dimanche 28 avril 2019

L'incendie rabbinique d'églises et la parrhésie du Christ : réflexions sur le Vendredi Saint



[Ludovic Marin/Agence France-Presse — Getty Images]


" Car les statuts des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt; la main de l'ouvrier le travaille à la hache." Jérémie 10:3

Dans cet écrit, je veux suggérer que le Christ est un diseur de vérité révolutionnaire (parrhésiaste) dans un monde factice dirigé par les pharisiens dont le discours est caché et dont les esprits sont voilés de la vérité. Le Christ appelle l'apôtre André en premier parce qu'il a la virilité et la bravoure pour dire la vérité au pouvoir. Pour se confronter au Nouvel Ordre Mondial, nous devons devenir des diseurs de vérité, baptisés par le feu et prêts pour le martyre.

Les rabbins qui brûleraient bien nos églises

On a demandé à Shlomo Aviner, un rabbin israélien, comment les Juifs devaient réagir au récent incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il a expliqué que les Juifs n'étaient pas obligés de s'en réjouir pour le moment. Cependant en Israël, on demande de brûler des églises. Il a dit que beaucoup de Juifs refusent d'aller en Israël du fait que c'est un principe (mitzvah) de brûler des églises.

Alors qu'on lui a demandé si ses commentaires allaient offenser les chrétiens, le rabbin a répondu : "bien sûr mais nous devrions vraiment ne pas exprimer trop de sympathie." Il a expliqué qu'il est possible que l'incendie soit une punition des catholiques de la part de Dieu pour leur "idolâtrie". Il a expliqué que les musulmans ont la même opinion.

Aviner proclame que les chrétiens sont les ennemis numéro un des Juifs et devraient être punis. Il déclare que les chrétiens essayent de convertir les Juifs et sont responsables de l'Holocauste.

Ainsi, selon le rabbin Aviner, pour le moment les Juifs ne sont pas obligés de brûler des églises à moins qu'ils soient en Israël. Bien voyons, quelle bonne nouvelle ! La persécution des chrétiens en Israël est bien documentée. En fait, il est désormais prédit qu’il n' y aura bientôt plus de chrétiens en Israël à cause des persécutions. Les églises sont réduites en cendres par des Juifs extrémistes.

Baruch Marzel, le leader du parti israélien Otsma Yehudit, qui est en train de négocier avec Benjamin Nétanyahou pour former un gouvernement, a aussi applaudi l'incendie de Notre-Dame.

Marzel a dit que c'était une vengeance divine pour le Talmud brûlé devant la cathédrale en 1242.

Pendant des siècles, l'Église n'était pas au courant du contenu du Talmud. Avec le développement des connaissances cependant, cela a changé au XIe siècle. Lorsque Nicolas Donin, un Juif converti au christianisme a révélé les passages sur le Christ brûlant dans des excréments en enfer au pape Grégoire IX, celui- ci a été choqué et a exigé que les rabbins de Paris s'expliquent. On leur a demandé de réfuter ces allégations. Du fait qu'ils aient été incapables de le faire, 10.000 exemplaires du Talmud ont été brûlés devant Notre-Dame.

L'ancien architecte en chef de Notre-Dame, Benjamin Mouton, a expliqué que l'incendie n'a pas pu être causé par un circuit fermé. Il a expliqué que toute l'électricité de la structure en bois avait été enlevée ; le bâtiment était surveillé jour et nuit, et il aurait fallu une explosion massive pour mettre le feu au bois qui était extrêmement résistant au feu mais le chef de la Police a dit que c'était un circuit fermé, donc la question est réglée. Dans le monde pharisaïque, le pouvoir détermine la vérité.

Les francs-maçons français ont appelé à la "reconstruction du temple". La mosquée Al-Aqsa à Jérusalem a été incendiée au moment-même où Notre-Dame prenait feu aussi. Les sionistes appellent à la "reconstruction du temple". Ils n'ont pas caché leur désir de détruire la mosquée Al Aqsa. Le rabbin David Touitou a expliqué que : "l'Islam est le balai d’Israël ». Il est plus logique que le balai et celui qui est frappé par lui soient unis pour désarmer celui qui le manie, plutôt que de devenir son esclave en se combattant.

