jeudi 26 septembre 2019

La France abandonne-t-elle l’Afrique pour des objectifs européens?




Une rencontre secrète s’est tenue entre le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kholer et son homologue camerounais Ferdinand Ngoh Ngho





Le 19 août dernier, Alexis Kohler, le secrétaire général de l'Élysée, a rencontré son homologue camerounais Ferdinand Ngoh Ngoh, tout en prétendant être en vacances en Suisse.

La rencontre aurait été organisée par l’un des amis et conseiller du secrétaire général de la présidence Camerounaise le député européen Jean-Luc Schaffhauser. Ce dernier, lors des élections présidentielles françaises, était intervenu pour l’obtention des prêts russes en faveur de la candidate Marine le Pen.

Il serait surprenant que le ministre des Affaires Étrangères Jean-Yves Le Driant ait été informé d’une telle rencontre au préalable. Très impliqué depuis des mois dans les méandres de la diplomatie africaine, le ministre tente de trouver au sein de la famille présidentielle ou dans l’entourage proche de celle-ci un successeur acceptable au Président Biya et à son épouse Chantal qui parait régir le pays de fait depuis des mois à travers Ferdinand Ngho Ngho.

Affaires de famille

Au cours de ce discret entretien, la discussion aurait porté sur la succession du président camerounais en cas de décès de ce dernier ainsi que sur la prise de contrôle du port de Douala par la Mediterranean Shipping Company (MSC) et sa filiale, le TIL).

La MSC est la propriété du milliardaire italo-suisse Gianluigi Aponte, dont on dit qu’il fait partie des 200 personnes les plus riches du monde. Sa femme Rafaela, la fille d’un riche banquier suisse, est la cousine germaine de la mère d’Alexis Kohler. Discrets et distants quant à leurs négociations avec le public, les Aponte sont très fiers de l’aspect familial de leurs affaires. Mais se pourrait-il que leurs « valeurs familiales » cachent une connexion de relations plus sinistre ?

Peu de temps après la rencontre entre Kohler et Ferdinand Ngoh Ngoh, le choix porté et la désignation officielle du groupe  MSC/ Til comme gestionnaire du port de Douala est annoncée.

La MSC soutenait pourtant de longue date  le candidat de l’opposition anglophone au président Paul Biya, Maurice Kamto, un ancien officiel de l’ONU. Le Cameroon Renaissance Movement (MRC) (Mouvement de Renaissance au Cameroun – NDT) de Kamto à lancé des protestations violentes affirmant qu’il y avait eu des fraudes du gouvernement après avoir perdu les élections présidentielles face à Biya en 2018.

Kamto, défendu par les avocats William Bourdon et Eric Dupont-Moretti l'ont dit proche du couple présidentiel français, avec un groupe d’autres avocats, ils ont rédigé et fait publier un courrier à l’intention du président Macron demandant la libération immédiate de Kamto et des opposant emprisonnés.

William Bourdon, d’ordinaire publiquement plutôt scrupuleux sur les procédures dites « BMA » ne semble pas avoir montré le moindre intérêt pour la corruption de Ferdinand Ngoh Ngoh dont il est avéré qu’il a amassé des fortunes dans des tractations douteuses et fait l’objet de nombreuses enquêtes.

En se référant à des marches de protestations soutenues par les États-Unis, les auteurs de la lettre disent notamment que les intérêts à long terme de la France ne doivent pas aller contre la « marche de l’histoire. »

Que veulent dire les avocats précisément lorsqu’ils parlent d’intérêts français ? La lettre sera publiée peu de temps après l’entrevue entre Alexis Kohler et Ferdinand Ngoh Ngoh. Les avocats français ont t-ils, sans en avoir conscience, influé sur les décisions qui ont modifié les rapports de force au Cameroun, l’arrivée de la MSC favorable à Kambo et aux anglo-saxons?

Fin juillet, à la suite de l’audience accordée par le président Paul Biya, malade convalescent, à l’ambassadeur de France, le diplomate français sera rapatrié et remplacé sur instruction discrète de l’Élysée car jugé comme trop proche ou favorable aux positions de la famille Biya. Dès lors, un axe et une stratégie semble se dessiner dans le contexte de cette fin de régime considérée comme imminente au Cameroun. C’est dans cet environnement manifestement très particulier que l’Élysée parait avoir validé le remplacement de l’exploitant français du port stratégique de Douala, Vincent Bolloré.

Le 16 Septembre 2019, soit trois jours après l’attribution officielle du port de Douala à la compagnie Italienne MSC, hasard du calendrier, Emmanuel Macron relance la diplomatie européenne par un voyage largement médiatisé en Italie, pour établir de nouvelles relations de partenariat dans la construction européenne avec le nouveau gouvernement Italien..

Un empire fragilisé ? Des intérêts stratégiques sacrifiés ?

La prise de contrôle par la MSC écarte le milliardaire français Vincent Bolloré du port de Douala lui faisant perdre son monopole sur le commerce africain dans un contexte international très agressif qui ne parait pas poser de problème à la présidence française en ces circonstances. MSC ne cache pas son ambition de s’emparer de tous les ports africains et communique de façon permanente ses intentions et les pays ciblés comme les 16 ports aujourd’hui en exploitation par le groupe français.

Ce n’est pas la première fois qu’Alexis Kohler a utilisé sa position publique pour ses propres intérêts privés. Il a été auparavant sanctionné par la commission de déontologie pour avoir conseillé STX France dans ses négociations avec la MSC.

Une grande partie de l’économie française étant liée aux intérêts africains, la chute de l’empire Bolloré pourrait avoir des effets catastrophiques à long terme sur l’économie française et son influence géopolitique en Afrique. Bien que Vincent Bolloré ait espéré maintenir son influence dans la politique française en soutenant Macron, ce dernier en bon élève qu’il fut de la banque Rothschild, semble prêt à sacrifier les intérêts stratégique français en faveur de la haute finance et ses réseaux nébuleux, pour peu que cela cadre de façon circonstantielle avec ses propres urgences que parait lui imposer son agenda européen et ses ambitions très personnelles.

La MSC un choix hasardeux ?

L’actuel directeur de la MSC, Diego Aponte, a nommé Ammar Kanaan comme PDG de la TIL en 2018. Kanaan est un diplomé saoudien du MIT dont le père est un investisseur majeur dans la MSC. La MSC aime garder les choses « en famille. »

Mais l’acquisition camerounaise ne bénéficie pas vraiment à l’Italie ; la MSC n’est pas une société d’état. Gianluigi Aponte aurait à l’origine des racines napolitaines mais il n’a pas fait grand chose pour le bénéfice des Italiens. Sa société a fait une vaste utilisation des paradis fiscaux à travers le monde pour éviter l’impôt. La deuxième plus grande société de navigation du monde, qui n’est pas répertoriée au marché boursier, refuse de publier son chiffre d’affaire annuel. Elle possède 510 navires qui couvrent 200 routes maritimes et dessert plus de 500 ports à travers le monde.

En fait, la société semble avoir des liens troublants avec la mafia italienne la plus notoire, la ‘Ndrangheta. La ‘Ndrangheta est établie en Calabre. 80% de la cocaïne en Europe transite par le port de Gioia Tauro en Calabre – la plus grande partie étant importée de Colombie. Désormais, la MSC est la seule compagnie de navigation majeure présente dans le port. La ‘Ndrangheta a saboté le développement industriel en Italie du sud.

Emmanuel Macron essaye-t-il de mener l’Afrique française à sa fin ? Alors que rares seront ceux qui regretteront la fin du néo-colonialisme français, une forme de domination différente et plus bien impitoyable prend sa place : le colonialisme des intérêts de Wall Street et la criminalité mondialiste. Le 17 juin dernier, l’une des plus importantes saisies de drogue dans l’histoire américaine a eu lieu à Philadelphie lorsqu’un navire exploité par la MSC et propriété de la J.P. Morgan Chase, a été inspecté par les autorités américaines. Le procureur américain William M. McSwain a dit :

« C’est l’une des plus grosses saisies de drogue de l’histoire des États-Unis. La quantité de cocaïne aurait pu tuer des millions – des MILLIONS – de personnes. »

La drogue saisie avait une valeur marchande de 1,3 milliards de dollars et devaient être réexpédiée en Europe.

Maintenant que Salvini est temporairement hors jeu, les relations entre la France et l’Italie ont été réparées et l’avenir semble prometteur pour l’élite dirigeante italienne, dans un pays où 3% de son PIB vient de ce qui est considéré comme la plus grande corporation non-officielle d’Europe : la ‘Ndrangheta.

