samedi 30 mars 2019

Réflexions sur une vidéo et sur des lectures récentes

Ceci est le fruit d'un échange épistolaire par mai avec une amie qui a réalisé la vidéo ci-dessous mais aussi de mes lectures récentes :



J'ai pensé qu'il serait pertinent de partager ces réflexions ici, réflexions qui ont été censurées par trois fois sur Youtube. Ce qu'on appelle l'écologie n'est autre que le projet messianiste mondial, ce que beaucoup de gens ignorent. Le loup déguisé en agneau. Un monde où tout appartiendrait à des happy fews et où les gens ne posséderaient plus rien et ne contrôleraient plus leur propre vie. 

Voici ce que je développe en me basant sur un commentaire laissé à  Eléonore Poppy et qui a été censuré trois fois. Ici, je l'ai un peu plus développé. 

   Quand j'étais enfant dans les années 1970, mon enseignant de CM1 et  CM2, que j'aimais bien par ailleurs, était communiste. J'ignorais bien entendu, ce que "communiste" pouvait vouloir dire, ce sont mes parents qui en parlaient. Par la suite, quand j'étais au collège, l'enseignant est devenu membre du parti des Verts, il s'était d'ailleurs présenté à des élections locales sous cette étiquette. Son patronyme m'amène à penser qu'il était descendants d'immigrants espagnols, une communauté composée en grande partie de familles actives pendant la Guerre d'Espagne et qui avaient du fuir leur pays après la victoire de Franco et qui ont sans doute grandement contribué à "gauchiser" la France, la Provence ayant aussi accueilli des Italiens fuyant le régime mussolinien, cette "gauchisation" imprégna fortement la région. 

L'enseignant nous avait parlé de pollution, de ces méchantes usines qui polluent, des écervelés qui jettent leurs détritus n'importe où et on a du faire des dessins pour illustrer cela. J'avais dessiné des gens qui manifestaient contre la pollution. Nul doute que cela m'a marqué car à quelques kilomètres de chez moi, il y avait effectivement des usines qui fumaient mais aussi des détritus jetés n'importe où. Chaque promenade effectuée dans les pinèdes alentour apportait son lot de vision désolante de vieux objets jetés pelle-mêle et autres rebuts pas très ragoûtants. Normalement, j'aurais du devenir une écologiste fervente. 

A cette même époque, le milieu des années 1970, loin de chez moi et de mon école, un hiéromoine orthodoxe américain, Séraphim Rose, a écrit un livre sur le phénomène des nouvelles spiritualités qui avaient été une part importante du mouvement hippie et de la "contre-culture". Le hiéromoine avait bien compris l'aspect sataniste de ce mouvement ("sataniste" dans le sens qu'il bâtit la religion mondiale et est d'essence occultiste). Alors que cela touchait qu'une minorité, essentiellement américaine et petite bourgeoise, Rose prévoyait sa banalisation dans les années à venir. Les mots yoga, tantrisme, ayurvéda étant devenus plus banals de nos jours en France que rogations, Sainte Communion et Immaculée Conception, on peut dire que son essai est prophétique. 




Rose aborde aussi le phénomène des OVNIs sous un angle théologique et son interprétation  est surprenante. Je ne la révélerais pas préférant que le lecteur découvre par lui-même cette interprétation en lisant cet essai. Mon enfance, avec les missions Apollo en toile de fonds a été abondamment nourrie de lectures évoquant l'espace sous forme de petits romans et de bandes dessinées. On parlait beaucoup de mystères comme celui des OVNIs mais aussi du Triangle des Bermudes, cet endroit où disparaissait des avions à cause des extra-terrestres selon certaines sources.

Nous les enfants, on s'imaginait voguer dans l'espace pour visiter d'autres civilisations. On entrait en lévitation au lieu d'être reliés à la terre sous le regard bienveillant du Créateur comme cela avait le cas auparavant  et on était incités à se hisser à Son niveau...











 Le livre de Rose a eu beaucoup de succès et a fait l'objet de plusieurs  
rééditions mais n'a été traduit qu'en français que par une petite  
communauté orthodoxe française et n'est plus disponible actuellement. J'ai donc du recourir aux services d'un GAFA pour l'obtenir et l'ai donc lu en anglais. Il a eu apparemment énormément de succès en Russie, la figure de Seraphim Rose est désormais honorée dans le monde orthodoxe et en particulier en Russie et son oeuvre a eu un rôle clé dans le renouveau de l'orthodoxie dès la fin des années 1980 en Russie. Fort logiquement, la popularité de l'Eglise orthodoxe et son rôle dans la société russe actuelle a du freiner la montée des "nouvelles spiritualités" dans le société russe et  tout cela ressemble fort à un échec pour les artisans de la religion mondiale. Les crispations anti-russes de la part des élites occidentales prennent sans doute en parti racine dans ce fait-là. N'oublions pas que la géopolitique a des aspects éminemment métaphysique. 

L'institut Esalen en Californie où est né le courant du Nouvel Âge avait établis des liens étroits avec l'URSS à partir de 1980 et aurait eu rôle prépondérant dans la venue de Boris Eltsine aux Etats-Unis en 1989 ! Voulait-on étendre le courant New Age en Union Soviétique ? Le fait est que la Russie a surtout vu le retour de la foi orthodoxe après l'effondrement de l'URSS. il est possible que le frère Seraphim Rose ait eu rôle prépondérant et donc cela aurait grippé le processus d'expansion de la religion mondiale. Il est d'ailleurs troublant de constater qu'il mort jeune dans les années 80 à la suite d'une infection généralisée des organes digestifs alors que, vivant en ermite dans les montagnes de Californie, il avait un mode de vie sain et frugal...