Panamza Info a révélé qu'un Israélien a été arrêté sur le site. Apparemment, il se comportait de manière suspecte pendant les heures qui ont précédé l'incendie. Beaucoup de gens ont remarqué que la réaction de la brigade des pompiers a été lente. Le chef de la brigade des pompiers, Philippe Boutinaud, a été entraîné en Israël. Il a supervisé une simulation d'attentat terroriste au Stade de France le 13 novembre 2015, quelques heures avant que débute l'attentat terroriste.

Les seules personnes qui ont été arrêtées après l'attentat du 11 septembre à New-York, Washington et en Pennsylvanie en 2001 étaient des Israéliens. Certains étaient en possession d'explosifs. D'autres célébraient les attentats. Ils ont été relâchés. Plus tard, Fox News a révélé que les Israéliens ont dirigé la plus large opération d'espionnage de l'histoire des États-Unis. Le reportage a été immédiatement censuré.

Une vidéo montrant quelqu'un sur le toit de Notre-Dame une heure et demi avant que l'incendie soit signalé, suivi d’un point lumineux, a été vérifiée par l'Agence France Presse. Ils disent que cela ne prouve rien. Bien sûr que non. Cela prouve seulement que quelqu'un était sur le toit et qu'il y avait un point lumineux !

Le fléau de la haine

Pour les chrétiens, le Vendredi Saint sert à réfléchir sur l’amour triomphant de la haine sur la croix. Un de mes amis qui est juif et qui s'est converti au catholicisme, m'a expliqué qu'il ne pouvait pas comprendre l'injonction : "Aimez vos ennemis". Il m'a expliqué que sa vie avait été un enfer sous le judaïsme. Il a expliqué que les membres de sa famille en Israël lui avaient dit que les Gentils sont des sous-hommes. La croyance que les Gentils sont des sous-hommes vient du Talmud, l'un des livres "sacrés" de la religion des pharisiens qui a été codifié plus de cent ans après la crucifixion.

La religion de l'Ancien Testament est, strictement parlant, hébraïque. Tel quel, elle a peu de sens et mène à la tyrannie sur les Juifs qui le suivent et sur les Gentils sur qui elle est imposée. Le chaos de l'Ancien Testament est résolu et surmonté par le logos pacifique du Nouveau.

Dans la Bible, le Christ est continuellement persécuté par les pharisiens. Il les décrit comme ceux qui disent être Juifs ou de Judée (Judaios en grec) mais ne le sont pas et sont la Synagogue de Satan.

Les pharisiens ne pouvaient pas accepter que Dieu leur ait envoyé un messie qui était si humble. Ils s'attendaient à un super-héros qui aurait fait des Juifs les suzerains de la terre. Le problème des pharisiens était leur orgueil. Dans le christianisme, l'orgueil (superbia en latin) est le péché suprême. C'était l'orgueil de Lucifer qui a causé sa chute du Paradis. L'orgueil est un obstacle à la connaissance, puisqu'il agit comme un voile sur le cœur. J'utilise ici le mot cœur dans son ancienne signification d'esprit. L'ancien monde croyait que le cœur était le siège de l'âme et de l'intellect. C'est pourquoi on se réfère au Christ en tant que logos incarné comme le Sacré Cœur. Une recherche récente en cardiologie semble suggérer qu'il y aurait une certaine validité à ces croyances. Le cardiologue Rollin McCraty proclame que le cœur a un système neurologique avancé qui envoie plus de signaux au cerveau que l'inverse.

L'enseignement chrétien sur les Juifs est simple. Les pharisiens, dont les fidèles d'aujourd'hui sont appelés Juifs, ont demandé aux Romains d'exécuter le Christ. D'un point de vue chrétien, cela veut dire que les Juifs sont coupables de déicide. Contrairement à la croyance populaire, la doctrine n'a jamais changé. Nostra Aetate, le document de Vatican II qui concerne les autres religions, a simplement clarifié la position de l'Église. Mais, comme tous les documents de Vatican II, il a été conçu pour saper la position chrétienne correcte sur la question des Juifs. En d'autres mots, il a été fait pour faire penser que l'Église avait changé sa position. Les documents affirment que "pas tous les Juifs" avaient tué le Christ mais l'Église n'avait jamais enseigné une telle absurdité. Cependant, les rabbins à travers le monde proclament que tous les chrétiens et tous les gentils sont responsables de l'Holocauste. Nous avons une dette collective et éternelle à payer.