L’impérialisme de l’Union Européenne

C’est une nouvelle forme d’impérialisme, parce que ni l’État français, ni l’État italien n’a obtenu d’implantation au Cameroun. En fait, les intérêts impérialistes français ont été supplantés par un réseau opaque qui fonctionne comme un état international et qui ne rend de compte à personne.

L’ancien commissaire européen, Xavier Solana, a une fois expliqué que l’Union Européenne est le « laboratoire du gouvernement mondial. » Le gouvernement mondial pourrait être un développement positif, mais quel type de gouvernement ? La négociation de Kohler concerne avant tout la préservation de l’Union Européenne qui ressemble de plus en plus à un syndicat du crime avec des ambitions globales.

En fait, l’UE se conduit de plus en plus comme la ‘Ndrangheta, en utilisant un discours sur les droits de l’homme et la démocratie pour piller et détruire d’autres pays, tout comme la mafia utilise des organisations catholiques de façade en guise de couverture.

A Lomé au Togo, où la MSC et la TIL gèrent l’activité portuaire, les travailleurs l’ont décrit comme le « port de la mort. » Il a été rapporté des conditions de travail d’esclaves, des maladies chroniques et de multiples décès dus à l’épuisement et à des empoisonnements.

Les médias français ont souvent décrié les relations de Vincent Bolloré avec des leaders africains « autoritaires » et sur des concessions portuaires douteuses mais ils feraient mieux de se focaliser sur les conflits d’intérêt au sein même du Palais de l’Élysée. Macron semble par les faits, brader le pays et ses intérêts stratégiques sans vergogne ni réserve.

Une simple rencontre fortuite en apparence à l’occasion des vacances en suisse parait être l’un des éléments clefs par lequel Paris aurait laissé tomber son influence sur un état africain d’importance économique et stratégique d’une part mais aussi trahi l’un des fleurons de ses entreprises agissant à l’international dans un contexte où la France a sabordé la plus grande part de sa production industrielle pour favoriser pendant des décennies le service comme l’ultime et providentiel recours.

A présent il semble bien que les alliances qui prévalaient au temps de la campagne électorale aient vécu, que même les amis sont sacrifiés à l’autel d’une Europe malade que seul le docteur Macron pourrait sauver d’elle-même quel qu’en soit le prix.

Article paru également ici : 
































vendredi 20 septembre 2019

Le génocide dans l'état indien de l'Assam : les islamo-gauchistes sont responsables






Source : enewsroom.in


« Si nous n'arrêtons pas cela maintenant, nous finirons sans doute dans des camps de réfugiés. » C'est ce qu'un citoyen assamais a dit à des journalistes dans le documentaire « Assam – The Silent Genocide. » (Assam – le génocide silencieux). L'Assam est un état situé dans le nord-est de l'Inde. Depuis que le pays a pris son indépendance à la Grande-Bretagne en 1947, la population musulmane de l'état a augmenté de façon exponentielle. Plusieurs régions de l'Assam qui bordent la frontière avec le Bangladesh sont désormais à majorité musulmane.

Ce qui était une minorité insignifiante pendant le XIXe siècle est désormais devenu, par une immigration de masse, un cinquième de la population de l'état. La population hindoue qui est prédominante en Assam, dit que les immigrants illégaux s'emparent de leurs terres. Ils ont accusé les immigrants d'occuper les terres du gouvernement et de voler les aides de l'état. 

La peur de l'immigration musulmane a incité la formation du All Assam Students Union (AASU) – Union étudiante de tout l'Assam -qui a milité contre l'immigration. Pendant la campagne des élections de 1983, les hindous assamais ont remarqué un pic massif des inscriptions sur les listes électorales. L'augmentation était due aux immigrants bangladais. Beaucoup ont suspecté le Parti du Congrès d'utiliser les immigrants comme réserve de voix et ont demandé qu'on mette un terme à la manipulation de l'immigration pour un gain politique et financier.

Le 18 février 1983, l'Inde a fait l'expérience des pires émeutes depuis sa fondation : 2191 Bangladais ont été massacrés par des hindous assamais et des tribus lalungs. L'attaque est devenue connue sous le nom de massacre de Nellie. Aucun groupe n'a revendiqué de responsabilité dans cet attentat. En dépit de la bonne réputation du Parti du Congrès dans la communauté bangladaise, le dossier de 600 pages de la commission d'enquête n'a jamais été rendu public, et personne n'a été mis en examen. Les horribles attaques ont fait beaucoup pour discréditer le mouvement anti-immigration assamais, mais il est étrange qu'un gouvernement qui bénéficiait du soutien des immigrants bangladais, n'ait pas rendu public tous les faits sur ce génocide. 

Les gouvernements indiens successifs ont tenté de gérer le problème de l'immigration bangladaise. En fait, la législation qui demande aux résidents de s'enregistrer auprès des autorités de l'état existe depuis 1951 lorsque la Commission nationale d'enregistrement (National Registration Commission – NRC) a été mise en place. Mais on aurait pas cette impression avec les reportages fallacieux de la presse internationale sur cette affaire. Au contraire, on est poussés à croire que le gouvernement indien poursuit une politique d'épuration ethnique en Assam. Le Guardian ignore complètement l'origine complexe du problème de l'immigration et à la place, se concentre sur le moyen de convaincre ses lecteurs que l'Inde devient l'Allemagne nazie

Les « activistes » bourgeois de gauche sur Democracy Now!, affirment que les pauvres sont exploités par les avocats pour prouver leurs droits de citoyens – un mensonge éhonté. En fait, New Delhi a mis en place des centres d'enregistrement (NRC) où les citoyens peuvent s'inscrire gratuitement. Des cours d'appel ont été créées pour s'occuper de ceux qui se trouvent exclus de l'enregistrement. 

Le problème en Assam est similaire à la crise dans l'état de Rakhine en Birmanie ; là-bas, des milliers de migrants bangladais ont traversé la frontière ces dernières années et commettent régulièrement des atrocités contre les bouddhistes et les hindous indigènes du Rakhine, qui sont devenus désormais de minuscules minorités. Des milliers d'hindous fuient tous les ans le Cachemire à cause des épurations ethniques commises par les musulmans. Dans les années 1990, des centaines de milliers d'hindous pandits kashmiris ont fait l'objet d'un nettoyage ethnique au Cachemire. Ces faits dérangeants sont scrupuleusement ignorés dans bien des reportages sur les conflits ethniques en Inde.

Les activistes hindous en Assam disent que, si l'immigration illégale musulmane en provenance du Bangladesh continue, ils pourraient bien devenir des réfugiés dans leur propre pays. Les crises des états d'Assam et du Rakhine sont des sujets d'études d'une grave importance sur ce qui s'ensuit lorsque une majorité religieuse et ethnique devient une minorité sur son propre sol.

Les musulmans, du fait de l'immense richesse des États du Golfe, ont des groupes de lobbying, d'ONG et d'organes de presse considérables qui propagent des fausses nouvelles, une rhétorique émotionnelle et une morale politiquement correcte sur « l'islamophobie » des pays dont ils s'emparent agressivement. 

La communauté musulmane sunnite est largement sous le contrôle de la version islamique de la franc-maçonnerie connue sous le nom de Frères musulmans. Ils sont de mèche avec la franc-maçonnerie occidentale et c'est pour cela que les soi-disants « laïcs » en Occident permettent aux mosquées financées par les wahhabites d'être construites partout en Europe où la haine des « infidèles » est prêchée régulièrement. Ces organisations mondialistes et islamistes sont responsables du génocide de millions de musulmans en Libye, en Syrie, en Iran, au Yémen et dans d'autres pays à majorités musulmanes. Nous ne devrions jamais oublier que les plus nombreuses victimes du terrorisme islamiste dans le monde sont musulmans. 

Les Frères musulmans et les barbares takfiris ont sali les musulmans avec l'étiquette de terroriste. Israël a bénéficié de cette politique et cela permet à l'entité sioniste de justifier son occupation brutale en discréditant la résistance palestinienne. Les pays islamiques et les organisations qui combattent le terrorisme comme l'Iran et le Hezbollah libanais sont une menace pour le djihad mondialiste et ses partenaires franc-maçons. 

Ce qu'il est nécessaire de comprendre, dans le cadre de discussions sur le problème de l'islamisation en Europe et à travers le monde, c'est qu'Israël se présente comme étant un « allié » de ceux qui combattent les djihadistes alors qu'en fait, Tel Aviv facilite leur prolifération et que ce sont les agences du régime sioniste qui sont responsables d'actes majeurs de terrorisme comme celui du 11 septembre. 

