Le thème de la surpopulation est, au moins depuis Thomas Malthus et David Ricardo dans la tête des élites, maçonniques, protestantes et anglo-saxonnes en particulier. Il est vrai que depuis l'époque de Malthus et des pionniers du libéralisme, on serait passés de 900 millions à 7 milliards d'habitants aujourd'hui. La croissance mondiale de la population mondiale est donc régulièrement montrée comme un véritable défi pour l'avenir de l'humanité et a fait l'objet de plusieurs plans, en particulier depuis les années 70 et est souvent le fait des Américains. La croissance démographique est vu comme un facteur de troubles et de désordres et de l'une des causes de la raréfaction des ressources naturelles.
Parmi l'une des causes avancées de ce boum démographique, hormis le progrès de la médecine et donc du recul de la mortalité, en particulier infantile, on avance le dogmatisme religieux, où la contraception et l'avortement sont condamnés comme crimes contre le Créateur. C'est le cas bien sûr du Catholicisme. Il fallait donc essayer d'influer le Saint Siège pour qu'il revienne - du moins en grosse partie - sur le dogme catholique sur les questions liés à la procréation.
Ce qui est certain, c'est que les taux de natalité des pays catholiques d'Europe se sont effondrés depuis 50 ans, en Italie, en Espagne, au Portugal et dans une moindre mesure en France et en Irlande. La toute remise en cause de l'interdiction de l'avortement dans ce dernier pays, ne ferait-elle pas aussi partie du plan ?
Le problème est que l'effondrement du nombre de naissances dans ces pays de tradition catholique d'Europe s'accompagne depuis quelques années d'une accroissement de l'immigration et nous assure que la natalité s'effondrant, il faut compenser la stagnation - voire la baisse - de la population par l'installation d'immigrés dans ces pays où le nombre de naissances a chuté... Et certains craignent une volonté de "métissage" dans les pays européens.
Malachi Martin, irlandais, avait peut-être en tête qu'une politique malthusienne brutale a été instaurée dans son pays d'origine à la faveur de la maladie de la pomme de terre au XIXe siècle, les grands propriétaires et les politiques anglais de l'époque - dans la lignée de Malthus - avaient vu une bonne occasion de mettre un terme à une véritable explosion démographique en Irlande grâce à la famine et de se débarrasser des "classes dangereuses" (pauvres et catholiques...). Au fond, ce sont les pauvres qui sont visées par ces mesures venues de pays très riches. Plus exactement : de décideurs très riches de pays riches....
Aujourd'hui, ce sont des populations asiatiques et africaines qui sont vues comme une menace... Et la volonté de réduire drastiquement la population est gravée dans le marbre sur le monument des "Georgia Guidestones" aux Etats-Unis
"maintenir l'humanité sous les 500 millions en perpétuel équilibre avec la nature" (Georgia Guidestones)
pages 509 à 511 EUGÉNISME
Officiellement intitulé National Security Study Memorandum 200 : Implications of Worldwide Population Growth for U.S. Security and Overseas Interests(1), mais connu de tous sous le sigleNSSM 200, le mémo du Conseil National de Sécurité – daté de 1974 – avait fixé la politique des Etats-Unis pour les trente années suivantes.
Ce document fondamental désignait treize pays ayant un rôle stratégique à jouer comme sources de matières premières vitales pour la sécurité des Etats-Unis et comme débouchés importants pour les biens et services occidentaux. Les pays en question étaient l'Inde, le Pakistan, le Bangladesh, le Nigeria, le Mexique, l'Indonésie, le Brésil, les Philippines, la Thaïlande, l'Égypte, la Turquie, l'Éthiopie et la Colombie. Selon la préoccupation exprimée par le mémo, les taux de croissance démographique de ces pays étaient considérés comme trop élevés pour offrir des garanties de stabilité.
