Les sionistes ont contribué à la division du Soudan et sont toujours impliqués dans la tentative de détruire l'Éthiopie et l'Érythrée.
La Corne de l'Afrique est une région stratégique clé pour le Commandement des États-Unis pour l'Afrique (AFRICOM). Son importance est démontrée par le fait que la Chine a actuellement une base militaire à Djibouti. Comme la Corne de l'Afrique est une plaque tournante du transit connectant l'Océan Indien à la Mer Rouge, le conflit a des ramifications géopolitiques importantes.
En dépit du fait que les leaders du FLPT ont admis avoir attaqué l'armée éthiopienne, les médias internationaux ont présenté le conflit comme étant un « génocide » perpétré par les gouvernements éthiopiens et érythréens contre le peuple du Tigré.
Il n'est pas difficile de comprendre pourquoi tous les reportages de la presse servent l'agenda des combattants du FLPT qui sont décrits comme des victimes innocentes, alors que les forces armées éthiopiennes et érythréennes sont le plus souvent accusées pour des atrocités commises par le FLPT lui-même.
L'Érythrée contre l'Africom
L'Érythrée a obtenu son indépendance vis-à-vis de l'Éthiopie en 1993. Le Front populaire de libération de l'Érythrée (FPLE) a combattu deux empires, l'Union Soviétique et les États-Unis, pour obtenir la victoire. Depuis son indépendance, l'Érythrée est dirigée par le président Isaias Afwerki, président du Front populaire pour la démocratie et la justice (FPDJ). Les buts de ce parti sont l'indépendance nationale, l'auto-suffisance et la justice sociale. Sous le leadership d'Afwerki, l'Érythrée a connu un développement économique impressionnant, devenant l'une des nations les plus indépendantes du continent africain.
Le gouvernement érythréen refuse de permettre à des ONG étrangères financées par l'élite d'interférer dans les affaires internes du pays. Et cette détermination souverainiste a fait de lui un ennemi de l'impérialisme, en particulier des États-Unis. Les groupes de droits humains proches du Département d'État ont donné de la voix pour condamner la « Corée du Nord » africaine.
Il est presque impossible de lire quoi que ce soit n'importe ou dans la presse internationale qui s'approcherait, même vaguement, de la réalité de la politique érythréenne. Des reportages en permanence sur des camps de concentration, la torture, la famine, la pauvreté dramatique et de millions de réfugiés fuyant la tyrannie, ont donné l'impression que le gouvernement érythréen s'implique exclusivement dans l'oppression envers son peuple.
Il n y aucun reportage sur les réalisations héroïques comme les mesures d'éducation et de santé gratuits ; rien non plus sur les efforts du gouvernement érythréen pour susciter le respect et la paix entre les neuf ethnies et langues de la nation ; rien non plus sur le miracle économique, unique dans l'histoire de l'Afrique.
L'indépendance de l'Érythrée est une menace pour l'AFRICOM, les plans militaire américain pour installer des bases partout en Afrique, recolonisant dans les faits le continent. Les sanctions, la diabolisation et les menaces d'une intervention militaire sont des outils réguliers des États-Unis contre l'Érythrée.
La déstabilisation de l'Éthiopie
Mais les Érythréens ont résisté et par conséquent, les États-Unis ont tourné leur attention vers une autre problématique : l'Éthiopie. L'Érythrée avait sécurisé son indépendance du régime communiste Derg de Mengistu Haile Mariam qui avait instauré l'hégémonie ethnique Amhara dans le pays. Cela a contrarié les Tigréens qui ont joint leurs forces à l'Érythrée pour renverser le régime en 1993. Une fois au pouvoir, le FLPT a gouverné l'Éthiopie sur une base fédérale ethnique : chaque groupe ethnique avait son propre état.
Mais sous la présidence Meles Zenawi, les Tigréens ont dominé la politique éthiopienne. Cependant, le pouvoir d'une minorité convenait aux soutiens américains de Zenawi qui avait fait de l'Éthiopie un acteur dans la stratégie de la Corne de l'Afrique. Le régime du FLPT à Addis-Abeba était vigoureusement hostile à l'Érythrée. La guerre a éclaté entre les deux pays en 1998.