Une erreur courante que font cependant beaucoup de musulmans, lorsqu'ils analysent ces conflits est de croire que, parce que l'état en question a des liens avec Israël en ce qui concerne l'armée et les renseignements, cela signifie que ceux qui s'opposent à eux sont similaires aux Palestiniens. Par exemple, l'armée birmane a acheté des armes à Israël dans le passé. Les activistes musulmans et gauchistes utilisent ce fait pour suggérer que les Rohingyas sont similaires aux palestiniens alors qu'en fait, c'est plutôt les bouddhistes du Rakhine qui ressemblent le plus aux Gazaouis. 

Pourquoi les Celtes doivent écouter les hindous

Désormais, l'Inde fait face à une crise massive en Assam et peu d'auteurs ont compris son importance. Un quart de la population assamaise sont des étrangers bangladais. Les analystes indiens prédisent que les hindous indigènes de cet état vont devenir 
une minorité dépossédée dans quelques décennies – ce qui entraîne un risque de guerre civile.

L'administration Modi a un mandat démocratique fort parce qu'il essaye – au moins à certains égards - de servir les intérêts de la majorité indienne. En Irlande, nous avons un Premier ministre (Taoiseach), Leo Varadkar, qui est à moitié indien mais il ne sert même pas à moitié les intérêts irlandais. Au contraire, ses ministres tels que le ministre des Finances, Pascal O Donohue et les ministre des Affaires étrangères, Simon Coveney, participent à des réunions internationales comme la conférence de Bilderberg, à l'insu de la population irlandaise. Dans ces réunions, ils discutent des moyens d'augmenter l'immigration de masse en Irlande. Pourquoi personne au Dáil Éireann (chambre basse du parlement irlandais – NDT) ne les contestent au sujet de ces réunions secrètes et illégales ?

Quand il a été surpris revenant de Bilderberg il y a quelques années avec le représentant spécial de l'ONU pour les migrations internationales, Peter Sutherland, Simon Coveney a dit qu'il ne croyait pas aux théories conspirationnistes, ce qui est une très bonne raison pour lui de clarifier pourquoi lui, un officiel irlandais élu, participait à des réunions secrètes avec certaines des plus puissantes personnes du monde. 

La Banque Mondiale a dit que l'Irlande devra accroître son immigration pour que les salaires des travailleurs irlandais restent bas. Tous les partis « de gauche » soutiennent cette politique et utilisent « l'anti-racisme » et « l'anti-fascisme » comme armes contre la classe ouvrière. Nous devons faire preuve de solidarité envers les patriotes indiens ; certains d'entre eux travaillent même en Irlande. Il y a beaucoup de similarités culturelles, linguistiques et mythologiques entre les cultures ancestrales hindoues et gaéliques. Le spécialiste du gaélique Myles Dillon dans son œuvre « Celts and Aryans » (Celtes et Aryens) a noté ces similitudes. Par exemple, le vieil irlandais est la langue la plus proche du sanskrit.

Les patriotes hindous ont été bradés sous les régimes libéraux et mondialistes successifs – tout comme l'Irlande. Bien des spécialistes hindous rejettent désormais la théorie de l'invasion aryenne ; ils disent que c'est un mythe inventé par les Britanniques pour légitimer leur pouvoir en Inde. Mais bien d'autres spécialistes en Iran et en Irlande soutiennent que la théorie de l'invasion aryenne est fondée. Que l'une ou l'autre soit correcte, une chose que les Irlandais et les Indiens ont en commun aujourd'hui, c'est de se rendre compte que le remplacement de population au service du capitalisme financier n'est pas un mythe mais une réalité qui a atteint un point critique.

Les patriotes européens ont besoin d'apprendre plus sur les luttes des autres pays pour que les majorités de chaque pays puissent œuvrer ensemble afin de renverser le régime d'une minorité mondiale qui transforme rapidement les nations du monde en camps de réfugiés. 





mardi 17 septembre 2019

La crise au Cachemire et la guerre de l'information contre l'Inde






Le 5 août dernier, le gouvernement indien a publié un décret présidentiel abrogeant l'article 370 de la Constitution qui garantissait un statut spécial à la région contestée du Jammu et Cachemire, un territoire réclamé à la fois par l'Inde et le Pakistan.

Mais la couverture de la presse internationale de cette histoire a été presque toujours universellement hostile et orientée. Il est pratiquement impossible de trouver dans les reportages de la presse internationale, la version du gouvernement indien. La BBC, Al Jazeera, le New York Times et la CNN se sont tous joints au gouvernement pakistanais pour condamner "l invasion" du Cachemire par l'Inde. Bien des commentateurs prédisent même que cette mesure pourrait déclencher une guerre nucléaire. Mais comment est-il possible qu'une superpuissance émergente puisse être complètement réduite au silence par la presse internationale ? Quels intérêts géopolitiques et idéologiques sont en jeu ?

L'opinion du gouvernement indien

Dans une vidéo postée en ligne, Harsh Vardhan Shringla, l'ambassadeur indien pour les États-Unis, a clarifié la position de son gouvernement. En 1947, la région du Jammu et Cachemire est devenue une partie de l'Union Indienne. L'article 370 de la Constitution indienne était une mesure temporaire qui garantissait un statut spécial dans la région, facilitant ainsi son intégration dans l'Union Indienne.

Sous la nouvelle réorganisation administrative, la région aura sa propre assemblée législative et un ministre en chef, et ses citoyens auront les mêmes droits que les autres Indiens. Par exemple, une législation récente protégeant les femmes de la violence conjugale s'appliquera aussi au Jammu et Cachemire.

La réorganisation administrative va aussi donner plus de pouvoir aux femmes : elles pourront désormais hériter de propriétés si elles se marient hors de la région et pourront pleinement participer à la vie politique locale. Le gouvernement indien espère transformer le Jammu et Cachemire en centre touristique majeur.

Avec ses temples et ses sanctuaires qui parsèment un paysage préservé, le Cachemire a toujours été le berceau de la culture hindoue ; il est à l'Inde ce que la Crimée est à la Russie : une partie intégrante et essentielle de la nation indienne.

Sous les nouveaux arrangements, les minorités désavantagées tels que les Gurjar et les Bakarwal, bénéficieront de la législation indienne sur la discrimination positive adoptée pour permettre de protéger et de promouvoir les droits des minorités ethniques. 

Les récentes actions du gouvernement indien va grandement augmenter l'investissement et le développement industriel dans la région. Les dépenses du gouvernement précédent dans la région ont été gaspillées en politiques administratives venues du plus haut niveau ; cela n'a pas bénéficié aux travailleurs ordinaires. L'abrogation de l'article 370 devrait stimuler les petites et moyennes entreprises.

La Fédération indienne agricole (Indian Agricultural Federation) va acheter des pommes de la région ce qui va améliorer les existences de presque un million de paysans. Le gouvernement indien organise une conférence sur un investissement majeur en octobre. Le premier ministre Narendra Modi a dit que la seule chose que l'article 370 a amené à la région du Jammu et Cachemire est le népotisme, le terrorisme, le sécessionniste et la corruption. C'est à peu près l'essentiel de ce qu'a dit l'ambassadeur indien pour les Etats-Unis. Appelons cela la position de l'avocat de la défense de l'Inde. Pour le moment, c'est tout ce que nous dirons à ce sujet. Maintenant, tournons nous du côté des accusations des médias internationaux et des ONG.

La « répression » de l'Inde

Rapport après rapport, la presse internationale nous raconte l'histoire d'une « répression brutale » et d'un couvre-feu de l'armée au Jammu et Cachemire. Les groupes de défense des Droits de l'Homme, en particulier Amnesty International, ont dénoncé une série d'arrestations et de détentions de figures connues, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a condamné les actions de l'Inde et le gouvernement du Pakistan a appelé la Communauté internationale pour qu'elle intervienne. 

Le gouvernement indien a été forcé de couper les communications dans certaines parties du Cachemire à cause de la campagne de désinformation internationale qui a fait rage au Pakistan et qui formait la base de la couverture entière de la presse internationale. S'il y a une leçon que le gouvernement indien doit retenir ici, c'est celle-ci : ils ont besoin d'investir dans la guerre de l'information !

Les « combattants de la liberté » du Jammu et Cachemire

Examinons certains reportages. Vice News a un reportage dont le titre est : « La jeunesse du Cachemire fait face à la prise de pouvoir du gouvernement central sur leur état. » Nous voyons des milliers de jeunes protestant contre l'occupation militaire. Les scènes de violence dans les rues ressemblent aux confrontations entre l'Armée de défense d'Israël et les Palestiniens.

Il est instructif de comprendre que dès que les musulmans tentent de se décrire eux-même comme victimes, l'analogie avec les Palestiniens face à Israël est invoquée.

