Dans
cette série en trois parties, je vais dévoiler les crimes du régime
de Morales en Bolivie et démontrer qu'il a été un atout de
l'impérialisme, plutôt qu'un opposant.
Partie
un : un écologiste narcotrafiquant menant une guerre contre la
classe ouvrière
L'éviction
du président bolivien Evo Morales le 10 novembre dernier par
l'opposition de droite soutenue par les États-Unis, a été décrite
comme étant un coup d'état classique de la CIA. Etant donné la
reconnaissance immédiate du gouvernement par intérim de Jeanine Áñez Chávez, le changement de régime semble être une victoire pour
l'administration Trump.
Lors
d'un discours adressé au Forum de Sao Paulo, l'ancien premier
ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero l'a appelé golpe
de Estado, coup d'état. Les grands médias sont divisés sur
la question. Par exemple, certains journalistes du Washington Post
disent que c'est un coup d'état et alertent sur les dangers d'un
régime d'extrême droite s'emparant du pays. D'autres chroniqueurs
ne sont pas d'accord mais est-ce vraiment un coup d'état ?
Evo
Morales a démissionné en tant que président ; et, pour que sa
démission soit légale, une majorité de sénateurs ont du accepter
sa démission. Mais comme il avait ordonné aux autres membres du
parti MAS (Mouvement pour le socialisme) de démissionner, cela veut
dire que sa démission n'a pas été approuvée par le protocole
requis.
Ainsi,
Morales pourrait encore être décrit techniquement comme le
président de la Bolivie. Étant donné les protestations de masse
qu'il y a eu contre lui et les irrégularités aux élections dont il
a admis l'existence, Morales aurait-il délibérément conspiré pour
l'utiliser techniquement pour rester au pouvoir ?
Si
Morales avait vraiment gagné l'élection, pourquoi a-t-il
démissionné ? Il a dit avoir démissionné pour éviter un
bain de sang mais est-ce vraiment crédible ? Morales demande
maintenant le soutien de son ami le Pape François et des
Nations-Unies pour faire la médiation dans la crise bolivienne.
Comme nous le verrons dans la deuxième partie, le rôle du Vatican a
été bien plus important que ce qui a pu être révélé au public
anglophone.
Mais
tout d'abord, tournons nous vers les circonstances qui ont mené au
changement de régime et ensuite, nous observerons les aspects
troublants de l'histoire ouvrière bolivienne jusqu'ici ignorés ou
déformés par la presse bourgeoise de gauche, avant de discuter des
crimes du régime de Morales.
Morales
ne s'est pas opposé à l'accord sur le lithium avec une société
allemande
Beaucoup
de journalistes évoquent les vastes ressources de lithium du pays
comme une raison possible du coup d'état. La Bolivie possède
jusqu'à 70% des réserves mondiales de lithium dont on a besoin pour
les batteries électriques. Les défenseurs de Morales affirment
qu'il avait refusé de négocier avec des sociétés étrangères qui
cherchaient à exploiter les réserves de lithium.
Mais
le gouvernement avait déjà signé un accord avec la société
allemande ACI, malgré d'importantes protestations de travailleurs,
dont certains ont fait la grève de la faim pour protester au sujet
du manque de bénéfice pour la communauté locale.
Morales
a encore dit que c'était un complot ourdi par l'opposition pour le
discréditer avant les élections. Morales voulait clairement brader
les ressources du pays à l'ACI. Par conséquent, le fait que le
nouveau régime soutenu par les Américains a donné le feu vert à
l'ACI ne signifie pas grand chose.
Rencontres
secrètes avant le coup d'état
Quelques
mois avant le coup d'état, le chef de l'armée bolivienne, le
général William Kalimans, a rencontré l'ambassadeur cubain en
Bolivie, Carlos Raphael Zamora Rodríguez, que ses ennemis surnomment
El Gallo, le coq. Quel était l'objet de cette rencontre ?
Zamora
est considéré comme l'un des ambassadeurs cubains les plus éminents
et les plus expérimentés. Ancien officiel de haut rang du
directoire du renseignement cubain (DI), il a présenté ses
références au président bolivien le 8 mars 2019. Il a servi une
mission diplomatique cubaine pour les Nations-Unies à New York de
1974 à 1977 mais cette information est curieusement absente de son
CV.
Selon la journaliste Roxana Lizárraga, Zamora a eu des rencontres avec les syndicats de cocaleros (producteurs de coca) dans la province du Chapare quelques semaines avant le coup d'état, laissant à penser que c'était douteux. Le Chapare est la principale région productrice de coca. Alors qu'il était là-bas, il a aussi rencontré le directeur de l'Organisation des états américains, Luis Almagro. Almagro est considéré comme l'homme le plus influent d'Amérique latine. Beaucoup le suspectent d'être un opérateur de la CIA. Ancien Ministre des Affaires étrangères pour le gouvernement uruguayen (2010-2015), il a été un acteur clé du comité exécutif qui a légalisé les drogues en Uruguay en 2013.
