mon article Why Liturgy Really is the Key to Everything (Pourquoi la liturgie est vraiment la clé de tout) :

« Une compréhension appropriée de la liturgie nous relie à une connaissance correcte de notre place dans l'univers. La liturgie qui met l'accent sur le sacrifice de Notre Seigneur et nous place mentalement et spirituellement devant la croix sur le Calvaire nous rend humble et réceptifs à notre dépendance absolue à Dieu pour toutes les bonnes choses, en particulier notre salut. La liturgie où le prêtre, comme les gens, sont orientés vers les Cieux et où les choses sacrées sont dissimulées, enveloppées et vénérées d'une façon appropriée, nous enseigne sur ce que nous sommes – et quels devoirs nous avons – en relation à Lui de qui sont issues toutes les bonnes choses et à qui nous devons faire confiance lorsque nous n'avons pas d'autres choix que de cheminer avec la foi plutôt qu'avec la vue. La liturgie devrait nous faire sentir petits, comme pénétrants dans les grands édifices de la Chrétienté. »

Et réciproquement :

« L'attaque sur la liturgie dont nous avons été témoins depuis plus d'un demi-siècle peut être comprise comme n'étant rien d'autre qu'une tentative diabolique de frapper au cœur de notre connexion la plus importante et la plus intime avec Notre Créateur – et également pour nous déconcerter et nous désorienter par cette perte de perspective. On nous a livré à l'idolâtrie – l'idolâtrie du soi, pour que nous voyons le monde uniquement par le prisme de nos propres désirs. Le sacrifice du Christ a été remplacé par de la nourriture et de la camaraderie, Son autel d'oblation transformé en table, Sa prêtrise frelatée par ces personnes qui s'ingèrent dans le domaine du prêtre mais qui ne possèdent pas la faculté d'agir in persona Christi, l'orientation universelle du prêtre et des gens vers Dieu s'est tournée vers l'intérieur pour qu'essentiellement, nous parlions seulement de nous-mêmes, et presque chaque acte de révérence pour le sacré a été éliminé. 

Le Christ demeure présent dans cette liturgie réinventée, banalisée et centrée sur l'homme, mais il est ignoré, oublié, maltraité et éclipsé. Comme Cain, nous ne pouvons plus offrir ce qu'on a de mieux, mais le garder pour nous-mêmes. Quiconque essaye d'offrir à Dieu ce qu'il mérite, comme Abel, rencontre la jalousie, le mépris et même la violence.

(…)

« Les architectes de la liturgie « nouvelle et améliorée » de l'Église savaient exactement ce qu'ils faisaient. Et ils ont réussi. Ils ont, d'un seul coup, changé l'édifice entier de l'Église en une fondation de sable. Et maintenant que cette édifice s'effondre et la foi avec elle, ils se précipitent en nous disant que les autres vérités de notre foi ne sont rien de plus que des « idéaux » trop durs pour profiter de la vie, que parce que les choses se sont tellement éloignées, nous devons désormais trouver des façons d'accepter et œuvrer avec les situations « telles qu'elles sont. » En détruisant notre compréhension de notre relation avec Dieu, l'acte central de la prière de l'Église, ils ont tout ébranlé et bien d'autres choses encore. Désormais, après un demi siècle de démolition, ils sont en train de démanteler ce qui reste de la foi quasiment sans résistance. »

La messe : il ne s'agit pas de nous

L'humanisme est, sans aucun doute, l'une des caractéristiques qui définissent l'Église post-conciliaire et il met en priorité les intérêts de l'homme sur ceux de Dieu – exactement ce dont Notre Seigneur a accusé St Pierre lorsqu'il lui a dit : « Retire-toi de moi, Satan ! » (Mt. 16:23)

Par exemple, comment vous sentiriez vous au sujet de cette opinion si vous l'entendiez d'une chaire ? : « Selon l'opinion quasi unanime des croyants comme des incroyants, toutes choses sur terre doivent être reliées à l'homme comme leur centre et leur clé de voûte. »

Et si ce n'était pas d'une chaire ? Et si cela venait de la constitution pastorale du Concile Vatican II sur l'Église dans le monde moderne, Gaudium et Spes, paragraphe 12 ?

