mercredi 4 décembre 2019

Greta Thunberg : changement climatique et maladie mentale (2)


(1ère partie ici)



Source : thegwpf.com



Ce déclin en Suède a commencé lorsque l'aristocratie a volé la propriété de l'Église catholique dans l'opération de pillage connue sous le nom de Réforme. En l'espace de quatre siècles, l'aristocratie a dégénéré en ploutocratie qui est devenue connue sous le nom de capitalisme. A l'échelle de Greta, le drame du déclin a commencé sérieusement lorsque les socialistes représentant ce que Platon appelait démocratie, ont volé le rôle de gouvernance de l'église luthérienne de Suède et ont crée à la place du christianisme, la version sexualisée du paradis sur terre. Cela correspond à la lutte d'Ingmar Bergman avec son père pasteur luthérien, et le triomphe du socialisme dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre Mondiale, lorsque le socialisme suédois est devenu le paradigme du développement aux États-Unis également. Ingmar Bergman est né en 1918. Ses films sont devenus célèbres pour leur rationalisation de l'athéisme, mais non sans explorer la culpabilité qui s'est accrue après l'abandon du christianisme en faveur de la libération sexuelle.

La Suède, comme nous l'avons déjà indiqué, a joué un rôle crucial en développant cet agenda. A l'époque où Malena Ernman est venue dans ce monde en 1970, cette bataille en Suède était finie. Les socialistes avaient gagné, et des coutumes sociales basées sur la libération sexuelle était une partie courante de la vie de tous les jours. Prises ensembles, la génération de Bergman et celle de Malena, représentait l'assaut initial et le triomphe ultime de la démocratie socialiste suédoise sur le luthéranisme de la génération du père de Bergman et du grand-père de Malena. A l'époque où Malena a atteint la maturité sexuelle, le sexe n'était pas une affaire importante. Le moment où une culture perd sa boussole sexuelle est le moment où les problèmes psychologiques commencent.

En 1978, lorsque Malena était encore une enfant, Bergman a réalisé Sonate d'automneun film qui résonne étrangement avec le mémoire de Malena. Le film de Bergman, comme le mémoire de Malena, concernent des mères célèbres qui négligent leurs filles et la crise d'identité qui surgit de cette négligence. Le féminisme a triomphé en Suède. Malena nous dit que son époux Svante est devenu un père au foyer car, comme il lui a dit, « tu gagnes plus que moi. » A l'époque où Malena est devenue adulte, tout était parfait dans le paradis féministe connu sous le nom de Suède.

Nous avons continué de cette façon pendant douze ans. C'était un défi mais c'était aussi d'une beauté folle. Nous pouvions rester deux mois dans une ville et puis voyager vers un nouveau lieu : Berlin, Paris, Vienne, Amsterdam, Barcelone. Sans arrêt. Nous passions les étés à Glyndebourne, Salzburg ou Aix-en-Provence, ce qui est une habitude lorsque on est une chanteuse d'opéra. Je travaillais entre 20 et 30 heures par semaine, et le reste du temps libre était pour nous, totalement libres et sans contraintes. Aucun proches autres que Grand-mère, la mère de Svante. Pas d'amis. Pas d'invitations ou de diners. Pas de congés. Juste nous.

Malena vivait la vie que toute féministe rêve d'avoir. Elle avait une carrière de chanteuse d'opéra joliment récompensée qui lui permettait de voyager à travers le monde ainsi qu'une adulation universelle. Cette adulation a atteint des sommets en 2009 lorsqu'en plus de sa carrière de chanteuse d'opéra, Malena a gagné l'Eurovision de la chanson. Greta avait six ans à l'époque. On peut l'imaginer regarder Maman à la télévision et penser : « tout le monde aime ma magnifique maman. Elle passe son temps à chanter pour ces gens à Moscou. Si elle m'aime, pour ne passe-t-elle pas du temps avec moi ? »

Environ cinq ans plus tard, pendant l'automne 2014, au début de l'équivalent suédois du CM2 et au sommet de la renommée de sa mère, Greta a commencé sa puberté. L'aspect le plus frappant du développement psychique de Greta est « le timing » du début de la maladie mentale qu'elle partage avec sa sœur Beata. « En terme d'âge, » Malena écrit en se référant à Beata et Greta, « l'explosion a eu lieu exactement au même moment : juste avant la puberté entre 10 et 11 ans. »

