dimanche 26 janvier 2020

Réformer l'Église ?

Parler aux catholiques est toujours une entreprise dangereuse, et elle paraît telle de plus en plus à un pauvre diable comme moi qui n'appartiens ni de près ni de loin à l’Église enseignante...
Il y a un mystère dans l’Église. Personne ne saurait, sans se contredire ridiculement soi-même, prétendre exiger d'un incrédule qu'il croie au mystère de l'Eglise. Mais si nous le voyons rôder autour d'elle, n'avons-nous pas le droit de lui dire qu'il perd absolument son temps s'il s'arrête aux bagatelles, s'il y cherche rien d'autre que le Christ?... Oui, qu'il y cherche le Christ ou qu'il abandonne la partie. Car, s'il n'y cherche pas le Christ, le Christ seul, il sera infailliblement, malgré lui, dupe et complice de la médiocrité qui l'a scandalisé dès les premiers pas, il sera une part de cette médiocrité même, il devra se condamner avec elle...
Je ne suis pas théologien, c'est pourquoi je me garderai comme de la peste de généralisations littéraires sur l'Eglise visible et l'Eglise invisible. Je crains que ces distinctions ne soient dangereuses pour tout autre qu'un spécialiste et, d'ailleurs il ne saurait évidemment s'agir, dans mon propos, que de l'Eglise visible, puisque je prétends bien ne parler que de ce que je vois. On ne saurait nier, dans l'Eglise, l'existence d'une certaine espèce de médiocrité à laquelle je puis me dispenser de chercher un nom, car elle en a un qui depuis deux mille ans appartient au vocabulaire universel. Il y a des pharisiens dans l'Eglise, le pharisaïsme continue à circuler dans les veines de ce grand corps et chaque fois que la charité s'y affaiblit, l'affection chronique aboutit à une crise aigüe...
Je me méfie de mon indignation, de ma révolte, l'indignation n'a jamais racheté personne, mais elle a probablement perdu beaucoup d'âmes, et toutes les bacchanales simoniaques de la Rome du XVIème siècle n'auraient pas été de grand profit pour le diable si elles n'avaient réussi ce coup unique de jeter Luther dans le désespoir, et avec ce moine indomptable, les deux tiers de la douloureuse chrétienté. Luther et les siens ont désespéré de l'Eglise et qui désespère de l'Eglise, c'est curieux, risque tôt ou tard de désespérer de l'homme. A ce point de vue le protestantisme m'apparaît comme un compromis avec le désespoir...
Le malheur de Martin Luther fut de prétendre réformer. Que l'on veuille bien saisir la nuance. Je voudrais ne rien écrire dans ces pages qui ne soit directement accessible à n'importe quel homme de bonne foi, croyant ou incroyant, qu'importe! Lorsque je parle du mystère de l'Eglise, je veux dire qu'il y a certaines particularités dans la vie intérieure de ce grand corps que croyants ou incroyants peuvent interpréter de manière différente, mais qui sont des faits d'expérience. C'est, par exemple, un fait d'expérience qu'on ne réforme rien dans l'Eglise par les moyens ordinaires. Qui prétend réformer l'Eglise par ces moyens, par les mêmes moyens qu'on réforme une société temporelle, non seulement échoue dans son entreprise, mais finit infailliblement par se trouver hors de l'Eglise...
On ne réforme l'Eglise qu'en souffrant pour elle, on ne réforme l'Eglise visible qu'en souffrant pour l'Eglise invisible. On ne réforme les vices de l'Eglise qu'en prodiguant l'exemple de ses vertus les plus héroïques. Il est possible que saint François d'Assise n'ait pas été moins révolté que Luther par la débauche et la simonie des prélats. Il est même certain qu'il en a plus cruellement souffert, car sa nature était bien différente de celle du moine de Weimar. Mais il n'a pas défié l'iniquité, il n'a pas tenté de lui faire front, il s'est jeté dans la pauvreté, il s'y est enfoncé le plus avant qu'il a pu, avec les siens, comme dans la source de toute rémission, de toute pureté. Au lieu d'essayer d'arracher à l'Eglise les biens mal acquis, il l'a comblée de trésors invisibles, et sous la douce main de ce mendiant le tas d'or et de luxure s'est mis à fleurir comme une haie d'avril. Oh! Je sais qu'en de tels sujets, les comparaisons ne valent pas grand-chose, surtout lorsqu'elles ne sont pas exemptes d'une pointe d'humour. Me serait-il permis de dire pourtant, afin d'être mieux compris par certains lecteurs, que l'Eglise n'a pas besoin de critiques mais d'artistes?... En pleine crise de la poésie, ce qui importe n'est pas de dénoncer les mauvais poètes ou même de les pendre, c'est d'écrire de beaux vers, de rouvrir les sources sacrées."

Georges Bernanos (Frère Martin, in "La Vocation spirituelle de la France", Plon - pages 222 et ss)

lundi 20 janvier 2020

La Pachamama irlandaise (2)

Représentation néo-païenne de la déesse Eriu sur la colline de Uiesneach, Irlande. Source : Trip Advisor


Curieusement, le festival de la Déesse a été rebaptisé cette année, et on a donné à ce qui était un événement ouvertement païen, une métamorphose de relations publiques bien lisse. Le festival, qui se tient toujours vers Halloween, est dédié à la déesse celtique Morrigan, déjà mentionnée, mais a été transformée cette année en Festival de la Reine Maeb (prononcer Maeve), d'après la légendaire reine de la mythologie celtique. 