Il y a concomitance parfaite entre les nouvelles spiritualités, l'écologie politique, la légalisation de l'avortement ainsi que les deux "crises pétrolières" de 1973 et 1979. Tout cela s'est mis en place en Occident dans les années 1960 et 1970" et on vit toujours dans ce nouveau paradigmes, les décideurs cherchent même à installer tout cela à l'échelle globale et totale.

   On croit souvent que notre système mondialisé est d'essence libérale,  c'est vrai en partie ne serait-ce que parce que n'importe quelle  croyance absurde et n'importe quelle orientation sexuelle ne doit  souffrir d'aucun jugement de valeur et aucune hiérarchisation des  valeurs n'est considérée comme valable. Mais cela amène mécaniquement à la dictature des minorités et à la promotion des modes de vie les plus malsains et les croyances les plus obscurantistes et les plus délirantes. Ce libéralisme n'est qu'apparent, en sous-main, on cherche à mettre en valeur, à présenter comme désirable le culte de la Nature. C'est celui qui doit accompagner la mise en place d'une nouvelle société.

   En parallèle, une idéologie d'essence marxiste et écologiste (cela est bien démontré dans la vidéo) s'est développé au sein des élites. Il fait partie d'un projet messianiste. Il est peut-être même le projet messianiste par excellence.  Je sais maintenant pourquoi ceux qu'on appelle les "écolos" sont obsédés par la construction de logements sociaux, et dans le même temps, vilipendent les petits propriétaires de pavillon comme le géographe Christophe Guilluy l'a bien démontré. Cette obsession pour le logement social locatif n'a pas vraiment de lien avec le souci de loger des gens de la classe ouvrière, cela doit être généralisé. La taxation de l'héritage risque même de déposséder les propriétaires terriens aisés, héritiers de la bourgeoisie catholique qui ne sont pas grand chose à côté d'une élite de multi-milliardaires qui financent des lobbys et s'arrangent pour avoir des marionnettes à la tête des états. Et il est tout de même ironique de constater que les  écologistes sont obsédés par la construction ! D'autant plus que les logements sociaux sont souvent des réalisations de piètre qualité. Il n y a rien de "durable" dans cette politique de logement. 

 J'avais dans les années 2000 une voisine bulgare. Née en 1974, elle avait eu le temps de connaître le régime pro-soviétique de son pays et à l'école les  "journées de Lénine" consistaient à faire nettoyer les parcs, forêts  et fossés par les élèves et ramasser les détritus. Nous y sommes ! On a juste changé l'appellation.

L'autre aspect qui rejoint le socialisme, est la société matriarcale :  
on se mêle de nos vies, de notre santé, de notre alimentation, de nos  
moeurs, de l'éducation de nos enfants, on nous dit de ne pas fumer et de ne pas boire, de ne pas  manger trop sucré ou trop salé, de ne pas manger de viande, de ne pas dire de propos trop radicaux ou de propos "racistes" ou "fascistes", etc etc... Nous sommes dans ce qu'en anglais, on appelle un nanny state (état nounou), hyper protecteur et exerçant une tyrannie politiquement correcte tel une mère abusive qui n'aurait aucun homme, aucun père pour contrebalancer son instinct de protection. 

  L'avortement, qui se pratique désormais à une échelle massive, est devenu récemment légalisé, y compris dans des pays traditionnellement très conservateurs et  les opposants sont désormais mis hors la loi ou diabolisés comme moyenâgeux. L'avortement est vu comme la quintessence du bonheur et de la liberté des femmes. De fait, cette pratique génère des profits juteux et a pris le caractère occultiste et pas vraiment rationnel du matriarcat et de la sorcellerie (Wicca). Des cérémonies  wicca ont lieu dans des cliniques d'avortement aux Etats-Unis selon le témoignage d'une ancienne adepte  qui s'est convertie au catholicisme, Abigail Seidman. De son côté, Starhawk, une sorcière revendiquée, assume sur son blog son appartenance à la Wicca, au néopaganisme, aux croyances amérindiennes, au soutien du mouvement  LGBT, à la permaculture (un mode d'agriculture qu'elle relie à la pratique du Wicca),  au bio, etc etc.  Certains la décrirait comme une "synthèse" de ce qu'est la contre-culture et le post-modernisme qui accompagne le projet mondial "écologique". On pourrait la décrire comme une grande prêtresse polyvalente de la fausse contestation au service des élites. Cette californienne est une ancienne activistes des  années 60/70 et a écrit dans son blog son soutien indéfectible à  Hillary Clinton et évidemment, elle haït DonaldTrump, pas pour les bonnes raisons (soumission aux lobbys sionistes),  mais pour les mauvaises : son action en faveur de la vie avec la nomination de juges conservateurs à la Cours Suprême et ses tentatives d'affaiblir le IPPF (International Planned Parenthood Federation - équivalent mondial du Planning Familial),  le plus grand praticien d'avortements au monde.




   Dans cet article, on peut retirer la conclusion suivante : que l'écologie via la croyance au réchauffement climatique est l'antithèse du christianismeOn peut constater que depuis le début de l'année, il ne se passe pas une journée sans qu'il y ait une profanation ou saccage d'églises, de croix, de calvaires etc. Un élu de l'Oise veut faire enlever la croix qui est érigée au milieu du cimetière de sa ville. Ceci est à mettre en parallèle avec la décomposition finale du Vatican, Édom doit être détruit. Le christianisme doit être abattu pour mettre en place l'adoration de la Terre Mère, le nomadisme généralisé et le transhumanisme. 


mardi 26 mars 2019

La vallée européenne de ceux qui sont tombés : réflexions sur Franco, le féminisme et la fin de l’homme.


