Avec beaucoup de retard (en partie parce que j'ai attendu un mois et demi avant de recevoir ce numéro...), voici la traduction de trois articles du numéro de septembre/octobre de Síol na hÉireann, un journal irlandais nationaliste et catholique (voir aussi ici
Make The Vatican Great Again! La lettre de Vigano à Trump
Que doit-on faire de Donald Trump ? N'est-ce pas étrange que désormais pour la première fois dans l'histoire moderne, dire quelque chose de positif sur le président américain en bonne compagnie est sujet à controverse ? Ne sommes-nous pas supposés détester ou haïr Trump ? Vous avez entendus toutes les accusations et les commentaires indignés sur son sujet.
Sans aucun doute, vous avez entendu que Trump est raciste mais vous n'avez rien appris sur le fait que le chômage parmi les communautés noires aux États-Unis n'a jamais été aussi bas avant « qu'arrive le fléau venu de Chine. » comme Trump l'a relevé. Vous n'avez rien entendu non plus de la part des médias irlandais sur les milliers d'enseignants noirs qui apprécient le fait que Trump a sécurisé un financement décent pour leurs facultés.
L'un des plus grands scandales de l'histoire de l'Église s'est produit en 2018 lorsque l'ancien nonce apostolique des États-Unis, l'archevêque Carlo Maria Vigano a accusé le pape François de couvrir des abus d'enfants faits par des prélats au sein de l'Église.
Les accusations de Vigano contre le pape François ont été une bombe et auraient du être le centre d'attention de tous les organes d'information. Mais quand on l'a interrogé sur les allégations à une conférence de presse, le pape François a dit qu'il ne ferait aucun commentaire mais ferait confiance aux médias pour faire un travail professionnel sur le sujet. C'est ce qu'ils ont fait promptement : Vigano a été immédiatement accusé d'homophobie, de faire partie de l' « alt-right » et d'être indigne de considération.
Une grosse partie de la crise des abus sexuels dans l'Église est due au fait que des sodomites l'ont infiltré dans les années 1930 et 1940 dans le cadre du plan communiste de subversion de l'Église. Ce plan a été révélé plus tard par Bella Dodd, une activiste du Parti communiste américain. L'infiltration sodomite de l'Église a permis à des individus malsains comme le cardinal McCarrick de s'élever au sommet.
Les communistes ont utilisé la franc-maçonnerie pour infiltrer et corrompre l'Église. Des papes successifs, de Clément XII à Pie X, ont averti des dangers de la secte perfide de la franc-maçonnerie. Les catholiques d'aujourd'hui n'ont probablement jamais entendu parler du terme. C'est largement du au concile pastoral qui s'est tenu à Rome de 1962 à 1965, connu sous le nom de Vatican II. Ce que l'Église avait condamné depuis plus d'un siècle, à savoir le modernisme et le libéralisme, sont devenus la « nouvelle normalité » après Vatican II.
En conséquence, les vocations sont parties en fumée partout en Europe, et le nombre de pratiquants a décliné dramatiquement. L'Église est devenue de plus en plus laxiste et efféminée, alors que les standards éducatifs en philosophie, en théologie et en études de l'Histoire sainte dans les séminaires ont aussi décliné. Le latin, la langue choisie pour être le véhicule de la vérité de Dieu dans le monde, a été aussi supprimé des écoles – avec la pensée critique et l'argumentation logique.
Dans une lettre récente adressée à Trump, l'archevêque Vigano a déclaré son soutien au président américain. Vigano a expliqué que le monde est désormais divisé entre les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres. Désormais, Les enfants des ténèbres ne cachent plus le fait que l'arnaque du coronavirus était simplement un outil pour faire tomber Trump. Mais lorsqu'ils ont échoué, ils se sont tournés vers la manipulation et Black Lives Matter a été mobilisé.