Alors que certains spécialistes de la mythologie croient que Maeb et Morrigan sont une et une seule personne (l'une des traductions pour le nom Morrigan, "Mor Riagann", signifiant littéralement "grande régente" ou "reine" en vieil irlandais et sont toutes liées à une grotte où se tiennent certaines des festivités ; comme Morrigan, on dit que Maeb était de mœurs légères et avait diverses grottes un peu partout en Irlande, nommées d'après sa vulve - l'imagerie de la Sile na Gig semble tout en retenue à côté), le personnage de la reine Maeb n'a pas les mêmes connotations macabres que Morrigan, qui est décrite explicitement par ses adeptes, de déesse de la guerre, de la mort et de la destruction. 

Alors que l'atténuation de l'aspect déesse de la mort du festival est clairement une tentative d'attirer une catégorie plus large de touristes, la perte du lien avec le vrai but du festival a dérangé certaines personnes, dont un membre important du parlement irlandais, Denis Naughten, qui a soulevé la question plus tôt cette année (2019) avec le ministre du Tourisme, Shane Ross et le directeur général du Bureau du tourisme irlandais (Fáilte Ireland), Paul Kelly.

Naugthen a expliqué qu'il "cherchait des réponses sur le fait que Rathcroghan, le site de la grotte d'Oweynagat, qui est dédié à la déesse a été effacé de notre histoire et de notre mythologie."


Une haleine si fétide

Le député Naughten a aussi publié une déclaration de presse critiquant le bureau du tourisme irlandais d'avoir "ignoré le fait que le festival mondial d'Halloween est originaire du comté de Roscommon. Alors que j'accueille favorablement la proposition de Fáilte Ireland de promouvoir l'Irlande comme le berceau d'Halloween, l'organisme de tourisme semble vouloir ignorer le fait que le festival est originaire de Rathcroghan dans le comté de Roscommon. Il est décevant que, après avoir lancé le concept touristique Ireland's Hidden Heartland (au coeur de l'Irlande secrète) récemment, l'une des premières actions de Fáilte Ireland est d'essayer de se débarrasser de l'un de nos joyaux secrets avec un plan marketing lisse."


Dans des notes envoyées aux journalistes avec sa sortie en presse, il a averti que "Halloween tire son origine du festival pré-chrétien de Samhain... Comme Samhain est la période de l'intervalle ou entre-deux naturel entre les saisons d'hiver et d'été, il n'est peut-être pas surprenant que ce festival fournit un accès aisé à travers les frontières de ce monde-ci à l'autre monde. A Samhain, ces frontières sont grandes ouvertes, et permettent aux esprits une liberté d'accès au domaine mortel, dont l'une des entrées est ici à Oweynagat.


C'est à Samhain que Nera (une guerrière mythologique) descend dans l'autre monde par une grotte après avoir été témoin qu'une armée de l'autre monde émerge et détruit le palais de la reine Maeb. C'est aussi de Uaim Cruachain (un autre nom pour le monde souterrain) que d'autres bêtes effrayantes de l'autre monde émergent pour ravager le paysage environnant et se tiennent prêts pour l'hiver, tel le Aillen Trechenn à trois têtes qui sème le chaos à travers l'Irlande, des cochons sauvages magiques, des chats prédateurs et des oiseaux à l'haleine si fétide qu'ils font faner les feuilles et les baies sur les arbres.


L'émergence de ces terribles bêtes et créatures ont inspiré aux gens de se vêtir et se déguiser à Halloween pour ne pas être pris et d'avoir le même sort que Nera... 



Oweynagat, la grotte des chats

" Oweynagat aurait été l'un des lieux les plus sacrés et les plus importants de toute l'île. C'est le foyer de Morrigan, déesse de la guerre. La littérature épique raconte les faits de plusieurs guerriers légendaires, qui ont fait face au jugement au main de cette déesse malveillante à Oweynagat... il avait le rôle d'un endroit test pour les jeunes guerriers. Pour pénétrer le foyer de Morrigan, à l'entrée de l'autre monde, dans les ténèbres, seuls dans un environnement étrange. Pour prouver à vous-même un rite de passage...


Des rites comme celui-ci se retrouvent dans toutes les cultures, régions et lieux, et sont communément associés avec l'arrivée de la majorité, l'arrivée au point auquel on est établi socialement et moralement responsable en tant qu'adulte. De faire partie d'une société. Littéralement, descendre dans la terre et en émerger né une seconde fois."


Cette effusion de révérence envers le surnaturel, qui fait écho à un discours similaire du premier ministre, Leo Varadkar (il appelle à ce que Halloween soit officiellement célébré depuis qu'il a été un conseiller municipal), se lit comme un sort venu de Harry Potter. Mais les observateurs les plus désintéressés ne peuvent s'empêcher de se demander qu'elles auraient les réactions des médias nationaux si des membres éminents du parlement aurait publié des déclarations publiques dithyrambiques similaires sur les mystères de la foi catholique, ou demandé que l'Irlande les célèbre ouvertement. 


Naughten n'est pas un membre ordinaire du parlement. En dépit qu'il soit un "indépendant", il a été ministre du gouvernement Varadkar de 2016 à 2018, une période capitale de l'histoire de l'Irlande allant du centenaire du soulèvement de 1916 au référendum de 2018 pour supprimer le droit à la vie de l'enfant à naître. 