L'Encyclique Papale Sicut Judaeis Non, écrite par Calixte II en 1120, a enseigné que les chrétiens devaient aimer et respecter les Juifs mais que les Juifs ne devaient pas être autorisés à opprimer les chrétiens. Depuis le contrôle sioniste de l'Église catholique ces dernières années, cette injonction est devenue plutôt : "les chrétiens devraient adorer et vénérer les Juifs et tout spécialement aimer être opprimés par eux."

Tuer un dieu

Ces dernières années, il y a eu beaucoup de controverse sur la Semaine Sainte car les élites juives proclament que c'est "antisémite". Il y a eu une tentative de rendre responsables les Romains pour la mort du Christ mais les autorités juives ne sont pas d'accord sur la question. Maimonides, le philosophe, juriste et rabbin juif affirme :

"(Jésus de Nazareth) a incité les gens à croire qu'il était un prophète envoyé par Dieu pour clarifier des perplexités dans la Torah et qu'il était le messie qui avait été prédit par chaque devin/visionnaire/ prophète. Il a interprété la Torah et ces préceptes d'une façon telle que cela menait à sa totale annulation, à l'abolition de tous ses commandements et à la violation de ses prohibitions. Les sages, de mémoire bénie, étant devenu conscients de ses plans avant que sa réputation se répande chez les gens, lui ont infligé le châtiment adéquat".

Maimonides, que les Juifs considèrent comme un "second Moïse", dit que les Juifs ont tué le Christ. L'historien juif Flavius Josèphe approuve. Dans son œuvre "Antiquités judaïques", il affirme ceci :

« En ce temps-là paraît Jésus, un homme sage, car c'était un faiseur de prodiges, un maître. Il entraîna beaucoup de Judéens et aussi beaucoup de gentils. Et quand Pilate, sur la dénonciation des premiers parmi nous le condamna à la croix, ceux qui l'avaient aimé précédemment ne cessèrent pas. Jusqu'à maintenant encore, le groupe des chrétiens, ainsi nommé après lui, n'a pas disparu. »

Christ a été crucifié "à la suggestion des hommes principaux parmi nous". Le 24 septembre 2003, Steven Bayme, Le directeur national américain du Département de la Vie Juive Contemporaine, a dit que "le passage suggère une volonté rabbinique de prendre la responsabilité de l'exécution de Jésus. Aucun effort n'est fait pour faire endosser sa mort par les Romains.

Ainsi, les autorités juives sont d'accord avec l'Église : les Juifs ont commandé aux Romains de crucifier Jésus. Cela montre que les Juifs avaient un pouvoir considérable dans l'Empire Romain. Ponce Pilate est clairement réticent à crucifier Notre Seigneur. Il plaide en sa faveur et cependant les Juifs crient plus fort "Crucifiez-le, crucifiez-le !" Pilate, pour maintenir la paix au Moyen-Orient, cède aux pressions juives. Ponce Pilate est le nom de tous les leaders gentils du monde aujourd'hui ; aucun d'entre eux ne va défier le pouvoir d'Israël, puisque ils appellent à la guerre, la guerre, et encore la guerre !

Pourquoi les Juifs se conduisent-ils de cette façon aujourd'hui ? Pourquoi haïssent-ils tant les Gentils ? L'interprétation catholique est qu'ils ont un voile sur leur cœurs (esprits). Ils sont aveuglés par leur orgueil et l'illusion d'être le "peuple élu par Dieu". Ils refusent de comprendre qu'Israël, c'est l'Église et que les élus, ce sont ceux qui croient au Christ ; le salut est ouvert à tous les hommes sans considération de leur race.

