samedi 11 septembre 2021

Big Pharma doit-il partager sa technologie vaccinale avec l'Afrique ?

Une partie considérable de la gauche pense qu'il y a une conspiration de Big Pharma pour priver les pays pauvres de vaccins


Une partie considérable de la gauche pense qu'il y a une conspiration de Big Pharma pour priver de vaccins les pays pauvres. Selon cette théorie, les sociétés pharmaceutiques les plus puissantes du monde, de mèche avec les élites occidentales, sont parfaitement satisfaites de laisser les gens mourir du Covid-19 en Afrique, alors que les Occidentaux bénéficient de la thérapie de modification génétique ARN messager.

L'organe de presse « alternatif » américain Democracy Now! explique qu'on devrait forcer Big Pharma à « partager la technologie » avec l'Afrique. Les journalistes de cette chaîne de télévision affirment que des millions d'Africains pourraient mourir si l'Occident n'intervient pas pour rendre ces vaccins largement disponibles. C'est une opinion qu'a couramment la gauche privilégiée et, si j'ose dire, blanche. Mais ce n'est pas ce que l'on entend lorsqu'on parle à des Africains – quelque chose que les gens de gauche font rarement. Ils expliquent qu'il y a une conspiration visant à utiliser les Africains comme cobayes pour tester des vaccins potentiellement mortels. Le nombre officiel de morts par les vaccins approche les 20.000 en Europe, alors que les effets secondaires, souvent invalidants, se comptent désormais en millions.

En règle générale, la gauche se compose de diplômés de la classe moyenne, pauvrement éduqués, avec des manières arrogantes et de l'indigence en guise de rationalité. C'est pourquoi la CIA, l'Agence Internationale Capitaliste, s'assure qu'ils sont bien nourris avec ce genre d'absurdité. Quiconque lit attentivement la presse sait que plusieurs leaders africains ont dénoncé un type différent de complot occidental. Par exemple, l'ancien président tanzanien, John Magufuli avait expliqué avoir prouvé que les tests PCR ne fonctionnent pas. Magufuli était un scientifique expérimenté, l'un des premiers de sa génération à effectuer des études dans son pays. Le président tanzanien ne disait pas que le COVID-19 était un canular, mais il a refusé de confiner son peuple.

Le scepticisme de Magufuli a provoqué l'ire des dirigeants mondiaux, dont nombreux sont ceux qui sont rémunérés par la galaxie de fondations privées de Big Pharma. Magufuli n'a jamais accusé Big Pharma de ne pas vouloir « partager la technologie. » Il les a accusé de fraude criminelle. Maintenant il est mort. Est-il mort du coronavirus ? C'est en tout cas ce que les grands médias ont expliqué, et qui en douterait ? Magufuli a dit aux Africains de faire leurs propres recherches et ne pas suivre servilement les élites occidentales et les organisations internationales qu'ils contrôlent.

En 2017, Magufuli a tenté de forcer Acacia Mining, une filiale de Barrick Gold, de payer 190 milliards de dollars d'amendes pour évasion fiscale. Barrick Gold pille impunément le pays depuis des décennies.

Magufuli a également forcé des compagnies minières d'employer de la main d'œuvre locale avec des salaires compétitifs. Rien de tout cela n'a fait les gros titres de la presse occidentale, ni intéressé un seul des petits bourgeois gauchistes qui désormais favorisent les vaccins en Afrique avec le prétexte de la « solidarité. »

Désormais, Magufuli est mort et le pays « se soumet » à la campagne vaccinale. De nombreux Africains pensent que Magufuli a été assassiné car c'est ce que fait l'impérialisme depuis l'époque de Patrice Lumumba.

On dit aussi que Pierre Nkurunziza, l'ancien président du Burundi – une figure extrêmement populaire qui aidé à mettre fin à la guerre civile dans le pays – est mort du coronavirus. Le gouvernement du Burundi a expulsé l'OMS pendant la soi-disante « pandémie » pour s'être mêlé des affaires internes du pays. Il est rapidement mort peu après. La presse internationale n'hésite pas à laisser entendre qu'il cela pourrait être du coronavirus. De nombreux Africains croient qu'il a été également assassiné.