BLM a été créé par des agents du milliardaire gauchiste George Soros pour diviser comme outil de guerre raciale et de division sociale, un phénomène qui a toujours bénéficié au capitalisme.
BLM veut faire la promotion de la confusion de genre parmi la classe ouvrière noire. Ses membres fondateurs étaient des lesbiennes qui ont admis que leur but était de détruire la famille, la famille noire, le dernier rempart contre le nouvel asservissement des masses noires en Amérique.
Trump peut-il sauver l'Amérique ? La mère de Trump était une Écossaise de l'île de Lewis (Hébrides Extérieures – NDLT) dont la langue natale était le gaélique. Trump n'a jamais été un homme particulièrement religieux. On lui a une fois demandé s'il priait et il n'a pas été capable de faire croire que oui. Donald Trump, l'homme d'affaires, tient de son père allemand. On dit qu'il avait une relation orageuse avec sa mère, Mary McLeod. Les tantes de sa mère étaient des chrétiennes ferventes qui ont prié pour le renouveau du christianisme. Elles ont envoyé à Mary un exemplaire de la Bible en Amérique. Elle a appelé son second fils Donald d'après le pasteur local à Lewis qui y avait mené le renouveau du christianisme, le révérend Donald Campbell.
L'offensive vers la dictature du monde unifié et sous une religion mondiale est le fer de lance du pape François et de ses complices corrompus dans la hiérarchie. En tant que catholiques, nous devons montrer du respect pour le Saint Siège mais la doctrine de l'infaillibilité papale signifie simplement que les doctrines définies par le pape ex-cathedra ont autorité dans l'Église. Cela veut aussi dire que s'il publie des hérésies, nous devons nous demander s'il est ou non réellement le pape. Nous avons aujourd'hui deux papes : le pape Benoît XVI qui a démissionné mais affirme toujours qu'il est le pape « emeritus. »
« Make America Great Again » veut dire en fait « Make America Christian Again. » Nous ne devons pas avoir foi en Trump, puisque dans les derniers jours, même l'élu sera trompé par des faux porteurs de lumière et des charlatans. Mais, en tant que catholiques, nous devons reconnaître que Trump, un président ardemment pro-vie, est notre allié dans la guerre contre « l'ennemi invisible » à ce temps précis.
En tant que catholiques, nous devons reconnaître la corruption au sein de l'Église. Il est de notre devoir sacré d'y riposter et de rejoindre une résistance de plus en plus forte au libéralisme au sein du Vatican.
Le marxisme et l'IRA : une union naturelle ou marxiste ?
Par Pádraic Mac Aodhagáin
Trahison. Comment le nationalisme irlandais a trahi le Vert pour le Rouge ? L'histoire secrète de l'infiltration marxiste dans l'IRA, par Pádraic Mac Aodhagáin
Cela pourrait surprendre de nombreux électeurs du Sinn Féin que les nationalistes irlandais considèrent Sinn Féin comme leur ennemi principal, mais c'est le cas en 2020. Sinn Féin et leurs alliés de l'IRA ont rejeté le terme de « nationaliste » pour « nationaliste progressiste. » Pourquoi ? Parce qu'ils ont adopté une idéologie marxiste, athée, internationaliste et d'extrême gauche. Ils sont désormais loyaux envers l'UE, des pro-avortement et des extrémistes des frontières ouvertes.
Le républicanisme a toujours eu son aile gauche. Ils suffit de considérer les années 1930 lorsque les socialistes, menés par Frank Ryan, ont abandonné un IRA affaibli et largement conservateur pour former le Republican Congress (Congrès républicain). La division entre les socialistes et les nationalistes catholiques continuent de semer la discorde jusqu'à ce jour parmi les rangs des partis républicains les moins connus. Pour ceux qui savent, le Republican Sinn Féin et les organisations de 1916 (1) ont été déchirés par une scission idéologique d'origine ancienne.