Beaucoup de Juifs puissants en France essayent de suggérer que l’incendie de Notre-Dame a été organisé par les musulmans. Meyer Habib, un député juif du parlement français et proche du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, pense que les musulmans ont incendié Notre-Dame. Il a posté une vidéo sur Twitter qui montre un homme en habit islamique dans la cathédrale. Un incendie s'est aussi déclaré dans la mosquée Al Aqsa de Jérusalem. Les sionistes n'ont rien caché de leur désir de détruire la mosquée pour qu'ils puissent rebâtir le temple en préparation de leur messie qui va diriger le monde entier avec l'intermédiaire de la prêtrise juive.

Habib a posté des tweets qui pleurent l'incendie. Mais il n'a jamais posté de tweets qui condamne la persécution des chrétiens en Israël ni dans aucune partie du Moyen Orient où Israël fournit des armes et des entraînements aux tueurs en masse takfiristes. Habib aime-t-il vraiment ses ennemis ?

Le pouvoir du pardon

Les Juifs comprennent les chrétiens car ils nous étudient depuis deux mille ans. Nous devons leur montrer le même respect. Ils comprennent quelque chose de l'esprit et du cœur chrétien. Nous avons une capacité extraordinaire d'amour. Par exemple, dans le film "La liste de Schindler", Schindler apprend au psychopathe nazi Amon Goth comment se comporter en tant que chrétien. Il lui apprend à surmonter sa haine contre les Juifs en feignant l'amour. Goth apprend le Pouvoir que le pardon lui donne ; il apprend comment dire "je vous pardonne". En réalité cependant, Goth apprend à être plus rationnel et efficace dans sa haine. La frilosité concernant le pardon fait qu'il se sent supérieur à son ennemi mais en même temps accroît sa vulnérabilité à la tromperie.

Goth dit qu'il pardonne mais son cœur reste le même. Il ne peut pas pardonner car les Juifs n'ont pas commis de crimes et, même en auraient-ils fait, il n’a de toute façon aucun amour dans son cœur. Schindler ne peut pas lui enseigner comment aimer vraiment non plus car cela aurait demandé d'expliquer la signification de la Croix et La liste de Schindler est le texte dans lequel le génocide des Juifs devient un post-Testament, une fin de l'histoire ou Auschwitz masque le Golgotha. En réalité, c'est Schindler qui est incapable de pardonner ; c'est Schindler qui est incapable d'aimer ses ennemis. La morale de l'histoire n'est pas que nous devons aimer les Juifs mais qui nous devons aimer être haï par eux. Nous devons apprendre à révérer Auschwitz plus que le Golgotha ; nous devons apprendre à aimer notre assujettissement par les pharisiens, les imposteurs que le Christ appelait la "synagogue de Satan."

La clé pour surmonter le problème est de comprendre la différence entre la littérature juive et les écritures juives. Dans les Écritures, le Christ pardonne à ses ennemis. Alors qu'ils le clouent et se moquent de lui sur la croix, il demande à Dieu de leur pardonner parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font. Leur cœurs/esprits sont voilés. Nous devons prier pour que leurs cœurs soient réunis avec le Sacré Cœur de Jésus par la conversion à la seule véritable foi. Nous devons enseigner à Schindler comment vraiment aimer son ennemi par la Passion de la croix.

Le Vendredi Saint, les catholiques, dans leur vénération de la Croix, ont prié pour que le voile couvrant les cœurs/esprits des Juifs soit levé. Pendant la prière, les catholiques ne sont pas autorisés à s'agenouiller, puisque ceux qui se moquaient de la divinité du Christ, se sont agenouillé devant lui en entonnant "Roi des Juifs". Cette belle tradition d'aimer son ennemi en priant pour lui a été abandonné après les réformes de Vatican II. Les Juifs ont fait pression sur le Vatican avec succès pour changer la formulation de la prière.

Le rabbin Ignaz Maybaum a dit : "le Golgotha de l'homme moderne, c'est Auschwitz". Le pape Jean-Paul II a appelé l'Holocauste le "Golgotha du monde moderne". On n'a pas besoin d'un diplôme de théologie pour comprendre la scandaleuse hérésie de cette déclaration - parfois incluant des références à l'Holocauste - peut-être que nous devrions à la place prier pour que le Christ qui, selon le Talmud, est éternellement torturé en Enfer, soit pardonné par les Juifs pour avoir fait croire aux catholiques que sa mort était plus importante qu'Auschwitz !