Le NSSM 200 était simple et franc dans ses recommandations : il préconisait l'octroi d'une assistance financière systématique du gouvernement américain à ces pays comme à d'autres, afin d'y favoriser l'usage des contraceptifs, de l'avortement et de la stérilisation des deux sexes, afin que d'y promouvoir la recherche sur l'embryon humain. En d'autres termes, le NSSM 200 partait du principe selon lequel le contrôle de la démographie à l'étranger présentait pour les Etats-Unis la même importance stratégique que l'intégrité de leur territoire et leur stabilité en tant que nation souveraine.
Le NSSM 200 fut rapidement intégré dans la politique étrangère des Etats-Unis. Le 26 septembre 1976, par un autre mémo – en bref, le National Secouriste Décision Memorandum 314 -, le Président Ford fit du NSSM 200 le principe directeur contraignant de toutes les agences gouvernementales américaines, y compris le Département d'Etat, les Départements du Trésor, de la Défense, de l'Agriculture, ainsi que de la Santé et des Services humains, ou encore l'Agence pour le Développement international et le Conseil économique du Président. Cela amena les États-Unis à dépenser, au cours des années suivantes d'avantage que tous les autres pays réunis dans le but de mettre en oeuvre cette politique de contrôle démographique. Mais à leur tour, d'autres pays jugèrent bon d'adopter celle-ci à un degré ou à un autre. Avec les États-Unis, ils octroyèrent des subventions dans ce sens par le biais du Fonds des Nations Unis pour la Population (FNUAP), du Fonds Monétaire International (FMI), de la Banque Mondiale (BM), de la Fédération Internationale du Planning Familial (IFFP) et d'une foule d'organisations privées.
A l'aube des années quatre-vingt-dix, néanmoins, et en dépit d'indéniables progrès, le temps était venu de lancer une vaste politique mondiale de contrôle démographique. Le Président suivant, quel qu'il dût être, allait devoir assurer l'approvisionnement régulier des États-Unis en ressources venant des pays non encore industrialisés, ainsi que la viabilité d'autres pays en tant que débouchés pour les géants industriels du G-7. Afin de rendre possible ce prochain bond en avant, les planificateurs américains durent toutefois surmonter les réticences de certains membres du G-7 aux yeux desquels le contrôle démographique restait un sujet politique tabou. Pour dire les choses simplement, quel que fût leur dédain officiel vis-à-vis de la Rome pontificale, les politiciens locaux firent de l’acquiescement du Souverain Pontife une condition sine qua non pour que les partenaires de l'Amérique au sein du G-7 pussent souscrire à la politique de contrôle démographique dans la mesure jugée nécessaire par les planificateurs américains.
Au vue de cette politique désormais sacro-sainte qui liait la sécurité nationale de l'Amérique à un contrôle systématique de la démographie ; au vu également du calendrier de la prochaine élection présidentielle, il fallait que s'engagent de nouveaux pourparlers de fond entre le gouvernement américain et le Pape slave. Le choix de Gibson Appleyard pour conduire ces pourparlers – en tant que fer de lance de l'effort américain visant à faire changer le Pape slave d'état d'esprit – avait suscité une controverse.
Ce document fondamental désignait treize pays ayant un rôle stratégique à jouer comme sources de matières premières vitales pour la sécurité des Etats-Unis et comme débouchés importants pour les biens et services occidentaux. Les pays en question étaient l'Inde, le Pakistan, le Bangladesh, le Nigeria, le Mexique, l'Indonésie, le Brésil, les Philippines, la Thaïlande, l'Égypte, la Turquie, l'Éthiopie et la Colombie. Selon la préoccupation exprimée par le mémo, les taux de croissance démographique de ces pays étaient considérés comme trop élevés pour offrir des garanties de stabilité.