Néanmoins, Washington avait un problème avec le régime Zenawi : des armes américaines avaient été livrées aux soldats éthiopiens pendant que la Chine continuait à construire l'économie du pays, obtenant une implantation dans la région. Par conséquent, le gouvernement américain a décidé d'utiliser une stratégie impériale éprouvée et testée pour évincer les rivaux chinois du pays : la déstabilisation.
En 2015, les protestations d'Oromo ont éclaté contre la minorité au pouvoir du FLPT. Le peuple d'Oromo avait certainement une cause légitime, étant un groupe ethnique majoritaire dans le pays mais les groupes de droits humains financés par les États-Unis ont commencé à utiliser les protestations d'Oromo comme moyen d'embraser les séparatismes ethniques dans le pays.
En 2018, Ahmed Ali Abiy, un Oromo, a été élu président de l'Éthiopie. Il a été largement loué par les organisations de droits humains car il a été un porte-étendard pour une nouvelle Éthiopie démocratique.
Abiy a signé un accord de paix avec l'Érythrée en 2018. Le Prix Nobel de la Paix a été attribué en 2019 à Abiy et tout semblait idyllique. Mais le problème avec les impérialistes, c'est que ce qu'ils donnent avec une main, ils le reprennent souvent avec l'autre. Deux ans plus tard, les séparatistes du FLPT, financés par les États-Unis, ont lancé une guerre contre le gouvernement Abiy.
Le FLPT s'est considéré comme la caste légitime en Éthiopie, injustement détrônée par d'autres groupes ethniques. Désormais le président Abiy est accusé de la violence au Tigré. Puisque l'Érythrée partage une frontière avec le Tigré, Asmara a envoyé des troupes pour assister l'Éthiopie pour la défense de sa souveraineté.
De fausses allégations de « génocide »
Il n y a pas de preuve de génocide éthiopien-érythréen au Tigré. Il y a par contre des preuves que les réfugiés érythréens au Sud Soudan sont massacrés par le FLPT. Mais il n y a rien sur le sujet dans la presse internationale.
En janvier 2021, on a rapporté que les forces armées érythréennes avaient massacré 750 chrétiens orthodoxes dans l'église de Notre-Dame de Sion (Axum Tsion St. Mary) mais aucune preuve n'ont été produites pour prouver que le massacre avait eu lieu. Aucun corps n'a été retrouvé, aucun témoin oculaire n'a été identifié. L'événement était supposé s'être produit en novembre 2020.
La fête de St Marie de Sion s'était tenue le jour qui a suivi le massacre supposé, mais personne n'a remarqué les centaines de corps. Selon Amnesty International et Human Right Watch, des cadavres jonchaient les rues.
Il y a désormais un flot constant de fake news débitées par les agences de presse de l'empire contre les gouvernements érythréens et éthiopiens. Tesfazion Gerhelase est un leader clé du FLPT, un nationaliste tigréen. Il se décrit comme un sioniste. Des vidéos postées en ligne ont montré des activistes du FLPT manifester contre le gouvernement éthiopien tout en brandissant des drapeaux d' « Israël. » les sionistes ont contribué à la division du Soudan et sont toujours impliqués dans la tentative de détruire l'Éthiopie et l'Érythrée.
Les tactiques sont toujours les mêmes : commettre un génocide et accuser les victimes, puis appeler à une intervention internationale pour protéger les droits humains. Une nouvelle guerre sioniste, basée sur des mensonges et de la haine, a été ouverte dans la Corne de l'Afrique. Une fois encore, les médias ont été leurs armes principales. En évoquant l'Érythrée, l'ancien journaliste de la BBC Martin Plaut a dit récemment : « Nous avons besoin de faire l'information. Et ce n'est pas aussi difficile que cela en a l'air. Mais c'est vraiment important. Et donc, vous fabriquez les informations. Mais vous devez penser à l'angle de vue. Ne manifestez pas à l'extérieur de l'ambassade d'Érythrée à moins que vous y mettiez le feu. » Ces faux journalistes et ces va-t-en-guerre menteurs doivent rendre des comptes pour crimes contre l'humanité.