En 1963, les corps de deux républicains irlandais ont été rapatriés d'Angleterre pour un enterrement républicain traditionnel. Jimmy Steele, un vétéran de la Border Campaign (campagne des frontières), a eu la tâche de prononcer l'oraison funèbre. Il a saisi l'opportunité pour tancer le nouveau leadership mené par Cathal Goulding et Sean Garland, tout en réitérant l'attitude républicaine vers la lutte armée, opposée aux politiques de gauche qui avaient consumé l'IRA.
La prise de contrôle de l'IRA de la part de Goulding a été un moment déterminant de son histoire. Son insistance sur les principes socialistes et l'agitation sociale mènerait finalement à une scission au sein de l'IRA alors que le Belfast catholique était en feu.
« The Defenders » (les défenseurs), ceux au sein de l'IRA qui avaient rompu avec le courant principal allaient continuer en former l'IRA provisoire (Provisional IRA - PIRA). C'est là où l'histoire devient un peu blasée. Le conseil armé de l'IRA provisoire, à sa formation, était composé d'hommes – largement du sud mais pas totalement – fermement anti socialistes.
Joe Cahill, commandant en second de Billy McKee, officier commandant du bataillon de Belfast et membre fondateur du Provisional Army Council (conseil militaire de l'IRA provisoire) a résumé sa pensée des années plus tard dans un interview avec le journaliste de la BBC Peter Taylor : « J'avais le sentiment que les politiques d'ultra gauche étaient neutralisées. En ce qui me concerne, le but principal de l'IRA et du Sinn Féin était de briser le lien avec la Grande Bretagne et de se débarrasser des Britanniques d'Irlande. »
John Kelly faisait partie du cercle interne du leadership de l'IRA provisoire en 1969. Interviewé par la chaîne de télévision PBS sur son rôle dans la formation de l'IRA provisoire, il n'a rien caché : « Et bien, comme beaucoup de gens sortant de prison, on essayait de faire notre vie, et donc on avait aucune opinion particulière je suppose. Et en y pensant puisque vous avez abordé le sujet, particulièrement lorsqu'est advenue l'année 69 (2), on a vu que la ligne militaire avait été négligée en faveur d'une approche plus socialiste et marxiste-léniniste avec laquelle bon nombre de républicains traditionnels était en désaccord, ce qui a amené à la rancœur au sein du mouvement républicain, la désaffection de bon nombre de traditionalistes au sein du mouvement. »
Le slogan « plutôt mort que rouge » est devenu une vision familière sur les murs de Derry et de Belfast alors que chaque faction rivalisait pour les cœurs, les esprits, et de doigts sur la gâchette envers la population catholique.
L'IRA provisoire a pris avec elle bon nombre des opérateurs expérimentés, les membres les plus jeunes de l'IRA et son aile jeune Na Fianna Éireann. Donc, comment cela se fait-il qu'en moins d'une décennie, l'IRA provisoire et Sinn Féin allait passer sous l'influence des mêmes socialistes avec qui ils avaient rompu plusieurs années auparavant ?
La réponse se trouve dans le cessez-le-feu de 1975. Pendant que le cessez-le-feu de l'IRA provisoire contre le personnel de sécurité était suspendu, les loyalistes et les républicains se sont engagés dans des folies meurtrières en représailles, faisant de 1975 l'une des années les plus sanglantes du conflit. Sortis de prison en 1977, Gerry Adams et ses suiveurs ont prétendument commencé à sortir les membres les plus âgés et ceux venant du sud du Conseil militaire et du leadership du Sinn Féin.
La campagne sectaire et le conflit avec l'IRA officielle ont été utilisés pour détrôner des nationalistes républicains comme Billy McKee de sa position. Les premiers signes de la prise de pouvoir peuvent être vus au Ard Fheis de 1979, lorsque la politique du Éire Nua a été abandonnée, et qu'un programme socialiste a été adopté. A partir de 1982, le Conseil militaire de l'IRA a été supposément sous le contrôle ferme de l'aile communiste de Gerry Adams. On suppose qu'Adams a été l'officier général pendant les grèves de la faim. L'autorité du Conseil militaire a été ralentie petit à petit et le pouvoir est passé aux comités nouvellement crées, tous supposément dirigés par Adams.