Le NSSM 200 était simple et franc dans ses recommandations : il préconisait l'octroi d'une assistance financière systématique du gouvernement américain à ces pays comme à d'autres, afin d'y favoriser l'usage des contraceptifs, de l'avortement et de la stérilisation des deux sexes, afin que d'y promouvoir la recherche sur l'embryon humain. En d'autres termes, le NSSM 200 partait du principe selon lequel le contrôle de la démographie à l'étranger présentait pour les Etats-Unis la même importance stratégique que l'intégrité de leur territoire et leur stabilité en tant que nation souveraine.
Le NSSM 200 fut rapidement intégré dans la politique étrangère des Etats-Unis. Le 26 septembre 1976, par un autre mémo – en bref, le National Secouriste Décision Memorandum 314 -, le Président Ford fit du NSSM 200 le principe directeur contraignant de toutes les agences gouvernementales américaines, y compris le Département d'Etat, les Départements du Trésor, de la Défense, de l'Agriculture, ainsi que de la Santé et des Services humains, ou encore l'Agence pour le Développement international et le Conseil économique du Président. Cela amena les États-Unis à dépenser, au cours des années suivantes d'avantage que tous les autres pays réunis dans le but de mettre en oeuvre cette politique de contrôle démographique. Mais à leur tour, d'autres pays jugèrent bon d'adopter celle-ci à un degré ou à un autre. Avec les États-Unis, ils octroyèrent des subventions dans ce sens par le biais du Fonds des Nations Unis pour la Population (FNUAP), du Fonds Monétaire International (FMI), de la Banque Mondiale (BM), de la Fédération Internationale du Planning Familial (IFFP) et d'une foule d'organisations privées.
A l'aube des années quatre-vingt-dix, néanmoins, et en dépit d'indéniables progrès, le temps était venu de lancer une vaste politique mondiale de contrôle démographique. Le Président suivant, quel qu'il dût être, allait devoir assurer l'approvisionnement régulier des États-Unis en ressources venant des pays non encore industrialisés, ainsi que la viabilité d'autres pays en tant que débouchés pour les géants industriels du G-7. Afin de rendre possible ce prochain bond en avant, les planificateurs américains durent toutefois surmonter les réticences de certains membres du G-7 aux yeux desquels le contrôle démographique restait un sujet politique tabou. Pour dire les choses simplement, quel que fût leur dédain officiel vis-à-vis de la Rome pontificale, les politiciens locaux firent de l’acquiescement du Souverain Pontife une condition sine qua non pour que les partenaires de l'Amérique au sein du G-7 pussent souscrire à la politique de contrôle démographique dans la mesure jugée nécessaire par les planificateurs américains.
Au vue de cette politique désormais sacro-sainte qui liait la sécurité nationale de l'Amérique à un contrôle systématique de la démographie ; au vu également du calendrier de la prochaine élection présidentielle, il fallait que s'engagent de nouveaux pourparlers de fond entre le gouvernement américain et le Pape slave. Le choix de Gibson Appleyard pour conduire ces pourparlers – en tant que fer de lance de l'effort américain visant à faire changer le Pape slave d'état d'esprit – avait suscité une controverse.
Du côté négatif, le principal facteur avait été la philosophie personnelle d'Appleyard. Si l'on voulait persuader à ce Pape de mitiger l'opposition traditionnelle de son Église aux méthodes de contrôle démographique favorisée par la politique officielle du gouvernement américain il n'était peut-être pas indiqué de s'en remettre à un homme dont les principes rosicruciens le mettaient en délicatesse avec ces méthodes.
Mais Vance s'était montré intraitable. Étant aussi américain que le drapeau étoilé, Appleyard comprenait comme n'importe qui d'autre que les planificateurs américains ne pourraient trouver de soutien plus puissant que le Pape slave pour leur politique de limitation des naissances. Il comprenait également qu'aucune organisation n'était aussi universelle que l'Église Catholique. Il comprenait enfin qu'il n y avait pas d'autres organisations qu'elle – y compris la Loge – qui fut officiellement opposée aux méthodes de contrôle démographique américaines.