Par Gearóid Ó Colmáin




La Journée internationale des femmes est devenue plus radicale ces dernières années. Alors que la civilisation européenne entre dans une période de crise terminale, le féminisme et la confusion des genres sont devenues les composants clé de la dictature de classe. Nous sommes retournés au chaos de la Chute ; sauf dans cet épisode, Eve tue Adam, bloquant tout espoir de salut.

Le 8 mars dernier, Journée internationale des femmes, j’ai visité la Valle de los Caídos - la Vallée de ceux qui sont tombés, à San Lorenzo d'El Escorial, à l’extérieur de Madrid. Une gigantesque croix de 150 mètres de haut est érigée sur la coupole d’une basilique taillée dans les montagnes de la Sierra de Guadarrama. Taillée dans une crête de granit, la Basilique de la Santa Cruz del Valle de los Caídos (basilique de la Sainte Croix de la Vallée de ceux qui sont tombés) est l’une des merveilles du monde.

L’ancien dictateur espagnol, Francisco Franco et le leader phalangiste José Antonio Primo de Rivera sont enterrés dans la basilique. Franco a ordonné aux architectes Pedro Muguruza et Diego Méndez de construire la basilique dans le style Renaissance espagnole pour refléter la 
« grandeur des monuments anciens qui défient le temps et la mémoire.» L’enceinte qui abrite la basilique couvre 1300 hectares de forêts. Le site abrite aussi une abbaye bénédictine et une auberge.

Le général Franco voulait que le monument constitue « un acte national d’expiation » pour les horreurs de la Guerre d’Espagne (1936 - 1939). 40.000 personnes des côtés républicains et nationalistes du conflit, sont enterrés là. La gauche espagnole veut que le corps de Franco soit exhumé de la basilique pour transformer le bâtiment en musée contre le fascisme mais Santiago Cantera, le prieur de l’abbaye bénédictine adjacente à la basilique, refuse de permettre aux autorités d’entrer dans le bâtiment. Il explique que le gouvernement ne peut exhumer le corps sans le consentement de la famille de Franco. Cantera, un universitaire et intellectuel, a été auparavant un politicien du parti phalangiste indépendant avant de devenir moine bénédictin.

La Vallée de ceux qui sont tombés détient les dépouilles de centaines de victimes des deux côtés de la Guerre d’Espagne (1936 - 1939). Il a été construit comme une tentative de réconcilier un pays divisé. On ne peut imaginer endroit du monde plus « patriarcal » à visiter pour la Journée internationale des femmes que la tombe de Franco car à coup sûr, le régime de Franco était la quintessence de l’oppression masculiniste des femmes. Cependant, Pio Moa, un ancien opposant communiste de Franco, dans son livre Franco para Antifranquistas - 36 preguntas clave - Franco pour les anti- franquistes, 36 questions clés, dit qu'en fait, c'est l’inverse. L’étude qui suit est une réflexion sur le concept de la libération dans le contexte de l’Espagne de Franco et le patriarcat en général. Les régimes autoritaires et patriarcaux oppressent-ils les femmes ? L’Église catholique romaine est-elle misogyne ?

Le patriarcat est la condition de la libération des femmes

Durant la dictature de Franco, les femmes espagnoles, argumente-t-il, se sont plus épanouies qu’auparavant. Quelques statistiques intéressantes ont été rassemblées pour soutenir ses déclarations. Bien que Franco n’ait jamais été un membre de la Phalange espagnole, beaucoup de ses membres ont collaboré avec son régime. La Phalange a une idéologie sociale révolutionnaire. Ils voulaient transformer et renouveler la société espagnole qu’ils voyaient comme décadente et corrompue par le capitalisme.


La Phalange avait une section spéciale féminine. la Sección Feminina glorifiait les scientifiques femmes Marie Curie et Lisa Meitner comme modèles à suivre pour les femmes espagnoles. Même la célèbre nonne lieutenant, Catalina de Erauso, était étudiée. Catalina de Erauso était une religieuse espagnole qui s’est échappée de son couvent déguisée en homme et qui s’est embarquée dans une série d’aventures militaires et lesbiennes en Amérique Latine. Dans le discours post-structuraliste, Catalina de Erauso est un parfait exemple de « fluidité de genre » - un exemple à suivre. Mais dans l’Espagne franquiste, elle a été considérée comme une merveilleuse excentrique devant être étudiée et appréciée en tant que part de l’histoire et du folklore - et non un modèle à suivre.

L’éducation des femmes s’est développée de façon exponentielle pendant la dictature de Franco. En fait, le nombre de filles surpassait celui des garçons dans les écoles primaires et l’éducation du troisième cycle était encouragée.

Avant 1970, la participation des femmes dans l’industrie avait augmenté de 25%. Pilar Primo de Rivera, la chef de la Sección Feminina de la Phalange, était responsable de la promulgation des droits politiques, professionnels et ouvriers des femmes de 1961. On dit que les phalangistes ont promu une vision de la femme inférieure aux hommes. Il n y a aucune preuve de telles déclarations. La vision phalangiste des femmes était qu’elles étaient différentes des hommes, et par conséquent, avaient des rôles différents dans la société - ce qui ne serait pas une position particulièrement radicale ou sujet à controverse dans une culture rationnelle.