Des guerriers légendaires

Sa déclaration sur le festival de la déesse est particulièrement intéressant, finissant comme il se doit avec un appel aux jeunes hommes à se prouver eux-mêmes comme guerriers, et un rappel sévère que nous devons une obligation à la société - cela implique que les valeurs païennes ne sont plus reléguées à l'histoire et aux ouvrages de mythologie mais sont essentiels pour quiconque vit en Irlande aujourd'hui, et que la jeunesse doit être préparée à combattre, comme des croisés, pour ces valeurs. Pour une jeunesse irlandaise éduquée avec Harry Potter et une version soigneusement publiée de l'histoire de l'Irlande, cela serait un appât patriotique et spirituel.


De telles expressions ouvertement respectueuses envers le paganisme sont devenues petit à petit courantes dans l'Irlande officielle ces cinq dernières années, et les célébrations païennes sont devenues particulièrement visibles depuis que l'Irlande a voté pour supprimer le droit à la vie pour l'enfant à naître (et même, personne n'a sourcillé quand il a été révélé que le ministre des Enfants, Katherine Zappone - un membre "indépendant" du gouvernement Varadkar - s'est impliquée dans la sorcellerie). Étant donné la toile de fond du référendum de 2018 qui a annoncé l'un des régimes d'avortement les plus libéraux du monde, il n y a rien de choquant du tout qu'un festival célèbre une déesse destructrice.


La croyance que toutes les femmes sont de façon innée "déesses" semble être derrière l'hubris exhibé si ardemment par l'ancienne présidente d'Irlande Mary McAleese, dont le mouvement "nous sommes Église" a comme but avoué l'émancipation des femmes dans l'Église. Il est même ironique qu'elles se plaignent du manque de pouvoir et de visibilité dans l'Église catholique qui révère la Mère de Dieu. Mais ceux qui vénèrent les vieilles déesses guerrières préfèrent des femmes vieilles, laides et manifestement immorales - comme la Sile na Gig.


La résurgence de l'imagerie de la déesse dans l'Église catholique ne peut tomber à moment plus approprié, étant donné la résurgence de la culture païenne - en particulier dans ses aspects les plus sauvages, comme l'avortement, le suicide, l'euthanasie et l'eugénisme. La Pachamama pourrait être la tête d'affiche de la culture de l'avortement, étant donné que traditionnellement, les Incas lui sacrifiaient des nouveaux-nés. 


Ceux qui disent qu'une idolâtrie si évidente au Vatican est précurseur de l'Apocalypse pourraient être rejetés en tant que farfelus, s'il n'y avait pas autant de preuves indiscutables et même flagrantes de la réalisation des prophéties de l'Apocalypse.  Les chrétiens sont persécutés comme jamais auparavant, dans le monde entier. Les instincts naturels les plus instinctifs, comme l'empressement d'une mère à protéger son enfant, sont balayés sans relâche, par les gouvernants laïcs de ce monde - même si en même temps, on nous somme de protéger d'urgence les autres espèces.


Le dogme de la politique identitaire a littéralement mis les concepts de nature elle-même sens dessus dessous - et quiconque ose défier la folie avec la logique ou la raison est persécuté. Il y a une telle inversion massive, persistante, organisée, mondialisée et institutionnalisée des valeurs les plus essentielles dans les domaines physiques, métaphysiques et spirituels que ce ne serait pas illogique de conclure que la Fin est proche.






Un incident récent (le 20 novembre) l'illustre bien. L'une des statues de Notre Dame de Fatima du centenaire du pèlerinage faisait la tournée des églises du pays, et, alors qu'elle était transportée par le cimetière de l'église Ste Anne à Shankill, une rafale de vent soudaine a renversé la statue. Heureusement sa chute a été amortie par l'un des sacristains qui en a gagné un crâne douloureux et une bénédiction, mais l'arrière de la tête de la statue était brisée. Une partie importante de la cérémonie a été abandonnée par le prêtre : celle du couronnement de Notre Dame.


Une femme qui a été témoin de la chute a expliqué : "c'est arrivé tellement soudainement. Il y a eu une rafale de vent et puis elle s'est renversée, est tombée et a touché le sacristain. Les grains de chapelet se sont envolés. Je ramassais les morceaux de sa tête sur le sol !"


Avec des tons chuchotés, quelques paroissiens choqués ont suggéré que c'était un signe que Notre Dame était en colère contre l'Irlande car elle avait voté pour que le droit à la vie des enfants soit supprimé - et de surcroît,  quelques uns des plus importants militants pour l'avortement sont des pratiquants réguliers en Irlande, y compris la ministre de la Culture Josepha Madigan et bien sûr l'ancienne présidente Mary McAleese. Pour que Notre Dame en perde littéralement la tête dans une église irlandaise dédiée à sa propre mère est, pour le moins, symbolique de l'Armageddon en cours dans notre pays.

Le prêtre a tiré un bilan positif de l'incident, l'utilisant comme un moment pédagogique pour l'assemblée qui incluait des enfants de deux écoles catholiques locales. " Dans cet échec, nous avons une Mère qui sait ce qu'est l'échec de la vie car elle a tant souffert et donc elle sait ce qu'est la lutte pour la vie et dans nos luttes, nous pouvons nous tourner totalement vers elle comme à notre Mère." Cependant, il y avait un sentiment de malaise dans l'église ce matin-là, et les messages apocalyptiques de Notre Dame à Fatima n'était pas mentionnés. Même lorsque l'autre sacristain a réparé la tête - et l'a fait avec une habileté artistique inconnue jusqu'alors dans un laps de temps qui pourrait tenir tête à un sculpteur professionnel - les paroissiens, et c'est compréhensible, ont préféré ne pas parler de l'incident.