Luis Almagro
La
légalisation des drogues est soutenue par le financier milliardaire
versé dans l'ingénierie sociale, George Soros, et d'autres
oligarques importants. Comme Almagro était un médiateur important
dans l'amélioration des relations entre Washington et La Havane sous
la présidence Obama, il connaît probablement bien Zamora mais il y
a une forte présomption que les mondialistes, autrement dit les
officiels liés à la haute finance et les Nations-Unies, mettent en
avant un agenda pro-drogue. Cuba est accusé par l'opposition à
Morales d'être impliqué dans le trafic de cocaïne.
Le
général Kaliman était un participant clé dans le renversement de
Morales. C'est un diplômé de la tristement célèbre École
militaire des Amériques qui a crée de nombreux régimes militaires
de droite en Amérique latine pendant la Guerre Froide. Selon Jep Sprague, jusqu'à huit militaires majeurs ont été formés là. Mais
comment est-il possible qu'un gouvernement supposé être
« anti-impérialiste » nomme au plus haut niveau des
officiers qui ont été entraînés par les États-Unis ?
Il
semblerait évident que les États-unis veulent renverser un
président socialiste dans un pays d'Amérique latine. Le socialisme
et la démocratie populaire menace les intérêts des entreprises
américaines ; Washington a une longue histoire de renversements
de gouvernements démocratiquement élus, remplacés par des
dictatures militaires ou des régimes capitalistes impopulaires mais
il y a un autre angle dans cette histoire qui a été complètement
ignoré et qui concerne le passé nébuleux d'Evo Morales et ses
liens avec des intérêts américano-israéliens.
Ce
qui va suivre ne va pas plaire à de nombreux lecteurs. Ce n'est pas
écrit pour ceux qui divisent le monde en gentils contre les méchants ;
c'est plutôt une tentative de dévoiler la vérité sur un acteur
crucial de ce qu'on appelle la « marée rose » en
Amérique latine, des nouveaux régimes de gauche qui ont émergé
dans les dernières décennies : le président Evo Morales Ayma.
Morales
et les cocaleros
Lorsque
Morales s'est emparé du Secrétariat Général du Syndicat des Cocaleros (producteurs de coca) du Chapare en 1984, il a commencé à saboter
les efforts qui étaient en cours pour développer une agriculture
alternative à celle de la production de coca. En fait, le
gouvernement bolivien octroyait des fonds aux paysans pauvres pour
produire d'autres récoltes qui auraient aussi aidé à nourrir la
population locale.
Morales
est devenu président des six Fédérations des tropiques de Cochabamba
en 1996, et a gagné ainsi de l'influence sur les autres syndicats
importants tel que la Confédération syndicale unifiée des
travailleurs ruraux de Bolivie, Confederación Sindical Única de
Trabajadores Campesinos de Bolivia (CSUTCB).
Morales
a éloigné l'organisation de la lutte des classes pour la rapprocher
des « droits indigènes » mais son principe/programme
était de s'opposer aux efforts d'éradiquer la production de coca en
affirmant que c'était une partie de la tradition et de la culture
locales et par conséquent justifiée.
Les
paysans qui avaient obtenu du gouvernement des fonds pour des
cultures alternatives, ont reçu des menaces de mort de la part des
hommes de main de Morales. Loin du héros de la lutte de classe comme
les gauchistes aiment bien le voir, beaucoup de paysans du Chapare le
considèrent comme un agent des intérêts du trafic de stupéfiants soutenus par
l'aile libérale de gauche de l'élite américaine au pouvoir.
Selon
le journaliste Jaime Bayly, Morales a augmenté la production de coca
au Chapare après avoir pris le pouvoir en 2006. 94% du coca produit
sur place est transformé en cocaïne. Morales a utilisé l'argent du
contribuable pour construire des laboratoires de cocaïne. La cocaïne
est ensuite vendue aux cartels mexicains, en particulier le cartel de
Sinaloa du seigneur de la drogue notoire Joaquim Guzman Loeria alias
El Chapo. Bayly affirme également que Morales a vendu de la drogue
au Colombien Pablo Escobar dans les années 1980.
Dans
son documentaire Dictatura Sindical, le journaliste
d'investigation et prêtre catholique Ricard Romero Cossio interroge
plusieurs leaders de syndicat de cocaleros de la région du Chapare.
Ils évoquent des menaces de mort contre eux et leurs familles de la
part de Morales. Ils disent qu'il a complètement aboli la liberté
de parole dans les syndicats et les utilise uniquement pour obtenir
du pouvoir et du prestige tout en masquant un programme de trafic de
drogue.
Cossio
a reçu des menaces de mort de la part du régime bolivien et de la
CIA après la sortie de son film. Il dit que la CIA et la Communauté
du renseignement des États-Unis sont pleinement derrière Morales.
Franklin
Guttierez – le véritable leader des producteurs de coca
L'opposition
des cocaleros au régime de Morales augmente depuis quelques années.