La Phalange espagnole voulait une Espagne moderne et progressiste où, comme ils l’avaient souligné, les femmes seraient plus propres, les enfants en meilleure santé, les gens plus heureux et les foyers plus lumineux. C’est vrai que le vote à l’échelon municipal était le fait des hommes car ils étaient les chefs de leurs familles et la famille était la base de la société. Encore une fois, pourquoi cela serait-il un problème pour les femmes ? Aujourd’hui bien des femmes tendent à se fier à leurs maris pour décider comment elles vont voter, et dans le même temps, des femmes informées politiquement vont souvent influencer leurs maris.

Dans une famille unie, le vote des hommes devraient représenter tous les intérêts de la famille dans son ensemble. Dans l’arène politique, la famille parlerait d’une seule voix.

La vue phalangiste des femmes étaient en accord avec l’enseignement social de l’Église catholique : les femmes avaient un rôle spécial dans la société en tant que mères et premières pourvoyeuses de soins aux enfants. Cela a été souvent interprété comme étant la promotion de la femme comme étant « inférieure » à l’homme, mais quelle sorte de culture considérerait la reproduction de la vie comme inférieure aux autres activités ? Peut-être une société hyper capitaliste où le but de la vie humaine est de servir pour maximiser les profits des prêteurs d’argent ?

Pendant la dictature de Franco, l’économie espagnole était deuxième derrière le Japon dans le rythme rapide de son développement économique. 

Le modèle d’économie politique corporatiste et protectionniste a assuré l’augmentation des salaires modestes et des gains importants pour la classe ouvrière. Le chômage est resté en dessous des 2% pendant la plus grande partie des années Franco grâce au rapide développement industriel du pays. Il a immédiatement augmenté de façon astronomique après 
1975.

Pendant cette période, l’Espagne est devenue l’un des pays les plus développés du monde. Les femmes ont énormément bénéficié de la stabilité sociale. La violence domestique contre les femmes était bien plus faible qu’elle ne l’est aujourd’hui. Le viol était rare ; aujourd’hui, il augmente de façon exponentielle.

Pour justifier l’introduction du divorce dans les années 1980, la gauche espagnole a déclaré qu’un demi million de personnes étaient en attente de séparation. Cependant, en 1987, seul 20.000 couples avaient divorcé. Dès 2006, le nombre était monté à 100.000.

Aujourd’hui, plus de 30% des mères ne sont pas mariées, le taux de natalité est en baisse et comme par exemple en 2011, 118.000 avortements ont été pratiqués en Espagne. Nous sommes bien loin des suppliantes voilées dans la basilique de Franco ! Avec 63%, l’Espagne a le cinquième plus haut taux de divorce en Europe. L’avortement a été légalisé en 1937 par le régime « socialiste » de Francisco Largo Caballero. Il est nécessaire de savoir que les sociétés réellement socialistes comme l’URSS de Staline avaient interdit l’avortement et encourageaient les familles nombreuses. Demandez à n’importe quel gauchiste ce qu’il pense de l’avortement et vous obtiendrez de la tergiversation. Les gauchistes proclament leur opposition aux guerres et à l’oppression des plus faibles mais arracher des bébés des ventres de leurs mères à une échelle industrielle, les jeter dans des poubelles et utiliser leurs membres pour des expériences médicales est parfaitement civilisé et progressiste !

Alors que j’étais dans la Vallée de ceux qui sont tombés, j’ai parlé au frère Cantera. A la porte de l’accueil du monastère, j’ai été reçu froidement par un moine assez méfiant. Il semblait croire que j’allais être hostile. Je pouvais voir de la peur dans ses yeux. Une fois qu’il sembla satisfait que je ne sois pas un autre ennemi, il est devenu la personne la plus aimable du monde et a arrangé une rencontre avec le frère Cantera.

 Pendant ma rencontre avec frère Cantera, nous avons parlé du déclin de la Chrétienté en Europe et de l’effondrement de la civilisation.

Il m’a montré un article au sujet de la « conversion écologique » des œcuméniques dans l’Église catholique, qui désormais organisent des groupes de prières avec des membres d’autres croyances pour adorer la Mère Nature.

« Cela ressemble à une rencontre de druides." Il a secoué la tête : « C’est fondamentalement diabolique » s’est-il lamenté. Frère Santiago est régulièrement diabolisé dans la presse espagnole. J’ai trouvé que c’est un homme réfléchi, gentil et profondément humble.

Lorsque je suis retourné à Madrid, les rues étaient remplies de féministes avec des cheveux tondus aux couleurs criardes, des bottillons Dr.Martens et des piercings au nez. Nombre d’entre elles ressemblaient à Catalina de Erauso !

Franco était un ennemi invétéré et sans pitié de la franc-maçonnerie et des sociétés secrètes. A l’extérieur de l’un des principaux cinémas, il y avait une publicité énorme pour une série télévisée américaine récente 
« American Gods » avec la symbolique illuminati habituelle et rabâchée de la culture poubelle. Contrairement à ce qu'affirme un mythe populaire, Franco ne s’est jamais opposé à la République espagnole. Son opposition était contre la montée de la franc-maçonnerie et des sociétés secrètes. En tant que général dans l’armée espagnole, il a été témoin de la montée néfaste des francs-maçons parmi ses rangs et dans l’arène politique.

Les francs-maçons ont parlé de « démocratie » et de 
« volonté populaire » mais Franco avait compris que la volonté populaire en Espagne à cette époque, c’était le catholicisme.