Expiation

Il est significatif que le sacristain soit un menuisier de métier ; il a travaillé pendant la nuit sur sa tâche sacrée, sous l'œil de la statue de St Joseph lui-même. C'est comme si ce travail était un acte d'expiation pour les péchés des menuisiers qui ont produit les obscènes Pachamama qui, le mois précédent, était exhibée au Vatican. Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font.  

Mais le Pape François était certainement au courant de ce qu'il faisait, alors qu'il fêtait une déesse de la fertilité en bois avec un degré de respect normalement réservé à Notre Dame. Il a même béni six des sculptures en bois, tout comme il avait béni six des statues centenaires de Notre Dame de Fatima deux ans auparavant. Le nombre six a clairement une signification pour le Pape François - encore l'Apocalypse !

Le clergé irlandais aussi, était pleinement au courant de la signification de l'arrivée de la statue bénie de Notre Dame de Fatima, mais le catholicisme irlandais officiel n'a pas pipé mot sur la présence de cette image bénie de Notre Dame dans l'ancienne Île des Saints et des Savants. Il n y a eu ni tapage ni pléthore de publicité comme on aurait pu s'y attendre. Alors qu'il était compréhensible que le clergé ait été prudent pour ne pas attirer une attention hostile dans un pays plongé dans l'anti-catholicisme, cette timidité a semblé donné plus de hardiesse aux ennemis de l'Église catholique.

De plus, alors que la statue de Notre Dame faisait le tour des églises irlandaises, une exposition de pièces "artistiques" insultant Notre Dame était organisée dans une galerie d'art de Dublin. "Quelque chose sur Marie" (Something About Mary) montrait des images sacrilèges et obscènes, dont un dessin grossier d'une femme nue sur la Croix et la photo d'une drag queen habillée comme Notre Dame, avec une statue en feu de la Vierge Bénie placée derrière lui. La conservatrice Rosita Sweetman a expliqué que les pièces, qui était exposées à la galerie Copper House le samedi 23 novembre, allaient être vendues aux enchères.

Et deux semaines auparavant, la chapelle d'un couvent a été profanée et sa communauté de religieuses âgées victimes d'intimidations. L'horrible incident, qui s'est passé à Malahide dans le comté de Dublin, n'était qu'un des nombreux incidents semblables à travers le pays. Le même schéma d'anti-catholicisme flagrant, laissé dans l'ombre par une timidité cléricale, est aussi présent en France, qui, comme Notre Dame, porte le nom de "Fille Aînée de l'Église." Notre Dame est seulement l'exemple le plus connu, mais tous les jours des églises en France sont profanées.

Cet anti-catholicisme à travers le monde, combiné avec l'idolâtrie d'adoration de la Nature de la part du pape, est une manifestation du satanisme - et même un présage de l'Apocalypse. Nous ne pouvons pas ignorer les signes plus longtemps.


vendredi 17 janvier 2020

La Pachamama irlandaise (1)




Bien avant que le Pape François ne vénère la déesse païenne de la fertilité Pachamama dans les jardins du Vatican à l'église Sainte-Marie de Traspontina, dans le cadre du synode sur l'Amazonie, une idole similaire était apparue dans des églises dans toute l'Irlande.

Avec ses jambes écartées, ses mains qui écartent sa vulve ouverte, un rictus maniaque sur son visage, la Sile na Gig (la prononciation française est "Shila na guig" mais on pense que la prononciation correcte en irlandais est "Shila na Gui") est une version hardcore de la Pachamama - et pas uniquement parce qu'elle est en pierre et a survécu au moins mille ans. Plus de 140 représentations rappelant les gargouilles ont été trouvées dans les Îles Britanniques, la vaste majorité en Irlande, bon nombre d'entre elles apparaissant dans les sculptures en pierre d'églises chrétiennes primitives.

Elles étaient habituellement placées sur le mur sud, au dessus de la porte. L'un des exemples les plus frappants inclut la Chapelle des Nonnes à Clonmacnoise en Irlande. On pense qu'elles font partie d'une ancienne tradition pré-chrétienne en Irlande.

L'habitude de sculpter ces représentations et de les placer dans l'ouvrage en pierre des églises d'Europe occidentale (surtout l'Irlande) a continué jusqu'au 17ème siècle, lorsque un clergé post-Réforme scandalisé a ordonné qu'on les enlève. Elles ont été dispersées, finissant dans toutes sortes de lieux (sécularisés) : murs, piliers d'entrée, champs, puits et tombeaux.

Certaines ont été cassées ou dégradées. L'une d'entre elle a été trouvée dans une rivière en Irlande où elle aurait pu être jetée pour ôter son potentiel malfaisant (il semblerait que dans l'idéal, les objets sacrilèges soient jetés dans le courant, et cela a été même la méthode de purification choisie par Alexander Tschuggel, l'Autrichien qui a jeté les Pachamama dans le Tibre).

La plus grande collection connue de Sile na Gigs se trouve au Musée National d'Irlande, où l'on peut trouver 13 d'entre elles, dont deux exposées en permanence. Le musée a été accusé de pudibonderie lorsqu'on les avait entreposées dans les voûtes durant des travaux de rénovation dans les années 1990, et une controverse nationale a suivie dans la rubrique courrier des quotidiens nationaux et les émissions de radio populaires, leur valeur historique et culturelle contrebalançant leurs aspects éminemment pornographiques et sacrilèges. Le Heritage Council of Ireland a publié une carte interactive montrant l'emplacement de 100 Sile na Gig supplémentaires à travers le pays.