Tous les Juifs que je connais et qui se sont convertis au christianisme ont parlé de la profonde anxiété qu'ils ont expérimenté lorsqu'ils étaient sous l'emprise du judaïsme. La haine des autres ne rendra jamais quelqu'un heureux. La haine est une maladie de l'âme dont le symptôme le plus courant est la peur et l'anxiété. Le prophète Isaïe dit :

"Les pécheurs seront effrayés dans Sion, et le tremblement saisira les hypocrites. Qui est-ce d'entre nous qui pourra séjourner avec le feu dévorant ? Qui d'entre nous pourra séjourner avec les ardeurs éternelles ?"

Le Christ était un diseur de vérité

Michel Foucault, dans ses dernières conférences sur la rhétorique grecque, a mis l'accent sur l'importance du concept de parrhésie (dire la vérité, ou parler de vérité au pouvoir) dans le développement de l'esprit occidental. La focalisation de Foucault est sur les Grecs mais c'est le Christ qui a été le premier véritable parrhésiaste.

Lorsque le Christ a été amené au Sanhédrin, les pharisiens l'ont accusé d'hérésie et de sorcellerie. Le Christ a dit :

" J'ai parlé ouvertement au monde; j'ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s'assemblent, et je n'ai rien dit en secret." Jean 18:20

Ici, le Christ dénonce les sociétés secrètes et les confréries. Si nous avons quelque chose à dire, nous devons le dire. Nous devons parler ouvertement au monde. Les hommes rationnels et courageux disent ce qu'ils pensent ; se lèvent pour leurs croyances et leurs principes et n'ont peur de personne sinon de Dieu.

Beaucoup de tentatives ont été faites à travers l'histoire pour remplacer le christianisme par une autre croyance. De Julien l'Apostat à Hitler, elles ont toute échoué. Le culte de Vatican II est en ruine. La France est le théâtre de la dernière grande bataille entre le Christ et le Sanhédrin ; entre ceux qui disent la vérité publiquement et ceux qui répandent secrètement des mensonges. Si nous avions une presse ouverte et démocratique en Europe, les déclarations des rabbins seraient publiées et dénoncées. Nous devrions aussi être encouragés à étudier l'histoire et non pas la vénérer comme une religion. Pour les Juifs, le Christ nie l'Holocauste ; il nie l'Holocauste par la crucifixion. Car aucun nombre d'êtres humains ne peut égaler Dieu.

L'incendie qui ne brûle pas

(la crucifixion de Saint André par Charles Le Brun (1647)

Le bois utilisé pour la construction du toit de Notre-Dame était connu sous le nom de "la forêt', à cause de l'épaisseur du bois et la vaste quantité utilisée. Les arbres utilisés pour faire les poutres avaient déjà 400 ans, nous reliant à l'époque de Charlemagne, empereur de l'Europe. Beaucoup de témoins ont pleuré à la vue de tant de culture perdue à jamais. Mais c'est le chagrin des non-croyants qui est le plus important parce que cet événement les concerne.

Dans la modernité, la culture ou, ce que les Allemands appellent Bildung a en un sens remplacé la grâce. Dans son essai, « Le royaume de la culture et le royaume de la grâce », le philosophe espagnol Gustavo Bueno affirme que depuis le XVIIIe siècle, la culture est devenue une « idée apex ». Les triples valeurs de liberté, de fraternité et d'égalité ont cédé la place à la liberté, la solidarité et la culture. Dans le christianisme, la culture était acquise par l'apprentissage et les bonnes manières. Bueno explique que l'idée moderne de culture, c'est : 

"une sorte d'organisme supra-individuel (Frobenius appelait cela la paideuma), dont le sujet n'est plus seulement un sujet psychologique individuel mais plutôt un peuple. Et ainsi la culture pourrait être définie comme étant l'esprit du peuple, le Volkgeist, qui bien sûr rejoint l'individu, mais en le modelant et même en le personnalisant ("culture et personnalité") et l'élevant au dessus de sa simple condition animale ou naturelle. Par conséquent, la culture objective ne peux pas être réduite à la condition d'un fait - c'est aussi une valeur. La culture c'est l'esprit et irréductible à l' "âme" en psychologie. Ici est la contradiction béante désormais introduite par l'idée moderne de culture : la contradiction d'une entité objective et impersonnelle qui néanmoins modèle un sujet individuel."

