Nous avons vu que le mouvement nazi en Allemagne est l'une des nombreuses réactions nationales contre l'internationalisme naturaliste de la nation juive et de la franc-maçonnerie. Cette réaction particulière est profondément infectée avec une philosophie défectueuse comme conséquence des diverses déviations du Plan divin pour l’ordre, puis la rupture désastreuse de l'unité de l'Europe au XVIe siècle est, sur un plan plus large, un compte rendu des efforts se succédant progressivement de la part de la Prusse protestante avec sa capitale, Berlin, pour évincer l'Autriche catholique, avec sa capitale brillante, Vienne, du leadership des peuples de langue allemande. La politique du cardinal Richelieu d'engager Gustave-Adolphe de Suède contre l'empereur catholique pendant la Guerre de Trente Ans (1618-1648) a préparé la voie.
Frédéric le Grand, ce dirigeant cynique et sans conscience a continué le travail. La finance internationale et la franc-maçonnerie, dont Bismarck était un agent, a amené alors la naissance de l'empire allemand des Hohenzollern, qui regroupait un grand nombre de catholiques de langue allemande sous l'hégémonie prussienne. Le mouvement nazi amène désormais le reste des catholiques germanophones sous le même pouvoir, au nom du principe naturaliste de la race. Le franc-maçon français, Clemenceau, pendant les négociations de paix à la fin de la Grande Guerre de 1914-1918, a refusé de permettre à un état allemand du sud, essentiellement catholique, de voir le jour. L'œuvre du franc-maçon Bismarck, ne devait pas être défaite ; bien que l'empire autrichien soit démembré, et son organisation sociale, imprégné de tradition catholique, mis en pièce. Désormais l'Autriche catholique et la Slovaquie, etc, a été incorporée par Berlin, de sorte que Richelieu et Clemenceau, en trahissant les intérêts du Corps mystique du Christ, ont œuvré à l'agrandissement de la Prusse et contre leur propre pays.
Le principe qui anime le mouvement nazi, c'est que la race pure germanique est Dieu. Le pape Pie XI dans l'encyclique du 14 mars 1937, Mit brennender Sorge, l'a déclaré sans équivoque. Dans cette lettre, dont chaque mot – le souverain pontife assurait ainsi ses lecteurs – était pesé dans la balance de la vérité et de la charité, nous pouvons lire : « Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l'État, ou la forme de l'état, ou les dépositaires du pouvoir, ou tout autre valeur fondamentale de la communauté humaine – toutes choses qui tiennent dans l'ordre terrestre une place nécessaire et honorable, - quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, mêmes religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l'ordre des choses créé et ordonné par Dieu : celui-là est et loin de la vraie foi en dieu et d'une conception de la vie répondant à cette foi (...) Notre Dieu est le dieu personnel, surnaturel, tout puissant, infiniment parfait, unique dans la Trinité des Personnes, et tripersonnel dans l'unité de l'Essence divine, le créateur de tout ce qui existe, le Seigneur et Roi et l'ultime consommateur de l'histoire du monde, qui n'admet ni ne peut admettre à côté de lui aucun autre dieu (...) seuls des esprits superficiels peuvent tomber dans l'erreur qui consiste à parler de dieu national, d'une religion nationale, seuls ils peuvent entreprendre la vaine tentative d'emprisonner Dieu, le Créateur de l'univers, le Roi et le Législateur de tous les peuples, devant la grandeur duquel les nations sont « comme une goutte d'eau suspendue à un seau » (Is XL, 15)
Pie XI
Une ou deux phrases de l'ouvrage d'Alfred Rosenberg, Le mythe du XXe siècle, va démontrer que le pape Pie XI a diagnostiqué avec précision l'erreur qui le principe de base des déviations de l'ordre dans l'Allemagne d'aujourd'hui. « L'âme nationale liée à la race, » écrit-il, « est la mesure de toutes nos pensées, aspirations à la volonté et les actes, le critère final de nos valeurs. » Et encore : « Le droit est l'expression des exigences du sang et de la race... un droit vaut dans la mesure où il se met au service de la race. » En conséquence, le moment où les catholiques en Allemagne et en Autriche quitte l'Église après la messe, ils trouve une société dans le processus d'organisation sur le principe que la plus haute forme de vie, c'est la vie nationale allemande, et non la vie divine de la grâce sanctifiante. Le sang allemand est plus élevé et plus noble que la grâce sanctifiante, la participation à la vie intérieure de la Sainte Trinité, gagnée pour nous par l'obéissance à Notre Seigneur jusqu'à la mort. Par conséquent, il affirmera organiser la vie et la moralité. Le membre allemand du Christ fait face en conséquence, à un terrible conflit, puisque cette divination de la race et du sang allemands va amener inévitablement et logiquement à la persécution, non seulement du naturalisme juif, avec la divination pratique de la race juive, mais aussi du surnaturalisme catholique.