En Suède, le début de la puberté coïncide avec l'éducation sexuelle. En 1955, la Suède est devenu le premier pays du monde qui a rendu l'éducation sexuelle obligatoire. Lorsqu'elles ont 11 ans, toutes les petites suédoises sont obligées de suivre le cours d'éducation sexuelle de l'école publique. En plus de proposer « la base de la puberté et du développement corporel », les écoles suédoises ont « le devoir de contredire les stéréotypes de genre traditionnels », selon Johan Lilly Gyberg, chercheur à l'Agence nationale pour l'éducation. Les enseignants suédois « doivent proposer des opportunités pour tous les étudiants de développer leurs intérêts et leur compétences sans restrictions de genre. » La première restriction de genre est, bien sûr, les femmes restant au foyer et élevant leurs enfants.  Depuis que cette option a disparu à la génération de Malena, il n'y avait aucun moyen pour Malena comme pour Greta, d'exprimer cela comme un problème.

Source : gaybladet.se


A la génération de Malena, l'éducation sexuelle comprenait le visionnage d'un film à l'attention d'élèves de 11 ans mettant en scène un couple d'adultes ayant des relations sexuelles. A l'époque ou ses filles ont atteint le CM2, ce film avait était remplacé par un film d'animation qui était par le fait, moins graphique dans ses détails mais plus explicite dans son message parce qu'il contenait un scénario dans lequel un couple d'adolescents s'engageaient dans des ébats sexuels. Ainsi, si Malena apprenait d'une façon très explicite ce qu'était ce genre de choses dans laquelle les adultes étaient engagés, Greta et Beata étaient confrontées au fait que des jeunes de leur âge ou un peu plus âgés étaient supposés faire l'amour, d'une façon qui mettaient sur elles la pression psychologique pour se conformer à la sexualisation de leurs vies à une époque où toutes les filles de leur âge se sentent particulièrement vulnérables et en besoin de conseils de la part de leurs mères, et non pas de leurs pairs, en particulier les garçons, qui avaient un intérêt manifeste pour certains résultats. Ayant vu des enfants d'environ leur âge s'engageant dans des activités sexuelles, les filles de 11 ans qui regardaient le film d'animation étaient supposées conclure qu'il pouvaient ou devaient s'engager dans cette activité elles-mêmes ou ne pas résister lorsque les garçons faisaient pression sur elles pour cela. C'est le message subliminal du nouveau cours d'éducation sexuelle, et si l'on en juge les réactions que le film avait crée, les garçons ont eu un message et les filles en ont eu un autre après l'avoir vu. Il s'avère que beaucoup de jeunes suédoises n'aiment pas ce qu'elles apprennent à l'école. En fait : 

Dans une étude de 2011 sur les étudiantes et les récentes diplômées, 96% d'entre elles pensaient que les agressions sexuelles ne faisaient pas l'objet de suffisamment de prévention à l'école et plus d'un tiers pensaient que le savoir acquis aux cours d'éducation sexuelle était « pauvre » ou « très pauvre ». 

Malena se réfère à ces agressions sexuelles de façon détournées en les appelant « brutalités » (ou pour donner le mot utilisé dans la traduction allemande « harcèlement »). C'est déjà mal d'être harcelé, nous dit Malena, « mais être harcelé sans savoir qu'on est harcelé est pire. », « Greta, » continue Malena, « nous dit qu'elle a été frappée dans la cours de l'école et était attirée par des endroits isolés. Elle nous dit qu'elle a été systématiquement marginalisée et que son seul refuge sont les toilettes des filles, ou quelquefois elle s'y cache et pleure, jusqu'à ce que les surveillants la forcent à retourner dans la cour. » 

Les petites suédoises sont encouragées à remettre en question les rôles de genre. Leurs enseignants étaient encouragés à « inviter des militantes des droits des femmes pour des conférences pour célébrer la Journée des droits des femmes, » mais ils n'étaient pas encouragés à rapporter les incidents à caractère sexuel, quelque chose que l'auteur de l'article attribue au « manque de dialogue. »