Le gens ne voulaient pas d’un soi-disant « état laïc » mais d’emplois et de progrès économique.

La soi-disant séparation de l’Église et de l’État est un mythe. L’Église catholique a toujours fait la distinction entre la sphère spirituelle et la sphère temporelle.

Le fascisme est-il l’idéologie de la classe ouvrière ?



Arrivés à ce stade, les esprits de certains lecteurs doivent résonner d’échos intempestifs du mot « fascisme ». Ainsi, qu’en est-il du 
fascisme ? Franco était-il fasciste et suis-je moi-même fasciste ? Peu de gens en fait comprennent le terme fascisme.

Le mouvement fasciste en Italie s’est développé au sein des luttes ouvrières et paysannes à la fin du XIXe siècle en Sicile. C’était un mouvement des pauvres contre les riches propriétaires terriens et les capitalistes.

Les 
Fasci Siciliani dei Lavoratori (ligues de travailleurs siciliens) était un mouvement de gauche, composé principalement de socialistes et de communistes qui se battaient pour l’émancipation prolétarienne en Sicile.

Le mot 
fascio signifie faisceau. Un fasciste est un confectionneur de faisceaux. Les bâtons peuvent facilement être cassés mais il est plus difficile de casser des faisceaux. En s’unissant, la classe ouvrière peut réaliser des gains importants contre les capitalistes et quelque fois même les renverser. Dans un sens étymologique, néanmoins, tout groupe d’intérêt ouvrier est fasciste. Mais il y a par conséquent un sens sociologique qui est aussi vraie aujourd’hui. Si vous soutenez la classe ouvrière, vous êtes un fasciste. L’idéologie de l’élite dirigeante n’est-elle pas anti-fasciste ?

Si nous devons faire le moindre progrès politique ce siècle-ci, nous devons nous réapproprier la langue et la décontaminer.
Le fascisme signifie collectivisme et en tant que tel, cela peut être une bonne comme une mauvaise chose, qui dépendent de ce que sont les politiques concrètes.

Le fascisme était une idéologie radicale qui cherchait à combiner ce qu’il y avait d’important dans la tradition, en clair le catholicisme avec ce qu’il y avait de nécessaire pour le travail, en clair une rémunération décente. C’était de gauche en terme de travail et de droite en terme de valeurs. Mais les conservateurs considéraient le fascisme comme un mouvement radical et de gauche. Franco était conservateur. Alors qu’il admirait bien des aspects du national-socialisme allemand et du fascisme italien, son idéologie est mieux décrite en tant que catholique, monarchiste et conservatrice. C’est la raison pour laquelle Franco a marginalisé la Phalange radicale espagnole.

La Phalange espagnole a été dirigée par José Antonio Primo de Rivera, un intellectuel dont les idées ont été inspirées par José Ortega Y Gasset, Lénine, Spengler, Nietzsche et Mussolini.

La Phalange espagnole luttait contre la classe dirigeante mais voulait un état corporatiste organique.

Beaucoup d’analystes font la confusion entre le corporatisme et la corporatocratie. La dernière étant une société contrôlée par les corporations.

Le corporatisme est une forme de société basée sur les corporations professionnelles ou les guildes et la collaboration de classe. Cela correspond aux structures des guildes médiévales. Certains s’y réfèrent comme une forme de socialisme de guilde.

Les corporatistes croient que la démocratie au travail devrait remplacer la démocratie parlementaire. Mais, au contraire des communistes, Ils croient dans les hiérarchies naturelles et la loi naturelle.

Les communistes ont toujours considéré le fascisme comme une forme d’oligarchie financière - un système terroriste utilisé par les oligarques pour éviter la révolution sociale. Mais cela correspond plus à la démocratie libérale qu’au fascisme. Comme le communisme, le fascisme est devenu un mot vide de sens dans le discours contemporain. Le terme est utilisé par les élites pour faire taire la classe ouvrière. Le problème du militantisme ouvrier aujourd’hui n’est pas qu’il soit fasciste mais plutôt qu’il ne le soit pas !

Franco l’anti-fasciste



Lorsque Franco a pris le pouvoir, il a marginalisé les phalangistes radicaux et a crée un régime hybride qui a préservé une bonne partie de la classe dirigeante corrompue. Pour cette raison, les phalangistes d'Espagne l'ont considéré comme un traître.

La différence entre le franquisme et le phalangisme pourrait être comparé aux Mencheviks et aux Bolchéviks au sein des démocrates sociaux russes.

Les Mencheviks, dont Trotski était un membre, étaient compatibles avec les intérêts impérialistes, alors que les Bolcheviques voulaient une révolution sociale.

Plus qu'une dictature du prolétariat comme dans l'Union Soviétique de Staline où les moyens de production étaient socialisés, José Antonio Primo de Rivera appelait à un état dirigiste travaillant de façon organique avec les syndicats. En termes marxistes, la vision de Riviera serait parvenu au capitalisme alors que l'extraction de la valeur en surplus provenant du travail aurait été maintenue.

La critique marxiste classique du phalangisme, c'est qu'il s'agit d'une idéologie petite bourgeoise qui échoue à surmonter les contradictions fondamentales de l'accumulation du capital.

Mais il est néanmoins intéressant d'imaginer comment une telle société aurait fonctionné dans le contexte d’une Église revigorée prêchant contre l'usure.