Les historiens peuvent seulement deviner leur signification. Il y a diverses théories exprimées dans bien des livres, le plus connu étant "Sheela na Gigs: Unravelling an Enigma" de Barbara Freitag dans lequel elle explique qu' "elles ont été associées aux pouvoirs de fécondité, naissance et mort et le renouveau de la vie."  Mais il est généralement accepté qu'elles fassent partie d'une tradition païenne plus ancienne dans laquelle la sorcière est vénérée.

Alors que la "femme d'esprit" avec le pouvoir d'enlever le "Mauvais Œil" était un élément banal d'à peu près toutes les sociétés anciennes dans le monde, la version irlandaise était apparemment créditée comme brisant les mauvais sorts en utilisant le pouvoir de ses parties intimes. L'un des sites les plus complets sur le sujet de la Sile na Gig, WhiteDragon.org.uk, se réfère à un journal conservé par un visiteur allemand en Irlande dans les années 1840, Johan Kohl, qui avait mentionné cette tradition. "(Kohl) avait découvert que dans ce pays, les gens allaient souvent voir la Femme Sage s'il voulait éviter le mauvais sort... Et l'une des méthodes principales d'éviter le "Mauvais Œil" était apparemment de s'exposer à la victime."

Cela pourrait expliquer la vieille tradition irlandaise de frotter la vulve de la Sile na Gig pour soulager un mal (bien que sans aucun doute, cela faisait avancer les choses de lever une personne malade pour atteindre les Sile na Gig au dessus des portes d'églises !). Toutes les Sile na Gig restantes ont certainement l'air d'avoir été frottées, bien que cela peut être du à mille ans d'exposition aux intempéries ; quelqu'en soit les causes, elles ont été clairement placées sur les églises comme une forme de blasphème.

L'une d'elle dans l'abbaye cistercienne d'Abbeylara dans le comté de Longford, ressemble à une parodie de la Vierge à l'Enfant. Les représentations sont lascives de façon flagrante (elles ont toutes des rictus concupiscents et exposent fièrement leur vulve), la laideur indécente de l'une d'elle (un contraste délibéré avec la pureté et la beauté de Notre Dame), et le fait que la guérisseuse représentait traditionnellement des femmes utilisant leurs sexualité mature pour prendre le pouvoir, sont des preuves que ces symboles représentent l'opposé de tout ce qui est chrétien.

WhiteDragon.org.uk affirme également "qu'en Irlande, il est courant que le nom sacré d'une femme, Catherine/Cathleen soit associé avec les Sheela na Gigs." En tant que catholique irlandaise, dont sa feu tante était une belle et fervente catholique qui s'appelait Kathleen, ce sont des nouvelles déconcertantes pour moi  et pour quiconque préfère penser à ce nom comme un hommage à St Catherine de Sienne. Cela semble aussi en contradiction avec l'étymologie européenne du nom Catherine.*

Bien qu'évidemment, il est possible qu'il y ait eu autrefois une version irlandaise païenne de ce nom, et qu'il ait été christianisé comme d'autres comme Brigid (avec l'inconsistance qui les caractérise, les "libéraux" insistent pour récupérer les noms des saints chrétiens pour les attribuer à des déesses païennes, mais attaquent quiconque ose appeler les transgenres par leur "noms défunts" (dead names). Il n y a aucun doute que quiconque s'appelle Sile ou Sheila pourrait avoir un plus grand empressement à se dissocier des ces images hideuses.

Il y a eu un renouveau massif de ces bas-relief en Irlande au XIe et au XIIe siècle, sur les murs des plus belles églises romanes qui avaient été construites un peu partout en Irlande à l'époque ; Certains de ces symboles de fertilité à l'apparence trop réaliste ont même des clitoris visibles. une théorie possible est qu'ils aient été florissants à l'époque dans le cadre de la tradition architecturale romane de graver les Sept péchés Capitaux dans la pierre.

La luxure, la colère, et l'envie sont particulièrement répandues sur les sculptures dans les églises d'Europe continentale (il y a des références à cette tradition dans le New World Encyclopaedia). En Italie, le musée du château de Sforza à Milan expose une version plus raffinée d'une femme semblable à Sile, bien que dans ce cas, elle a l'air jeune et robuste, se tient debout et tient ouvert ses lèvres avec l'aide de ce qui semble être une sorte d'instrument phallique (on a dit que c'était des ciseaux ou des voilages, mais il pourrait être facilement une sorte de sucette). On pense que cette sculpture était sur les remparts de la ville jusqu'à ce que le Cardinal Carlo Borromeo - qui est plus tard devenu pape - la fasse enlever.

La tradition irlandaise de représentation de la fertilité en tant que sorcière et de l'appeler "Sile" a peut-être un lien avec la Ban na Sidhe ou "femme des fées", une femme surnaturelle puissante qu'on croyait être annonciatrice de la mort. Dans The Encyclopaedia of Religion, Mircea Eliade suggère même qu'elle était une faiseuse de roi, citant le mythe d'une déesse irlandaise qui "apparaissait sous la forme d'une sorcière voluptueuse, et beaucoup d'hommes refusaient ses avances, sauf un qui avait accepté. Lorsqu'il a dormi avec elle, elle s'est transformée en une belle jeune fille qui accordait la royauté sur lui et a béni son règne."


représentation moderne de la Ban na Sidhe ou Banshee

Alors qu'il y a plusieurs théories sur les origines et la signification des Sile, et les experts acceptent qu'il n y ait pas assez de preuve dans l'architecture ou le folklore pour en venir à une conclusion définitive, il est plausible que l'apparence hagarde de Sile doit quelque chose à l'antique tradition, qu'on trouve à travers le monde; du lien entre la mort et la fertilité. La déesse irlandaise Morrigan a été considérée comme une déesse de la mort et de la fertilité ; similaire aux déesses qu'on peut trouver dans le folklore indien et sud-américain.