Quelqu'en soit la cause, c'était le mouvement MeToo américain et non les représentants suédois de l'égalité de genre qui ont entamé le dialogue sur les agressions sexuelles en Suède. « Des centaines d'étudiantes et d'anciennes étudiantes ont utilisé Twitter pour partager des expériences de harcèlement sexuel sous le hashtag Tystiklassen (silence dans la classe), « parce que nombreuses sont celles qui ne sont pas à l'aise pour rapporter des faits avant le mouvement. »

Incapable de discuter la légitimité des programmes d'éducation sexuelle, qui est fait partie du décors de la vie suédoise depuis des générations, que ce soit avec sa mère ou avec les enseignants, Greta, comme bien de ses pairs du même âge, ont décidé de s'occuper du problème avec ses propres moyens. C'est à ce moment de sa vie que Greta a soudainement cessé de manger. Le choc de Malena est palpable. « C'est tard » nous dit elle :

Les enfants se sont endormis. Tout s'écroule autour de nous. Greta a juste commencé son CM2 et ne va pas bien. Elle pleure le soir lorsqu'elle est couchée. Elle pleure sur le chemin de l'école. Elle pleure en classe et pendant les récréations. Et ses enseignants appellent Svante quotidiennement pour lui dire de venir et d'aller chercher Greta et la prendre à la maison pour qu'elle soit avec Moses, notre golden retriever, parce que seul Moses peut l'aider désormais. Greta reste assise près de lui pendant des heures en le caressant. Nous avons essayé tout ce qui était en notre pouvoir sans succès. Notre fille disparaît dans une sorte d'obscurité et a arrêté de fonctionner. Elle a arrêté de jouer du piano. Elle a arrêté de rire. Elle a arrêté de parler. Et elle arrête de manger. 

Greta et Beata Source twitter.com

Il n'est pas difficile de comprendre pourquoi Malena s'est référé à l'époque qui a mené à ce moment comme des « années merveilleuses », mais ce n'était évidemment pas l'opinion de Greta. Le féminisme signifie que maman n'était plus à la maison. Le féminisme signifie que les filles de la génération suivante étaient laissées à elles-mêmes lorsqu'il s'agissait d'agressions sexuelles de la part de garçons camarades de classe sexualisés. Les filles étaient soudainement confrontées aux changements dans leurs corps accompagnant leurs pubertés et étaient laissées seules à découvrir leur propre identité. Abandonnées par leurs mères, ces filles découvraient que leurs seules sources d'information était un programme d'éducation sexuelle qui entraînait les garçons à être des prédateurs et les filles à être des victimes. Confrontées à un corps se développant d'une façon effrayante et inexplicable, des parents et des enseignants qui toléraient voire encourageaient l'activité sexuelle, la seule façon pour ces filles de prendre le contrôle de leurs propres vies étaient de contrôler les détails de leurs vies de façon névrotique, qu'importe leur insignifiance, et utilisaient leurs troubles obsessionnels compulsifs comme un mécanisme de défense. Greta s'est arrêté de manger, mais en ce qui concerne Beata, Malena nous dit :

Elle doit éviter de marcher sur certains pavés (sur le chemin de l'école). Elle doit commencer à marcher avec son pied gauche d'abord et si elle rate, elle doit recommencer du début. Et je dois marcher de la même façon qu'elle ce qui est difficile car mes jambes sont plus longues que les siennes. Nous devons faire une étrange impression sur les gens quand nous marchons en avant puis en arrière dans la rue.... Beata ne peut pas tolérer le changement. 

Les troubles alimentaires de Greta ont mis le monde idéal de sa mère sens dessus-dessous. « Tout a commencé au centre de soin ambulatoire environ un mois après le début de l'école, à l'automne 2014. Confrontée au bouleversement dans sa vie, Malena essaye de comprendre ce qui est arrivé, convaincue que « entre les lignes, il y a une histoire que personne ne peut expliquer. » Après avoir scruté plus profondément le sujet, Malena découvre que :

L'incidence de maladie mentale parmi les enfants en 10 et 17 ans a augmenté de 100% pendant la dernière décennie... Selon une étude menée par le bureau central suédois pour la santé et le bien-être social en décembre 2017, près de 190.000 enfants et de jeunes adultes en Suède souffrent d'une forme ou l'autre de maladie mentale.... Le groupe est le plus représenté parmi les jeunes filles et les jeunes femmes, dont 16 pour cent ont eux des contacts avec les institutions psychiatriques pour enfants. Une fille sur sept est concernée en Suède.