Ce qui restait des vieux membres nationalistes catholiques a été doucement poussé vers la sortie après le cessez-le-feu de 1998. La bête que nous voyons devant nous aujourd'hui est exclusivement une création d'Adams et de ses soutiens. Se draper dans le drapeau tricolore tout en faisant de la retape pour leur socialisme ne va jusqu'ici uniquement récupérer le ramassis d'imposteurs actuels. Mary Lou (3) peut bien être le prochain Taoiseach (4) en lice, mais l'Irlande du Sud va bientôt apprendre que, contrairement à Mao : « Ce n'est pas mieux de mâcher les mauvaises herbes du socialisme que les récoltes du capitalisme. »
Il est temps de faire revivre le véritable esprit du mouvement Fenian et reprendre le nationalisme irlandais.
1916 a été l'année où a débuté la guerre d'indépendance irlandaise avec l'Insurrection de Pâques.
1969 a été l'année où a débuté la guerre civile nord-irlandaise (connue aussi sous le nom de « Troubles »)
Mary Lou McDonald, leader du parti Sinn Féin
Premier ministre de la République d'Irlande
Noamh Adhrachta : une dévouée à Saint Patrick
Noamh Adhracht (Attracta) est la sainte patronne de la paroisse de Lough Gara et l'homonyme de la ville de Cill Athracht (Killaraght) où St Patrick a fondé un couvent pour elle.
Sa fête est le 11 août. On dit qu'elle a été une contemporaine de St Patrick qui l'a nommée première abbesse du couvent de Cill Adhracht. Elle a été dévouée à St Patrick et son couvent avait la réputation d'être hospitalier et charitable envers les pauvres.
Le couvent était en fait situé dans ce qui est aujourd'hui le vieux cimetière de Killaraght entre Monasteraden et Boyle. C'est dans la paroisse de Gurteen, dans le comté de Sligo, et il existe des références historiques à ce sujet du Ve siècle jusqu'en 1594. Tout comme le village de Killaraght, de nombreux autres endroits dans la région sont nommé d'après Attracta.
Un puit de guérison qui porte son nom survit à Clogher, Monasteraden qui a la réputation d'avoir des pouvoirs spéciaux contre les verrues et le rachitisme et un pattern (1) se tient à cet endroit chaque année pour le jour de sa fête, le 11 août.
Une autre tradition est celle de son demi-frère l'évêque Conall qui avait une église à Drum (Drumconnell), près de Boyle. Il a refusé de la laisser s'installer près de lui car il s'était résolu à éviter la compagnie des femmes. On dit qu'en retour elle l'avait maudit avec des termes forts.
Tous les deux sont mentionnés dans le martyrologe irlandais. Tobar Adthracht, son puit sacré, a été utilisé comme rocher de messe à l'époque des Lois pénales et est utilisé aujourd'hui en souvenir de l'incroyable foi et de la détermination de nos ancêtres. A l'époque des lois pénales, il n y avait pas d'évêque à demeure et c'était les gens qui gardaient la foi par des pèlerinages et des « patterns » aux puits locaux comme celui de St Attracta, aussi bien qu'avec les messes à la maison, les confessions, les baptêmes, les mariages et les veillées.
Pattern (Pátrún en gaélique) est un terme typique du catholicisme irlandais : un moment de dévotion pour un saint dans la paroisse dont il est le patron. Cela peut être associé à la présence d'un puit sacré (Wikipédia)
Un lien sur les puits sacré d'Irlande (en anglais car en français, je n'ai trouvé que des sites fantaisistes et néo-païens...) :https://www.libraryireland.com/HealyEssays/Wells2.php