Enterrée sous les brumes de l'histoire, l'indéniablement laide Sile na Gig a été éclipsée sur son territoire par une déesse plus exotique, tel la déesse égyptienne Isis à laquelle a été consacré un temple dans les voutes du château de Huntington à la limite des comtés de Carlow et de Wexford. La haute prêtresse du temple d'Isis, feu Lady Olivia Durdin-Robertson, a expliqué à l'auteur de ces lignes qu'elle croyait que Notre Dame et la déesse Isis et toutes les anciennes déesses ne font qu'une - un syncrétisme dont le manifeste du Pape sur le Synode sur l'Amazonie fait écho. La confusion délibérée du christianisme avec le paganisme n'est pas nouveau mais il gagné en popularité ces derniers temps grâce au haut profil de l'auto-proclamée praticienne de la sorcellerie et Ministre du gouvernement irlandais Katherine Zappone, qui affirme avoir pris part à des rituels qui fusionnent le christianisme avec le paganisme celtique, et par la prolifération de païens dans toute l'Irlande qui met au même plan Sainte Brigitte avec la déesse Brigid.

D'autres manifestations de déesses ont aussi surgies à un rythme fastidieux en Irlande durant la récente transition de l'Île des Saints et des Savants à la terre maudite du drapeau arc-en-ciel. En 2014, la Pachamama est venue en Irlande sous la forme d'un ensemble d'instruments en terre cuite péruviens. Ces objets, dont on a dit qu'ils étaient utilisés par les Incas pour réveiller la force de la Terre-Mère / Pachamama ont été amenés au festival annuel de déesses dans le comté de Roscommon par le musicien, homéopathe et "émotionologiste", Fred Walker de Castlepollard dans le comté de Roscommon, qui a dit à l'auteur de ces lignes qu'il s'agissait "d'objets sacrés qui équilibrent les rythmes cérébraux. Ils sont comme les Pacho-Mamas (sic) qui ont été retrouvés un peu partout en Amérique du Sud. Je les ai obtenu d'un Nord-Américain en 2007, mais j'ai du attendre deux ans avant qu'il n'en fasse pour moi. Il ne me les a pas expédiées parce qu'elles ne peuvent pas traverser les flots seules - j'ai du aller à Boston et les prendre personnellement."

Fin de la première partie

Geraldine Comiskey - Culture Wars magazine - janvier 2020


* du grec ancien καθαρός (katharos) "pur"

mercredi 8 janvier 2020

La grève en France démontre que les travailleurs doivent déporter l'oligarchie




Alors que les cheminots français bravaient le froid ce Noël, continuant leur grève, les rédacteurs des grands médias étaient aussi occupés à fabriquer des histoires pour détourner l'attention de la guerre de classe ! La page de couverture de Ouest France racontait une histoire sur comment l'ONG SOS Méditerranée travaillait aussi à Noël. 

Ce que les médias ne disent pas aux lecteurs, c'est que, les mêmes personnes qui ont bombardé et détruit la Libye en 2011, ont imposé la dette du FMI et des régimes néolibéraux dans les pays d'Afrique, faisaient désormais du trafic de migrants vers l'Europe pour faire baisser le coût du travail. Pour commencer, les élites occidentales détruisent les pays en développement ; puis ils utilisent les victimes de ces guerres comme armes d'ingénierie sociale contre leur propre classe ouvrière.

D'un point de vue de la classe dirigeante, c'est on ne peut plus clair : "vous pouvez continuer à protester au sujet de vos salaires, le coût de la vie et la diminution de vos retraites tout votre soûl. Nous importons des millions d'esclaves aux salaires bon marché pour vous remplacer et ils ne vont pas se plaindre parce que nous les façonnons pour qu'ils soient parfaitement dociles.

La tragédie de la lutte de classe en France, c'est le manque de leadership. Par exemple, la CGT a fonctionné au moins depuis les années 1970, plus comme une annexe de la direction de classe que comme une organisation au service des travailleurs. Le Parti communiste français, depuis qu'il a embrassé le révisionnisme soviétique dans les années 1960, a muté en un lieu de bavardage terne pour des intellectuels et des étudiants idéologiquement corrompus. D'autres syndicats importants comme Force Ouvrière ont été en fait crées par la CIA pendant la Guerre froide pour affaiblir le Parti communiste français.

Des leaders de gauche importants ont collaboré avec le régime Macron. Par exemple, François Ruffin a été récemment démasqué en tant qu'agent du gouvernement lorsqu'une conversation téléphonique qu'il avait eu avec le président Macron a été divulguée sur internet. Pendant la conversation, Ruffin et Macron organisaient une mise en scène dans laquelle 
Macron visiterait une usine et Ruffin aurait été sur place pour jouer le rôle d'une "opposition ouvrière." Cela aurait du être la fin de la carrière de Ruffin mais pour bien des gens qui s'identifient avec l'idéologie gauchiste, la réalité et la vérité sont le cadet de leurs soucis.

Ruffin a expliqué : "je pense que si on réfléchit stratégie, que vous soyez vivement interpellé et publiquement, par les salariés d'Écopla, ce fera un épisode et ensuite, que vous y répondiez en disant : "je suis prêt à me déplacer sur place, bah ça fait un deuxième épisode."

Macron : "ok, ok (...) un : on échange sur le dossier. Deux : on vous tiens au courant des avancées. Trois : vous, vous m'interpellez publiquement. Quatre : dans la foulée, on cale une date de déplacement Le 5 octobre, ou fin septembre - et on voit comment on la communique ensemble."