Après avoir emmené Greta à l'hôpital pour enfants Astrid Lindgren, Malena apprend que le trouble alimentaire de Greta n'est pas « si inhabituel parmi les filles au début de leurs pubertés » selon les médecins sur place. « les causes sont fréquemment plus psychologiques que médicales par nature. »




Les parents de Greta placent tous leurs espoirs dans la profession psychiatrique suédoise dans l'espoir qu'elle trouve le diagnostic correct pour leur fille. Lorsque la profession psychiatrique suédoise échoue à trouver des soins, la famille tombe dans le désespoir. Svante ne peut pas s'arrêter de pleurer. « Vous devez nous aider », il sanglote encore et encore. « Greta, Malena nous dit, « pleure plein de désespoir dans mes bras, et c'est terrible » mais, elle ajoute de façon significative, « au moins je peux me sentir comme une mère dont l'enfant a besoin d'elle. » Svante essaye de combler le vide à la maison que Malena a crée en cuisinant des gnocchis. « des boulettes de pomme de terre qui ont la forme de ballons de rugby et de la taille d'un bonbon. » selon les spécifications exactes de Greta. S'il dévie de tous ces régimes stricts que sa fille a établi, Greta ne peut pas les manger. Svante fait des notes de chaque repas. Pendant un déjeuner particulier, Svante note comme prévu que Greta a mis deux heures et dix minutes pour manger cinq gnocchis.

Finalement, Greta triomphe en ramenant sa mère à la cuisine. « Mange s'il te plait » dit Svante et moi ensemble. D'abord calmement. Puis avec plus d'emphase. Puis plein de la frustration et de l'impuissance totale que nous ressentons. Et finalement, nous commençons à crier plein d'anxiété et de désespoir. « Mange ! Tu dois manger, sinon tu vas mourir ! » A ce stade, Greta succombe à sa première attaque de panique. Elle produit un son qui aucun d'entre nous n'avons jamais entendu, jamais, un cri venu des abysses qui dure 40 minutes. »

Étant donné la situation à la maison, que Maman se sente plus à l'aise sur scène que chez elle avec ses propres enfants n'est pas une surprise. « Qu'importe que je me sente mal de par ailleurs » dit-elle, « je me suis toujours sentie bien sur scène. La scène était mon havre de sécurité mais maintenant j'ai franchi la ligne jaune, et chaque représentation de Serse était celle d'une obscurité complète. Je ne veut pas rester là. Je veux être à la maison avec mes enfants. » mais bien sûr, elle ne veut pas être à la maison avec ses enfants si un des enfants met deux heures et demi pour manger cinq gnocchis. Et Malena sent un conflit en elle et se sent coupable : « Notre vie est un chaos, et n'importe quelle explication logique semble indéfiniment loin. »

Le fait que les troubles alimentaires sont si communs parmi les jeunes filles pubères en Suède indique que nous parlons de quelque chose de plus large que du problème d'un famille. Le problème est systémique et transgénérationnel dans sa cause. Consumée par la culpabilité, comme la mère dans Sonates d'automne, la mère féministe doit trouver un coupable de substitution. L'enfant est dans la même situation. Greta ne veut pas faire porter la faute à sa mère, mais son ressentiment d'être abandonnée pour la carrière de sa mère ne peut être supprimé depuis si longtemps avant qu'il commence à émerger et elle devient, selon les mots de Malena, « furieuse », et commence à mettre les accusations sur un plan qui implique que la renommée de sa célèbre mère est la source du problème. « Donne moi le nom d'une seule personne qui est concernée par le changement climatique. » crie Greta à sa mère. « donne moi le nom d'une seule personne célèbre qui a la volonté d'abandonner le luxe de voyager en avion à travers le monde. » Blessée par les accusations, tout ce que Malena peut dire, c'est « Bien sûr, je suis une partie du problème. »

Malena est, bien sûr, plus qu'une simple partie du problème. Elle est à la source du problème parce que, comme toute l'évidence l'indique, le problème a commencé lorsque les femmes ont quitté le foyer en recherche de carrières. Ni Greta ni Malena peuvent faire face à ce fait, et ainsi elles collaborent ensemble pour trouver un substitut acceptable pour la culpabilité de la part de la mère et de la haine de la part de la fille qui les déchirent. Elles trouveront finalement ce substitut dans le changement climatique. 