Le fascisme soviétique

Après 1957, avec les réformes de Khrouchtchev en URSS qui établissaient à nouveau les relations capitalistes de production, il n'y avait plus de morale supérieure pour guider les travailleurs autres que le "parti" quasi divin et la nomenklatura de plus en plus corrompue. Ce n'est pas le socialisme qui a échoué en URSS, mais plutôt le capitalisme d'état. Le socialisme sous Staline a amené le plus grand progrès social et économique de l'histoire de la Russie.

Après la contre-révolution krouchtchévienne en 1956, si subtilement décrite par le grand communiste irlandais Neil Gould, des marxistes-léninistes comme Bill Bland ont décrit l'URSS comme un état fasciste.

En d'autres mots, pour Bland, l'URSS post-Staline était un état qui proclamait être socialiste mais dans lequel les relations capitalistes de production dirigeait l'économie. La restauration capitaliste en URSS a entraîné 30 ans de déclin économique jusqu'au surgissement du néolibéralisme dans les années 1990.

C'est aussi l'Amérique "socialiste" de Roosevelt qui a mené à la plus grande prospérité économique et pas seulement en Amérique.

Goebbels a loué les politiques économiques de Roosevelt qui avaient des similitudes avec celles des nationaux-socialistes allemands.

Lorsque José Antonio Primo de Rivera a été arrêté et jugé par le gouvernement Républicain en 1936, il a expliqué que lui aussi avait combattu contre l'élite dirigeante espagnole. Il a été néanmoins exécuté. Cela atteste de la médiocrité de la gauche petite-bourgeoise en Espagne du fait qu'il avait fusillé un ennemi sympathisant sur bien des points à leur propre cause.

Les phalangistes s'étaient opposés à la collaboration finale de Franco avec l'OTAN et les institutions financières américaines dans les années 1960. Dans notre monde post-moderne de slogans sans aucun sens, de clichés et d'enseignement de l'ignorance, nous nous engageons rarement dans un débat qui a du sens, de discussion ou d'échanges d'idées. En m'instruisant sur José Antonio Primo de Rivera, les Fasci Siciliani et d'autres mouvements, cela m'a fait comprendre que peut-être que je suis sous certains aspects, un "fasciste" ou un phalangiste.

Bien sûr, la subtilité des polémiques que j'essaye d'articuler ici va être perdue pour le simple d'esprit.

J'ai souvent été accusé d'être un fasciste. Désormais, je considérerai l'appellation comme un compliment pour lequel je n'ai que peu de mérite !

Comme les fascistes et les phalangistes, je ne crois pas à la démocratie parlementaire. Comme les phalangistes espagnols, mais au contraire de bien des fascistes, je crois que seul une résurgence du catholicisme romain traditionnel en Europe sauvera l'humanité de l'autodestruction. La doctrine catholique sur la dignité du travail et les maux de l'usure la rend incompatible avec le capitalisme.

En tant qu'ancien communiste, j'apprécie la valeur, le sens de l’amitié et l'héroïsme de la lutte communiste dans la Guerre d'Espagne, si bien documentée dans le livre d'Arthur Landis Spain: the Unfinished Revolution (Espagne : la révolution inachevée). Les phalangistes affirment que les communistes ont commis des atrocités contre les catholiques pendant la Guerre d'Espagne mais ils ignorent le fait que des trotskystes ont, dans une proportion importante, infiltré le mouvement communiste. Dans son livre, Soviet Policy and Its Critics (Politique soviétique et sa critique), J.R. Cambell a écrit :

" Cependant, l'un des problèmes les plus importants auquel faisaient face les travailleurs espagnols, était de gagner les paysans à la mentalité religieuse à la cause du Front Populaire. L'incendie d'églises créait des difficultés à cette tâche vitale et aidait la contre-révolution à un tel point que dans différentes parties du pays, avant la rébellion fasciste, les groupes fascistes étaient surpris la main dans le sac en train de brûler des églises. Il n y avait pas d'illusion à se faire sur l'utilisation qu'ils pouvaient faire de l'incendie d'églises "à la manière ancestrale de paysans opprimés". La résistance de la masse de travailleurs catholiques en dehors de l'Espagne, à l'organisation d'actions de solidarité effectives est quelque part le prix à payer pour l'incendie d'églises."

Les anticommunistes feraient mieux de méditer les lignes au dessus.

Exactement comme les antifranquistes ont servi l'opportunisme néolibéral, les mensonges anticommunistes ont servi les mêmes forces.

Les approches phalangistes et communistes sur la Guerre d'Espagne ont été effacées de l'histoire. A la place, beaucoup d'opinions sur la guerre se sont basées sur le trotskyste britannique et espion de la police, George Orwell et son livre Hommage à la Catalogne. Il est vrai néanmoins que les nationalistes espagnols ont de bonnes raisons de détester les Soviétiques pour leur intervention dans la guerre séparatiste catalane mais peu de nationalistes espagnols sont conscients que des milliers de crimes atroces commis contre le clergé catholique ont été menés par des trotskystes et des anarchistes et ont été condamnés par les communistes.

Le catalan et l'Union des républiques russes sionistes


Aujourd'hui l'Espagne fait face à une autre crise séparatiste en Catalogne. Il est évident, selon les reportages biaisés de la presse russe à l'étranger, que Moscou soutient les séparatistes. Ils sont aussi, ironiquement, soutenus par l'UE. Et par Israël. Le plan mondialiste à long terme pour les nations européennes est la régionalisation. L'Espagne va se fragmenter en micro-états "indépendants" contrôlés - non pas par l'Union Européenne qui va s'effondrer - mais par l'Union Eurasienne. C'est la raison pour laquelle l'eurasisme n'est pas la réponse à long terme à nos problèmes. Comme Orwell l'a exprimé : "Océania était en guerre contre Eurasia ; par conséquent, Océania avait toujours été en guerre contre Eurasia."

