dimanche 27 mai 2018

Le "bastion catholique" et le Big Business



 

le 25 mai 2018, les citoyens de République d’Irlande ont été appelés aux urnes pour se prononcer sur l’abrogation du 8ème Amendement de la Constitution Irlandaise. Celui-ci, approuvé par référendum en 1983 grave dans le membre et sanctuarise de façon égale la vie de la mère et de l’enfant qu’elle porte. Par conséquent, l’IVG est interdit et toute action visant à annuler cet amendement doit se faire par référendum. C’est ce qui est en jeu aujourd’hui.
Comme un peu partout en Europe de l’Ouest et avec son rythme qui lui est propre, l’Irlande est passé d’un pays rural, traditionnel, très religieux, une sorte de “bastion catholique” au pays très libéral tant sur le plan économique que sur le plan des moeurs qu’il est désormais. Un processus très banal dans les dernières décennies en Europe et dans tout l’Occident.
La vieille mentalité catholique qui sacralisait le mariage, la naissance, la mort comme d’ailleurs dans d’autres cultures doit s’effacer au profit d’une société sécularisée, relativiste où l’efficacité économique prime avant toute chose. Le profit aussi.
Le profit, plus que la morale, a un rôle déterminant dans ce dossier de l’avortement comme d’ailleurs il l’a été très certainement en France, en Grande-Bretagne et d’autres pays. D’ailleurs, globalement, la libéralisation des moeurs a été parallèle de façon frappante à la dérégulation de l’économie. En Irlande, c’est caricatural de ce point de vue. Les premières mesures sociétales (dépénalisation de l’homosexualité et divorce), datent des années 90, époque de la mise en place du “Tigre Celtique”, époque d’explosion économique qui a depuis fait long feu. Cela n’implique pas forcément une remise en cause de ces mesures, c’est le parallèle avec la mise en place avec d’une politique ultra-libérale qui est intéressant comme si la démolition programmée des valeurs familiales étaient bonne pour les affaires. “Gay business is good business” a dit Lloyd Blankfein, le PDG de Goldman Sachs et d’ailleurs un autre milliardaire, George Soros aurait dépensé des fortunes pour faire tomber le “bastion catholique” que reste symboliquement l’Irlande. Des officines mondialistes telles que Amnesty International ne sont pas restés immobiles dans ce combat pour la modernité..
Et tant que l’avortement reste interdit, l’Irlande reste pour ces gens là, un pays moyenâgeux même si tous les maux du modernisme y sont présents de part ailleurs.

Dans cette vidéo d'Amnesty International, l'Irlande traditionnelle y est présentée comme sombre et obscurantiste.




