Couverture du magazine "The Economist" datant de 2017
"Les archéologues découvrent un horrible tas de crânes à Mexico"
"Pionniers de l'égalité de genre, les Aztèques ont sacrifié des femmes aussi bien que des hommes"
Lorsque le politiquement correct et le besoin de s'accrocher aux dogmes dominants tourne à l'absurde : les Aztèques étaient pionniers dans l'égalité homme-femme car il sacrifiaient autant de femmes que d'hommes...
Et si cela révélait autre chose ? J'ai l'impression que The Economist, journal de l'élite financière est plutôt là pour donner le ton, indiquer aux moutons ce qu'il faut penser...
Je suis sûre qu'ils n'auraient rien contre le fait de retourner à la barbarie du sacrifice humain et du bouc émissaire. ça a d'ailleurs sans doute déjà commencé, voyez les guerres impérialistes, voyez les boucs émissaires déjà désignés...
Il y a peut-être un lien entre ça et "l'égalité" aussi... Du moins on est dans le même ((paradigme)) : l'abolition des valeurs chrétiennes et de la décence commune.
A noter que le catholicisme, si décrié que j'en viens à penser que c'est un bouc émissaire désigné, a eu l'idée malencontreuse pour certains de mettre fin aux sacrifices humains et aux sacrifices d'animaux (au Mexique entre autres) pour le remplacer par le sacrifice symbolique de la messe en l'honneur du Christ qui s'est sacrifié pour le salut des hommes...
Aucune société n'est parfaite mais le Christ avait mis fin à des siècles de logique sacrificielle. Désormais, le respect de la vie devait primer sur le sans versé. Il faut dire que le Dieu d'amour avait supplanté un dieu tribal et capricieux. Le Dieu d'amour demande que l'on se sacrifie pour le salut des autres, pour protéger les faibles. Le sacrifice de soi-même était une valeur chevaleresque. Cela pouvait être sacrifier sa vie pour sauver sa patrie, son peuple ou des gens sans défense ou tout simplement renoncer à une vie de plaisir pour aider les autres, ses enfants par exemple ou ses parents trop âgés. Mais qui donc de nos jours prône le sacrifice de soi-même, l'abnégation ou le fait de se donner pour les autres ?
Aujourd'hui, on utilise le terme très froid d' "altruisme", mot qu'on nous sert à toutes les sauces pour cacher une société où seul le profit personnel compte ou son propre plaisir. De fait, non seulement l'égoïsme calculateur est encouragé comme par exemple ici mais souvent les gens authentiquement portés par la charité ou l'amour sont considérés comme "trop gentils".
Le bouc émissaire est une tentation permanente des êtres humains mais au minimum, une société qui a aboli le sacrifice de boucs émissaires peut éviter le pire. De nos jours, tout cela est renversé et on accepte docilement le sacrifice de faibles comme les enfants à naître ou les handicapés. Bientôt ce sera celui des "bouches inutiles". On nous agite le chiffon rouge du nazisme pour que l'on ne voit pas qu'on se dirige vers un nazisme insidieux. Le régime nazi a institué l'élimination des handicapés car ceux-ci coutaient trop chers à la collectivité.
Au moins ne cachaient-ils pas leurs dessein alors qu'aujourd'hui, on nous parle de "Droits de l'homme", de "liberté" ou de "dignité" pour justifier le sacrifice de gens "inutiles".
C'est à coup sûr le cas de Vincent Lambert ou d'enfants à naître. Bientôt ce sera le cas de personnes âgées, la Belgique songe ainsi à l'arrêt des soins des gens malades de plus de 85 ans. Le tout bien sûr pour une société souriante, faite de gens heureux et en bonne santé bien entendu !
Vincent Lambert dont je n'envie pourtant pas l'existence actuelle, est présenté par un journal "catholique" comme un zombie car il ne peut pas communiquer. Il faut croire que la non-communication est équivalent à de la "non-vie" quand on sait que communication est un mot fétiche de notre société. On peut aussi se demander qui sont vraiment les zombies dans cette histoire.
Pourtant, comme l'a dit quelqu'un sur Facebook il y a quelques jours, quelqu'un qui est athée, le problème n'est pas que Vincent Lambert n'arrive pas à communiquer, c'est que nous autres, nous ne savons pas communiquer avec lui.
Cachez moi ces malades que l'on ne saurait voir.... On voit ce qu'occulter le sacrifice du Christ peut vouloir dire et ce que cela peut entraîner. Ce que cela va entraîner, c'est à dire le transhumanisme et la volonté d'être son propre dieu. En cela le rituel sacrificiel et l'égalité de genre se rejoignent, car l'idéologie du l'égalité de genre est sans doute la voie vers l'idée qu'on peut choisir son sexe indépendamment de son sexe de naissance, que l'on peut en changer à volonté, voire choisir de ne pas avoir de sexe du tout.... Et il est fort probable que l'on va sacrifier les "cisgenrés homophobes" sur l'autel de la modernité. Les Aztèques étaient donc des pionniers !
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