Guerre contre la Syrie : dix ans de douleur
Par Janice Kortkamp
J'observe ce conflit depuis plus de huit ans, virtuellement chaque jour, tous les jours et j'ai effectué sept voyages de recherches de longue durée à travers le pays le plus souvent seule avec des amis syriens comme guides. Je n'ai aucune tendance politique d'aucune sorte, je m'auto-finance par le crowfunding pour m'aider à couvrir le coût des voyages et je n'accepte pas d'argent ni aucun type de paiement ou de salaire. Je suis devenue obsédée par la découverte de la vérité sur cette guerre en 2012 et je le suis encore.
Tout en observant la guerre de l'intérieur comme de l'extérieur de la Syrie, j'ai aussi vu les médias d'actualité agissant complètement comme un troupeau, tous atteints de la maladie de la vache folle, se précipitant tous ensemble par dessus la falaise de la vérité. Il n y a que dans de rares cas que quelque chose d'honnête a été partagé, et ensuite seulement comme des brefs aperçus. Puis, les interstices se referment rapidement pour maintenir le solide mur de pierre de fausses narrations.
Mars 2021 marque le tragique anniversaire du début de la violence en Syrie. Dix années de douleur. Mais la guerre de tentative de changement de régime fabriquée de toute pièce par les USA, le Royaume Uni, la France, Israël, la Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar n'a pas commencé à ce moment-là – elle avait commencé des années auparavant...
Cet article va mettre en lumière seulement quelques unes des preuves étendues disponibles d'une alliance hostile de longue date et d'une stratégie menée par les États-Unis contre une nation souveraine ; une nation souveraine qui n'a été à aucun moment, une menace contre les États-Unis.
Si vous pensez que ce que l'on vous a raconté sur le conflit par les officiels du gouvernement et par les grands médias et qu'ils ne sont pas, après ces dix longues années, sujet à caution, alors vous fonctionnez de façon crédule et puérile comme un quadragénaire assis sur les genoux d'un père Noël de grand magasin payé 20$ de l'heure avec une barbe en plastique, et qui va réaliser tous vos rêves pour Noël.
Cela fait dix années d'un pays tabassé, torturé, violé, et pillé alors que ceux qui sont tabassés, torturés, violés et pillés sont appelés « les méchants » et ceux qui tabassent, torturent, violent et pillent sont appelés « les gentils. » Penser que ce conflit, c'est « les méchants contre les gentils, » c'est aussi tout simplement être naïf. Cette guerre, ce n'est pas celle d' « un dictateur brutal qui assassine son propre peuple. »
Les divers gouvernements, avec les grands médias, de tendance de droite comme de gauche, n'ont pas de problèmes avec les dictateurs ou la brutalité en général. Prenez les Saoudiens par exemple. Les rois et princes saoudiens sont des dictateurs absolus à vie – leur pouvoir est protégé depuis des décennies par les États-Unis et le Royaume Uni. Ils sont appelés « réformateurs » dans les médias alors qu'ils écrasent la dissidence par des décapitations, des emprisonnements et des bastonnades. Ils sont engagés dans un massacre et une famine en cours au Yémen, le pays le plus pauvre de la région. Leur système judiciaire de la Charia fondamentaliste, intolérant, sévère et religieux est similaire à ce qu'a fait le califat de DAESH à son apogée. Leur prince héritier peut tailler les journalistes en pièce (ce crime a suscité un peu d'indignation de la part de la presse). Les « réformateurs. Lorsqu'on compare les libertés individuelles, les droits humains et les structures démocratiques entre l'Arabie Saoudite et la Syrie, les Saoudiens sont facilement cent ans ou plus derrière la Syrie ; en fait, c'est similaire à la différence entre la période médiévale et la Renaissance dans l'histoire européenne.