Vice News nous apprend que « les insurgés au Cachemire se battent contre le pouvoir indien ; ils veulent l'indépendance ou faire partie du Pakistan. » Le reporter parle aux« protestataires musulmans » qui sont déguisés à cause de « la peur des représailles. »

Les jeunes hommes disent qu'ils se battent pour une bonne cause. Puis la caméra nous montre un clip-vidéo d'eux en train de protester pour leur bonne cause. Nous pouvons les voir avec des cagoules criant « Allahu Akbar » devant un drapeau de l'État islamique ! Ils brandissent des slogans qui disent « Non à la démocratie, nous voulons le Califat. »

Alors qu'ils crient « Nous voulons un état islamique », la voix-off dit que ces pauvres victimes innocentes du colonialisme indien n'ont pas de « moyen sûr » pour exprimer leurs objections ! C'est une accusation extrêmement grave contre le gouvernement indien. Les reporters ont-ils vérifié leurs informations ? Ont-ils consulté les officiels indiens pour leur enquête ? Est-il avéré qu'il n y pas de moyen sûr d'exprimer leurs objections au pouvoir indien au Cachemire ? Non !

Les djihadistes et les terroristes de l'État islamique que Vice News nous présente comme des victimes innocentes de la police indienne disent qu'ils ont été touchés par des balles en plastique alors qu'ils essayaient de manifester de façon pacifique. Mais ce n'est pas le point de vue des officiels du gouvernement indien sur cette affaire. Le gouvernement indien dit qu'on leur a tiré dessus alors qu'ils attaquaient la police. Le fait que les protestataires soutiennent ouvertement les terroristes pourraient simplement donner quelque crédibilité à l'opinion du gouvernement indien mais on en entend même pas parler. Aucun officiel du gouvernement indien est interviewé ; aucune déclaration officielle du gouvernement n'est rapportée.

Ensuite, les reporters se focalisent sur l'une des victimes djihadistes de la police. Sa famille disent qu'on l'a abattu ; la police dit qu'il est mort à cause de sa propre grenade. Nous n'avons aucun moyen de savoir la cause de la mort du jeune homme mais Vice News veut qu'on entende ce que ses amis ont à dire. La police indienne est traitée "d'oppresseurs, d'animaux sans pitié ", etc. Le reporter nous rappelle constamment que le parti au pouvoir, le parti Bharatiya Janata (BJP) est « sur une ligne dure. »

Finalement, nous arrivons a entendre finalement le point de vue du gouvernement sur la mort du jeune. Un porte-parole du BJP « sur une ligne dure » dit « je crois à 100% au rapport de la police. S'il avait été innocent, s'il avait été irréprochable, il aurait été chez lui à ce moment-là. C'était l'Aïd. »

Mais nous sommes laissés sans aucun doute, sur qui sont les bons et qui sont les méchants dans ce reportage : les gentils sont ces jeunes qui s'opposent à la démocratie et glorifient le terrorisme ; les mauvais sont le gouvernement indien.

Nous pouvons multiplier cette analyse par mille pour tous les reportages de la presse internationale sur ce sujet. Le gouvernement indien dit que le Pakistan fomente le terrorisme et l'agitation dans le Cachemire.

Après l'abrogation de l'article 370 par le gouvernement indien, l'agence des renseignements inter-services du Pakistan (Pakistan's Inter-Services Intelligence – ISI) a lancé une campagne médiatique globale en utilisant des logiciels sophistiqués et les réseaux sociaux. Mais pourquoi la presse internationale est-elle sur leur ligne ? Pour répondre à cette question, nous devons considérer un problème idéologique plus large.

L'alliance islamo-gauchiste

Bon nombre de désinformations sur le Cachemire viennent de médias faussement « alternatifs » financés par des intérêts privés. La Fondation Ford américaine et la chaine d'informations financée par Soros, Democracy Now! a offert une plateforme à des propagandistes anti-Inde connus comme Arundhati Roy et Mirza Waheed, des élitistes bourgeois qui ont fait une carrière lucrative en s'alignant aux préjugés occidentaux sur l'Inde. 




Arundhati Roy est la fille à tout faire pour les commentaires occidentaux libéraux sur l'Inde. De la BBC et le New York Times à la « gauche de la gauche », Le Monde diplomatique et Democracy Now!, on en parle avec des termes élogieux comme étant une activiste qui se dresse pour les droits des Indiens les plus pauvres et les plus opprimés.

Ses commentaires font souvent les unes internationales et ont contribué à une image négative  omniprésente sur l'Inde.

Depuis l'arrivée au pouvoir du premier ministre Narendra Modi en 2014, Roy a fait des reportages sur des lynchages d'opposants au nouveau régime « fasciste » mais rares parmi ceux qui la soutiennent, qui sont conscients que bien des personnes lynchées étaient en fait des gens qui soutenaient Narendra Modi. En fait, en avril de cette année, un travailleur du BJP a été trouvé pendu à un arbre à Purulia au Bengale. Il n'est pas le premier travailleur du BJP à avoir été lynché ; deux autres travailleurs du BJP ont été lynchés l'année précédente.

Des milliers de travailleurs du BJP ont été menacés et sont régulièrement harcelés par des organisations gauchistes mais Arundhati Roy n'a jamais mentionné ce fait-là ; son objectif est uniquement de diaboliser le mouvement Hindutva et de se plier aux programmes des faux « droits de l'homme » des riches ONG occidentales.

Arundhati Roy ne fait pas seulement une distorsion des faits ; parfois, elle présente la fiction comme un fait, en propageant des mensonges scandaleux.

Les mensonges sur les émeutes du Gujarat





Le 22 février 2002, l'Inde a fait l'expérience de l'une des pires émeutes depuis l'indépendance. La violence a surgi à la gare de Godhra dans l'état du Gujarat après qu'une bande d'un millier de musulmans ait attaqué un train de pèlerins hindous Ramsevak, brûlant vifs 58 personnes dont vingt-sept femmes et dix enfants.

Cette atrocité a provoqué une attaque vengeresse génocidaire de la part des hindous ce qui a entraîné la mort de 720 musulmans. Une commission indépendante a établi que les terroristes musulmans ont planifié une embuscade et qu'ils avaient eu de l'aide d'organisations pakistanaises. Cependant, la focalisation de la presse libérale indienne et des médias internationaux portait entièrement sur les attaques hindous contre les musulmans. La catastrophe de l'incendie du train était pratiquement ignorée.

La BBC a publié le gros titre suivant : « 58 extrémistes hindous brûlés vifs. » L'Agence France Presse a aussi décrit les familles Ramsevak comme étant extrémistes.

Narendra Modi était le ministre chef du Gujarat à cette époque. Il a été accusé d'avoir laissé les émeutiers hindous se venger contre les musulmans mais l'enquête judiciaire n'a pas trouvé de preuve de collusion de la part de Modi. En août 2002, Journeyman Pictures a réalisé un documentaire titré : « A State of Complicity » (un état de complicité – NDT) qui affirmait que les émeutes avaient été « sponsorisées par l'état. »

Le documentaire se focalise uniquement sur les souffrances des musulmans ; il ignore les souffrances des hindous. Il échoue aussi à expliquer pourquoi la police a abattu bien des 250 hindous qui ont été tués dans les émeutes. Le documentaire n'enquête pas non plus sur les allégations contre le membre du Parti du Congrès Taufeeq Khan Pathan et son fils Zulfi dont on a rapporté qu'ils ont été vus menant les attaquants musulmans.

Après le massacre du Gujarat, Modi a été empêché d'obtenir un visa américain sur ordre de Condoleeza Rice. Les Etats-Unis voulait apaiser le Pakistan parce qu'ils avaient besoin de leur soutien en Afghanistan. Ironiquement, les meurtriers de la gare de Godhra ont hurlé leur soutien à Oussama Ben Laden dans des hauts parleurs avant l'attaque, appelant à ce que les hindous soient coupés en morceaux.

Après l'attaque, 40.000 hindous ont été confinés dans des camps de réfugiés. Il y avait des contre-attaques musulmanes contre des hindous les 2 et 3 mars et les émeutes musulmanes ont continué de façon intermittente après cela.

Arundhati Roy a instrumentalisé la guerre de l'information menée contre Narendra Modi à l'époque. Elle a affirmé que les émeutiers hindous ont assassiné une femme enceinte, découpant le bébé dans son ventre. La police indienne a lancé une enquête sur ce crime mais n'a pu trouvé personne qui était au courant de cette histoire.