Dans la droite ligne de ce sujet, il est question de dépopulation dans ce dialogue entre Appleyard (homme de main rosicrucien mais qui a de la sympathie pour le Pape) et le Souverain Pontife. Si on veut pousser le Pape slave à la démission, c'est parce que ses discours anti-contraception, anti-avortement et pour les familles nombreuses représente un obstacle pour le projet mondialiste de dépopulation, projet qui s'appuie sur les théories de Thomas Malthus et qui a été plusieurs fois mis sur le devant de la scène comme par exemple ici en 2009. voir aussi mon article "eugénisme" qui évidemment recoupe le même sujet traité ici.
Dans la droite ligne de ce sujet, il est question de dépopulation dans ce dialogue entre Appleyard (homme de main rosicrucien mais qui a de la sympathie pour le Pape) et le Souverain Pontife. Si on veut pousser le Pape slave à la démission, c'est parce que ses discours anti-contraception, anti-avortement et pour les familles nombreuses représente un obstacle pour le projet mondialiste de dépopulation, projet qui s'appuie sur les théories de Thomas Malthus et qui a été plusieurs fois mis sur le devant de la scène comme par exemple ici en 2009. voir aussi mon article "eugénisme" qui évidemment recoupe le même sujet traité ici.
Page 615/616 et 617 SURPEUPLEMENT
« Je serai franc avec vous, Père. » Appleyard espérait que Gladstone percevrait la sincérité de ce qu'il disait là. « En ce qui me concerne, je ne partage pas les craintes démographiques de nos contemporains. D'une part, l'inefficacité crasse de l'être humain semble toujours venir en aide à la nature pour redresser tout excès de déséquilibre démographique. D'autre part, je crois qu'on a gonflé les statistiques du surpeuplement et que les craintes d'un danger démographique imminent pour la planète sont alimentées par l'idéologie plus que par des faits scientifiques établis. A cet égard, je mets des organisations telles que Planned Parenthood International à peu près dans le même sac que le Club de Rome, déjà discrédité depuis les années quatre-vingt à cause du tapage faussement scientifique qu'il avait fait alors en annonçant un refroidissement planétaire.
« En outre, le paysage économique mondial a entièrement changé depuis l'époque du Président Nixon, où a été publié la directive en question. Je ne vois aucune donnée scientifique sérieuse prouvant qu'il y a pour les États-Unis une nécessité stratégique légitime à imposer le contrôle des naissances et l'avortement aux pays du tiers monde. »
Appleyard se pencha en avant. « Ce que je suis en train de vous dire là, c'est que j'aime à entendre quelqu'un d'aussi éminent que Sa Sainteté élever sa voix. C'est mon sentiment personnel. Néanmoins, je suis ici pour appliquer les instructions de mon gouvernement. Nul ne s'attend à ce que Sa Sainteté s'abstienne de protester contre le projet de contrôle démographique mondial. Mais son opposition frontale aux États-Unis en la matière, c'est autre chose. C'est la guerre. Et les guerres tuent, même quand elles ne sont pas militaires ; généralement, des innocents.
« Je suis venu ici pour vous demander de contribuer à éviter la mort d'innocents. »
Le silence qui tomba entre les deux hommes était celui de la compréhension mutuelle. Peut-être même celui de la confiance. Pourtant, Christian n'était pas sûr de pouvoir jamais s'habituer à de tels chocs. Il n'avait guère eu le temps de regarder en face l'éventualité d'une démission papale ; et voici qu'une éventualité encore plus impensable venait de lui être agitée sous le nez.