Franklin Guttierez, le président de l'Association départementale
des producteurs de coca (Adepcoca), s'est opposé à la légalisation
par Morales des récoltes de feuilles de coca dans les zones qui
avaient été auparavant utilisées par les narcotrafiquants. Lui,
ainsi que plusieurs autres dizaines de personnes, ont été arrêtés
en 2018 lorsque le gouvernement a envoyé les militaires occuper
leurs quartiers généraux – un acte clairement illégal et non
démocratique.
L'organe international de contrôle des stupéfiants (International Narcotics Control Board – INCB) a demandé récemment au gouvernement bolivien de fournir un rapport sur la production et le trafic de stupéfiants en Bolivie. Selon Guttierez, le gouvernement s'est emparé de l'Adepcoca pour lui faire porter la faute pour le trafic alors qu'en fait, il fournit uniquement le marché intérieur légal de feuilles de coca.
En
mai 2018, les cocaleros du Chapare ont décidé d'agir
politiquement : Guttierez a annoncé qu'il dirigerait un nouveau
parti populiste pour s'opposer à Morales aux élections de 2019. Son
plan n'a pas duré longtemps.
En
août 2018, un officier de police de l'Unité rurale de patrouille
mobile (Umapar), responsable de l'éradication de la cocaïne, a été
tué dans le Chapare. Guttierez et ses partisans ont été rendus
responsables du meurtre. Guttierez est désormais en prison mais il a
nié les accusations portées contre lui et affirme qu'il a été
piégé et qu'il est un prisonnier politique.
Lorsque
Unitel média a tenté de publier les dizaines d'interviews faits
avec des leaders ouvriers qui dénonçaient Morales, leurs quartiers
généraux à Yacuiba ont été bombardés. Des
documents semblent révéler que le personnel à la sécurité de
Morales a été impliqué. Un homme d'affaire local a affirmé que
l'ambassade du Venezuela a été aussi impliquée dans l'attaque. Il
serait aisé de rejeter de telles affirmations comme étant de la
propagande anti socialiste si Morales avait été vraiment un vrai
socialiste ou un opposant au mondialisme mais il y a de maigres
preuves pour cela.
La
guerre de Morales contre les coopératives
Les
coopératives financières et industrielles ont eu un rôle majeur
dans le développement de la province de Santa Cruz, la plus riche du
pays. Le maintien de leur indépendance est un facteur clé qui mène
à l'opposition au gouvernement dans cette région mais les
coopératives à travers le pays avaient eu des conflits avec le
régime de Morales.
Le
gouvernement est entré en conflit avec les coopératives financières
depuis la création de l'Autorité pour la surveillance du système
financier (ASFI) en 2008. Cela s'est effectivement traduit par une
prise de contrôle du système de coopératives de la part de l'état,
privant les travailleurs de leur autonomie et de leurs droits de
négociation des salaires. La corruption de l'ASFI s'est aussi
traduite par la perte des économies des familles à bas revenus.
Encore une fois, aucun intérêt n'a été montré de la part des
leaders acclamés du socialisme du XXIe siècle envers tout cela.
En
dépit du fait que dix fois plus de coopératives minières ont été
créées durant les sept premières années du gouvernement Morales
que les sept années qui ont précédé son élection en 2005,
l'augmentation a été due largement à une augmentation
significative du prix des minerais. Dans sa tentative de s'emparer
des coopératives profitables, Morales a été sans pitié dans son
écrasement des dissidents.
En
août 2016, cinq mineurs ont été abattus par l'armée à Potosi
après que le gouvernement ait tenté de s'emparer de la coopérative
minière. Les mineurs ont kidnappé et assassiné le Ministre de
l'Intérieur bolivien, Rodolfo Illanes.
« Les
mineurs qui travaillent dans des coopératives plutôt que dans des
compagnies privées ont été frappés par la récession des produits
mondiaux et demandaient que le gouvernement soit plus souple dans les
restrictions environnementales et augmente les subventions. »
Des
restrictions environnementales et un manque de subventions
gouvernementales : c'est l'essence de l'éco-socialisme soutenu
par l'élite.
Les
informations internationales ont fait une large couverture sur la
mort du politicien mais ont ignoré les morts de mineurs pauvres et
désespérés qui les avaient précédé.
Les
conditions dans les mines de Potosi sont parmi les pires du monde et ridiculisent l'idée que la Bolivie est un état
« socialiste ».
Vous
pouvez avoir une idée de la nature anti-ouvrière du régime de
Morales en regardant un reportage de septembre 2016 sur les meurtres
de mineurs du libéral Real News Network. Ce qui est
intéressant dans ce reportage, c'est que l'analyste américain du
média Andean Information Network défend finalement
les actions du gouvernement de Morales.
https://www.youtube.com/watch?v=A0bQPkVjKiI
La
raison principale du conflit entre les mineurs et le gouvernement
bolivien concernait les restrictions environnementales déraisonnables
que la prise de contrôle du secteur imposait.
Pour
faire plaisir à des milliardaires comme Al Gore et ses sbires, les
travailleurs boliviens vont devoir réduire leur « empreinte
carbone », par conséquent accepter d'avoir leurs revenus
réduits pour le bien de la planète.