Le pape Pie XI dans sa lettre du 14 mars 1937, Mit Brennender Sorge, et les évêques allemands dans leur lettre pastorale conjointe du 19 août 1938, témoignent de l'intensité de cette persécution de l'Église catholique en Allemagne. Il est bon de citer des passages de ces déclarations qui font autorité, au vue de telles déclaration telles que celles de Herr Hitler, au Reichstag le 30 janvier 1939 : « Personne en Allemagne a été jusqu'ici persécuté pour ses opinions religieuses, ni que quiconque le sera sur ce point.... Mais l'État national-socialiste mettra sans pitié les choses au clair à ceux du clergé qui, au lieu d'être des ministres de Dieu, considéreront cela comme leur mission de parler de façon insultante de notre Reich actuel, son organisation ou ses leaders, que personne ne tolérera une destruction de cet État... Il peut y avoir seulement des raisons politiques pour d'autres pays, et pour certains hommes d'état démocratiques en particulier, de prendre le gourdin contre des membres individuels du clergé allemand, car ces mêmes membres du clergé ont été silencieux lorsque des centaines de milliers de prêtres ont été massacrés ou brûlés en Russie ; ils ont été silencieux, lorsqu'en Espagne, des dizaines de milliers de prêtres et de religieuses ont été massacrés avec une cruauté bestiale et brûlés vifs... C'était simplement à cause de telles boucheries que de nombreux volontaires nationaux-socialistes et fascistes se sont retrouvés à la disposition du général Franco pour l'aider dans ses efforts d'empêcher la soif de sang bolchévique de se répandre en Europe et dans la plus grande partie du monde civilisé. C'était son inquiétude pour la culture européenne et la véritable civilisation qui a poussé l'Allemagne à prendre parti dans la lutte menée dans l'Espagne nationale contre le destructeur bolchévique. Cela ne dit pas grand chose à la mentalité prédominante dans plusieurs pays qui ne peuvent pas concevoir qu'une telle démarche puisse être prise pour des raisons purement altruistes. Cependant, l'Allemagne nationale-socialiste a sympathisé avec le soulèvement du général Franco à partir d'un désir sincère de le voir réussir à délivrer son pays du danger qui à une époque avait menacé d'engloutir l'Allemagne elle-même. Par conséquent, ce ne peut pas être par sympathie ou par pitié pour les ministres de Dieu persécutés, qui mobilisent les intérêts de citoyens démocratiques pour des membres individuels du clergé en conflit avec la loi, mais plutôt un intérêt dans l'ennemi de l'État allemand. Que cependant une chose soit gardée à l'esprit dans cette connexion : nous protégerons le clergé allemand dans sa capacité en tant que ministres de Dieu ; mais nous détruirons les membres du clergé qui sont les ennemis du Reich allemand. » Herr Hitler affirme que les catholiques ne sont pas persécutés en Allemagne pour leur religion. Entendons maintenant ce que le pape et les évêques allemands ont à dire sur le sujet.