Ils ont contacté Arundhati Roy pour lui demander son aide. Ils ont reçu une lettre de son avocat disant qu'elle n'était pas obligée légalement de coopérer. L'histoire a été montée de toute pièce et probablement par Arundhati Roy elle-même. 

Dans un discours donné à la faculté de droit Northwestern de Chicago, Roy a proclamé que « personne ne sait qui a mis le feu au train. » - un autre mensonge grotesque ! En mars 2011, la Cour Suprême de New Delhi a condamné à mort 11 personnes et 20 autres à la prison à vie pour le massacre de Godhra. Personne n'a jamais douté de la validité des verdicts à l'exception bien sûr d'Arundhati Roy et de ses fans gauchistes crédules !

La conspiration de Tehelka



En novembre 2007, le magazine Tehelka a publié un récit affirmant qu'ils avaient interviewé des extrémistes hindous, collaborateurs de Narendra Modi et qui avaient commis des crimes de masse pendant les émeutes. Le documentaire de Journeyman Pictures, déjà mentionné, avait fait une grande utilisation de ce « scoop ».

L'un des hommes qui avait été filmé en secret a affirmé que Modi l'avait encouragé à commettre des meurtres de masse. Il a dit que Modi a passé le deuxième jour des émeutes parcourant la ville de Ahmedabad dans le Gujarat, disant aux gens qu'ils avaient bien fait et devaient en faire encore plus. L'idée-même que le ministre chef de l'état aurait personnellement parcouru un état pour haranguer les meurtriers de masse, les encourageant à commettre plus de crimes, c'est plus qu'improbable, c'est carrément ridicule !

Même si le ministre chef avait été derrière les émeutes hindoues, il n'aurait pas personnellement appelé aux meurtres, et s'il l'avait fait, il n'aurait certainement pas échappé à la vigilance d'une presse libérale hostile.

Les personnes interviewées ont aussi fait des déclarations affirmant que Modi était sur les lieux mais toutes les preuves publiques ont prouvé que c'était faux. Le magazine Tehelka fait actuellement l'objet d'une enquête de la part du bureau d'enquête indien sur les fraudes graves (Serious Fraud Investigation Office) pour conflit d'intérêt. Son éditeur Tarun Tejpal a été décrit par le journal The Guardian comme étant l'une des personnalités les plus influentes de l'Inde. 

C'était la société d'édition de Tejpal, India Lnk, qui a publié le best-seller de Arundhati Roy, "The God of Small Things" (Le Dieu des Petits Riens – NDT) en 1998. En 2013, Tejpal a été accusé d'agression sexuelle par une collègue. Il est actuellement en liberté sous caution. Tejpal a viré l'un de ses rédacteurs en chef du magazine après qu'il ait écrit un article sur l'exploitation de travailleurs de la part de la compagnie minière de Goa. La compagnie minière sponsorisait "Thinkfest", un festival de stars de cinéma, d'intellectuels et d' "activistes sociaux" organisé par Tehelka. D'autres journalistes travaillant pour ce journal, disent ne pas avoir été payés. C'est la classe institutionnelle, gauchiste et "altermondialiste" d'Arundhati Roy..Le compte-rendu louche et malhonnête du magazine Tehelka rend plus plausibles les accusations que de nombreux analystes ont fait sur leurs soi-disantes « révélations », qui ne seraient que des opérations psychologiques politiques faites dans le but de discréditer le mouvement nationaliste indien Hindutva et le leadership de Narendra Modi.

Le documentaire de Journeyman Pictures affirme que l'opération de conspiration de Tehelka est probablement le plus grand travail journalistique de l'histoire moderne. En réalité, c'est un exemple qui illustre bien les fausses informations de haut profil.

Suicides de paysans

Beaucoup de gens en Occident ont entendu parler de la terrible situation des paysans indiens qui se suicident en masse à cause de la dette et de l'influence néfaste de l'agrobusiness. Le phénomène est réel, mais bien des histoires propagées en Occident sont grandement exagérées.
Un bon nombre de ces récits sont propagées par NDTV qui est la propriété du cousin d'Arundhati, Prannoy Roy. Ancien collaborateur de Rupert Murdoch, Prannoy Roy a été accusé de fraude fiscale et de délit d'initié à plusieurs occasionsNDTV est aussi la source de bien des histoires poignantes sur les paysans. En 2016, NDTV a rapporté que les suicides de paysans ont doublé depuis que Modi est arrivé au pouvoir en 2014, ce qui constitue un mensonge énorme ! En fait, les chiffres officiels démontrent que le taux de suicide de 2016 est de 11.370, le plus bas depuis 15 ans.

Des projets de logement sociaux discrédités



Le gouvernement de Modi a un plan ambitieux et louable de mise à disposition de logements pour tous les Indiens à l'horizon 2022. Le plan comprend des logements gratuits dans des appartements neufs pour les personnes vivants dans les bidonvilles et des loyers bon marché pour les pauvres. S'il réussit, le plan de Modi pourrait grandement réduire l'extrême pauvreté en Inde. Quiconque se préoccupe des pauvres accueillerait favorablement un plan pour loger toutes les familles de la nation, mais pas la chaîne NDTV de Roy. Ils ont tenté de discréditer le plan de Modi en déformant les propos qu'il a tenu dans un de ses discours pour le ridiculiser. Ils ont été aussi pris en flagrante delicto de tentative de faire monter la tension avec le Pakistan en répandant des mensonges et de la désinformation sur les intentions du gouvernement indien.

Arundhati Roy et ses organes de presse trompent leurs lecteurs en utilisant des termes comme "néolibéralisme" et "impérialisme américain" pour donner l'impression qu'ils s'opposent à l'ordre capitaliste financier mondial alors qu'en fait, ils sont des rouages indispensables dans la machine d'une domination de classe sans pitié. Peut-être que les lecteurs qui participent à la prochaine conférence d'Arundhati Roy devraient se poser des questions sur les magnats de la presse qui évitent l'impôt, discréditent les politiques sociales et répandent de la désinformation belliciste ; ou sur les éditeurs doucereux qui font la promotion du féminisme tout en agressant des femmes.

Conclusion

Partout dans le monde, des mouvements populistes émergent. Les gens sont écoeurés des mensonges des élites libérales et de leurs collaborateurs gauchistes ; l'Inde n'est pas différente. L'establishment politique et médiatique en Inde est simplement anti-indienne, tout comme l'establishment politique et médiatique dans tous les pays européens est anti-européen. Les intérêts de la majorité sont toujours ignorés et dénigrés. Tout le discours sur les minorités est un sinistre reflet du fait qu'une minorité contrôle le monde et que tout mouvement politique bénéficiant d'un soutien massif est un danger pour cette oligarchie.

Le gouvernement Modi fait face à de nombreux problèmes internes et internationaux. L'Inde émerge en tant que grande puissance et essaye de se frayer un chemin dans un contexte géopolitique complexe. Bien des politiques étrangères de Modi sont dangereuses. Par exemple, Modi a établi des liens resserrés avec Israël. Plus de 40% des armes israéliennes sont désormais achetées par l'Inde. Le comportement des islamo-gauchistes a poussé l'Inde à établir une alliance avec Israël. Le résultat est que les populistes en Inde perçoivent Israël comme un allié, et sont inconscients du fait qu'Israël est l'appareil d'état clé derrière le terrorisme islamique. Les responsables politiques indiens feraient mieux d'écouter l'ancien directeur de l'ISI pakistanais, Hamid Gul, qui a dit dans des termes sans ambiguité que les néo-conservateurs et les sionistes étaient derrière les attentats du 11 septembre.

D'un autre côté, l'Inde continue à avoir des relations amicales avec l'Iran. L'Inde héberge la deuxième communauté chiite hors Iran. L'Inde essaye d'être compétitive par rapport à la Chine. Les États-Unis veulent que l'Inde se comporte en rempart contre l'expansion chinoise dans la région. C'est pourquoi la CIA a un programme de changement de régime intensif et de mouvements séparatistes dans le Pakistan voisin, un allié clé de la Chine, mais le mensonge récent de Trump affirmant qu'il offrait une médiation dans la crise au Cachemire va rappeler à l'Inde qu'elle doit aussi faire savoir à Washington quelle ne deviendra pas un outil géopolitique. Les accusations du Pakistan disant que l'Inde soutient le séparatisme au Baloutchistan sont probablement fondées mais les affirmations de l'Inde disant que l'ISI pakistanais est derrière le terrorisme dans leur pays le sont également.
Il y a beaucoup de raisons qui expliquent l'alliance libérale de gauche avec l'islamisme. Le libéralisme de gauche fonctionne sur la base de la victimologie ; les islamistes jouent sur le même registre. Les deux idéologies sont fanatiquement collectivistes et par conséquent, les journalistes qui souscrivent à l'une ou l'autre idéologie sont généralement incapables de pensée critique autonome. Des gauchistes vont se tourner vers Democracy Now! et Arundhati Roy alors que bien des musulmans vont tomber dans tous les récits victimaires de l'establishment que la gauche libérale et Al Jazeera vont leur donner en guise d'os à ronger.