Pour
détourner l'attention du fait qu'il est une marionnette des intérêts
mondialistes, Morales utilise l'argument comme quoi c'était, non pas
des coopératives, mais des entreprises privées. Il a ensuite
suggéré que les opposants utilisaient le conflit minier pour
organiser un coup d'état contre lui mais aucune preuve d'un tel coup
n'a jamais été produite. La motivation principale pour le contrôle
du secteur minier par l'état est sa conformité avec les régulations
environnementales internationales. Cela n'a rien à voir avec
l'amélioration des vies de la classe ouvrière.
En
URSS pendant la période stalinienne, les mineurs gagnaient les
salaires les plus élevés et étaient célébrés comme les héros
de la révolution socialiste ; dans la Bolivie de Morales, ils
sont abattus et travaillent dans des conditions qui sont bien pires
que dans les autres pays capitalistes.
En
URSS, les coopératives avaient le soutien total de l'état. Les
machines étaient fournies gratuitement par l'état. C'est comme cela
que l'URSS s'est industrialisée si vite. En Bolivie, l'état est une
mafia qui vole les ouvriers de leur moyens de subsistance.
Si
le régime de Morales aurait fait une offre que les ouvriers
n'auraient pu refuser, il n'y aurait pas eu une opposition si
violente. Les accusations comme quoi les coopératives de
travailleurs sont privées et par conséquent anti-ouvrières, est
une figure de style typiquement trotskiste utilisée pour masquer le
caractère bourgeois du narco-état bolivien.
Mais
les mineurs ne sont pas seulement une classe brutalement réprimée ;
ils sont aussi asservis spirituellement par des croyances païennes :
il est courant chez les mineurs de certaines régions de prier El
Tío, le Diable pour les aider à survivre ! La signification de
ce phénomène sera expliqué dans la partie 3.
L'opération
Naked King
Une
opération secrète contre le président bolivien dont le nom de code
était « operation Naked King » (opération roi nu) a
été mené par Carlos Toro, l'informateur qui avait assuré
l'arrestation du leader du Cartel de Medelín Carlos Lehder dans les
années 1980 et de l'ancien dictateur du Panama, Manuel Noriega.
Noriega
avait travaillé pour la CIA. Les officiels de la DEA se sont souvent
plaint que la CIA bloquait leurs enquêtes de façon persistante. Par
exemple, pendant l'affaire des Contras, quand une organisation
internationale secrète avec sa propre armée appelée « the
Enterprise » (l'entreprise), utilisait de la cocaïne pour
financer une guerre secrète au Nicaragua, les enquêtes de la DEA
étaient souvent bloquées par la CIA.
Carlos
Lehder lui-même a accusé les élites américaines d'être le
véritable pouvoir derrière le marché mondial de la drogue.
L'ancien
président colombien Andres Pastrana Arango a publiquement accusé
Evo Morales d'être derrière l'approvisionnement de cocaïne en
Colombie. Il a dit être « absolument sûr » de la
culpabilité de Morales. Pastrana avait été un journaliste
d'investigation spécialisé dans le commerce de la drogue avant de
devenir président.
En
2011, Evo Morales a dit que la DEA a essayé de saper son
gouvernement et l'a expulsé de son pays. Si Morales avait été mis
au pouvoir par la trafiquante de stupéfiants CIA, c'est précisément ce
qu'elle aurait voulu qu'il fasse.
Democracy
Now! a interviewé Evo Morales à propos de l'accusation de la DEA.
Sa réponse a été que les États-Unis utilisaient de la drogue
comme prétexte pour le contrôle impérialiste de l'Amérique
latine.
C'est
bien sûr en partie vrai mais ce n'est pas convaincant de la part
d'un homme dont les politiques ont aidé à perpétuer l'épidémie
de drogue mondiale. Si Morales avait mentionné des sociétés
secrètes comme le Skull and Bones, fondé à l'Université de Yale
en 1832 par le trafiquant de drogue Russel Trust – l'un des clubs
les plus puissants des États-Unis – il aurait été plus
convaincant.
Tout
le monde n'est pas complice du commerce de la drogue dans le complexe
militaro-industriel américain. On doit prendre en compte les
sociétés secrètes, les loges maçonniques et les banques
corrompues qui font souvent l'objet d'une enquête de la part des
agences fédérales américaines comme la DEA.
Connections
israéliennes
Formé à l'infiltration et au contre-renseignement à la notoire École militaire des Amériques, le sociologue et politicien Juan Ramón Quintana était l'un des hommes les plus importants du régime de Morales.
Quintana
a été un officiel de haut rang au Ministère de la Défense des
régimes néolibéraux de Hugo Banzar et Carlos Mesa. En 2008, il a
été accusé de contrebande de stupéfiants lorsque 33 camions ont
été arrêtés par des officiels dans le Département de Pando.