Dans sa lettre du 14 mars 1937, Mit Brennender Sorge, le pape Pie XI a écrit aux évêques allemands comme suit : « Dans vos contrées, Vénérables Frères, retentissent des voix dont le chœur va sans cesse se renforçant, qui invitent à sortir l'Église. Parmi les meneurs, il en est plus d'un qui, par leur position officielle cherchent à faire naître l'impression que cette sortie de l'Église, et l'infidélité qu'elle comporte envers le Christ-Roi, constituent une preuve particulièrement convaincante et méritoire de la fidélité envers l'État d'aujourd'hui. Par des mesures de contraintes cachées ou apparentes, par l'intimidation, par la perspective d'avantages économiques, professionnels, civiques et autres, l'attachement des catholiques à leur foi, et en particulier la fidélité de certaines classes de fonctionnaires catholiques, est soumise à une pression aussi contraire au droit qu'à la dignité humaine. Toute notre paternelle complaisance et Notre plus profonde compassion vont à ceux qui doivent payer si cher leur fidélité au Christ et à l'Église (…) Nous adressons un salut particulièrement cordial aux parents catholiques. Les droits et les devoirs d'éducateurs à eux conférés par Dieu sont précisément dans le moment présent l'enjeu d'une lutte telle qu'on l'ont peut à imaginer une qui soit plus lourde de conséquences. L'Église ne peut attendre pour commencer à gémir et à se plaindre que les autels soient dévastés, que des mains sacrilèges aient incendié les temples. Si l'on tente, par une éducation ennemie du Christ, de profaner ce tabernacle qu'est l'âme de l'enfant consacré par le baptême, si de ce temple vivant de Dieu on veut arracher la lampe éternelle de la foi du Christ pour lui substituer la lumière trompeuse d'une contrefaçon de la foi qui n'a plus rien à voir avec la foi de la Croix (…) alors c'est pour quiconque confesse le Christ un devoir de dégager nettement sa responsabilité et celle du camp adverse, de libérer sa conscience à une telle machination et à une telle corruption. Et plus les ennemis s'efforcent de déguiser sous de faux semblants leurs sombres desseins, plus il y a lieu d'y opposer une méfiance vigilante, une vigilance provoquée à la méfiance par une expérience trop amère.
Le maintien pour la forme d'une leçon de religion, - leçon au surplus contrôlée et entravée par des hommes sans mandat – et cela dans le cadre d'une école qui, dans les autres domaines de l'éducation, travaille systématiquement et haineusement à l'encontre de cette même religion, ne suffit pas à fournir à un fidèle du Christ une excuse légitime pour donner son suffrage complaisant à une telle école destructrice de la religion. Nous savons, chers parents catholiques, que d'une pareille complaisance il ne peut être question pour vous. »
Dans leur lettre pastorale du 19 août 1938, les évêques d'Allemagne sont assez explicites sur les sujet de la persécution mortelle visant à la destruction de l'Église catholique en Allemagne. Leurs affirmations sont en contradiction ouverte avec les assertions du Führer : « Dans nos précédentes lettres pastorales, » écrit sa Seigneurie, « nous avons souvent parlé de la lutte qu'on nous impose. Nous devons aujourd'hui démontrer que les hostilités n'ont pas cessé mais, que, au contraire, des actes d’agression sont en augmentation et le but poursuivi est clairement manifeste. Ce qui est visé n'est pas simplement le contrôle de l'expansion du catholicisme mais la destruction de l'Église catholique, l'élimination du christianisme et à sa place l'installation d'une religion qui est complètement étrangère à la croyance chrétienne du Seul vrai Dieu. »
« Il est vrai que la pratique de la religion catholique est toujours libre, mais tous les efforts sont faits pour garder la jeunesse catholique éloignée des services de l'Église, en stigmatisant la profession de la foi comme cause de division parmi les Allemands (…) L'Église est accusée d'avoir des relations secrètes, personnelles et politiques avec la Russie bolchévique. Cette accusation est maintenue en dépit des encycliques et les émissions du Saint Père sur le communisme et même en dépit des déclarations des leaders bolchéviques (…) Pour ceux qui affirment que les persécutions dont nous avons été et sommes toujours l'objet sont seulement des réactions logiques et des mesures défensives indispensables de la part du