En ce qui concerne le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, il a récemment regagné un peu de crédibilité après qu'il ait été attaqué par le lobby juif français, le CRIF, pour avoir rendu responsable son équivalent britannique de la défaite du leader du Parti travailliste Jeremy Corbyn lors des récentes élections générales en Grande-Bretagne. Cependant, ce genre de pitreries ne changera pas le fait que la classe ouvrière ne vote pas pour des trotskystes petits bourgeois ; que la classe ouvrière de tous les pays ont envie d'une alternative authentiquement nationaliste au Nouvel ordre mondial ; et par ailleurs, presque tous les partis de gauche sont anti-classe ouvrière.

La politique communautaire et l'écologie se sont complètement emparés des mouvements ouvriers. En ce moment-même en France, il y a un vide politique dangereux. Bon nombre de partis "nationalistes" ont été confisqués par les sionistes et les francs-maçons et par conséquent, il n'y a aucun leadership politique dans le mouvement des Gilets Jaunes. 

Il n'y aura aucune solution à cette crise économique. L'idée-même de retraites et d'organisations ouvrières est en train de disparaître. Bientôt, nous aurons autant de personnes âgées que de jeunes en Europe. Cela veut dire qu'il n'y aura plus de retraites pour les gens de la classe ouvrière. Les riches n'auront pas besoin de retraite d'état. Ils ont des ressources illimitées d'argent et utiliseront pour vivre qu'une partie de leurs investissements. Les travailleurs à l'âge de la retraite seront forcés d'occuper des emplois subalternes et mal payés et quand ils seront malades, ils seront encouragés à envisager l'euthanasie. En fait, il n'est pas exagéré de dire qu'une fois qu'on aura fait la promotion de l'euthanasie et qu'elle sera devenue la norme, il sera considéré comme non éthique pour les personnes âgées de vouloir vivre. Comme cela, il n y aura plus de retraite. Il n y aura plus d'organisations ouvrières non plus. 

Puisque les organisations ouvrières sont dirigées par des mondialistes, les grèves ont tendance à exaspérer beaucoup de jeunes entrepreneurs, de dirigeants de la classe moyenne et d'autres travailleurs indépendants qui ne peuvent pas se rendre à leur travail. Les grèves ne nuisent pas à l'élite dirigeante parce qu'il n'y a pas de leadership politique effectif. En fait, si la grève continue, cela pourrait même militer en faveur de la classe dirigeante. 

Puisque les leaders du mouvement ouvrier n'expliquent pas aux travailleurs le but des programmes fondés par l'élite qui transforment leurs sociétés en dépotoirs à zombies - dette sans fin et panoplie entière de dégénérescence sociale qui viennent de sociétés criblées de dettes, il est nécessaire d'avoir des solutions au premier plan de tous les mouvements radicaux.

N'ayant nulle part où se tourner, les travailleurs font grève par désespoir. La grève est parfaitement justifiée ; c'est tout ce qu'ils peuvent faire mais ce n'est pas assez. Les manifestations et les grèves n'aboutiront pas à une révolution. Ce dont la France a besoin maintenant, c'est d'un parti authentiquement patriote qui mettra les travailleurs en premier ; arrêtera les guerres impérialistes, arrêtera l'immigration, arrêtera l'absurdité bourgeoise du "sauvez la planète", arrêtera la promotion de l'infanticide et commencera à faire la promotion de la famille comme cellule de la société la plus fondamentale et la plus importante. C'est seulement lorsque cela arrivera qu'il y aura quelque chose qui se rapprochera d'une révolution. 

Lorsqu'on a un gouvernement qui soutient la famille naturelle comme étant la cellule de base de la société, on a un gouvernement qui reconnait l'amour comme la valeur sociale la plus importante. Par conséquent, tous les liens de marché seront subordonnés au bien-être matériel et spirituel de cette cellule, depuis le nouveau né jusqu'aux plus âgés d'entre nous. 

Si j'étais dictateur de la France, j'emploierais tous les migrants comme constructeurs de navires. Ensuite, je les utiliserais pour rafler les élites mondialistes et leurs collaborateurs gauchistes et je les enverrais tous en bateau pour l'Afrique pour reconstruire les pays qu'ils ont détruits. Ainsi, les gros titres seraient différents : " des travailleurs français applaudissent les migrants africains qui envoient des navires remplis d'oligarques en Afrique pour du travail forcé !"

Gearóid Ó Colmáin






samedi 4 janvier 2020

DAESH a tué le général Soleimani





Depuis sa formation à Camp Bucca en Irak en 2006 sous contrôle américain, le groupe terroriste de l'État islamique a été utilisé comme force par procuration par les États-Unis pour servir ses intérêts géostratégiques au Moyen-Orient et au delà. 


Ce soir, les ennemis du terrorisme à travers le monde pleurent la mort de leur héros le général Qassem Soleimani. Sans doute plus qu'aucun autre leader militaire, l'ancien commandant iranien d'Al Qods, les forces spéciales des Gardiens de la révolution, a développé des stratégies militaires qui ont défié l'Empire américain. 


Soleimani a acquis son savoir-faire militaire sur les champs de bataille de la guerre Iran-Irak pendant les années 1980 lorsque les États-Unis utilisaient le groupe terroriste des moudjahiddines du peuple iranien pour envahir et s'emparer de l'Iran pour le compte de leur homme fort régional, le président irakien Saddam Hussein.  