N'y a-t-il pas quelque chose de curieux qui vous frappe dans cette assertion ? Si c'est le cas, vous n'êtes le pas le seul. Le Christ est le centre de toutes choses, même sur terre et non pas l'homme. Cette inversion dans la compréhension philosophique permet d'expliquer bien des nombreux problèmes que nous voyons dans l'Église aujourd'hui. Ce sentiment, exprimé maintes fois tant en mot qu'en acte, s'est renforcé seulement dans les années intermédiaires. Nous sommes désormais à un point où un document papal – Evangelii Gaudium 161 – qui explique que l'amour de son voisin est le premier et le plus grand commandement alors que les Écritures indiquent clairement que c'est l'amour de Dieu le premier et le plus grand.

Nous nous tournons vers nous-mêmes. Nous avons commencé, consciemment ou non, à s'adorer nous-mêmes.

Bien sûr, nous avons été avertis que cela arriverait. L'Instruction permanente de la Haute Vente – un groupe italien étroitement associé avec la franc-maçonnerie au XIXe siècle – a indiqué clairement ses intentions en 1859, lorsqu'elle a parlé de ses buts en infiltrant l'Église catholique :

« Dans quelques années, le jeune clergé aura, par la force des choses, envahi toutes les fonctions. Ils gouverneront, administreront et jugeront. Ils formeront le Concile du Souverain. Ils seront appelés à choisir le pontife qui régnera ; et ce pontife, comme la plus grande partie de ses contemporains, sera nécessairement imprégné par les... principes humanitaires qui sont sur le point d'être mis en circulation... Laissons le clergé marcher sous votre bannière dans la croyance qu'il marche toujours sous la bannière des Clés apostoliques. Vous souhaitez causer la disparition du dernier vestige de la tyrannie et de l'oppression ? Posez les filets comme Simon Barjona. Posez les aux fins fonds des sacristies, des séminaires et couvents, plutôt que dans la profondeur de la mer... Vous viendrez en amis autour de la Chaire apostolique. Vous pêcherez une Révolution en tiare et en chape, marchant avec la Croix et la Bannière – une Révolution qui aura seulement besoin d'être un peu aiguillonnée pour mettre les quatre coins du monde en feu. » (Nous soulignons)

Le Novus Ordo, par dessein, évacue l’ethos du sacrifice de la liturgie, et tourne son attention sur lui-même, vers l'homme. Vers la communauté et le partage du repas. Vers le changement de l'autel du sacrifice vers une table à souper. Vers l’apaisement des différences théologiques entre les religions. Vers l'inclusivité, et autres préoccupations humaines. Dans sa forme la plus pure – souvent évoquée par ceux qui disent qu'il peut être « bien célébrée » - il peut répandre parmi les altérations les plus problématiques que nous voyons habituellement : versus populum, vernaculaire total, les laïcs dans le sanctuaire, de la musique contemporaine banale au lieu de sacrée, la communion dans la main, la communion debout, et ainsi de suite. Néanmoins, même offerte en grande partie en latin, ad orientem, il conserve les changements faits aux prières essentielles de la messe, évacue les rubriques et les gestes qui valorisaient un aussi profond respect sacramentel, enlève la supplication du prêtre (prières aux pieds de l'autel) et des gens (les multiples confiteor), dilue l'offertoire, et utilise des prières non-catholiques mêlées partout. Comme l'architecte Annibale Bugnini l'avait expliqué, il devait dépouiller les pierres d’achoppement pour les non-catholiques pour qu'ils trouvent la liturgie approchable. Ce qui signifie que l'identité distinctement catholique de la liturgie catholique a été enlevée de manière chirurgicale. (Pour ceux qui seraient intéressés à la comparaison des prières dans les deux formes, voir ce texte juxtaposé).

Je dis cela pour n'offenser personne mais je pense que c'est vrai de façon sans équivoque : la soi-disante « forme ordinaire » est une liturgie inférieure, non seulement à celle qu'elle cherche à remplacer, mais aux autres rites de l'Église. Allez dans une paroisse byzantine, ukrainienne, melchite ou chaldéenne et vous y trouverez des liturgies similaires les unes les autres, et à l'ancienne messe romaine. Vous ne trouverez rien qui vous rappelle le Novus Ordo – mais vous en trouverez des réminiscences dans de nombreuses églises luthériennes, dont certaines utilisent des variations du même texte liturgique.