gouvernement de la nouvelle Allemagne, en face du refus des catholiques et de leurs pasteurs à être incorporés dans le nouvel état, nous répondons ceci : Nous, les évêques d'Allemagne, nous avons souvent fait profession publique de notre attachement loyal à notre peuple et à la nouvelle constitution de notre nation, et nous avons consciencieusement accompli nos devoirs de citoyen. Mais nous voulons proclamer ouvertement que plusieurs des leaders du nouveau mouvement ne veulent pas venir à un accord avec l'Église catholique et ses représentants, soit parce que les principes fondamentaux de la nouvelle foi sont opposés ou parce que la tournure des évènements ont amené sous contrôle des éléments anti-catholiques qui sont désireux de détruire l'Église catholique (…) Les récentes attaques contre l'évêque de Rottenburg, Dr. Sproll, prouvent de façon éclatante que la persécution est dirigée non seulement contre l'Église catholique mais contre l'idée chrétienne entière en tant que telle. Le christianisme est considéré comme l'une des derniers vestiges d'un lointain passé, la personne et la vie de Jésus-Christ sont en contradiction avec l'idéal allemand d'humanité. On dit que les principes de Son enseignement et, en particulier, les dogmes du péché originel et de la rédemption, de récompense et de punition après la mort, doivent être retirés des légendes superstitieuses des barbares qui ont imposé leurs croyances aux Allemands par la force. Imprégnés de ces principes, des jeunes dans différentes parties du pays ont eux-mêmes procédé de dégager des endroits publics du crucifix, le symbole du christianisme. Ils ont allés jusqu'à détruire de très anciens calvaires, ne prenant nullement en compte la valeur artistique de plusieurs d'entres eux (…) Alors que l'Église catholique lutte contre son ennemi, l'anti-Christ bolchévique (…) certains membres du gouvernement veut stigmatiser l'Église comme ennemie de la nation et préparer systématiquement sa destruction (…) Ne voyons-nous pas déjà que l'unité de la nation est sapé par la persécution gouvernementale contre la religion ? Le prétexte mis en avant pour les attaques contre les croyances religieuses, c'est la crainte d'empêcher les divisions et la faiblesse résultant inévitablement des différences religieuses. Il semble qu'on oublie que la lutte anti-chrétienne contre le christianisme est une source de plus grande faiblesse (…) une tentative est en train de se faire pour se débarrasser du Dieu chrétien pour Le remplacer par un « dieu germanique. » Qu'est-ce que veut dire un « dieu germanique » ? Est-il différent du dieu des autres peuples ? Si c'est le cas, et bien il doit y avoir un dieu spécial à chaque nation et pour chaque peuple. C'est la même chose que de dire qu'il y a pas de Dieu. Une déclaration officielle a été faite au motif qu'un Dieu créateur est inacceptable (…) Par conséquent le concept d'un seul Vrai Dieu est nié et remplacé par celui d'un dieu dérivé d'une théorie raciale (…) Le destin de ces systèmes est bien connu. Ils disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus et mènent tout simplement à une augmentation du nombre de non-croyants. » Le discours de Herr Hitler du 30 janvier 1939 est en contradiction flagrante avec les déclarations du pape Pie XI et la hiérarchie allemande.
Discours d'Hitler le 30 janvier 1939
La réaction allemande contre l'internationalisme judéo-maçonnique, représente donc la divination de la race allemande en opposition à la divinisation juive de la race juive. Quel sont les tendances qui se sont assemblées pour donner naissance à cette réaction désordonnée ? Elles sont nombreuses et variées. Deux d'entre elles sont particulièrement remarquables. Il y a la tendance venant de la philosophie de Kant, de Fichte et de Hegel, selon lequel l'esprit allemand est celui qui est destiné à modeler l'Europe et le monde. Kant a réalisé la « révolution copernicienne » de faire les choses conformes à l'esprit humain au lieu de l'esprit humain cherchant à saisir l'ordre objectif du monde. Fichte a insisté sur l'élaboration de l 'ordre social et, bien sûr, de l'ordre moral du monde, essentiellement l'œuvre de l'esprit allemand. Selon Fichte, Dieu vivant est l'humanité et l'esprit allemand est la conscience de soi de Dieu. Dans l'évolution du Dieu-Humanité, un état ou peuple est toujours d'avant-garde, selon