mercredi 8 janvier 2020

La grève en France démontre que les travailleurs doivent déporter l'oligarchie




Alors que les cheminots français bravaient le froid ce Noël, continuant leur grève, les rédacteurs des grands médias étaient aussi occupés à fabriquer des histoires pour détourner l'attention de la guerre de classe ! La page de couverture de Ouest France racontait une histoire sur comment l'ONG SOS Méditerranée travaillait aussi à Noël. 

Ce que les médias ne disent pas aux lecteurs, c'est que, les mêmes personnes qui ont bombardé et détruit la Libye en 2011, ont imposé la dette du FMI et des régimes néolibéraux dans les pays d'Afrique, faisaient désormais du trafic de migrants vers l'Europe pour faire baisser le coût du travail. Pour commencer, les élites occidentales détruisent les pays en développement ; puis ils utilisent les victimes de ces guerres comme armes d'ingénierie sociale contre leur propre classe ouvrière.

D'un point de vue de la classe dirigeante, c'est on ne peut plus clair : "vous pouvez continuer à protester au sujet de vos salaires, le coût de la vie et la diminution de vos retraites tout votre soûl. Nous importons des millions d'esclaves aux salaires bon marché pour vous remplacer et ils ne vont pas se plaindre parce que nous les façonnons pour qu'ils soient parfaitement dociles.

La tragédie de la lutte de classe en France, c'est le manque de leadership. Par exemple, la CGT a fonctionné au moins depuis les années 1970, plus comme une annexe de la direction de classe que comme une organisation au service des travailleurs. Le Parti communiste français, depuis qu'il a embrassé le révisionnisme soviétique dans les années 1960, a muté en un lieu de bavardage terne pour des intellectuels et des étudiants idéologiquement corrompus. D'autres syndicats importants comme Force Ouvrière ont été en fait crées par la CIA pendant la Guerre froide pour affaiblir le Parti communiste français.

Des leaders de gauche importants ont collaboré avec le régime Macron. Par exemple, François Ruffin a été récemment démasqué en tant qu'agent du gouvernement lorsqu'une conversation téléphonique qu'il avait eu avec le président Macron a été divulguée sur internet. Pendant la conversation, Ruffin et Macron organisaient une mise en scène dans laquelle 
Macron visiterait une usine et Ruffin aurait été sur place pour jouer le rôle d'une "opposition ouvrière." Cela aurait du être la fin de la carrière de Ruffin mais pour bien des gens qui s'identifient avec l'idéologie gauchiste, la réalité et la vérité sont le cadet de leurs soucis.

Ruffin a expliqué : "je pense que si on réfléchit stratégie, que vous soyez vivement interpellé et publiquement, par les salariés d'Écopla, ce fera un épisode et ensuite, que vous y répondiez en disant : "je suis prêt à me déplacer sur place, bah ça fait un deuxième épisode."

Macron : "ok, ok (...) un : on échange sur le dossier. Deux : on vous tiens au courant des avancées. Trois : vous, vous m'interpellez publiquement. Quatre : dans la foulée, on cale une date de déplacement Le 5 octobre, ou fin septembre - et on voit comment on la communique ensemble."



En ce qui concerne le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, il a récemment regagné un peu de crédibilité après qu'il ait été attaqué par le lobby juif français, le CRIF, pour avoir rendu responsable son équivalent britannique de la défaite du leader du Parti travailliste Jeremy Corbyn lors des récentes élections générales en Grande-Bretagne. Cependant, ce genre de pitreries ne changera pas le fait que la classe ouvrière ne vote pas pour des trotskystes petits bourgeois ; que la classe ouvrière de tous les pays ont envie d'une alternative authentiquement nationaliste au Nouvel ordre mondial ; et par ailleurs, presque tous les partis de gauche sont anti-classe ouvrière.

La politique communautaire et l'écologie se sont complètement emparés des mouvements ouvriers. En ce moment-même en France, il y a un vide politique dangereux. Bon nombre de partis "nationalistes" ont été confisqués par les sionistes et les francs-maçons et par conséquent, il n'y a aucun leadership politique dans le mouvement des Gilets Jaunes. 

Il n'y aura aucune solution à cette crise économique. L'idée-même de retraites et d'organisations ouvrières est en train de disparaître. Bientôt, nous aurons autant de personnes âgées que de jeunes en Europe. Cela veut dire qu'il n'y aura plus de retraites pour les gens de la classe ouvrière. Les riches n'auront pas besoin de retraite d'état. Ils ont des ressources illimitées d'argent et utiliseront pour vivre qu'une partie de leurs investissements. Les travailleurs à l'âge de la retraite seront forcés d'occuper des emplois subalternes et mal payés et quand ils seront malades, ils seront encouragés à envisager l'euthanasie. En fait, il n'est pas exagéré de dire qu'une fois qu'on aura fait la promotion de l'euthanasie et qu'elle sera devenue la norme, il sera considéré comme non éthique pour les personnes âgées de vouloir vivre. Comme cela, il n y aura plus de retraite. Il n y aura plus d'organisations ouvrières non plus. 

Puisque les organisations ouvrières sont dirigées par des mondialistes, les grèves ont tendance à exaspérer beaucoup de jeunes entrepreneurs, de dirigeants de la classe moyenne et d'autres travailleurs indépendants qui ne peuvent pas se rendre à leur travail. Les grèves ne nuisent pas à l'élite dirigeante parce qu'il n'y a pas de leadership politique effectif. En fait, si la grève continue, cela pourrait même militer en faveur de la classe dirigeante. 

Puisque les leaders du mouvement ouvrier n'expliquent pas aux travailleurs le but des programmes fondés par l'élite qui transforment leurs sociétés en dépotoirs à zombies - dette sans fin et panoplie entière de dégénérescence sociale qui viennent de sociétés criblées de dettes, il est nécessaire d'avoir des solutions au premier plan de tous les mouvements radicaux.

N'ayant nulle part où se tourner, les travailleurs font grève par désespoir. La grève est parfaitement justifiée ; c'est tout ce qu'ils peuvent faire mais ce n'est pas assez. Les manifestations et les grèves n'aboutiront pas à une révolution. Ce dont la France a besoin maintenant, c'est d'un parti authentiquement patriote qui mettra les travailleurs en premier ; arrêtera les guerres impérialistes, arrêtera l'immigration, arrêtera l'absurdité bourgeoise du "sauvez la planète", arrêtera la promotion de l'infanticide et commencera à faire la promotion de la famille comme cellule de la société la plus fondamentale et la plus importante. C'est seulement lorsque cela arrivera qu'il y aura quelque chose qui se rapprochera d'une révolution. 

Lorsqu'on a un gouvernement qui soutient la famille naturelle comme étant la cellule de base de la société, on a un gouvernement qui reconnait l'amour comme la valeur sociale la plus importante. Par conséquent, tous les liens de marché seront subordonnés au bien-être matériel et spirituel de cette cellule, depuis le nouveau né jusqu'aux plus âgés d'entre nous. 

Si j'étais dictateur de la France, j'emploierais tous les migrants comme constructeurs de navires. Ensuite, je les utiliserais pour rafler les élites mondialistes et leurs collaborateurs gauchistes et je les enverrais tous en bateau pour l'Afrique pour reconstruire les pays qu'ils ont détruits. Ainsi, les gros titres seraient différents : " des travailleurs français applaudissent les migrants africains qui envoient des navires remplis d'oligarques en Afrique pour du travail forcé !"

Gearóid Ó Colmáin






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