Il n y a pas de façon aisée de le dire : la nouvelle messe est un artifice ; c'est une construction moderne créée de toute pièce, et non pas le fruit d'un quelconque développement théologique organique à travers les siècles. Ratzinger en a fait une description bien connue, celle d'une « fabrication, un produit banal du moment. » Mais même le pape Paul VI, qui était directement responsable de sa promulgation, a reconnu implicitement sa nature invasive et contre-intuitive dans son audience générale du 29 novembre 1969 :

« Ce changement affectera les cérémonies de la messe. Nous devons en être conscients, sans doute avec quelque sentiment d'ennui, que les cérémonies à l'autel ne sont plus menées avec les mêmes mots et gestes auxquels on a été habitués – sans doute tellement accoutumés que l'on ne faisait plus attention à eux. Ce changement touche aussi le croyant. Il est conçu pour intéresser chacun de ceux qui sont présents, de les sortir de leurs dévotions personnelles coutumières ou de leur torpeur habituelle.

Nous devons nous préparer à ce désagrément à multiples facettes. C'est le genre de malaise causé par toute nouveauté qui interrompt nos habitudes. Nous remarquerons que des personnes pieuses sont très perturbées, car elles ont leur propre façons respectable d'assister à la messe, et elles seront ébranlées dans leurs pensées habituelles et obligées de suivre celles des autres. Même les prêtres pourraient ressentir quelque irritation dans ce contexte. »

La vérité, c'est de nombreux fidèles n'ont jamais arrêtés d'être irrités, et le jeune fidèle qui découvre la liturgie pérenne de l'Église découvre cette même irritation à nouveau. Ce dont le fidèle avait été privé, ce n'est pas de la « torpeur » mais de la dévotion authentique. De la vénération. De la supplication. On leur a donné une pierre au lieu de pain, un gong retentissant, un symbole fracassant, non pas un signe d'amour et une expression de véritable vénération et de dévotion à Dieu qui nous a tant aimé qu'Il a tout offert par Sa mort sur la croix pour l'expiation de nos péchés – un sacrifice rendu présent sur chaque autel catholique, mais pas traité avec le même effroi et émerveillement par chaque liturgie.

Il y a eu beaucoup de discussion sur tel ou tel aspect de la nouvelle liturgie qui serait en fait plus traditionnel, plus en conformité avec le christianisme historique. Ces arguments seront toujours débattus car les informations que nous avons sur la liturgie des temps apostoliques sont quelque part limités.

Mais comme Martin Mosebach l'écrit dans son Hérésie de l'informe :

« Cependant, si nous pensons correctement et historiquement, nous devrions nous rendre compte que ce qui est une expression de vénération dans une période peut être une expression de blasphème dans une autre. Si les gens qui s'agenouillent depuis mille ans se mettent soudainement sur leurs pieds, ils ne vont pas penser : « Nous faisons cela comme les premiers chrétiens, qui se levaient pour la Consécration. » Ils n'ont pas conscience de retourner vers quelque authentique forme d'adoration. Ils vont simplement se lever, épousseter leurs jambes de pantalon et se dirent : « Après tout ce n'était pas si important que ça. » Tout ce qui se déroule dans les célébrations de ce genre impliquent la même chose : « Après tout, ce n'était pas si important. » Dans de telles circonstances, anthropologiquement parlant, il est quasiment impossible pour la foi dans la présence du Christ dans le sacrement d'avoir une quelconque signification spirituelle plus profonde, même si l'Église continue à le proclamer et même si les participants de telles célébrations vont si loin qu'ils l'affirment explicitement. »