Lorsque les néoconservateurs sont arrivés au pouvoir avec le gouvernement de George W. Bush, ils sont arrivés avec des plans, des plans au sujet desquels ils avaient été assez francs de la fin des années 1990 et dans les années 2000. Leurs plans avaient plusieurs objectifs :
1) Souder les intérêts américains et israéliens de façon permanente comme étant un seul et même intérêt et ainsi complice des ambitions israéliennes pour devenir, non seulement indépendant d'un point de vue énergétique mais aussi un exportateur – tout en brisant la résistance régionale à l'expansionnisme israélien en Palestine et dans les pays voisins ;
2) Placer les États-Unis sur une base d'une totale construction d'empire avec ce qu'ils appelaient la « guerre préventive » ;
3) Obtenir le contrôle total sur le Moyen Orient avec ses vastes ressources de pétrole et de gaz naturel, le profit et le pouvoir en découlant, l'appelant leur « nouveau Moyen Orient » ;
4) Fermer la région à la Chine et la Russie en limitant leurs accès aux négociations concernant les ressources naturelles autant que possible.
Le pouvoir quasi absolu des néoconservateurs sur la politique étrangère américaine a continué avec la même vigueur depuis 2000 sous trois gouvernements. Alors qu'Obama a fait de faibles efforts en opposition à lui, il a néanmoins agi pour leur compte. Trump a prétendu s'opposer aux guerres de changement de régime américaines et aux interventions dans la région à ses soutiens – alors que ses conseillers néoconservateurs en politique étrangère et les officiels du gouvernement lui ont fait continuer leurs efforts pour déstabiliser la région et de créer leur « Nouveau Moyen Orient. »
Voici une liste de ressources, seulement un échantillon, de quelques unes des traces laissées dans vingt ans d'effort pour saper et renverser le gouvernement légitime de la nation souveraine de Syrie qui va jusqu'à 2015, lorsque les Russes sont intervenus à la demande du gouvernement syrien. Cela inclus d'autres éléments essentiels pour comprendre le contexte syrien :
2001 : L'attentat du 11 septembre se produit. Le président syrien Assad envoie ses profondes condoléances et travaille avec le Pentagone pour leur fournir des renseignements précieux sur les agents de Al Qaïda. (i)
2001 : Alors qu'on a rapporté que presque tous les attaquants étaient des saoudiens, les États-Unis ont immédiatement mis en place les « sept pays dans un plan de cinq ans » comme l'a révélé le général américain Wesley Clark, ancien commandant suprême des forces de l'OTAN en Europe. Les États-Unis décident de « s'emparer de l'Irak, de la Libye, du Liban, de la Syrie, de la Somalie, du Soudan et de l'Iran. » (ii)
2003 : Le leader israélien Benjamin Netanyahou se présente devant le Congrès pour exhorter l'Amérique d'envahir l'Irak et de « virer Saddam, » expliquant « je garantis que si vous virez Saddam, il y aura des retombées positives dans la région. » Il avait tort. (iii)
2003 : Rapport de Charles Glass sur le désir israélien que les États-Unis affaiblissent la Syrie et et évince Bachar El-Assad du pouvoir. Il fait référence au document de Douglas Feith et Richard Perle (des néoconservateurs) nommé « A Clean Break : A New Strategy for Securing the Realm. (une rupture propre : une nouvelle stratégie pour sécuriser le domaine.) (iv)
2003 : les États-Unis envahissent l'Irak en persuadant les Américains et une grande partie du monde que Saddam à un programme d'armes nucléaires. Cette accusation sera plus tard reconnue comme fausse. Dick Cheney et d'autres néoconservateurs affirment que la guerre ne durera que quelques mois. Cela fait maintenant 17 ans et on compte plus d'un million de morts dont des milliers d'Américains et des centaines de milliards de dollars dépensés. L'Irak est dans un état chaotique. (v)
2003 : le Premier ministre Ariel Sharon a expliqué hier que l'Iran, la Libye et la Syrie seraient à leur tour dépouillés de leurs armes de destruction massive après l'Irak. (vi)
2004 : Colin Powell se rend à Damas avec une liste d'ordres implicites qu'Assad doit accepter ; Assad refuse. Les ordres, pour être considéré comme un « ami » de l'Amérique, sont de nous aider en Irak en arrêtant le flow de combattants et d'armes en Irak allant vers les forces combattant les États-Unis (Assad l'a fait), d'arrêter l'envoi d'armes au Hezbollah au Liban, de fermer les bureaux des groupes de résistance (contre Israël) en Syrie, parmi d'autres demandes. Assad, faisant allusion aux pressions américaines pour se soumettre aux ordres, explique qu'il va accepter ces conseils mais ne donne pas d'ordre dans son discours à l'Opéra de Damas en 2013.