En France, le divorce a été légalisée à la fin du XIXe siècle, pour autant les divorces sont restés assez rares jusqu’aux années 60. Donc, la mise en place d’une mesure libérale en matière de moeurs ne s’accompagne pas forcément de son utilisation en masse de la part des citoyens. C’est certainement un contexte de propagande par les médias après 1968 qui a favorisé le boum des divorces et de la “libéralisation sexuelle” en France. Le chômage et la précarité un facteur aggravant.
Le premier ministre (appelé là-bas taoiseach), Leo Varadkar, est une sorte d’Emmanuel Macron local, enfin local en partie car si sa mère est irlandaise, son père lui est indien. Cela en fait l’un de ces gouvernants jeunes, faibles, efféminés, sans vrai consistance, mus par les intérêts étrangers, financiers surtout. Le fait d’avoir des origines indiennes font aussi de lui l’incarnation du métissage, tant souhaitée là-bas aussi par la gauche branchée.
Mais en tant que descendant d’indien, il devrait savoir que le récit du Kali Yuga, l’équivalent hindou du récit de l’Apocalypse, raconte qu’à la fin des temps entre autres horreurs et errements des humains, les femmes tuent les enfants dans leur ventre. Cela semble une constante dans le monde entier ou presque, tuer l’enfant qu’on porte est vu comme une abomination. Est-ce que ceux qui ont écrit ces récits (inspirés par Dieu ou les dieux) avaient l’intuition des catastrophes en chaîne que cela induirait fatalement ?
Mais grâce à des liens trouvés le jour du référendum sur le dossier irlandais (et celui concernant la France doit être lourd aussi), je me suis aperçu que les arguments moraux et religieux n’avaient rien à voir ou plutôt que les arguments moraux devaient s’appuyer absolument sur des arguments, très terre à terre ceux-ci, de conflits d’intérêt et de “big business”.
D’après les informations que j’ai glané à droite et à gauche le jour-même du vote, il semblerait que notre fringuant taoiseach, qui est médecin à la base, a fait plusieurs fois volte face sur le sujet brûlant de l’avortement et aurait même déclaré que cette acte chirurgical pas banal peut avoir des conséquences sur la santé des femmes.
Mais “O’Macron” a sous son ministère des personnages qui ont des intérêts si j’ose dire juteux... Des informations capitales pour les électeurs irlandais qui ont été soigneusement cachées : Tony O’Brien, ancien chef du HSE (Health Service Executive qui gère le secteur public de la santé en Irlande) a été aussi un cadre du IPP (International Planned Parenthood), la branche internationale du Planning Familial, dont l’équivalent étasunien le Planned Parenthood a fait l’objet d’un scandale avec la révélation - grâce à des vidéos prises en secret - que cet organisme (fondée par Margaret Sanger, une activiste féministe mais aussi raciste et eugéniste) faisait des trafics de corps de foetus. Suivant l’état du foetus, son stade de développement et les parties du corps choisies, les profits sont plus ou moins juteux
D’autre part, le ministre de la santé du gouvernement Varadkar, Simon Harris, a autorisé Tony O’Brien de rejoindre EVOFEM, une société qui fournit les hôpitaux de machines qui aspirent les foetus lors des avortements ainsi que des pilules avortives, n’y aurait-il pas là un gros conflit d’intérêt ?
L’une des personnalités qui a levé les fonds pour favoriser la nomination de Varadkar en tant que premier ministre, Thomas Lynch, est le directeur de la société EVOFEM et est actuellement directeur du East Dublin Hospital Group (complexe hospitalier) et ce complexe hospitalier dont monsieur Lynch est directeur inclus une maternité dirigée par le docteur Rhona O’Mahony et son beau-frère, l’ancien directeur de cette même maternité, le docteur Peter Boylan, sont deux figures de proue du mouvement “Repeal the 8th” (supprimez le 8ème amendement). Après la nomination de Varadkar comme premier ministre, il a abandonné ses positions pro-vie et s’est tourné vers le mouvement d’abolition du 8ème amendement.
Ces personnalités à la pointe du combat pro-avortement ne seraient-elles pas là pour favoriser la mise en place de leur business dans l’espoir que le référendum sur l’avortement passerait ? La vente de matériel pour pratiquer des avortements, la procédure pour tuer des bébés, qu’on appelle “service”, et la vente de morceaux de foetus font partie de l’industrie de l’avortement qui représente plusieurs millards de dollars. Sans aucun doute, le référendum a peu à voir avec la compassion envers les femmes mais a tout à voir avec le “big business...”
D’autres citoyens de ce pays se posent aussi la question du financement de ce “service” étant donné que le service public hospitalier irlandais manque de moyens et que des patients en urgence attendent des heures sur des brancards dans les couloirs des services d’urgence, situation qui a maintenant cours en France où des personnes âgées ont récemment succombé alors qu’elles attendaient d’être soignées depuis trop de temps. Il faudrait qu’on explique aux Irlandais que les Français doivent payer cher pour avoir des soins dentaires, des lunettes ou des prothèses, que le suivi de grossesse du premier trimestre pour les femmes qui auraient l’idée extravagante de mener leurs grossesses à terme n’est pris en charge qu’à hauteur de 70% mais par contre, l’IVG (avec toutes les procédures et les échographies) est entièrement gratuite ! Nul doute que ce sera pareil sur l’Île Emeraude Verte et les femmes qui voudront se faire avorter auront priorité sur les vieillards et les blessés installés sur des brancards...