« Je vous suis reconnaissant, Monsieur Appleyard, dit Gladstone en se levant. Soyez assuré de ma coopération. J'ai la certitude que le Saint Père comprendra mieux, désormais, la position du
« Je serai franc avec vous, Père. » Appleyard espérait que Gladstone percevrait la sincérité de ce qu'il disait là. « En ce qui me concerne, je ne partage pas les craintes démographiques de nos contemporains. D'une part, l'inefficacité crasse de l'être humain semble toujours venir en aide à la nature pour redresser tout excès de déséquilibre démographique. D'autre part, je crois qu'on a gonflé les statistiques du surpeuplement et que les craintes d'un danger démographique imminent pour la planète sont alimentées par l'idéologie plus que par des faits scientifiques établis. A cet égard, je mets des organisations telles que Planned Parenthood International à peu près dans le même sac que le Club de Rome, déjà discrédité depuis les années quatre-vingt à cause du tapage faussement scientifique qu'il avait fait alors en annonçant un refroidissement planétaire.
« En outre, le paysage économique mondial a entièrement changé depuis l'époque du Président Nixon, où a été publié la directive en question. Je ne vois aucune donnée scientifique sérieuse prouvant qu'il y a pour les États-Unis une nécessité stratégique légitime à imposer le contrôle des naissances et l'avortement aux pays du tiers monde. »
Appleyard se pencha en avant. « Ce que je suis en train de vous dire là, c'est que j'aime à entendre quelqu'un d'aussi éminent que Sa Sainteté élever sa voix. C'est mon sentiment personnel. Néanmoins, je suis ici pour appliquer les instructions de mon gouvernement. Nul ne s'attend à ce que Sa Sainteté s'abstienne de protester contre le projet de contrôle démographique mondial. Mais son opposition frontale aux États-Unis en la matière, c'est autre chose. C'est la guerre. Et les guerres tuent, même quand elles ne sont pas militaires ; généralement, des innocents.
« Je suis venu ici pour vous demander de contribuer à éviter la mort d'innocents. »
Le silence qui tomba entre les deux hommes était celui de la compréhension mutuelle. Peut-être même celui de la confiance. Pourtant, Christian n'était pas sûr de pouvoir jamais s'habituer à de tels chocs. Il n'avait guère eu le temps de regarder en face l'éventualité d'une démission papale ; et voici qu'une éventualité encore plus impensable venait de lui être agitée sous le nez.
« Je vous suis reconnaissant, Monsieur Appleyard, dit Gladstone en se levant. Soyez assuré de ma coopération. J'ai la certitude que le Saint Père comprendra mieux, désormais, la position du
Président. L'annonce publique officielle des invitations formelles de Moscou et Kiev rejeta dans l'ombre les activités du jour à Rome et dans beaucoup d'autres capitales. Lorsque Appleyard pénétra dans le bureau pontifical en milieu de matinée, le Pape slave avait déjà été submergé de communications qui reflétaient toute la gamme des réactions prévisibles, depuis les félicitations jusqu'aux plaintes.
« Nous savons que Votre Sainteté désirait depuis longtemps se rendre en visite dans ces deux pays. » Gib se rangeait aux côtés des sympathisants. « J'espère vivement que ce voyage satisfera Votre Sainteté. »
Le Souverain Pontife perçut la sincérité des sentiments personnels de l'émissaire, le remercia de ses voeux et entra aussitôt dans le vif du sujet. « Monsignore Gladstone m'a permis de comprendre et d'apprécier la position de votre Président, Monsieur Appleyard. Et c'est extrêmement important. » Le Saint Père prit place dans un fauteuil près de la fenêtre et fit signe à son visiteur de s'asseoir à son tour. « Il est tout aussi important à mes yeux d'obtenir des éclaircissements sur les niveaux de gestion du gouvernement américain. Ce que j'appelle la macrogestion, par opposition à la microgestion. Naturellement, je sais que ces deux niveaux se rejoignent sur le plan de l'administration pratique. Mais ils n'en restent pas moins séparés.