2004 : George W. Bush est en plein dans le mode de pensée « Vous êtes soit avec nous soit contre nous. » A cause de son manque de coopération, Assad est étiqueté comme faisant partie de l'Axe du Mal. Des plans pour saper son leadership commencent sérieusement.
2004 : les États-Unis imposent des sanctions contre la Syrie.
2005 : Hariri est assassiné au Liban. L'Occident accuse Assad bien qu'un tribunal spécial mis en place pour l'enquête ne peut lier la Syrie à l'assassinat et les « témoins » soutenus par les États-Unis retirent leurs accusations (contre la Syrie). (ix)
2005 : Assad retire ses troupes du Liban
2005 : Dans une interview avec Assad, Christiane Amanpour lui explique que les États-Unis planifient un changement de régime contre lui. (x)
2006 : Israël envahit le Liban – espérant réaliser un but soutenu depuis 1948 : celui de contrôler ce pays comme l'avait affirmé son fondateur, David Ben Gourion. Le Hezbollah, armé et soutenu par la Syrie, met les troupes israéliennes en déroute dans une défaite humiliante. (xi)
2006 : le chargé d'affaires américain à Damas envoie un câble affirmant le plan pour saper le gouvernement Assad. Le câble a été récemment communiqué par Wikileaks. Plusieurs étapes sont présentées dans les grandes lignes dont la fomentation de défiance et de haine sectaire avec l'aide de l'Arabie Saoudite et d'autres alliés. Wikileaks révèle que les plans proviennent du gouvernement israélien. (xii)
2006 – 2010 : Plus de 6,3 millions de $ ont été acheminés au Mouvement pour la justice et le développement (Movement for Justice and Development), une organisation dissidente basée à Londres et qui dirige la chaîne par satellite Barada T, qui programme des informations anti-gouvernementales en direction de la Syrie. 6 millions de $ supplémentaires ont été amenés pour soutenir un éventail d'initiatives, incluant de l'entraînement pour des journalistes et des activistes, entre 2006 et 2010. (xiii)
2007 : George W Bush et Elliot Abram se sont rencontrés avec des leaders des Frères Musulmans pour discuter de la façon de renverser Assad. Cette rencontre est rapportée dans le Wall Street Journal par Jay Solomon. Bush et son gouvernement travaille étroitement avec son ami proche Bandar bin Sultan, le ministre du Renseignement saoudien. (xiv)
2007 : le lauréat du Prix Pulitzer et journaliste d'investigation Seymour Hersh décrit le changement de toute la politique étrangère américaine au Moyen Orient pour isoler l'Iran et renforcer Israël, l'Arabie Saoudite et d'autres états du Golfe dans l'article The Redirection dans le London Review of Books. (xv)
2007 : Diane Sawyer de ABC passe une semaine en Syrie et rapporte avec enthousiasme sur sa société laïque, le respect et la protection de toutes les religions, la liberté et les droits des femmes. (xvi)
2008 et 2009 : le président syrien Assad est élu leader arabe le plus populaire selon des sondages faits dans la région.