Hegel. La Grèce et Rome menaient l'ancien monde. Dans l'Europe d'aujourd'hui, il y a un peuple élu pour réaliser le développement du monde – la race allemande. A ce courant s'ajoute un autre, à savoir celui qui vient de l'écrivain français, Gobineau, et de l'Anglais Houston Stewart Chamberlain. Selon eux, la pureté du sang et de la race est le grand principe du progrès de l'humanité, non seulement sur le plan physique mais sur le plan mental et moral. En conséquence, pour modeler le monde, l'élément indispensable, c'est la pureté du sang et de la race allemands. Par conséquent, nous avons la présentation générale de la préparation aux théories de Rosenberg. Pour Rosenberg, tout le sang juif est empoisonné. Que le sang de Notre Seigneur Jésus-Christ, communiqué à Lui par sa Mère juive immaculée, soit la source pour les hommes de leur vie la plus réelle, la Vie de la Grâce surnaturelle, soit infiniment plus nobles qu'une simple vie raciale ou nationale, même allemande et aryenne, semblerait une pure folie pour Rosenberg. La phrase célèbre de Rosenberg « une fois pour toute, le soit disant Ancien Testament doit être abolie en tant que livre de religion » est condamnée, dans la lettre Sur la condition de l'Église en Allemagne, en des termes qui font ressortir en même temps la terrible opposition du naturalisme juif au Corps mystique du Christ. Par conséquent, quiconque, écrit le pape Pie XI, « qui veut voir banni de l'Église et de l'école l'histoire biblique et la sagesse des doctrines de l'Ancien Testament blasphème le Nom de Dieu, blasphème le plan de salut du Tout-Puissant, érige une pensée humaine étroite et limitée en juge des desseins divins sur l'histoire du monde. Il renie la foi au Christ véritable, tel qu'il est apparu dans la chair, au Christ qui a reçu son humaine nature d'un peuple qui devait le crucifier. Il demeure sans rien y comprendre devant le drame universel du Fils de Dieu, qui opposait au sacrilège de ses bourreaux la divine action sacerdotale de sa mort rédemptrice, donnant ainsi, dans la nouvelle alliance, son accomplissement, son terme et son couronnement à l'ancienne. »
Au delà de cette divination de la race allemande, il y a aussi différentes forces secrètes. Franc-maçonnerie signifie l'acceptation du panthéisme et la divination de l'homme. C'est panthéiste dans son symbolisme et dans signification intérieure et ésotérique, ainsi la franc-maçonnerie allemande, Grand Orient comme Prussienne, a contribué à la préparation de l’aberration mentale actuelle. Dans l'édition précédente de ce pamphlet, j'avais insisté sur cela, et j'ai ajouté qu'Hitler avait supprimé les loges du Grand Orient mais que celles des Grandes Loges Prussiennes, qui n'avaient jamais admis des adhésions de Juifs et est demeuré strictement nationaliste, se sont simplement transformées en Ordres de Chevalerie avec un symbolisme purement allemand. On m'a assuré depuis qu'ils ont été également supprimés. Cette suppression est-elle simplement en surface et semblable à la fermeture des loges maçonniques pendant la Révolution française lorsque leurs membres procédaient à l'action . C'est difficile de le savoir exactement. Il est certain que la tentative du « chrétien allemand » d'introduire le néo-paganisme de « la foi germanique » dans l'Église protestante suit exactement les lignes indiquées dans les déclarations des trois Grandes Loges Prussiennes, citées dans Le corps mystique du Christ dans le monde moderne, pages 311 et 312. (2) Il est aussi certain que derrière toutes les tentatives du gouvernement allemand, il y a l'intention de modeler le christianisme selon les idées formulées par les chrétiens germaniques. (3) Il me semble que la haine de la vie surnaturelle de la grâce démontrée par le gouvernement hitlérien indique la présence d'un groupe d'inspiration satanique tel que la franc-maçonnerie. L'influence des société secrètes germaniques connues sous le nom de Die Heilige Vehme (Le Tribunal sacré) pour suffire à expliquer certaines choses bien que pas tout, mais encore une fois il est difficile d'obtenir des informations authentiques sur cela aussi. Derrière ces forces, le Freundeskreis de Hugenberg, l'un des apôtres du pan-germanisme, et le célèbre Abteilung drei, qui correspond au service de renseignement anglais, ont été des facteurs importants dans la préparation du régime actuel.