Le retour de la liturgie sacrée à l'Église ne résoudra pas tous « les problèmes humains de l'Église, » c'est vrai ; mais ce sera un pas significatif dans cette direction. Un peuple qui vénère Dieu d'une manière appropriée ont plus de chance de reconnaître l'importance d'honorer Ses préceptes qui s'étendent au delà du cadre de l'obligation dominicale. C'est ne pas à cause d'une préoccupation pour une préférence personnelle, du latin ou un amour pour le désuet que les catholiques traditionnels – nombre d'entre eux étant trop jeunes pour se souvenir de l'époque où l'ancienne messe était la liturgie normative du catholicisme romain – sont amenés à ce qu'elle représente. C'est un rempart contre les séductions du monde, une expérience qui nous transporte hors de notre existence quotidienne à travers le temps au pied de la Croix sur le Calvaire et nous laisse tout tremblant d'effroi sur ce qui a été à notre encontre, nous motivant et nous inspirant de porter cette mission hors des paroisses et dans un monde endommagé – un monde qui a besoin du plein pouvoir et de la majesté du sacrifice rédempteur du Christ.

(Publié initialement le 30 juillet 2018)


Source : https://onepeterfive.com/why-do-people-have-a-problem-with-the-novus-ordo/










lundi 12 juillet 2021

Faire sortir les portes de Gaza de leurs gonds

Par Gearóid Ó Colmáin

Les Israéliens veulent affaiblir et diviser les pays européens pour proposer une solution qui instaure un état sioniste global.



L'entité sioniste veut transformer le monde en Gaza. Le bombardement israélien récent, où des centaines de civils innocents ont été massacrés, n'était pas seulement un acte criminel mais aussi un acte hautement symbolique. Dans le livre des Juges de l'Ancien Testament, Gaza symbolise le monde où les hommes sont emprisonnés par le péché. Je ne veut pas dire ici que les Palestiniens sont emprisonnés à Gaza à cause de leur péché ; en fait, la ville est elle-même un symbole de la destinée de l'homme dans un monde sans dieu. Gaza représente le sort de l'humanité dans un sens religieux.

Dans le livre des Juges, Samson arrive à transporter les portes de Gaza sur son dos pour échapper à ses ennemis.

L'entité sioniste a une réserve d'armes nucléaires qui n'ont jamais été inspectées par l'Agence internationale de l'énergie atomique, même si elle bombarde et envahit ses voisins depuis sa création en 1948. Mais c'est le développement de l'énergie nucléaire pour des objectifs civils en Iran qui menace la paix mondiale !

Selon l'universitaire israélien Martin Van Creveld, l'armée israélienne possède des armes nucléaires positionnées pour cibler des ville européennes, si une telle attaque s'avère nécessaire. On l'appelle « l'Option Samson » : si « Israël » doit être détruite lors d'une guerre, elle détruira le monde entier.

Désormais, l'Europe est plus faible que jamais. On parle beaucoup de guerre civile en France, avec une droite sioniste accusant « l'islamisation. »

Cependant, le rôle des sionistes dans le déclenchement de la crise est ignorée. Par exemple, « IsraAid » se vante ouvertement de trafic de migrants vers l'Europe. Les Israéliens veulent affaiblir et diviser pour proposer une solution qui instaure un état sioniste global. Le rabbin David Touitou explique que l'islam wahhabite est le balais d' « Israël »

Des gardiens de prison sionistes

L'an dernier, le gouvernement français a employé la société de conseils Bain & Company, pour gérer la logistique du confinement du coronavirus. L'Israélien Orit Gadiesh, qui est proche du Mossad, est le directeur de la société. L'an dernier, le destin de la nation française incarcérée a été ainsi contrôlée par les Israéliens – et ils ont été d'excellents gardiens de prison !

La plupart des scientifiques et des politiciens responsables de la dictature sanitaire en France sont juifs, ayant des liens avec « Israël. » L'extrême droite pro-israélienne se réfère au problème de la double nationalité parmi les musulmans français mais ne mentionne jamais la double citoyenneté manifeste de sa classe dirigeante, dont bon nombre d'entre eux qui ont des passeports israéliens et des liens avec le Mossad.

Le général Delawarde, un ancien chef du renseignement militaire, fait face actuellement à des accusations après avoir expliqué à CNews que les Juifs ont monopolisé les médias internationaux. La Bastille se remplit de gens incarcérés pour avoir affirmé ce fait défendu.