2009 : le Qatar et l'Iran partagent l'un des champs gaziers les plus étendus au monde et les deux nations ont planifié la construction d'un pipeline passant par la Syrie vers les marchés européens. Toutes les deux proposent des négociations sur le pipeline gazier à Assad. Il a accepté le deal iranien plutôt que le qatari. Les Qatari ont ensuite travaillé avec les Frères musulmans et les États-Unis pour affaiblir Assad. Utilisant leur organe de presse sponsorisé par l'état Al Jazeera, ils inondent les ondes avec de la propagande anti Assad. Google et Al Jazeera travaillaient ensemble pour aider les États-Unis à amener une « fin au régime d'Assad. » (xvii)
Le journaliste américain Charlie Rose fait une interview du président Assad. Rose partage le fait qu'Assad a soutenu l'économie syrienne et affirme que quiconque veut faire des affaires dans le monde arabe se dirige vers Damas. (xix)
2010 : un sondage de Gallup classe la Syrie comme le « 5ème pays le plus sûr » du monde. (xx)
2010 : l'émission britannique Top Gear fait un tournage en Syrie et son animateur acclame Damas comme étant parmi les 5 meilleurs villes du monde. (xxi)
2010 : Le « Printemps arabe » commence pour « amener la liberté et la démocratie » au Moyen Orient selon certaines sources.
2011 : Les États-Unis soutiennent le renversement de Moubarak et le candidat des Frères musulmans Morsi. (xxii)
2011 : Les États-Unis créent une coalition pour « abattre » Khadafi de Libye qui est torturé de façon brutale et sadique par les « rebelles modérés de la liberté et de la démocratie » que nous soutenons. L'ami « rebelle » de John McCain, Belhadj, est plus lié à Al Qaïda et DAESH en Libye. Les chefs d'état major américains sont si méfiants envers le renseignement du Département d'État qu'ils ont tenté de négocier directement avec Khadafi. (xxiii)
2011 : des manifestations appelant à des réformes gouvernementales – et non de renverser le gouvernement – sont infiltrées par des Saoudiens et d'autres moudjahidines, et des Syriens radicalisés, font feu sur les manifestants et les forces de sécurités syriennes (la police et l'armée) pour créer la panique et le chaos. Les forces de sécurités syriennes ne sont pas autorisées initialement à porter des armes, seulement des matraques. (xxiv)
2011 : L'ambassadeur américain Robert Ford soutient publiquement les « rebelles » de l'Armée syrienne libre et discute de les armer pour le compte des États-Unis. Le fondateur de l'Armée libre syrienne, Riad Al-Asaad, le commandant général de l'Armée libre syrienne Salim Idris et le commandant des opérations Okaidi sont filmés en train d'exprimer leur appréciation et partageaient des buts mutuels avec Al Qaïda (appelé Al Nosra en Syrie) et les combattants de DAESH en 2012. (xxv)
2012 : La Russie et la Chine oppose un veto à une résolution soutenue par les États-Unis à L'ONU pour créer une nouvelle guerre similaire à celle de la Libye contre le président Assad. En représailles, la France initie le groupe des « Amis de la Syrie » dominé par les États-Unis, le Royaume Uni, la France, l'Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar pour soutenir les soulèvements de « l'Armée libre syrienne » en Syrie et le groupe d'opposition politique extérieur, le « Conseil national syrien » avec les Amis de la Syrie, proclame être la seule voix légitime du peuple syrien. En fait, aucun membre du Conseil national syrien ne vit en Syrie. Le Conseil national syrien est dominé par des membres des Frères musulmans et bon nombre de ses membres sont payés par l'Arabie saoudite et le Qatar. (xxvi)
2012 : les États-Unis commencent à armer les forces syriennes militantes avec des armes venues de Libye distribuées via la Turquie. (xxvii)
2012 : Une grande parti de Homs est prise par les rebelles du Front du Levant et Al Nosra (Al Qaïda). Le père Frans van der Lugt écrivant d'Homs en 2012, affirme que « les protestataires ont tiré en premier. » (xxviii)