Comme l'a bien dit Oscar Wilde, la vérité est rarement pure et jamais simple. S'il y a un seul message que vous pouvez retenir de cet article, c'est celui-ci : l'Inde n'oppresse pas le Jammu et Cachemire - la région du Jammu et Cachemire fait partie de l'Inde. Bien des commentateurs des médias occidentaux sont des menteurs pathologiques, des imposteurs et des traîtres à leur pays. Cela devrait-il vous surprendre ? 


Rétroliens :


















samedi 7 septembre 2019

Devenir autre que blanche : l'Irlande et l'activisme juif radical




NDT  :  "Ireland 2040" est un plan gouvernemental visant à augmenter la population de l'Eire de 1 million d'habitants, un chiffre monstrueux par rapport à la population actuelle qui est d'environ 4,6 millions d'habitants. A l'échelle de la France, cet apport de population représenterait 15 millions de personnes environ. On voit que, ce à quoi on assiste en Irlande, se produit ailleurs. La différence avec la France ou d'autres pays, c'est la façon d'opérer d'une minuscule communauté parasitaire. Ici, elle semble avoir voulu frapper fort d'un coup avec une sorte de joie destructrice pour laisser la population sans réaction car le démantèlement éthnique et législatif du pays s'est en grosse partie déroulé sur les vingt dernières années ce qui est court. Ce qui s'y passe et ce qui se passe en parallèle en France montre bien aussi que sans la collaboration active d'une partie de la population, cette petite communauté n'aurait pas pu agir comme elle l'a fait. C'est une leçon à retenir et cela doit être pris en compte pour éviter toute politique du "bouc émissaire" qui n'est pas mieux que la soumission. La solution pour tous les peuples européens qui sont sous la coupe d'un groupe qui a décidé de les anéantir est probablement résumée ici :

" Ce dont nous avons besoin, c’est une réponse virile à l’occupation juive de nos esprits naguère chrétiens, de nos écoles, de nos médias, de nos tribunaux et de nos universités. Nous avons besoin d’apprendre l’histoire de l’anti-Gentilisme juif. En tant que Catholiques Romains, nous devons aimer et respecter tous les Juifs individuellement. Nous ne pouvons pas succomber à la haine envers le moindre être humain." 


Le livre de Kells. Joyau de la culture irlandaise mais aussi européenne



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" Cinq juifs virent d'au delà de la mer avec des cadeaux pour 
Tairdelbach (Roi du Munster) et ils ont été renvoyé encore au delà de la mer."
Annales de Inisfallen, 1079

" Je propose une interrogation : comment la nation irlandaise peut devenir autre que blanche (chrétienne et enracinée), en privilégiant les voix des racialisés et de l'immigration de submersion, mais aussi  les politiques d'intégration." 
Ronit Lentic (universitaire israélienne) From racial state to racist state: Ireland on the eve of the citizenship referendum, 2007.

Prélude

Tairdelbach du Munster (Turlough O'Brien 1009-1086) qui était dès 1079, le Haut Roi d'Irlande effectif, possède probablement le record mondial pour la plus rapide expulsion de Juifs. Il a dominé la scène politique irlandaise, il a écrasé la domination viking à Dublin et possédait le titre de " Roi des Saxons." Son fils a même entrepris des raids au Pays de Galles et sur les côtes britanniques. 

Malheureusement, on ne peut pas deviner les nuances de la réaction du guerrier alors âgé de 70 ans à l'arrivée soudaine d'une poignée de Juifs portant des cadeaux parce que les Annales d'Inisfallen sont succinctes en détails. La délégation était presque certainement originaire de Normandie où les Juifs florissaient avec une relation financière en symbiose avec Guillaume le Conquérant. Bien sûr, Guillaume a introduit des Juifs dans l'Angleterre anglo-saxonne treize ans avant qu'ils n'approchent Tairdelbach, laissant ouvert la possibilité qu'ils ont pu voyagé directement en Irlande d'une des ces nouvelles enclaves juives en Angleterre. Dans tous les cas, il est presque certain qu'ils sont arrivés pour demander la permission de s'installer dans les centres urbains irlandais, de nouer une relation avec l'élite irlandaise (dont Tairdelbach) et de s'engager dans le prêt d'argent parmi les basses classes. C'était la trame dont on pouvait déjà témoigner à travers l'Europe. Et cependant, la réaction de Tairdelbach a été de rejeter ces cadeaux et d'expulser immédiatement les Juifs. Ils allaient être dans l'impossibilité de former une communauté en Irlande pour plusieurs siècles.

C'est n'est probablement pas une coïncidence que Tairdelbach a été considéré dans sa vie comme un roi bon et chrétien. Il jouissait de proches relations avec l'Église irlandaise et l'Église d'Angleterre et il était le protecteur de personnalités religieuses et de savants. C'était presque certainement un homme éduqué et lettré et sa décision d'expulser la délégation juive est peut-être basée sur un corps de connaissance plus que sur le simple instinct. Les historiens Aidan Beatty et Dan O'Brien ont commenté ainsi les expulsions :

Personne en Irlande n'avait vu de Juifs avant cet incident et cependant les visiteurs sont décrits sans ambiguité comme étant "cinq Juifs" (coicer Iudaide) et les Irlandais avait déjà un mot pour juifs, "Iudaide" un mot du gaélique médiéval qui tire clairement son origine dans les langues de l'Antiquité classique. Mais plus qu'un paradoxe, il y a aussi une certaine sorte de savoir culturel à l'oeuvre ici. Les Irlandais médiévaux qui ont fait si peu de cas de ces invités juifs "disent" quelque chose sur les Juifs, ou plus précisément pensent quelque chose sur les Juifs : ils "savent" que les Juifs ne sont pas dignes de confiance, que les Juifs qui amenaient les cadeau n'allaient pas être pris en charge par quiconque et les Juifs n'étant pas compatibles avec un séjour en Irlande - ils devaient être expulsés du pays. (1)

L'impression est que par conséquent, Tairdelbach était un leader perspicace et altruiste qui cherchait le bien de son peuple plus que le bien de sa situation financière à court terme.

La revanche juive, directe ou indirecte, s'est produite un siècle plus tard lorsque les jours glorieux des Hauts Rois tel que Tairdelbach ont touché à leur fin à cause de l'invasion normande de l'Irlande de Richard de Clare dit Strongbow. Strongbow avait un point commun avec l'invasion normande de l'Angleterre, il était financé par les Juifs, et dans ce cas précis, par un financier juif nommé Josce de Gloucester.  Après l'invasion normande, la nouvelle élite normande a amené un petit nombre de leurs amis juifs en Irlande, en premier lieu pour des activités financières dans les ports plutôt qu'une installation à grande échelle. Une indemnité du roi Henri III datant du 28 juillet 1232 à Peter de Rivel lui donnait le bureau de trésorier et le titre de chancelier de l'échiquier d'Irlande, les ports royaux et la côte et aussi "la garde du judaïsme du Roi en Irlande". Ces quelques Juifs anonymes allaient être renvoyés après l'expulsion d'Angleterre en 1290 et les Juifs sont restés absents d'Irlande jusqu'à l'époque de Cromwell qui a également une place spéciale du fait de sa notoriété dans l'histoire irlandaise.

En étant dans les sillage des Normands et des Anglais, les Juifs se sont certainement inscrits dans une trajectoire historique douteuse en relation avec les Irlandais mais peut-être rien de comparable dans le passé avec ce que l'on peut voir aujourd'hui. Du fait du mondialisme qui a maintenant envahi l'Irlande, les activistes juifs façonnent les pensées et les politiques de la nouvelle culture globale et impériale.