Il faudrait désormais, alors que le “bastion catholique” est en train sans doute de tomber se poser les bonnes questions : à qui profite le crime ? Qui en bénéficie vraiment ? Pourquoi la promesse de Simone Veil de réserver l’IVG aux “cas désespérés” n’a absolument pas été suivi d’effets et ce dès la première année de la mise en place de l’avortement ? Pourquoi interdit-on dans un pays où parait-il on a le droit d’exprimer son opinion, des sites internet anti IVG ou tout simplement prévenant des risques encourus ? Pourquoi l’acceptation de l’IVG est basée sur des mensonges (cela n’a pas de conséquences sur les femmes, l’embryon n’est pas humain, voire “pas vivant” etc..) ? Et pourquoi quasiment rien n’est proposé matériellement aux femmes qui se retrouvent avec une grossesse non désiré ? Ne voudrait-on pas garder un très fort nombre d’avortements qui pourraient être évités ? Dans ce cas-là, cela corroborerait l’existence en France mais aussi ailleurs d’une industrie de l’embryon qui génère des profits juteux... Une industrie qui ne veux pas surtout d’une baisse du nombre d’IVG.
Dans le cas de l’Irlande, les révélations effroyables concernant l’Eglise, autrefois pilier de la société (prêtres pédophiles, charniers de masse de l’orphelinat de Tuam, mauvais traitement, etc) sont si j’ose dire tombés à pic avec le bouleversement économique de l’île et l’effondrement du Tigre Celtique et son cortège de chômeurs et d’émigration vers des lieux plus favorables de milliers de personnes au début des années 2010. De quoi avoir l’impression que le sol se dérobe sous ses pieds et les gens abandonnent non seulement leur foi mais les valeurs qui vont avec. Il y a pourtant confusion entre la décadence d’une église, noyautée par la franc-maçonnerie et des satanistes et les valeurs christiques qui elles devraient rester un repère mais il faut croire que les valeurs de toujours ne collent pas avec le Meilleur des Mondes qu’on nous impose petit à petit.
Enfin, il y a aussi des questions à se poser en matière démographique. En France, la loi Veil a coïncidé avec le regroupement familial des immigrés et en Irlande actuellement, on voit arriver des flots de migrants venus d’Afrique et d’Asie. De plus, le projet “Ireland 2040” prévoit l'accueil de un million de personnes supplémentaires (elle est actuellement de 4,5 millions d’habitants). Comment une telle explosion démographique peut-elle avoir lieu avec un taux de natalité suffisant à peine pour renouveler la population et à laquelle s’ajouterait la possibilité de mettre un terme à des grossesses indésirables ? C’est bel et bien l’immigration qui permettrait à la population de ce pays de plus que doubler... Il faut donc croire bel et bien que le “grand remplacement” n’est pas un fantasme et que l’identité locale doit disparaître. Je pense pour ma part, que la population européenne est visée de manière générale et que dans le cas de l’Irlande, c’est un pays et un peuple haï par les élites mondialistes judéo-protestantes depuis longtemps et il y a eu plusieurs fois des tentatives d’extermination. La tentative se faisant désormais par des “méthodes douces”.
L’avortement de masse est quelque chose qui pose problème et qui moi me dérange, il y a sans aucun doute parmi toutes les femmes qui y ont recours, des personnes authentiquement en détresse. J’ignore si des textes de loi peuvent habilement prendre en compte ces cas sans banaliser cet acte, n’étant pas juriste. Le manque de perspective, et de vision claire de l’avenir, la démolition des familles, les emplois en CDD et la précarité a certainement un rôle dans le grand nombre d’IVG. On voit ici que l’économique et le sociétal sont étroitement liés. Il est clair que bien des hommes et des femmes sont devenus irresponsables et ce n’est pas la continuation de politiques “freudo-marxistes” qui vont arranger le problème, bien au contraire. Ce n’est pas non plus un monde qui place l’argent au dessus de tout et qui pour ça, en vient à commercialiser des morceaux de foetus mort qui va permettre de trouver des solutions et de permettre d’avoir un monde plus apaisé. Les nations devraient redevenir authentiquement souveraines et le big business ne devrait pas être placé au dessus de la souveraineté des peuples, de leur destin, de leurs valeurs et du respect de la vie sous toutes ses formes. Et il y a certainement une même origine derrière la mort d’un enfant avorté européen et celui d’un enfant syrien victime d’un bombardement. Mammon. L’argent.

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