La
contrebande a été dévoilée par le général Lopez qui demande
désormais la mise en examen de Quintana. Le président Morales a
refusé de commenter l'incident à l'époque. Cela a été
ultérieurement
révélé par un proche associé de Quintana et l'ancienne amante de
Morales, Gabriela Zapata qui avait mis en place une organisation
secrète qui utilisait les agences gouvernementales pour des
extorsions, des lettres anonymes et d'autres activités criminelles.
Zapata a apparemment eu un enfant avec Morales qui par la suite est
décédé, bien que personne ne le sache avec certitude.
Alors
qu'elle dormait avec « l'antisioniste » Morales, elle
était une représentante de la société israélienne de centrales
électriques Telemenia. Elle est actuellement en prison pour
corruption mais on devrait se poser des questions sur son rôle
d'intermédiaire pour des opérations de renseignement israéliens.
Comme peut considérer « l'antisionisme » de Morales
sérieusement si sa copine était une espionne israélienne ?
Pour
avoir un vrai aperçu de l'énormité de la tromperie Morales, on
doit examiner quelques uns des crimes majeurs commis pendant son
mandat qui ont été ignorés ou déformés par les médias
progressistes.
2007
Les meurtres de Cochabamba
Lorsque
Morales a pris le pouvoir en 2006, sa base de soutien était
principalement dans la région andine de Al Alto. Les régions de la
Media Luna de Beni, Pando, Santa Cruz et Tarija étaient opposées au
nouveau régime. On doit ici clarifier que ces régions étaient
surtout métis et non pas « blanches » comme les
gauchistes aiment l'affirmer.
Dans
la région du Pando, son parti MAS n'avait pas l'hégémonie. Le
Pando et d'autres régions demandaient l'autonomie vis-à-vis du
gouvernement central. Morales a expliqué que l'autonomie aboutirait
au morcellement du pays. Le Pando avait obtenu un référendum sur
l'autonomie et l'avait perdu mais Manfred Reyes, le préfet du Pando
a affirmé que Morales avait manipulé la population en affirmant
qu'elle aurait besoin d'un passeport pour voyager dans le pays. Il a
appelé à une second référendum et a rassemblé un mouvement
civique puissant.
Le
11 janvier 2007, le président Morales a mobilisé ses partisans qui
sont entrés dans la ville, armés de bâtons et de pierres. Ils ont
attaqué les officiels élus et ont brûlé les bâtiment
gouvernementaux, blessant des centaines de gens.
Christian
Urresti, un jeune-homme de 17 ans a été battu à mort par la foule
pro-Morales. Sa mort, avec celle d'autres victimes, n'a jamais fait
l'objet d'une enquête. Morales a appelé la foule armée des
« protestataires pacifiques ».
La
mort d'Urresti a été filmée par un témoin et la vidéo amenée à un bureau
local du renseignement. Elle a disparu par la suite et il n y a
pas eu d'enquête supplémentaire
L'un
des mercenaires envoyé dans la ville, un paysan cocalero a été
aussi abattu. Son cas fait l'objet d'une enquête et le meurtrier a
été condamné à 14 ans de prison.
2008
le massacre de Porvenir
en
2008, la télévision bolivienne a publié des documents secrets
signés par le général des forces armées Freddy Mackey Peralto qui
prouvent que le gouvernement avait un plan militaire pour s'emparer
de la région du Pando qui était hostile à Morales.
Le
plan appelé « Marcha hace el Oriente – Marche vers l'Est »,
a été lancé. Le gouvernement devait mobiliser des bénévoles, des
mercenaires et des mouvements sociaux pour conduire les opposants
hors de la région. Le reportage a dit que le support international
« respaldo international » était assuré. Les médias
étatiques boliviens devaient couvrir l’événement et tous les
autres médias devaient être empêchés d'entrer dans la région.
Dans
un discours, plusieurs semaines avant l'opération, Juan Ramon
Quintana avait dit que le gouvernement allait conduire la préfecture
de Pando dans les plus bas niveaux de la terre – une déclaration de
guerre limpide.
A
3 heures du matin le 11 septembre 2008, un groupe de mercenaires
pro-Morales ont abattu un chauffeur de camion à l'extérieur de
Porvenir. Gravement blessé, il est parvenu à rejoindre un hôpital
local. Dès 6 heures, les habitants ont eu vent de la venue de
milliers de mercenaires à Porvenir. Ils ont creusé des tranchées
sur les routes pour stopper leur avance et ont tenté de les
persuader de se retirer.
Quelques
campesinos pro-Morales portaient des brassards verts pour que les
militaires puissent les protéger pendant les altercations. Bien que
les habitants aient réussi à freiner leur marche sur Porvenir à
partir d'une direction, ils n'étaient pas préparés au mouvement en
tenaille opéré par un autre groupe de mercenaires armés de gaz
lacrymogènes et de fusils d'assaut.
Ce
qui suivit a été un massacre, effectué par l'armée bolivienne
et dont la responsabilité a été portée sur les victimes. Entre 12
et 20 civils ont été tués.
Il
y a deux documentaires sur le massacre : Morir en Pando (mourir
à Pando), une version des événements du gouvernement et Sunamente Pando par Ann TV, de loin l'enquête la plus objective. Wikipedia
n'explique que la version officielle du massacre.