Jacques Attali, un membre du B'nai B'rith qui a crée le président français Emmanuel Macron, est le roi de France non officiel. Il a expliqué que dans l'avenir, ce sera un luxe si on échappe à la surveillance digitale constante. Dans un discours enregistré qu'il a adressé à ses coreligionnaires, il affirme clairement que, en tant que Juif, il ne croit pas que les Gentils sont des êtres humains. Attali n'a pas caché le fait qu'il veut voir un gouvernement mondial avec Jérusalem comme capitale. Il veut transformer le monde en Gaza !

Éric Zemmour, un essayiste, journaliste politique, écrivain et prétendu ennemi du « politiquement correct » juif est en train de devenir une force politique majeure en France. Il pourrait même se présenter aux présidentielles aux élections de l'an prochain.

Zemmour a expliqué que, contrairement aux musulmans, les Juifs ont toujours été intégrés en France. C'est une falsification historique qui profite de l'ignorance publique. Lorsque Louis IX a dirigé la France, les Juifs ont été réprimés à cause de leurs violations constantes des lois chrétiennes, comme la pratique de l'usure.

Les gens qui nous forcent à porter des « masques faciaux » dans le cadre de leur religion mondiale du Covid sont les mêmes qui persécutent les musulmanes pour le port du hijab. En France, une musulmane a été virée d'un bureau de vote le 27 juin dernier lors des élections régionales à cause de son hijab.

Le mieux que puisse faire la candidate d'extrême droite aux présidentielles, Marine Le Pen, c'est de fulminer sur la « sécurité » vis-à-vis des musulmans, alors que nombreux sont ceux qui veulent la sécurité vis-à-vis de l'État totalitaire !

Quel avenir attend nos enfants dans ce nouveau Gaza mondial ? Des milliers d'enfants palestiniens sont incarcérés dans les prisons israéliennes. Ils sont souvent torturés et agressés sexuellement. Des milliers d'enfants orphelins du Moyen Orient, victimes des guerres sionistes, sont amenés clandestinement en Europe comme esclaves sexuels pour notre malsaine élite dirigeante. Certains leaders pervers participent aux défilés de la fierté LGBTQPZ. C'est aussi illégal dans « l'Europe libre » de critiquer la brigade arc-en-ciel.

La fierté transforme le monde en Gaza. Il n'y a pas besoin des sionistes pour braquer des armes nucléaires sur l'Europe ; leurs organes de presse ont déjà lavé les cerveaux de nos peuples pour qu'ils se suicident collectivement.

Une option Samson ?

Le rêve sioniste de domination globale est un leurre. En réalité, « Israël » n'a pas d'option Samson ; car Samson est une sorte de Christ.

Lorsqu'il a transporté les Portes de Gaza sur ses épaules, il a préfiguré Jésus portant la Croix au Golgotha pour construire son Église, contre lesquelles les Portes de l'Enfer ne prévaudront pas. Golgotha signifie « crâne, » et fait référence à Samson mettant en échec les Philistins avec le crâne d'un âne.

Samson a vaincu ses ennemis en faisant écrouler les piliers du temple de Dagon, préfigurant le Christ vainquant la mort par l'auto-sacrifice de la Croix. Le Corps Mystique du Christ est le « nouveau temple. » C'est pourquoi les Juifs n'arriveront jamais à reconstruire le temple à Jérusalem : il s'écroulera sur leurs têtes comme les piliers de Dagon !

La crucifixion du Christ a inauguré un Nouvel Israël dans son corps mystique, l'Église catholique romaine traditionnelle, le royaume de Dieu sur terre. C'est pourquoi l'Église catholique pré-Vatican II condamne le sionisme. Puisque Sion appartient au Christ dont les Juifs disent qu'il brûle en enfer. La souffrance de Gaza est le symbole d'une dystopie mondiale sioniste. Mais l'étymologie de Gaza en hébreu, c'est « fort. » Savoir ces choses-là nous donne la force de faire sortir ces portes de leurs gonds !

Gearóid Ó Colmáin

Article source : https://english.almayadeen.net/articles/opinion/1491150/unhinging-the-gates-of-gaza



Articles les plus consultés