Immigration de masse et endoctrinement

Entre 2002 et 2016, la proportion de la population irlandaise née à l'étranger est passée de 5,8% à plus de 17%. (2) Étant donné la population relativement petite de l'Irlande, si le rythme actuel de l'immigration persiste, les Irlandais vont être submergés dans leur ancienne patrie dans les prochaines décennies. L'augmentation la plus importante s'est concrétisée en nombres en augmentation de Pakistanais, de Roms, d'Afghans (une augmentation de 212% par rapport au précédent recensement) et de Syriens (une augmentation de 199% par rapport au précédent recensement). L'Irlande est aussi devenue la résidence d'une population africaine importante et en  augmentation rapide, qui a été décrite par l'universitaire du  University College Dublin, Philip O'Connell, qui s'est enlisée dans un "taux de chômage exceptionnellement haut." La population africaine a présenté aussi quelques difficultés nouvelles pour la police irlandaise qui a du faire une descente dans un réseau ouest-africain d'escroquerie à Dublin et dans le comté de Meath, lutter contre des gangs de noirs s'attaquant mutuellement à la machette au milieu de routes très fréquentées, gérer les conséquences de viols collectifs fomentées par des Nigérians sur des adolescentes à Kildare, supporter plusieurs attaques contre la police des gangs de la drogue nigérians, gérer le viol et le meurtre particulièrement ignoble d'une jeune mère irlandaise par un immigrant nigérian et essayer de contrôler un gang d'Africains appelé "The Pesties" (de "pest", animal nuisible, ravageur - NDT) qui "ont terrorisé des gens en particulier dans l'ouest et le nord de Dublin, fomentant des attaques vicieuses sur des livreurs et des chauffeurs de taxi."

Les chauffeurs de taxi africains et musulmans sont aussi derrière un nombre important et en augmentation de viols et d'agressions sexuelles (par exemple voir iciiciiciici, iciici , ici et ici). En fait, les crimes sexuels en Irlande ont augmenté de 17% entre 2017 et 2018. En terme financier , le processus d'accueil en expansion coûte au gouvernement irlandais plus d'un milliard d'euros tous les cinq ans et, au milieu d'une crise de l'immobilier, l'immigration met une pression immense sur tous les aspects de l'infrastructure de la nation.

Étrangement, les médias irlandais rapportent peu d'information sur cet aspect du changement de visage de l'Irlande. Au lieu de cela, beaucoup de discussions ont lieu sur le fait que l'Irlande n'a pas vraiment de lois contre les "crimes de haine" à l'exception de la prohibition de la Loi sur la prohibition de l'incitement au crime de haine de 1989 qui a contribué à un total de cinq convictions de crime dans les trente dernières années. Le docteur Ali Selim du Centre Culturel Islamique de Dublin a dit : " il y a un besoin désespéré pour une législation sur le crime de haine. Aujourd'hui, nous avons une large palette de diversité et de croyances qui augmentent le besoin d'avoir une législation sur le crime de haine." En un sens, je suis d'accord avec le docteur Selim parce que la diversité signifie inévitablement des restrictions sur les libertés de la population autochtone. Plus de migrants signifie plus de lois pour protéger ces migrants de la critique. 

Mais en dépit des interventions du docteur Selim, les conceptions irlandaises du "racisme" et de la "parole de haine" ne représentent pas une population musulmane en augmentation mais un très petit nombre de Juifs d'influence. En 1969, quelques 890 ans après que Taildelbach a expulsé la délégation normande-juive, une jeune sociologue juive est arrivée en Irlande d'Israël. Ronit Lentin, la sociologue en question, était professeur associée de sociologie à l'université Trinity College de Dublin jusqu'à sa retraite en 2014. De 1997 à 2012, Lentin était directeur de recherche en sociologie et a agi en tant que directeur d'un programme de maîtrise en philosophie intitulé "race, ethnicité, conflit." Elle a été aussi la fondatrice du "Trinity immigration initiative" (initiative pour l'immigration de Trinity) duquel elle prônait une politique d'immigration sans restriction et s'est opposée aux expulsions, et a été aussi engagée dans l'activisme pour libéraliser les lois irlandaises sur l'avortement. (3) En tant qu'universitaire et activiste "anti-immigration", Lentin a formulé ce que devrait devenir l'une des facette cardinales de l'auto-récrimination en matière de race, en commençant par sa définition de l'Irlande en tant que "état biopolitique raciste." (4) Selon ses propres termes, avant qu'elle commence son travail consistant à attiser la culpabilité sur la race irlandaise au début des années 1990, "bien des gens n'étaient pas conscients que le racisme irlandais existait." (5)

Dans  certains sens, Lentin a introduit le concept d'un racisme irlandais. Sa première étape en certifiant aux Irlandais qu'ils étaient vraiment racistes a été de dénier leur existence en tant que peuple. Elle a affirmé que les Irlandais ont été simplement "théorisés comme homogènes - blancs, chrétiens et enracinés. (6) 

Qui a développé cette théorie sur les Irlandais et quand, n'a jamais été spécifié par lentin, ni n'a t-elle essayé de montrer que le status de blanc, chrétien et installé de la vaste majorité de population irlandaise n'était rien d'autre qu'un élément de fait et la réalité. Il apparait avoir suffit pour Lentin d'affirmer simplement que le fait d'être irlandais n'était rien d'autre qu'une théorie et la laisser tel quel. Elle était particulièrement aggravée par le fait que les Irlandais, apparemment pas au courant qu'ils étaient un fantasme venu de leur propre imagination ont voté (à 80%) pour qu'on lie la citoyenneté et le sang (mettre fin au droit du sol) en différenciant sur la base de la constitution entre les citoyens et les non-citoyens dans le référendum d'initiative citoyenne de juin 2004. Cette avancée a été faite en premier lieu pour stopper le "tourisme natal" africain et les "anchor babies' (bébés dont les mères sont venus exprès dans les pays occidentaux pour les faire naître sur place pour qu'ils aient la citoyenneté du pays NDT) par des femmes africaines, qui étaient devenus progressivement devenus courants au début des années 2000. Cependant, cette avancée n'a été que symbolique pour Lentin en se basant sur le fait que "la République irlandaise était consciemment et démocratiquement  devenu un état raciste." (7) Elle a conclu que toute idée d'Irlandais victimes historiques devrait être évacuée et que la nouvelle position de " l'Irlande" était celle d'être à la tête de l'indice de mondialisation, de son statut symbolique de lieu de culture "cool", et de sa position privilégiée à l'intérieur d'une Communauté Européenne toujours en expansion appelle à théoriser de nouveau l'identité irlandaise comme suprématie blanche. " 




Ainsi, dans la vision du monde de Lentin, l'identité irlandaise n'est pas seulement une fiction mais une fiction raciste et suprémaciste blanche. Le conseil que donne Lentin aux Irlandais est qu'ils devraient souhaiter se débarrasser de l'illusion du peuple, et de participer à des célébrations de masse de "diversité, d'intégration, de multiracialisme, de multiculturalisme et d'interculturalisme. " (9) Lentin ajoute : "je propose une interrogation sur la façon dont la nation irlandaise peut devenir autre chose que blanche." Conservant la tradition familiale, la fille de Rohit Lentin, Alana, est partie pour l'Australie il y a quelques année où elle s'est rapidement installée comme une promotrice aussi ardente de la culpabilité blanche et s'est investie dans des critiques successives du "racisme" australien. Elle est désormais présidente de l'association d'études critiques de la race australienne (Australian Critical Race and Whiteness Studies Association) et les études sur la "blanchitude" et a pris sa plume pour écrire des articles pour le journal The Guardian, affirmant que l'identité australienne est aussi fictive que l'irlandaise et demandant que l'Australie adopte une politique de frontières ouvertes pour devenir autre chose que blanche. 

Si l'activisme de Ronit Lentin peut être considéré comme un sabotage culturel, celui d'Alan Shatter, appartenant à la même ethnie qu'elle, peut être considéré comme rien de moins qu'une guerre législative. Juif né en Irlande, Shatter a déjà fait l'objet de discussions sur le site The Occidental Observer mais plus depuis 2013. L'impact de Shatter sur l'Irlande a été extraordinaire et il est difficile d'exagérer ici. Ses premières cibles dans le gouvernement a été l'affaiblissement du contrôle législatif qui aidait à maintenir la stabilité dans la famille (via la loi de la réforme de la loi sur la famille et de la séparation judiciaire de 1989) et l'érosion progressive des lois irlandaises très conservatrices sur la contraception (en écrivant le tract satirique "Family Planning - Irish Style"-  (planification de la famille à la façon irlandaise - NDT), qui montre des illustrations moqueuses faite par un artiste de la même ethnie, Chaim Factor). Il a aussi été un activiste véhément pro-avortement  depuis au moins 1983 et un précoce promoteur du mariage homosexuel et de l'adoption d'enfants par des homosexuels (il était essentiellement l'auteur des deux projets de loi). Shatter a été aussi central dans la création du Comité sur les affaires étrangères du Oireachtas, quelque chose qu'il a utilisé comme instrument pour poursuivre des objectifs sionistes. En 2013, The Times of Israel a reporté que "Israël pourrait finalement avoir de la chance avec les Irlandais."parce qu'"Israël ne pourrait trouver un allié irlandais aussi compréhensif et aussi fiable que Shatter, un supporter indéfectible même par temps de controverse. Combatif à l'occasion, il a été hautement critique envers les récriminations stridentes de l'ancien gouvernement envers Israël, et n'a pas plié face aux insultes qui ont suivi." l'article s'assure de célébrer le fait que Shatter a joui d'une "position exceptionnellement influente dans le gouvernement irlandais" en tant que, à la fois, ministre de la défense et ministre de la justice, et a noté que "il était particulièrement actif pendant les années 1980 et 1990 en faisant campagne pour le divorce et les droits concernant la planification en matière familiale. Son milieu juif et urbain s'est révélé être un avantage, le libérant du bagage qui pesait sur ses coreligionnaires catholiques."