Le
« soutien international » envers le régime de Morales
n'a pas fait défaut : l'Union des nations sud-américaines
(UNASUR) a donné son soutien total à la version des événements
du gouvernement bolivien. En dépit des nombreuses preuves vidéo de
campesinos attaquant des civils, des interviews avec des otages
torturés, incluant une dame âgée, et la preuve du documentaire
montrant que l'opération entière a été planifiée par le
gouvernement, la version officielle reste celle que la préfecture du
Pando et non le gouvernement bolivien, était responsable du massacre.
Le
meurtre de Michael Dwyer
De
nombreux organes de presse pro-Morales parlent d'un complot supposé
contre Morales en 2009, dans lequel des fascistes croates et un
Irlandais, Michael Dwyer, avaient tenté d'assassiner le président
bolivien.
Dwyer
a rencontré un Hongrois, Tibor Révész, un membre de la légion
séparatiste hongroise de Roumanie alors qu'il travaillait en tant
que vigile pour la firme privée Risk Security Services (I-RMS), qui
protégeait la compagnie Shell dans le comté de Mayo en Irlande.
Il
a rejoint certains d'entre eux lors d'un voyage en Bolivie en
novembre 2008, pensant apparemment qu'il allait faire une formation
de garde du corps. Il a été rejoint par trois collègues du I-RMS :
Tibor Révész, Gábor Dudog et Ivan pistovcak. Il a été filmé là
en train de s'exercer dans une séance de tir. On ne va pas se filmer
soi-même dans un stand de tir dans un pays dont on veut assassiner
le président. La preuve vidéo cependant, allait servir pour vendre
cette version des faits.
A
Santa Cruz, il a rejoint Eduardo Rósza-Flores, le fils d'un Juif
hongrois qui avait vécu en Bolivie mais qui était parti après la
dictature de Banzar, pour finalement s'installer en Europe.
Rósza-Flores
avait été entraîné par le KGB pendant la Guerre Froide, avait
servi dans le renseignement hongrois et avait travaillé comme
journaliste avant de rejoindre les séparatistes croates dans la
guerre des Balkans où il a atteint le rang de colonel. Il est fort
possible que Rósza-Flores ait été connu par l'ambassadeur
américain en Bolivie (2006-2008), Philip Goldberg qui avait
auparavant servi dans les Balkans lorsque Rósza-Flores était
colonel dans l'armée croate soutenue par l'OTAN. Goldberg avait été
expulsé par Morales en septembre 2008 pour s'être prétendument
mêlé d'affaires internes boliviennes.
Il
était clair que Rósza-Flores n'était pas en Bolivie pour des
vacances. Il avait admis sa volonté de s'engager dans la « défense »
de Santa Cruz, si le régime de Morales avait utilisé les mêmes
tactiques de foule pour empêcher leur autonomie. Cependant, aucune
preuve n'a été fournie pour démontrer un complot pour assassiner
Morales et la police militaire aurait pu facilement arrêter
Rósza-Flores et Dwyer et les faire comparaître au tribunal.
Dwyer
s'est vite rendu compte que la formation qu'il était supposé suivre
n'allait pas avoir lieu. Alors qu'il demeurait à l'hôtel Las
Americas à Santa Cruz, les Forces spéciales boliviennes sont
entrées à 4 heures du matin le 16 avril et l'ont abattu, ainsi que
Rósza-Flores et le Hongrois Árpád Magyarosi.
Son
corps a été jeté à l'arrière d'un camion et a été exhibé
devant les caméras des médias. Le jour suivant, les médias
irlandais ont fait courir les histoires d'un « néo-nazi »
qui avait tenté d'assassiner le président de Bolivie. Il n y avait
pas de preuve que Dwyer faisait partie d'un complot visant à tuer
Morales, ni qu'il ait fait partie d'un groupe néo-nazi.
Le
gouvernement bolivien a affirmé qu'il y avait eu une fusillade entre
Dwyer et les militaires à l'hôtel mais une équipe d'investigation
irlandaise a démontré qu'il n y avait pas eu de fusillade. Dwyer
avait été tout simplement assassiné. Le pathologiste de l'état
irlandais a aussi prouvé que son autopsie en Bolivie avait été
incorrecte.
Morales
avait eu besoin d'un complot contre lui et il semblerait que Dwyer
avait été piégé pour jouer le rôle de la « menace
fasciste ».
Dans
le documentaire de RTE, Death of a Son : The Killing of
Michael Dwyer (Mort d'un fils : le meurtre de Michael
Dwyer), la mère de la victime parle à la copine qu'il avait
rencontré pendant son séjour en Bolivie. Apparemment, Dwyer aurait
du normalement être avec elle la nuit où il avait été tué.
Lorsque sa mère lui a demandé si cela avait été simplement une
coïncidence qu'il n'avait pas été avec elle cette nuit-là, son
langage corporel est, selon moi, étrange.