Par conséquent, nous devons distinguer avec attention le caractère anti-surnaturel du gouvernement hitlérien et les efforts du même gouvernement pour libérer le peuple allemand de la domination des prêteurs d'argent internationaux. La divination du sang et de la race allemands est en opposition flagrante au plan divin pour l'ordre par le Corps mystique du Christ et mène inévitablement à la persécution systématique des splendides familles catholiques. La tradition prussienne d'agrandissement militaire sans pitié est une menace perpétuelle pour la paix. Mais nous devons néanmoins être juste, en dépit de la haine du parti nazi envers le Christ-Roi, et se souvenir qu'il a fallu la révolution nazie pour abroger la clause de la constitution du Reich par lequel « le président de la Reichsbank, le Dr Hans Luther, était protégé dans sa position, pour qu'il ne puisse pas être renvoyé sans son propre consentement et un vote majoritaire au conseil de la Banque des règlements internationaux.
Depuis la Grande Guerre, vingt-six banques centrales ont été fondées, d'après le modèle de la Réserve fédérale des États-Unis, la création de Paul Warburg, et ont tenté petit à petit à « tenter de mettre en place un corps central qui ne va admettre aucune autorité au dessus de lui sur cette planète (…) Si jamais c'est effectué, il ne peut y avoir aucun doute que la Banque des règlements internationaux sera alors dans une position aussi autocratique à l'égard de la finance mondiale comme la Banque d'Angleterre l'est désormais à l'égard de la finance britannique. Ce rêve de banquier ferait certainement un système bancaire stable pour le monde. Avec la totalité des stocks d'or centralisé, et avec le système bancaire de chaque pays coordonnés sous une banque centrale toute puissante, les crashs bancaires et les paniques bancaires (localisées sur une échelle locale ou nationale) serait impossible : un or illusoire soutenant une monnaie mondiale serait maintenu avec succès, et des pièces d'or internationales émises et « converties » en toute quantités qui conviendraient à la politique de la présidence de la Banque Mondiale. En même temps, tout espoir de liberté et d'abondance – pour l'individu, l'industrie, et pour les nations – disparaîtrait automatiquement , et le monde serait amené sans répit dans une idolâtrie complète sous un idole-or international. » Le gouvernement hitlérien lutte contre ce processus de réduction à l'asservissement financier. Comme l'a dit Wyndham Lewis : « Ce qu'on demande de faire à Herr Hitler, c'est de se fondre dans la ligue des états monopolistiques. » Lorsqu'on exhorte Hitler de faire une contribution à la paix, Wyndham Lewis va jusqu'à dire ce que cela signifie vraiment : « les nations éprises de paix sont plus lourdement armées que vous l'êtes, Herr Hitler, et ont à leur disposition des ressources illimitées, et ils vont incontestablement vous faire la guerre, si vous ne vous soumettez pas à leur volonté, et si vous persistez à continuer avec ce truc de l'État souverain. » Et nous devons toujours garder à l'esprit que le marxisme, comme nous l'avons vu dans l'avant-propos, c'est un instrument de la finance internationale comme le capitalisme. La fin de la guerre entre les « démocraties » et le « fascisme » pourrait voir le processus de réduction du monde à l'esclavage définitivement achevé, ou du moins considérablement avancé, et le règne du messie naturel inauguré, par l'installation d'un régime communiste ou semi-communiste controlé par les dirigeants de la Russie. Ce conflit, comme tous les autres, est simplement une phase subsidiaire du conflit mené par Satan contre le messie surnaturel et la messe.