Appleyard sourit. Gladstone avait manifestement compris tout ce qu'il lui avait dit et en avait rendu compte au Saint Père de façon exhaustive. Cela facilitait maintenant aux deux hommes leur discussion sur les dures réalités de la diplomatie. « Oui, Sainteté. Je dirai les choses ainsi. Et le fait est que la politique de contrôle démographique relève en toute rigueur de la macrogestion. »
« Et à la prochaine conférence internationale, celle qui doit avoir lieu au Caire ? Elle aussi, elle relève de la macrogestion ? »
« Bien sûr, Sainteté. »
Les deux hommes causèrent un peu des protagonistes les plus évidents à ce niveau, ainsi que des principes généraux qui les guidaient. Mais le Souverain Pontife en vint assez rapidement à sa préoccupation principale. Il l'exposa du reste avec une franchise et une clarté que Gib rencontrait rarement ailleurs et qu'il appréciait tant chez cet homme. « Monsieur Appleyard, je veux que vous- même et votre Président compreniez la politique et l'opinion qui sont les nôtres. Dans son dernier message, votre Président proposait que lui et moi convenions de faire une déclaration commune tendant à l'adoption d'une règle universelle à l'usage des Catholiques comme des non-Catholiques. Une règle ou une norme préconisant que chaque couple ait au maximum deux enfants. Bien entendu, j'ai refusé. »
« Sainteté, le Président s'exprimait à ce moment-là au point de vue de la macrogestion. »
« Et moi, je m'exprime du point de vue du Christ, véritable gouverneur et gestionnaire de ce monde. Depuis une telle perspective, il semble aller de soi que la politique américaine de contrôle des naissances telle qu'elle est énoncée dans la directive NSSM 200 résulte de l'impérialisme culturel nord-américain imposé aux nations du tiers-monde, dont les États-Unis convoitent les ressources naturelles pour leur stratégie de survie en tant que superpuissance. En outre, le soutien apporté par les États-Unis au dernier document émanant du Fonds des Nations Unies pour la Population représente une cause de honte pour les Chrétiens et un grave recul pour l'humanité. Car ce document aurait pour effet de légitimer l'avortement sur demande, la promiscuité sexuelle et de fausses notions de famille. En un mot comme en cent, il préconise que la société des nations prenne pour normes fondamentales des modes de vie libertins et individualistes.
Addendum du 05/07/18 : j'ai écouté cette analyse de Michel Drac sur l'Afrique et l'émigration vers l'Europe. On aurait une explosion démographique effrayante sur ce continent avec une population jeune et déracinée qui a pris des valeurs américaines.... Si cela est vrai, cela veut bien-dire que les politiques eugénistes sont un échec total... Elles ont par contre été très efficaces dans une Europe, destination principale des migrants africains!
« Nous savons que Votre Sainteté désirait depuis longtemps se rendre en visite dans ces deux pays. » Gib se rangeait aux côtés des sympathisants. « J'espère vivement que ce voyage satisfera Votre Sainteté. »
Le Souverain Pontife perçut la sincérité des sentiments personnels de l'émissaire, le remercia de ses voeux et entra aussitôt dans le vif du sujet. « Monsignore Gladstone m'a permis de comprendre et d'apprécier la position de votre Président, Monsieur Appleyard. Et c'est extrêmement important. » Le Saint Père prit place dans un fauteuil près de la fenêtre et fit signe à son visiteur de s'asseoir à son tour. « Il est tout aussi important à mes yeux d'obtenir des éclaircissements sur les niveaux de gestion du gouvernement américain. Ce que j'appelle la macrogestion, par opposition à la microgestion. Naturellement, je sais que ces deux niveaux se rejoignent sur le plan de l'administration pratique. Mais ils n'en restent pas moins séparés.