Par exemple, elle pleure beaucoup mais on ne voit aucune larme. Elle sourit aussi lorsque Mme Dwyer lui parle de la coïncidence puis elle se couvre la bouche. Est-ce vraiment une coïncidence qu'elle n'ait pas été avec lui cette nuit-là ?
Le documentaire de RTE échoue à enquêter sur un suspect clé dans le dossier : le Hongrois Tibor Révész. Il avait travaillé avec Dwyer pour IRMS en Irlande. IRMS faisait de la publicité pour des formations avancées de sécurité avec utilisation d'armes à feu. Révész avait utilisé des noms de code irlandais sur un site internet en Hongrie qui proposait les mêmes genres de cours alors qu'il travaillait à l'IRMS.
Révész
semble avoir été l'organisateur de l'opération à Santa Cruz. Il a
présenté Dwyer à Rósza-Flores, puis les a quitté et est retourné
en Irlande pour finir son travail pour IRMS. La société a effacé
de nombreuses références aux formations de sécurité après le
meurtre de Dwyer. Révész a été engagé dans de nombreuses
activités illégales pour la société avant l'affaire Dwyer. Des
résidents du comté de Mayo se sont plaint d'avoir été filmés
et harcelés par lui dans le village local.
Pourquoi
le gouvernement bolivien ne demande-t-il pas une enquête sur
l'IRMS ? Pourquoi n'a-t-il pas réussi à capturer Révész ?
Est-ce que c'est parce que les opérateurs d'IRMS ont fait une faveur
à Morales en lui fournissant le complot d'assassinat dont il avait
besoin ?
Ces
journalistes des médias soi-disant « alternatifs » qui
ont simplement reproduit les mensonges des grands médias sur
l'affaire Dwyer n'ont fait aucune recherche sérieuse. Le procureur
bolivien en charge du dossier a démissionné après qu'il ait été
révélé qu'on y ait incorporé des fausses preuves. La famille de
Dwyer demande une enquête indépendante.
Le
meurtre de Roger Pinto
En
2011, le sénateur Roger Pinto Molina a accusé Evo Morales, l'ancien
chef anti-drogue René Sanabria, Juan Roman Quintana et le
vice-président Alvaro Marcelo Garcia de trafic de stupéfiants.
Sanabria
a été arrêté à l'aéroport de Panama quelques jours plus tard
par la DEA. Il a admis sa culpabilité et a eu une peine réduite de
14 ans d'emprisonnement en échange d'une collaboration avec
l'enquête de la DEA du président Morales.
Après
avoir reçu des menaces de mort, Pinto a cherché refuge à
l'ambassade du Brésil à La Paz. Ensuite, il s'est échappé en
traversant la frontière avec le Brésil. Le 16 août 2017, Pinto a
été tué dans un accident d'avion. Sa famille pense que ce n'était
pas un accident.
Bien
qu'il y ait une quantité substantielle d'articles couvrant cette
histoire dans la presse latino-américaine, l'entrée sur Wikipedia
pour Pinto ignore complètement l'histoire ! Il est bien connu
que Wikipedia censure régulièrement l'information. Étant donné la
gravité des accusations contre Morales, il semble que la censure
soit à l'œuvre ici.
Wikipedia
a été crée en l'an 2000 par deux Juifs américains, Jimmy Wales et Larry Sanger. Sa censure d'informations « sensibles »
ayant un lien avec les activités criminelles du sionisme
international est bien documentée, et, selon RT, Israël est l'un
des centres internationaux les plus importants pour la contrebande de
drogue.
Un
article de la BBC sur l'affaire échoue aussi à mentionner ses
accusations contre Morales. Le Ministre des Affaires étrangères
brésilien Antonio Patriota a été forcé de démissionner à la
suite de cette affaire. L'article de la BBC mentionne le fait que
Pinto était recherché pour corruption en Bolivie. Il a aussi été
accusé pour sa participation au massacre de Porvenir, dont nous
avons montré qu'il avait été organisé par le régime de Morales.
Ainsi,
nous somme amenés à croire qu'un ambassadeur brésilien aurait
risqué sa carrière pour épargner un voyou insignifiant en fuite ?
Le fait que les accusations de M. Pinto contre Morales ne sont pas
mentionnées dans l'article de la BBC est hautement suspect.
Mais
l'affaire contre Morales a empiré. En février 2011, l'ancien
conseiller à la sécurité nationale de Morales, René Sanabria
Oropeza a été arrêté au Panama pour vente de cocaïne. Il a été
emprisonné à Miami. Il a dit à la presse espagnole qu'il avait le
plein soutien du ministre de l'intérieur bolivien Llorenti Soliz.
La
complicité de la gauche dans le narco-terrorisme
Le
livre de Leonardo Coutinho publié en 2018, Hugo
Chávez, O Espectro : Como o presidente venezuelano alimentou o
narcotrafico, financiou o terrorismo et promoveu
a desordem global »
- L'illusion Chavez, comment le président venezuélien a alimenté
le trafic de
stupéfiants, a financé le terrorisme et a promu le désordre
global, qui présente des preuves extrêmement troublantes que la
« nouvelle gauche » du Venezuela, de la Bolivie et de
bien d'autres pays d'Amérique latine était impliquée dans le
trafic de drogues.