Après avoir admis sa culpabilité, Malena dévie la faute du féminisme au changement climatique en ajoutant : « Au taux actuel d'émission de CO2, ce sera fini en l'espace de 18 ans. ». A ce point, il n'est pas surprenant que Malena affirme que le changement climatique ait rendu Greta mentalement malade, quelque chose qu'elle fait en déterminant la cause de la maladie de Greta à un moment spécifique à l'école lorsque « durant l'un de ses cours, la classe de Greta a vu un film sur la pollution des océans. Dans le Pacifique sud, il y a une île flottante faite de plastique qui est plus large que le Mexique. Greta fond en larme pendant le film. Ses camarades sont émus aux larmes également. »

Après avoir découvert que le réchauffement global a rendu Greta folle, tout le monde dans la famille a poussé un soupir de soulagement. La famille a été sauvée parce que ses membres ont trouvé un ennemi commun. Le changement climatique rend la Suède folle ou comme Malena l'exprime : 

Nous nous retrouvons ensemble au milieu d'une crise de durabilité, qui se manifeste parmi d'autres choses en réchauffement climatique. Mais cette crise se manifeste en glissements de terrain en Afrique de l'Ouest et en sécheresse dans de vastes zones du Moyen-Orient, et en montée des eaux sur des îles du Pacifique, cela se manifeste par chez nous sous la forme de maladie du stress, de la ségrégation et même dans les cliniques psychiatriques pour les enfants et les jeunes. »

Comme Platon aurait pu le prédire, le triomphe de l'ingénierie sociale comme système opératoire du socialisme suédois a conduit à l'anarchie sexuelle, et l'anarchie, comme Platon l'a prédit encore une fois, mène à l'arrivée de la tyrannie. Le film d'Ingmar Bergman, Le Silence, a brisé les codes en Allemagne au milieu des années 1960. Ce qui a suivi a été la sexualisation des adolescentes allemandes dans le courant des années 70, comme le fait que 12 suites de Schulmädchen-Report ont été produit pendant cette période en est une évidence. Pendant la durée des années 1980, Hollywood a produit exactement le même nombre de remakes du film d'horreur Vendredi 13. La libération sexuelle a mené à l'horreur à l'échelle globale pendant cette période. Comme dans les films d'horreur, la disparition de la culpabilité est immédiatement suivie par l'arrivée de l'horreur. Le monstre exprime le problème qui résulte de l'abandon de la loi morale. C'est le retour de la conscience refoulée qui demande une rétribution. Greta est simultanément le monstre qui est arrivée après que la libération sexuelle soit devenue largement acceptée par la génération de ses parents et le tyran qui ferme la porte à la carrière de sa mère célèbre. 

Finalement, c'était la peur d'être admise dans un hôpital psychiatrique qui a soigné Greta de son trouble alimentaire. « Si aucun changement ne se produit après le week-end », lui a dit le médecin, « nous devrons t'examiner à l'hôpital. » Dans l'escalier menant à la sortie, Greta s'est retournée et a dit : « Je veux recommencer à manger. » 
« Quand nous serons à la maison, nous pouvons commencer avec une banane » a répondu Svante.
- Non je veux manger normalement.
Sans surprise, Malena attribue la guérison au changement climatique, et en un sens elle a raison. Le changement climatique possède la clé qui ouvre toutes les portes, parce que « résoudre le problème du changement climatique va aussi résoudre les problèmes liés aux conflits de classe, aux maladies mentales, et la discrimination sexuelle, » en distrayant tout le monde, pendant un temps au moins, de la vraie cause du problème.

Source : Culture Wars Magazine (novembre 2019)




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