Appleyard sourit. Gladstone avait manifestement compris tout ce qu'il lui avait dit et en avait rendu compte au Saint Père de façon exhaustive. Cela facilitait maintenant aux deux hommes leur discussion sur les dures réalités de la diplomatie. « Oui, Sainteté. Je dirai les choses ainsi. Et le fait est que la politique de contrôle démographique relève en toute rigueur de la macrogestion. »
« Et à la prochaine conférence internationale, celle qui doit avoir lieu au Caire ? Elle aussi, elle relève de la macrogestion ? »
« Bien sûr, Sainteté. »
Les deux hommes causèrent un peu des protagonistes les plus évidents à ce niveau, ainsi que des principes généraux qui les guidaient. Mais le Souverain Pontife en vint assez rapidement à sa préoccupation principale. Il l'exposa du reste avec une franchise et une clarté que Gib rencontrait rarement ailleurs et qu'il appréciait tant chez cet homme. « Monsieur Appleyard, je veux que vous- même et votre Président compreniez la politique et l'opinion qui sont les nôtres. Dans son dernier message, votre Président proposait que lui et moi convenions de faire une déclaration commune tendant à l'adoption d'une règle universelle à l'usage des Catholiques comme des non-Catholiques. Une règle ou une norme préconisant que chaque couple ait au maximum deux enfants. Bien entendu, j'ai refusé. »
« Sainteté, le Président s'exprimait à ce moment-là au point de vue de la macrogestion. »
« Et moi, je m'exprime du point de vue du Christ, véritable gouverneur et gestionnaire de ce monde. Depuis une telle perspective, il semble aller de soi que la politique américaine de contrôle des naissances telle qu'elle est énoncée dans la directive NSSM 200 résulte de l'impérialisme culturel nord-américain imposé aux nations du tiers-monde, dont les États-Unis convoitent les ressources naturelles pour leur stratégie de survie en tant que superpuissance. En outre, le soutien apporté par les États-Unis au dernier document émanant du Fonds des Nations Unies pour la Population représente une cause de honte pour les Chrétiens et un grave recul pour l'humanité. Car ce document aurait pour effet de légitimer l'avortement sur demande, la promiscuité sexuelle et de fausses notions de famille. En un mot comme en cent, il préconise que la société des nations prenne pour normes fondamentales des modes de vie libertins et individualistes.
Banques et libertarisme font bon ménage....
Ce qui n'est sans doute pas un hasard, vider l'Europe pour la livrer à l'Afrique. Cependant, toute l'Afrique n'y tiendra pas et que feront-ils de l'Europe, tous ceux qui y viennent? Ils n'ont aucune affinité, ni spirituelle ni culturelle ni génétique avec les terres qu'ils vont occuper et les laisseront désertes, profanées et stériles comme un champ ravagé par les criquets. Pierre Rahbi soutient que la terre peut nourrir une grande population, à condition de ne pas la surexploiter et de changer complètement de vie, ce qui supprimerait le besoin d'émigrer (basé d'ailleurs sur des mensonges, des illusions e des fantasmes), et serait beaucoup plus efficace que de limiter le nombre de gens, mais c'est que la Caste veut continuer à réquisitionner les biens matériels, les avantages du progrès technique et le pouvoir à son seul profit: descendez du train, les surnuméraires, on continue sans vous, avec juste le nombre d'esclaves qu'il faut pour faire tourner la Machine!
RépondreSupprimerJe me souviens il y a environ vingt ans avoir entendu sur Arte que les grandes villes allemandes allaient se vider ! C'était déjà pour nous préparer à l'inacceptable. Tout a été fait pour faire chuter les naissances en Europe et probablement que tout a été fait pour que les femmes africaines soient des pondeuses. La natalité est une arme, des pays ont survécu par la natalité comme le Québec ou l'Irlande mais là, c'est une natalité conquérante. Il faut dire que bien des endroits d'Afrique sont exploités pour la culture d'exportation obligeant les gens à partir en ville et c'est là que ça rejoint les propos de Pierre Rabhi : l'agriculture devrait redevenir en priorité vivrière, quitte à ce que notre café ou notre cacao soit plus cher mais les gens n'ont aucune idée de l'importance capitale de l'agriculture.
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