A
ce jour, il n y a pas eu de réponses du gouvernement vénézuélien à
ces allégations, pas de poursuites judiciaires pour diffamation et
pas d'engagement non plus de la part des gauchistes chavistes dans la
presse soi disant indépendante.
Le
livre a causé de la fureur en Bolivie lorsqu'il a été publié.
Beaucoup de preuves qui ont été réunies contre Morales par le
Ministre de l'Intérieur par intérim Arturo Murillo, sont basées
sur le livre de Coutinho.
L'ouvrage El
impostor : Evo Morales, de la Pachamama al Narco-Estado –
Evo Morales, de la Pachamama au narco-état du journaliste
d'investigation argentin Nicolás Márquez n'a pas fait l'objet
de contestation de la part des fans serviles du « premier
président indigène » qui, nous le verrons plus tard, n'est ni
bolivien ni indigène.
Aucun des défenseurs d'Evo Morales n'ont mené une enquête sur les graves accusations faites dans ces ouvrages. Et pourquoi ? Cela serait-il du au fait que ces accusations sont vraies ? Peut-être pensent-ils que s'ils ignorent les affirmations, elles vont disparaître d'elles-même ? Peut-être ne sont-ils pas au courant que de tels livres ont été publiés. Après tous, les livres ne semblent pas avoir été traduits en anglais et les médias américains n'en ont pas fait mention. C'est plus probablement du au fait que les seigneurs des seigneurs de la drogue sont propriétaires des médias américains. Le livre de Marquez est publié par l'Institut américain pour la démocratie (Inter-American Institute for Democracy), une fondation latino américaine d'élite conservatrice basée aux États-Unis. Cependant, si cela avait été financé par les oligarques, les livres auraient été des best-seller du New York Times mais beaucoup de gens n'en ont pas entendu parler.
Pourquoi aucun des journalistes de gauche qui couvrent la crise bolivienne n'ont enquêté sur les allégations de trafic de stupéfiants ? Est-ce parce que bon nombre d'entre eux sont en faveur de la légalisation des drogues, et consomment eux-mêmes de la drogue ? La cocaïne est la drogue de choix pour les élites riches dans les états occidentaux, des élites qui sont obsédées par l'environnement mais moins intéressées par la détresse de millions de familles pauvres dont les vies sont ruinées par les stupéfiants. A mon avis, cette hypocrisie et cette malhonnêteté est répandue dans toutes les écoles de gauchisme.
Aucun des défenseurs d'Evo Morales n'ont mené une enquête sur les graves accusations faites dans ces ouvrages. Et pourquoi ? Cela serait-il du au fait que ces accusations sont vraies ? Peut-être pensent-ils que s'ils ignorent les affirmations, elles vont disparaître d'elles-même ? Peut-être ne sont-ils pas au courant que de tels livres ont été publiés. Après tous, les livres ne semblent pas avoir été traduits en anglais et les médias américains n'en ont pas fait mention. C'est plus probablement du au fait que les seigneurs des seigneurs de la drogue sont propriétaires des médias américains. Le livre de Marquez est publié par l'Institut américain pour la démocratie (Inter-American Institute for Democracy), une fondation latino américaine d'élite conservatrice basée aux États-Unis. Cependant, si cela avait été financé par les oligarques, les livres auraient été des best-seller du New York Times mais beaucoup de gens n'en ont pas entendu parler.
Pourquoi aucun des journalistes de gauche qui couvrent la crise bolivienne n'ont enquêté sur les allégations de trafic de stupéfiants ? Est-ce parce que bon nombre d'entre eux sont en faveur de la légalisation des drogues, et consomment eux-mêmes de la drogue ? La cocaïne est la drogue de choix pour les élites riches dans les états occidentaux, des élites qui sont obsédées par l'environnement mais moins intéressées par la détresse de millions de familles pauvres dont les vies sont ruinées par les stupéfiants. A mon avis, cette hypocrisie et cette malhonnêteté est répandue dans toutes les écoles de gauchisme.
Nous
avons vu dans cet article que, loin d'être un héros de la classe
ouvrière, Evo Morales semble être un narcotrafiquant soutenu par
les élites et travaillant pour des intérêts mondialistes. Mais qui
sont ces mondialistes et pourquoi le gouvernement soutient-il le coup
d'état si la CIA porte Morales à bout de bras ? Pour y
répondre, nous devons regarder de plus près certains opérateurs
des médias américains et le complexe des ONG.
Dans
la deuxième partie, je vais discuter du rôle du Pape François dans cette affaire et dans la troisième partie, l'importance que les ONG
internationales et des opérateurs de grande notoriété ont joué
dans la fabrication de la tromperie Morales. Dans la quatrième partie, j'expliquerai le but idéologique et stratégique que Morales
a joué dans la mondialisation latino-américaine et la direction que
le pays va probablement prendre si le nouveau régime arrive à se
maintenir au pouvoir.