Bien que Nkurunziza avait quitté le pouvoir, il devait devenir un guide suprême de la nation, une position qui lui aurait permis de continuer à influencer la politique du pays. Depuis 2015, l'UE et les États-Unis tentaient d'évincer le leader récalcitrant, en soutenant des groupes terroristes basés au Rwanda et à l'Est du Congo. Le nouveau président, Évariste Ndayishimiye est plus intéressant pour l'Occident. On dit qu'il serait intéressé par « sortir le pays de l'isolement » de la communauté internationale en forçant les gens à, euh, s'isoler à la place. Le gouvernement du Burundi a également complètement renversé les anciennes politiques anti-COVID de Nkurunziza.

La réussite scientifique probablement la plus significative de l'histoire du continent africain, a été vécu au Madagascar où des chercheurs ont produit COVID Organics, un traitement à base de plantes contre le coronavirus fabriqué à partir de l'armoise.

Mais l'OMS n'a fait preuve d'aucun intérêt, ni la gauche soi-disante « antiraciste. » Le président Andry Rajoelina a expliqué à la télévision française que les préjugés anti-africains étaient la raison pour laquelle COVID Organics était ignoré.

Le président Rajoelina hésitait aussi à acheter des vaccins étrangers pour son pays mais des pressions de la part de l'OMS l'a forcé à changer d'avis. Une tentative d'assassinat récente l'a aussi persuadé à « se conformer aux directives. » Personne ne sait avec certitude si les mercenaires envoyés pour le tuer étaient financés par les intérêts de Big Pharma mais personne ne peut nier non plus que COVID Organics représente une menace majeure pour les perspectives de l'industrie multi-milliardaire du vaccin en Afrique.

On pourrait citer d'autres cas de leaders du Sud morts mystérieusement ou, dans le cas de l'ancien président haïtien Jovenel Moïse, assassiné par un commando aux possibles liens avec la CIA. Le président Moïse avait aussi refusé de vacciner son peuple. Y a-t-il un lien ? Nombreux sont ceux qui contestent ces faits dans les réseaux sociaux mais avec un peu de chance, nous aurons des multitudes de « fast-checkers » pour nous rassurer et nous aider à museler tout questionnement !

Le Sénégal utilise l'hydroxychloroquine pour soigner le COVID-19 depuis le début de la pandémie, avec un succès stupéfiant.

Il y a une multitude de traitements bon marchés et efficace contre la « grippe chinoise. » Ces traitements menacent les profits de Big Pharma. Cependant, une partie considérable de la gauche pense actuellement que les sociétés pharmaceutiques vont sauver le monde en préparant la dictature du prolétariat ! Il n y a pas d'inoculation contre la stupidité de la gauche. Comme d'habitude, l'Érythrée montre actuellement le leadership sur ce sujet. Ils n'ont importé aucun de ces poisons étrangers.

Les préjugés qui animent la gauche libérale plongent dans le racisme : ils ne peuvent pas imaginer que les nations du Sud aient la capacité de penser et d'agir pour eux-mêmes. Les nations africaines, ciblées par une propagande hostile et au final raciste, menée par la presse occidentale, a bien agi pour ignorer l'hystérie du COVID. Le défi sanitaire principal du continent, c'est le manque d'accès à de l'eau potable, souvent aggravé par les guerres « humanitaires » promues par des gens de gauche libérale obsédés par la « protection » des faibles. La seule conspiration contre l'Afrique, c'est la même conspiration contre toutes les autres nations : l'asservissement par une oligarchie cosmopolite sans racine et leurs acolytes de gauche libérale !

Gearóid Ó Colmáin

Source : https://english.almayadeen.net/articles/opinion/should-big-pharma-share-vaccine-technology-with-africa

Rétrolien : https://jeune-nation.com/actualite/geopolitique/big-pharma-doit-il-partager-sa-technologie-vaccinale-avec-lafrique


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