Pour le moment, « le problème auquel font face les états totalitaires (ou « fascistes ») est différent des difficultés épineuses des « démocraties. » Ces dernières ont une richesse potentielle énorme, dont les systèmes monétaires, basés sur le standard or, ne leur permet pas de distribuer, et ainsi cette richesse est soit sabotée soit non produite. Par contre, les premiers font face à une véritable pénurie de richesse, du à des possessions illimitées d'investissements à l'étranger et contrôlent un accès très limité aux matériaux bruts. Cela s'applique particulièrement à l'Allemagne. Cependant, sous un système monétaire basé sur la production, des miracles ont été accomplis avec ce qui peut être produit du sol, couplé avec les résultats accumulés d'un commerce extérieur réduit, réalisé fréquemment par le troc à cause d'un boycott juif organisé au niveau mondial des exportations. C'est pour cette raison que nous voyons tant de restrictions de monnaie en Allemagne. Ses crédits construits à l'étranger doivent être prudemment répartis entre les besoins en variation de son commerce d'importation ordinaire, ceux du réarmement, etc. »
Dans Le Corps mystique du Christ dans le monde moderne (3ème édition, pages 310 et suivante) J'ai donné une longue citation de l'hebdomadaire catholique viennois, Schönere Zukunft, pour montrer la dimension énorme de l'influence juive en Allemagne. Voici ce qu'écrit Dr. Eberle, l'éminent rédacteur en chef de ce journal, en 1932 : « Les catholiques sont presque totalement silencieux sur la question du judaïsme, bien que l'influence juive, non seulement en Russie, en Hongrie, en Pologne, en France, en Angleterre, en Amérique et en Autriche, mais aussi en Allemagne, ait atteint un degré de pouvoir tout à fait disproportionné par rapport au nombre de Juifs dans la population totale de ces pays. Les trois quarts des grands groupes bancaires, à la tête desquels nous devons placer les quatre grandes banques D. - Deutsche Bank, Darmstadter Bank, Diskonto-Gesellschaft et Dresdener Bank - les trois quarts des grandes bourses, y compris celles de Berlin, Frankfort et Hambourg ; les trois quarts des principales entreprises commerciales, y compris celles de Karstadt, Tietz et Werheim ; les trois quarts des principaux journaux, des maisons d'édition, des agences télégraphiques et publicitaires, des groupes contrôlant les théâtres et les cinémas, sont juifs. En Autriche, les choses sont encore pires. Bien sûr, il existe encore de nombreux magnats industriels non juifs, mais ils sont de plus en plus soumis aux banques dirigées par des Juifs. . . . Et pourtant, les catholiques, dans une large mesure, gardent le silence sur cette question. Ce silence est dû, en partie, à l'ignorance, surtout en province. Mais il est également dû à une dépendance déjà existante vis-à-vis des Juifs. Les trois quarts des journaux chrétiens seraient réduits aux deux tiers ou même à la moitié de leur taille actuelle, s'ils étaient obligés de renoncer aux annonces des magasins et des banques juives, et les annonces juives ne viendraient pas si la question juive était traitée »
La réaction contre cette domination intellectuelle et économique de la nation juive, au lieu de se tourner vers la direction du Corps mystique du Christ, dans lequel l'Allemagne a été autrefois unie avec le reste de l'Europe, s'est tournée dans la direction du naturalisme matérialiste. Le triomphe de ce naturalisme sur la vie surnaturelle du Corps mystique, par l'annexion de l'Autriche, a pu se produire sans beaucoup d'opposition de la part des pays sous influence du naturalisme maçonnique. Sur l'annexion de la Tchécoslovaquie, une création maçonnique due aux intrigues de Masaryk et Benes, et le lien entre les maîtres de la Russie et l'Europe occidentale, Russie qui a signé un traité d'aide mutuelle avec la Tchécoslovaquie en 1935, elle a fait tout ce qu'elle pouvait pour promouvoir la guerre. Cependant, la guerre a été évitée en septembre 1938. Elle s'est déclenchée en septembre 1939. Quels sont les facteurs qui y ont contribué ? Les menaces de force d'Hitler contre la Pologne survenue après un certain nombre d'autres dans le style prussien traditionnel, la détermination des financiers de la Banque des règlements internationaux pour écraser la révolte contre leur système monétaire, le désir des forces judéo-maçonniques pour se venger contre le régime hitlérien, la détermination des Polonais catholiques de ne pas céder sinon à la force, l'empressement de la Russie à promouvoir un conflit en Europe et en même temps pour répéter l'histoire en considération de la Pologne, tous ces facteurs ont eu leur rôle. L'action du gouvernement hitlérien ne favorise pas seulement les plans de Satan en étant naturaliste et anti-surnaturel en Allemagne, mais semble faire son jeu en permettant aux dirigeants de la Russie d'envisager des préparatifs à grande échelle pour le règne du nouveau Messie. Selon les mots de Staline déjà cités : « Selon la doctrine de Marx-Engels-Lénine, toute guerre véritablement généralisée doit se terminer automatiquement par une révolution. »
Denis Fahey – Les maîtres de la Russie bolchévique
Encyclique Mit Brennender Sorge à lire ici, en français