Alan Shatter

Mais ce sont ses efforts en matière d'immigration qui ont démontré son vrai zèle révolutionnaire. Entre 2011 et 2014, Shatter a transformé radicalement le processus d'obtention de la citoyenneté irlandaise, accordant personnellement la nationalité irlandaise à 69.000 étrangers. En août 2013, il a franchi des étapes pour élargir le processus de l'asile irlandais et citant la guerre en Syrie comme une des raisons mais plus tard concédant que le plus grand nombre de demandes d'asile venait en fait de Nigérians et de Pakistanais. En fait, Shatter était si enthousiaste à accroître le nombre d'Africans entrant en Irlande que le taux de rejet des demandes d'asile d'Africains a chuté de 47% à 3% aussitôt qu'il ait pris son poste. Il a été tellement célébré en Afrique qu'il a reçu la récompense du Africa World Man of the Year Award en 2012. Bon nombre de ces demandeurs d'asile, des Nigérians en premier lieu, ont continué à terroriser et à agresser leurs hôtes pendant que d'autres ont été vus en train de se masturber publiquement dans leurs taxis pendant les heures d'affluence alors qu'ils attendaient leurs clients. En 2013, Shatter a fait un nouveau projet de loi qui offrirait une amnistie à des milliers d'immigrants illégaux qui s'entassent en Irlande. Et en contraste avec la réalité de l'immigration de masse - crimes, extension des ressources et la destruction du sens de la communauté - Shatter a annoncé en 2014 que l'Irlande devait faire plus pour "dire la vérité, combattre le racisme et relater l'intolérance" parce que : 

"Cette migration récente... a eu un impact sur la transformation de la société irlandais - et pour le meilleur. Des personnes d'origine non irlandaises jouent un rôle de plus en plus important dans beaucoup de domaines de la vie, pas seulement en sport, et ont grandement amélioré le tissu social, culturel et économique de notre société. C'est important que l'Irlande demeure une nation qui accueille ceux qui se sont déjà installé ici et qui le feront dans l'avenir. Il est également important que nous nous adaptions au natures de plus en plus diverses de la société irlandaise.

Lorsque Shatter a été forcé de démissionner en mai 2014 après une controverse politique, il a dit à la presse que son plus grand regret était la situation incomplète de ses réformes sur l'immigration. Il a dit au Irish Times que l'une de ses "grosses frustrations" concernant l'abandon de son poste était d'avoir échoué à publier une législation "très large" en relation avec l'immigration, la résidence, et l'asile et il a expliqué qu'il était "très déçu" que sa collègue du même parti et successeur au poste de ministre de la justice, Frances Fitzgerald, ait semblé opté pour un projet de loi moins révolutionnaire. Il a ajouté : 

Malheureusement, le projet de loi que j'aurais voulu voir publié il y a au moins 18 mois était en veilleuse en attendant qu'on s'en occupe... Il y avait aussi une grosse pression pour fragmenter cette législation et en voir les effets puis gérer seulement avec le dossier de l'asile et ne pas gérer les réformes très importantes exigées dans le secteur de l'immigration. J'aurais été concerné si nous avions géré le secteur de l'asile seul, nous aurions jamais vu le projet de loi complet dont nous avions besoin (le projet de loi révisé) ne s'occupe pas des réformes globales sur l'immigration qui sont grandement nécessaire. 

Bien que Shatter ait été forcé de partir en retraite anticipée, beaucoup de mal ont été déjà faits et son héritage continue.

Si Shatter et Lentin ne suffisaient pas, Twitter a récemment fait surgir l'émergence récente de Laura Weinstein, une titulaire d'un doctorat de New York qui désormais vit en Irlande et proclame être une experte en histoire et en culture irlandaise. De tous les aspects de l'histoire de l'Irlande et de sa culture auxquels elle aurait pu choisir de se focaliser cependant, le docteur Weinstein a décidé qu'elle était particulièrement intéressée, comme Lentin, par le "mythe" d'une identité irlandaise homogène et du "nationalisme irlandais de droite", et semble employer son compte Twitter, à un large degré, au "trollage" des figures politiques irlandaises opposées à l'immigration de masse. Il y a plusieurs jours par exemple, elle a répondu à un post du National Party (Parti national) en insistant sur le fait que le multiculturalisme résulte essentiellement en crise identitaire pour toute la société en laissant entendre fondamentalement que l'opposition irlandaise à l'immigration changerait les Irlandais en "chiens névrosés consanguins". Elle a écrit : "l'apport de gènes comme résultat de l'immigration empêche l'impact négatif de la consanguinité. Mais allez plus loin et  empêchez les migrations et l'apport de gènes, si vous voulez créer une race d'humains qui reflètent la névrose des"chiens de pure race". Soyez seulement sûrs d'organiser un référendum sur la question de "métissage d'abord". 

A présent, j'ai vécu en Irlande pour de longues périodes durant ma vie et j'ai présenté des amis américains, allemands, finnois et sud-africains à travers le pays. Ils étaient tous fascinés par les paysages, la musique, l'histoire ancienne et la cuisine mais, contrairement à cette femme juive, je ne me rappelle pas un seul moment où l'un d'entre eux était en aucune façon concerné avec l'homogénéité génétique des Irlandais. Et non seulement la fixation de Weinstein est extrêmement étrange et déconcertante, mais elle est fantaisiste. Des études génétiques ont démontré que les Irlandais possèdent un patrimoine génétique divers sous la forme de groupes génétiques d'origines scandinaves, français de Normandie, britanniques et ibères. C'est bien sûr un patrimoine génétique considérablement plus vaste que celui des Juifs ashkénazes du docteur Weinstein qui descendent tous d'un seul groupe de 350 individus



Il est inutile de préciser que le docteur Weinstein a provoqué une réaction musclée sur Twitter à cause de sa réplique au Parti national qui en retour l'a poussé à faire une affirmation encore plus extraordinaire disant que "personne n'aime l'Irlande autant que moi."

Nous pouvons être surs que Lentin et Shatter dirait la même chose et peut-être d'ailleurs qu'ils adorent vraiment l'Irlande mais pas l'Irlande du présent et qu'elle a toujours été depuis des millénaires mais celle qui est à venir : l'Irlande qui a succombé au mondialisme avec une population internationale privée de la "suprématie blanche" de l'identité irlandaise. Sans doute aiment-il l'Irlande des gays prides et les relents métalliques arides des usines à avortements. Peut-être qu'ils aiment l'Irlande touchée par le Nigéria, celle parsemée de mosquées et où de jeunes mères blanches se pendent avec le désespoir d'être sans abri pendant que des demandeurs d'asile sont logés et nourris à quelques encablures de là. Peut-être qu'ils ressentent même une sorte d'amour, et qu'ils voient ce qu'ils ont fait, d'avoir amené des cadeaux en Irlande. 
Mais la leçon de Tairdelbach d'il y a mille ans est que vous ne pouvez pas les accepter. 

ici, on a une allusion à  l'expression "luck of the Irish" (la chance des Irlandais)

[1] A. Beatty & D. O’Brien, Irish Questions and Jewish Questions: Crossovers in Culture (New York: Syracuse University Press, 2018), 1.
[2] S. Garner (2007). Ireland and immigration: explaining the absence of the far right. Patterns of Prejudice, 41(2) 109–130, 5.
[3] See Lentin, R. (2013). A Woman Died: Abortion and the Politics of Birth in Ireland. Feminist Review105(1), 130–136.
[4] R. Lentin, After Optimism? Ireland, Racism and Globalisation (Dublin: Metro Eireann Publications, 2006), 3.
[5] Ibid., 1.
[6] Ibid., 2.
[7] Ibid., 55.
[8] Ibid., 107.
[9] Ibid., 165.

Article original : https://www.theoccidentalobserver.net/2019/08/30/become-other-than-white-ireland-and-radical-jewish-activism/



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