2012 : Les États-Unis et l'Union européenne utilisent des entrepreneurs de la défense pour entraîner les « rebelles » en Jordanie pour la sécurisation des armes chimiques à l'intérieur de la Syrie. (xxix)
2012 : 89% des votants en Syrie ratifient la nouvelle constitution avec une participation de 57% des votants. (xxx)
2013 : le président Assad et l'ambassadeur syrien auprès des Nations Unies Bachar Al-Jaafari demande à ce qu'une équipe impartiale des Nations Unis fasse une enquête sur l'utilisation des armes chimiques en Syrie. (xxxi)
2013 : Les rebelles soutenus par l'Occident obtiennent du gaz sarin via la Turquie comme Seymour Hersh l'a expliqué dans son article « Whose Sarin ? » et « The Red Line and the Rat Line. » Alors que l'équipe de l'ONU chargée de l'enquête demandée par le gouvernement syrien défaisaient leurs valises à Damas, les rebelles ont perpétré une attaque à l'arme chimique pour faire porter les soupçons sur le gouvernement Assad et l'armée pour l'utilisation d'armes chimiques. C'était supposé amener complètement l'armée américaine en Syrie pour le compte des rebelles. Tous les médias occidentaux et les gouvernements ont appelé à un bombardement immédiat des forces syriennes dans un prétendu franchissement de la « ligne rouge. » Par chance, le bombardement a été annulé. (xxxii)
2013 : L'administration américaine est avertie de l'essor de DAESH par le chef du renseignement de la défense américaine, le général Michael Flynn. Plus tard, il a affirmé que le gouvernement traitait délibérément DAESH comme un atout dans le coup d'état de changement de régime contre Assad. (xxxiii)
2013 : Les États-Unis et l'Union Européenne avaient depuis longtemps des sanctions contre la Syrie. L'Union Européenne a levé l'embargo contre les importations du pétrole syrien dans les zones de la Syrie « tenues par les rebelles. » A l'époque, les riches champs pétrolifères syriens étaient tenus par Al Nosra. (xxxiv)
2014 : DAESH s'est déplacé en Syrie à partir de l'Irak, s'emparant des riches champs pétrolifères de Raqqa et Deir Ezzor. La Turquie se comporte comme le centre de distribution pour vendre le pétrole de DAESH qui est aussi vendu aux groupes rebelles dans le nord de la Syrie. (xxxv)
2014 : La Syrie organise des élections présidentielles avec le président Assad qui reçoit presque 90% des votes. Les élections avaient été observées par plusieurs groupes observateurs internationaux. (xxxvi)
2015 : La Russie rentre dans le conflit syrien à la demande du gouvernement syrien. (xxxvii)
Sources :
[i] http://www.lrb.co.uk/.../seymour.../military-to-military...
« Mais il y a aussi une histoire parallèle de co-opération de l'ombre entre la Syrie et les États-Unis pendant la même période. Les deux pays on collaborés contre Al Qaïda, leur ennemi commun. Un consultant de longue date au Commandement des opérations spéciales multilatérales a expliqué que, après le 11 septembre, « Bachar avait été depuis des années, extrêmement serviable envers nous alors que, dans mon opinion, nous étions revêches en retour, et maladroit dans l'utilisation que l'or nous avait donné. La coopération tranquille a continué parmi certains éléments, même après la décision de (l'administration Bush) de le diffamer. » En 2002, Assad a autorisé le renseignement syrien de remettre plus d'une centaine de dossiers internes sur les activités des Frères musulmans en Syrie et en Allemagne. Un peu plus tard cette année-là, le renseignement syrien a déjoué une attaque d'Al Qaïda sur les quartiers généraux de la Cinquième flotte de l'US Navy à Bahrein, et Assad a donné son accord pour fournir à la CIA le nom d'un informateur essentiel d'Al Qaïda. »
[ii] https://www.youtube.com/watch?v=Kd6vR1J0_6A
« Nous allons nous emparer de sept pays en cinq ans en commençant par l'Irak, puis la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et en finir avec l'Iran.