La nation iranienne a immensément souffert pendant cette guerre avec les forces soutenues par l'Occident utilisant des armes chimiques sur la population civile - un fait systématiquement ignoré par les médias occidentaux. 


Pendant l'occupation israélienne du Liban en 1982, Soleimani a été essentiel pour l'aide apportée à la formation d'une force de résistance de guérilla hautement efficace du Hezbollah. Aujourd'hui, les mouvements nationalistes partout dans le monde considèrent le Hezbollah comme un exemple de lutte anti-impérialiste. 


Le concept de guerre asymétrique doit beaucoup au travail du général Soleimani, ses stratégies militaires et ses tactiques seront des contenus de manuels dans les années à venir.


La victoire des forces de la loi et de la civilisation en Syrie sur les forces de la barbarie et du chaos est largement due aux efforts du général Soleimani. Il a coordonné le recrutement et l'entraînement des volontaires pour aider les Syriens à combattre les terroristes soutenus par l'Occident qui ont commis d'innombrables crimes contre l'humanité depuis qu'ils ont envahi le pays en 2011.


Etant donné son travail avec le Hezbollah et sa capacité d'être plus rusé que le léviathan formé par les États-Unis connu sous le nom de DAESH, le prestige de Soleimani était tel qu'il aurait pu devenir président de l'Iran. S'il s'était présenté aux élections, il aurait gagné haut la main.


L'entité sioniste voulait la mort de Soleimani. Il n y a aucun doute là dessus mais Tel Aviv n'aurait jamais exécuté un tel acte lui-même. L'Iran avait la capacité de détruire l'entité sioniste mais ne pouvait pas ouvertement attaquer les États-Unis ; et comme l'a dit une fois Benyamin Netanyahou, "nous avons l'Amérique."


Depuis que le sionisme s'est emparé des États-Unis, le pays est devenu son policier mondial. Trump, sans doute pour rassurer ses puissants adversaires juifs aux États-Unis, a désormais assassiné l'un de ses plus puissants ennemis.


D'un certain côté, c'est une victoire pour l'impérialisme américain : cela a éliminé son ennemi le plus illustre ; l'impérialisme américain, c'est DAESH. On peut dire par conséquent que DAESH a tué Soleimani. Si les États-Unis avaient voulu sérieusement battre DAESH, ils auraient loué Soleimani pour ses efforts et il n'aurait pas été prioritaire pour un assassinat militaire.


A un niveau plus approfondi cependant, c'est une victoire à la Pyrrhus pour l'impérialisme américain. Il y a désormais des milliers de Soleimani en Iran, en Syrie, au Liban et à travers le monde ; et aucun des partisans de Trump les plus rationnels peuvent affirmer que le némésis iranien de DAESH était un terroriste. En fait, Trump a lui-même admis que l'Iran est un ennemi de DAESH.


Ismael Qaani a remplacé Soleimani au poste de commandant d'Al Qods. Ce ne sera pas un leader inférieur ; il y a des milliers de futurs Soleimani qui s'entraînent.


Le général Soleimani est désormais un martyr, pas uniquement pour l'axe de résistance au Moyen-Orient, mais pour toutes les nations opprimées. Dans un monde où les vrais hommes sont rares, où l'athéisme et le nihilisme réduisent nos peuples en esclaves, le général Soleimani est un exemple du genre de courage et d'intelligence dont nous aurons tous besoin pour combattre cette force du mal vouée à la domination mondiale.


DAESH et les États-Unis ont tué Soleimani mais les martyrs soulèvent des armées entières. Pour l'axe international de résistance qui s'accroît, la mort de Soleimani sera considérée comme sa plus grande réussite.


Gearóid Ó Colmáin


Source : https://www.gearoidocolmain.org/isis-murdered-general-soleimani/

Ping :

https://www.gearoidocolmain.org/daesh-a-tue-le-general-soleimani/

https://jeune-nation.com/actualite/actu-internationale/daesh-a-tue-le-general-soleimani.html





vendredi 3 janvier 2020

Saint Athanase et la vraie foi

En son temps, Saint Athanase a lutté contre les hérésies au sein de l'Église. C'était alors surtout l'arianisme, cette hérésie qui niait la divinité du Christ. Sans doute jamais ses paroles n'ont été autant d'actualité qu'aujourd'hui avec l'introduction du paganisme amérindien au sein du Vatican.


« Vous restez en dehors des lieux de culte, mais la foi demeure en vous. Considérons cela : qu’est-ce qui est le plus important, le lieu ou la foi ? La vraie foi, bien sûr. Qui perd et qui gagne dans ce combat, celui qui maintient le lieu ou celui qui observe la foi ? Il est vrai que les édifices sont bons, quand on vous prêche la foi apostolique ; ils sont saints, si tout s’y passe d’une manière sainte… C’est vous qui êtes heureux, vous qui restez dans l’Église pour votre foi, qui la maintenez ferme dans les fondations toute comme celles-ci étaient venues à vous de la Tradition apostolique, et si, à diverses reprises, quelque exécrable jalousie a essayé de l’ébranler, elle n’a pas réussi. Jamais personne ne prévaudra contre votre foi, frères bien-aimés, et nous croyons que Dieu nous fera un jour retourner dans nos églises. Plus les tentatives violentes d’occupation des lieux de culte sont nombreuses, plus ces gens se séparent de l’Église. Ils prétendent représenter l’Église, mais en réalité, ce sont eux qui en sont à leur tour expulsés et quittent la route »
Saint Athanase d'Alexandrie

Manifestation silencieuse devant la basilique St Pierre lors du synode sur l'Amazonie
Source : LifeSite.news


Articles les plus consultés