Selon l'ancien député du parti populaire Milián Mestre, La Russie et Israël veulent des bases militaires en Catalogne. Dans un article précédent, j'ai déjà démontré la proximité des liens financiers et sécuritaires entre les séparatistes catalans et Israël. Milián Mestre, qui a rencontré personnellement Poutine, déclare que les Russes aimerait étendre leur influence dans la Méditerranée occidentale.

Les Russes déclarent être des négociateurs de paix dans l'affaire séparatiste catalane mais il est clair qu'ils sont du côté des séparatistes, les élites européennes les soutiennent. Ils comprennent que les nations doivent disparaître et laisser la place à un système d'un état global en "deux-parties" avec Eurasia à droite et Océania à gauche, les deux étant contrôlés par la même oligarchie mondialiste.

Il y a quelque chose de troublant concernant ces auteurs de dystopies du XXe siècle : Orwell, Huxley et Wells. C'est comme s’ils avait eu l'histoire interne sur l'avenir ou peut-être, en tant qu'importantes figures politiques parmi l'élite, ils avaient secrètement accès à des plans qu'ils pouvaient divulguer uniquement sous forme de fiction.

Le but à long terme des sionistes est de provoquer une guerre entre la Russie et les États-Unis pour qu'Israël puisse soutenir les deux côtés et émerger en tant qu'état dirigeant du monde.

Il est probable que l'Europe va encore être le théâtre de cette guerre. Cela prend un sens géopolitique pour la Russie de soutenir le mouvement d'indépendance catalan mais cela ne consolera pas les nationalistes espagnols qui veulent sauver un état-nation qui existe depuis au moins le douzième concile de Tolède en 681.

Nous ne pouvons pas dire que la Russie de Poutine est un acteur volontaire ou involontaire dans les plans d'Israël pour la guerre mondiale. Ce qui est certain cependant, c'est que les Juifs russes sont fortement impliqués en Catalogne ; ils ont un pouvoir significatif en Russie et Israël est leur état. La force de police catalane, les "Mossos" sont entraînés par les Israéliens et les officiels catalans de haut-rang ont dit qu'Israël est leur 
banque. Sans surprise, nous pouvons remarquer que les gauchistes juifs "pro russes" en Occident sont déjà ralliés autour du mouvement sioniste catalan pour "l'indépendance".

Comme c'est ironique que les féministes et les anarchistes catalans aient une couverture favorable des agences de presse de leur Némésis 
Poutine ! 

Le retour au jardin d’Éden
(Adam et Ève (1932) par le peintre phalangiste Rosario de Velasco)

Pour approfondir notre conceptualisation des femmes sous les régimes autoritaires catholiques, nous devons retourner à la théologie.

Dans la Genèse, Ève, séduite par les fruits de l'Arbre de Vie, succombe à Satan, causant la chute d'Adam. Dans le Christ, Dieu est devenu un nouvel Adam et a été lui même cloué sur l'arbre pour qu'il puisse être réconcilié avec Lui et ne pas être condamné à l'erreur pour toujours dans la vallée de ceux qui sont tombés, sous la tyrannie de Satan. C'est peut-être la signification la plus profonde de la Vallée de ceux qui sont tombés dans notre contexte contemporain.

Alors qu'il agonisait sur la croix, le Christ dit à sa mère Marie : " Mère, voici ton fils.". Il faisait allusion à l'apôtre Jean qui était debout près d'elle au pied de la croix. Puis le Christ dit à Jean : "Voici ta mère ". A la suite, Notre seigneur s'exclama : "tout est consommé ! " Marie est devenue l’Église catholique et apostolique romaine qui restera jusque la fin des temps, le roc éternel contre lequel les pouvoirs de l'Enfer ne prévaudront pas.

En tant qu’Église, elle devient la mère de l'humanité. La mort du Fils de l'Homme devient des noces divines : la sanctification de l'éternelle régénération de la vie. La Vierge bénie est une nouvelle Ève à qui les enfants bannis du Jardin d’Éden, pleurent de la vallée du deuil et des sanglots, la Vallée de Ceux qui sont tombés. Fulton Sheen nous dit que la Vierge bénie passe à travers trois phases : la première, comme un rêve dans l'esprit de Dieu, puis en tant que mère et finalement en tant qu'épouse. Le Nouveau et l'Ancien Testament de la Bible peuvent être vus comme un mariage entre Dieu et Israël. Dans Isaïe 54:5, Dieu dit à Israël : "car ton créateur est ton époux."

Marie représente l'Israël de l'Ancien Testament attendant le futur Messie. Au pied de la croix, Marie, en tant qu'Israël, deviens l'épouse du Seigneur, de l’Église universelle.

L'Ancien Testament est matriarcal, violent et irrationnel. Doit-on s'étonner que les Juifs se conduisent de cette façon, ayant voilé leur cœurs de la vérité du Nouveau Testament ? Doit-on s'étonner qu'ils fassent la promotion du féminisme, de l'homosexualité, de toutes sortes de pseudo-science et de la perversion morale du monde ? Car si Marie était restée l'Ancien Testament, ne serait-elle pas plutôt Marie-Madeleine avant sa repentance, la prostituée de Babylone ? Et n'est-ce pas l'idéal de l'éco-féminisme, de l'Union Européenne, de notre Nouvelle Babylone ?