[iii] https://www.youtube.com/watch?v=tAlxqZEqJls
Netanyahou devant le Congrès américain en 2002 : « Je garantie que si vous virez Saddam, cela aura d'énormes répercussions positives dans la région. »
[iv] https://www.lrb.co.uk/v25/n14/charles-glass/is-syria-next
“Is Syria Next?” par Charles Glass, 2003.
[v] http://www.nytimes.com/.../from-the-editors-the-times-and...
"Dans certains cas, l'information qui était alors controversée, et qui semble sujette à question aujourd'hui, était insuffisamment qualifiée ou permis de rester sans récusation. Avec le recul, nous espérons que nous avons été plus agressif en réexaminant les affirmations lorsque émerge une nouvelle preuve – ou manque d'émerger."
[vi] Sharon Says U.S. Should Also Disarm Iran, Libya and Syria
http://www.haaretz.com/sharon-says-u-s-should-also-disarm...
[viii] http://edition.cnn.com/2004/WORLD/meast/05/11/us.syria/
[ix] http://www.voltairenet.org/article143460.html
L'assassinat de Rafik Hariri : une enquête biaisée par Silvia Cattori
[x] From Assad Interview with CNN 2005 https://www.cnn.com/.../07/11/exp-amanpour-assad-2005.cnn
[xi] http://www.conflictsforum.org/.../how-hezbollah-defeated.../
« Depuis le début du conflit jusqu'à ses dernières opération, les commandants du Hezbollah ont pénétré les prises de décisions stratégiques et tactiques israéliennes traversant un spectre d'opérations militaires, politiques et d'opérations, avec le résultat que le Hezbollah a remporté une victoire décisive et complète dans sa guerre contre Israël.
« … Nous devrions nous préparer à passer à l'offensive dans le but d'écraser le Liban, la Cisjordanie et la Syrie... Le point faible de la coalition arabe, c'est le Liban car le régime musulman est artificiel et facile à affaiblir. Un état chrétien devrait être établi... Lorsque nous écrasons les forces des légions (arabes) et bombardons Amman, nous éliminerons la Cisjordanie également, et Le Caire. » David Ben-Gourion, mai 1948 à l'état-major. D'après Ben-Gourion, une biographie, par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York 1978. »
[xii] http://www.mintpressnews.com/julian-assange-us.../209493
[xiii] http://www.cbc.ca/.../u-s-admits-funding-syrian...
[xiv] http://www.wsj.com/articles/SB118530969571176579
[xv] http://www.newyorker.com/magazine/2007/03/05/the-redirecti
THE REDIRECTION, c'est la nouvelle politique du gouvernement bénéficiant à nos ennemis dans la guerre contre le terrorisme ? Par Seymour M. Hersh
[xvi] https://www.youtube.com/watch?v=AKHUpkM7P9I
Damas, Syrie vu par le reporter d'ABC Diane Sawyer (2007)
[xvii] http://www.albawaba.com/news/assad-most-popular-arab-leader
Assad – le leader arabe le plus populaire, publié le 10 juin 2009
[xviii] http://oilprice.com/.../The-Natural-Gas-War-Burning-Under...
The Natural Gas War Burning Under Syria
http://www.independent.co.uk/.../google-syria-rebels...
[xix] https://www.youtube.com/watch?v=x3G4LrDSkuA
Interview de Charlie Rose, 2010
« Bachar El-Assad est arrivé au pouvoir après le décès de son père. Aujourd'hui il met à nouveau la Syrie sur la carte après une période d'isolement. On dit que les leaders de la région se montrent à Damas pour discuter avec lui et faire des affaires. »
[xx] http://www.realclearworld.com/.../top_5.../syria.html
Le top 5 des pays les plus personnellement sûr : la Syrie n° 5
[xxi] https://www.youtube.com/watch?v=nNFcbLUaDmc
Top Gear à Damas : "Il est triste de quitter ce qui était arrivé au numéro finc dans la liste de toutes les grandes villes de tous les temps, Damas."