L'homme moderne a transformé la culture en idole ; une idole dont l'État tire bien de son pouvoir sur l'individu. Quand les poutres en bois ont brûlé, le président français Emmanuel Macron a promis de reconstruire : une partie du grand idole de la "culture française" serait ressuscité. Si les leaders mondiaux sont en deuil, c'est parce qu'une idole est tombée. En ce sens, les rabbins ont raison. Nous sommes punis pour notre idolâtrie. Dieu a permis que le feu se produise pour nous rappeler que "les statuts des peuples ne sont que vanité". Nous sommes punis pour notre idolâtrie. Nos églises sont devenues des endroits où les élites écoutent de la musique classique et les touristes admirent les gloires de notre passé, cependant personne ne s'agenouille devant la Croix.

Mais les rabbins ont tort concernant la forme d'idolâtrie. Comme l'a expliqué Jean de Damas, les images dans le christianisme nous rappellent la réalité transcendante de l'incarnation. Nous n'adorons pas des statues, nous adorons ce qu'elles représentent. C'est la raison pour laquelle la civilisation occidentale a surpassé toutes les autres dans la perfection de l'art visuel. Des centaines d'années de réflexions sur l'incarnation a produit Michel-Ange dont les œuvres interpellaient les Cieux et le Caravage dont les œuvres sont le début du cinéma. Les rabbins sont corrects en nous appelant des idolâtres seulement dans le sens que leur infiltration dans notre culture a fait que nous vénérons leur faux dieux vindicatifs et c'est seulement le spectacle de notre ruine qui nous fait voir la Croix une fois encore. 

La Passion du Vendredi Saint est l'histoire de l'avenir de l'homme. Dans la cathédrale est suspendue une toile émouvante de Charles Le Brun représentant la crucifixion de St André. Presque tous les ans au XVIIe siècle, la corporation des orfèvres offrait une peinture ou un objet pour le 1er mai à la cathédrale Notre-Dame en honneur de la Vierge Bénie, Reine de France. Ils étaient connus sous le nom de "Grand mays".

André était le premier apôtre appelé par le Christ. Son nom en grec est Andros - homme. Il était connu pour être viril. Il était né dans une ville nommé Bethsaïde, ce qui signifie la demeure des chasseurs ou des pêcheurs. Le Christ nous appelle à être des hommes et les hommes n'ont pas peur de dire la vérité et d'en subir les conséquences. André a été crucifié sur une croix en forme de X et a continué à prêcher les Évangiles pendant deux jours alors qu'il souffrait sur la croix. Dans une époque où le sens même de masculinité est remis en question, la Passion nous appelle en tout premier lieu à être comme André : des vrais hommes qui disent ouvertement la vérité au pouvoir et sont prêts à mourir pour leurs idées ; les lâches se rencontrent en secret et conspirent contre les vrais hommes.

Le livre de Jérémie nous dit que les "coutumes des gens sont vanités". Nous vivons dans un monde artificiel conçu par l'homme - un monde d'illusion. C'est du bois coupé de la forêt, du bois mort. 

Le chêne carbonisé sur le sol de Notre-Dame est un souvenir des grands hommes qui ont bâti la Chrétienté ; Charlemagne, Saint Louis et les millions de gens qui étaient comme eux. Dans la mesure où c'est du bois mort, on doit le jeter au rebut ; mais dans la mesure où c'est une pile de rochers non consumés par le feu, nous sommes appelés à prendre la croix et, en suivant Saint Louis, défendre la Chrétienté avec l'épée. 

Dans la tradition orientale orthodoxe, Notre Dame est souvent désignée sous le nom de Buisson Ardent. Moïse a reçu la Loi sous la forme d'un buisson ardent. Notre Dame a reçu le Feu Divin mais n'a pas été consumée par lui. Les roches carbonisées gisent comme des croix de Saint André sur le sol de Notre Dame mais Notre Dame n'est pas consumée. Ceux qui croient au Christ ne seront pas consumés. André était le premier appelé. Est-ce le dernier appel ?






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