Le christianisme est la structure neurologique de la raison humaine.

Notre chute de la grâce nous a banni dans le monde sombre et barbare de l'Ancien Testament, dans les mains du matriarcat et de l'irrationalité, en clair, de la tyrannie. La prêtrise de la nouvelle tyrannie est la judéo-maçonnerie. L'objet de sa dévotion est la Mère Nature qui tue Dieu dans son ventre.

Le christianisme est accusé de façon erronée de dénigrer les femmes. La vérité est qu'aucune civilisation dans l'histoire n'a autant élevé le statut de la femme dans la société plus que le christianisme. C'est une femme, et non un homme, qui est couronnée aux Cieux. Dieu est venu au monde par l'intermédiaire d'une femme et chaque homme est appelé à imiter les souffrances du Christ pour son bien-être. Chaque homme vient à la vie par une femme et passe à la vie éternelle par le ventre de la Mère Église.

Avant l’infiltration maçonnique de l’Église catholique à la conférence de Vatican II de 1962-1965, les femmes portaient le voile à l’Église - non pas parce qu’elles étaient inférieures aux hommes mais parce que, dans la théologie catholique, les femmes ont une relation particulière avec Dieu. Le rôle de l’homme est d’être à la tête de la famille. Il lui est par conséquent demandé de se sacrifier pour sa famille, comme le Christ l’a fait sur la croix.

Être le chef de famille ne rend pas les hommes maîtres de leurs femmes et libres de les traiter selon leurs caprices. Au contraire, cela demande une totale dévotion à elles ; une perspective qui terrifierait bien des hommes modernes. 

Le sacrifice du Christ sur la croix donne naissance à l’Église et Marie est sa mère. L’Église est le seul moyen par lequel la perdition des âmes peut être évitée ; c’est le ventre de la vie éternelle où la création se produit. Pendant la messe, nous mourrons spirituellement et nous renaissons par le Corps mystique du Christ dans l’Eucharistie.

Tout comme le tabernacle et le ciboire sont couverts pendant la messe, la femme l’est aussi ; son voile signifie sa sainteté. Dans le catholicisme, le but de la vie n’est pas la carrière, le pouvoir et le profit mais la sainteté. Le catéchisme du l’Église catholique est simplement un livre de règles de base visant à sortir de ce monde de souffrance vivante ! Il ne nous permet pas l’utopie dans cette vie-ci mais les outils de base pour rester humain face à la souffrance.

Dans une Europe post-chrétienne, l’homme est devenu une personne en deuil dans la Vallée des ceux qui sont tombés. Dans ce ténébreux Théâtre de l’Absurde, la géolocalisation de la gauche et de la droite est devenue un bavardage sans aucun sens.

La guerre contre le christianisme est une guerre contre la vérité.

Partout en Europe, les églises sont vandalisées et profanées. Bien des attaques sont à peine mentionnées dans les médias libéraux. En Espagne, les religieuses sont, de façon routinière, attaquées verbalement et physiquement par les féministes. Des activistes Femen nues protestent dans les églises.

Le mouvement féministe tout entier est une insulte à l’intelligence humaine ; il a été conçu par des oligarques américains dans les années 1960, pour aliéner les femmes de leur nature, les incitant à imiter les hommes et les transformer en esclaves du salariat.

Le féminisme est la misogynie ultime. les oligarques qui font la promotion du féminisme se sont vantés de leurs exploits.

C’est le féminisme qui rend nos femmes esclaves, et non le patriarcat. Les filles dans nos écoles sont endoctrinées dans le nouveau culte ; c’est une forme perverse de rébellion institutionnalisée : les « rebelles » sont aidées et soutenue par le système auquel elles affirment s’opposer. J’ai vu une illustration poignante de cela à Madrid lors de la Journée internationale des femmes : un supermarché avait fait une offre spéciale pour ses clients pour célébrer la journée des femmes. Un groupe de féministes ont inscrit un graffiti sur la publicité avec les mots « féminisme ou barbarie ». Que c’est ironique et d’une stupidité abêtissante !

Le régime de Franco a mis 18 ans pour construire la basilique de la Vallée de ceux qui sont tombés. La gauche espagnole a essayé d’affirmer que le travail esclavagiste a été utilisé dans sa construction. En fait, les travailleurs ont eu de bon salaires et les prisonniers de guerre ont eu des réductions de peine massives en échange de leur labeur.

En 2010, le gouvernement socialiste espagnol a fermé la basilique sous le prétexte que la sécurité n’y était pas assurée. Après une protestation massive par les catholiques espagnols, la basilique a été ouverte à nouveau. La Vallée de ceux qui sont tombés est un symbole convaincant de l’Europe elle- même : un corps pourrissant disputé par les vautours. La controverse sur la tombe de Franco est vraiment sur les mondialistes essayant de s’approprier l’histoire.

Franco en est venu à représenter tout ce que les mondialistes essayent de détruire : la loi naturelle, la famille, la Chrétienté et le patriotisme.

La basilique et la croix sont des symboles puissants de la capacité du christianisme à ressurgir. Alors que je quittais la Vallée de ceux qui sont tombés, on venait d’annoncer que le recours en justice des moines pour retarder l’exhumation de Franco avait été accepté. Cela n’a rien avoir avec Franco ; les mondialistes veulent transformer la basilique en un temple de Satan. Le recours bénédictin est la dernière bataille du catholicisme contre le Nouvel Ordre Mondial. 


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