[xxii] https://www.gatestoneinstitute.org/.../muslim-brotherhood...
[xxiii] http://www.washingtontimes.com/.../hillary-clinton.../
[xxiv] http://www.independent.co.uk/.../robert-fisk-the-bloody...
Robert Fisk: "La vérité sanglante sur la guerre non civile de Syrie. Ceux qui essayent de renverser Assad ont surpris l'armée avec leur puissance de feu et leurs tactiques brutales."
[xxv] http://www.bbc.com/news/magazine-33997408
Armer les rebelles syriens : Quand les États-Unis se trompent. " C'est même pire, Ford a endossé une tâche apparemment désespérée : armée l'opposition en Syrie avec des armes américaines.
https://consortiumnews.com/.../how-the-us-armed-up.../
Comment les États-Unis ont armé les djihadistes syriens
https://www.youtube.com/watch?v=eno7Y4rEW18
Armer "l'armée libre syrienne", est-ce la même chose qu'armer Al Qaïda ?
[xxvi] https://www.theguardian.com/.../syrian-opposition-doing...
The Syrian opposition: who’s doing the talking? By Charlie Skelton
[xxvii] http://www.nationalreview.com/.../hillary-clinton...
[xxviii] https://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/.../bij.../
Father Frans on the Syrian Rebellion: The “Protestors” Shot First
[xxix] http://security.blogs.cnn.com/.../sources-defense.../
Sources: U.S. helping underwrite Syrian rebel training on securing chemical weapons. By Elise Labott
[xxx] https://www.rt.com/.../syria-referendum-constitution.../
89% vote in favor of new Syrian Constitution
[xxxi] http://www.timesofisrael.com/syria-asks-un-to.../
Syria asks UN to investigate chemical weapons use
https://popularresistance.org/syria-asks-un-to.../
Syria Asks UN To Immediately Investigate 3 New ‘Chemical Attacks’ By Rebels
http://www.lrb.co.uk/v35/n24/seymour-m-hersh/whose-sarin
Whose sarin? By Seymour M. Hersh
[xxxii] http://www.lrb.co.uk/v35/n24/seymour-m-hersh/whose-sarin
Whose sarin? Seymour M. Hersh
http://www.lrb.co.uk/.../the-red-line-and-the-rat-line
The Red Line and the Rat Line by Seymour M. Hersh on Obama, Erdoğan and the Syrian rebels
[xxxiii] http://www.foreignpolicyjournal.com/.../rise-of-islamic.../
Rise of Islamic State was ‘a willful decision’: Former DIA Chief Michael Flynn
The White House decided to support armed rebels in Syria despite intelligence warnings forecasting the rise of the Islamic State. By Brad Hoff
[xxxiv] https://www.theguardian.com/.../eu-syria-oil-jihadist-al...
EU decision to lift Syrian oil sanctions boosts jihadist groups
Jabhat al-Nusra, an al-Qaida affiliate, consolidates position as scramble for control of wells accelerates
https://nsnbc.me/.../fool-twice-eus-turkeys-lies-buying.../
Fool Me Twice? EU’s and Turkey’s lies about buying Oil from ISIS
[xxxv] ISIS EXPORT GATEWAY TO GLOBAL CRUDE OIL MARKETS George KIOURKTSOGLOU* Visiting Lecturer, University of Greenwich, London Dr. Alec D COUTROUBIS Principal Lecturer, University of Greenwich, London
http://www.marsecreview.com/.../PAPER-on-CRUDE-OIL-and...
[xxxvi] http://www.foxnews.com/.../syrian-election-shows-depth...
AP Syrian election shows depth of popular support for Assad, even among Sunni majority
[xxxvii] https://www.theatlantic.com/amp/article/408148/
Russia’s Expanded Role in the Syrian Conflict
Source : https://ahtribune.ca/world/north-africa-south-west-asia/syria-crisis/4579-ten-years-of-pain.html
Article originalement publié sur la page Facebook de Janice Kortkamp
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