Par Andrew Joyce
NDT : "Ireland 2040" est un plan gouvernemental visant à augmenter la population de l'Eire de 1 million d'habitants, un chiffre monstrueux par rapport à la population actuelle qui est d'environ 4,6 millions d'habitants. A l'échelle de la France, cet apport de population représenterait 15 millions de personnes environ. On voit que, ce à quoi on assiste en Irlande, se produit ailleurs. La différence avec la France ou d'autres pays, c'est la façon d'opérer d'une minuscule communauté parasitaire. Ici, elle semble avoir voulu frapper fort d'un coup avec une sorte de joie destructrice pour laisser la population sans réaction car le démantèlement éthnique et législatif du pays s'est en grosse partie déroulé sur les vingt dernières années ce qui est court. Ce qui s'y passe et ce qui se passe en parallèle en France montre bien aussi que sans la collaboration active d'une partie de la population, cette petite communauté n'aurait pas pu agir comme elle l'a fait. C'est une leçon à retenir et cela doit être pris en compte pour éviter toute politique du "bouc émissaire" qui n'est pas mieux que la soumission. La solution pour tous les peuples européens qui sont sous la coupe d'un groupe qui a décidé de les anéantir est probablement résumée ici :
" Ce dont nous avons besoin, c’est une réponse virile à l’occupation juive de nos esprits naguère chrétiens, de nos écoles, de nos médias, de nos tribunaux et de nos universités. Nous avons besoin d’apprendre l’histoire de l’anti-Gentilisme juif. En tant que Catholiques Romains, nous devons aimer et respecter tous les Juifs individuellement. Nous ne pouvons pas succomber à la haine envers le moindre être humain."
Le livre de Kells. Joyau de la culture irlandaise mais aussi européenne
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" Cinq juifs virent d'au delà de la mer avec des cadeaux pour
Tairdelbach (Roi du Munster) et ils ont été renvoyé encore au delà de la mer."
Annales de Inisfallen, 1079
" Je propose une interrogation : comment la nation irlandaise peut devenir autre que blanche (chrétienne et enracinée), en privilégiant les voix des racialisés et de l'immigration de submersion, mais aussi les politiques d'intégration."
Ronit Lentic (universitaire israélienne) From racial state to racist state: Ireland on the eve of the citizenship referendum, 2007.
Prélude
Tairdelbach du Munster (Turlough O'Brien 1009-1086) qui était dès 1079, le Haut Roi d'Irlande effectif, possède probablement le record mondial pour la plus rapide expulsion de Juifs. Il a dominé la scène politique irlandaise, il a écrasé la domination viking à Dublin et possédait le titre de " Roi des Saxons." Son fils a même entrepris des raids au Pays de Galles et sur les côtes britanniques.
Malheureusement, on ne peut pas deviner les nuances de la réaction du guerrier alors âgé de 70 ans à l'arrivée soudaine d'une poignée de Juifs portant des cadeaux parce que les Annales d'Inisfallen sont succinctes en détails. La délégation était presque certainement originaire de Normandie où les Juifs florissaient avec une relation financière en symbiose avec Guillaume le Conquérant. Bien sûr, Guillaume a introduit des Juifs dans l'Angleterre anglo-saxonne treize ans avant qu'ils n'approchent Tairdelbach, laissant ouvert la possibilité qu'ils ont pu voyagé directement en Irlande d'une des ces nouvelles enclaves juives en Angleterre. Dans tous les cas, il est presque certain qu'ils sont arrivés pour demander la permission de s'installer dans les centres urbains irlandais, de nouer une relation avec l'élite irlandaise (dont Tairdelbach) et de s'engager dans le prêt d'argent parmi les basses classes. C'était la trame dont on pouvait déjà témoigner à travers l'Europe. Et cependant, la réaction de Tairdelbach a été de rejeter ces cadeaux et d'expulser immédiatement les Juifs. Ils allaient être dans l'impossibilité de former une communauté en Irlande pour plusieurs siècles.
C'est n'est probablement pas une coïncidence que Tairdelbach a été considéré dans sa vie comme un roi bon et chrétien. Il jouissait de proches relations avec l'Église irlandaise et l'Église d'Angleterre et il était le protecteur de personnalités religieuses et de savants. C'était presque certainement un homme éduqué et lettré et sa décision d'expulser la délégation juive est peut-être basée sur un corps de connaissance plus que sur le simple instinct. Les historiens Aidan Beatty et Dan O'Brien ont commenté ainsi les expulsions :
Personne en Irlande n'avait vu de Juifs avant cet incident et cependant les visiteurs sont décrits sans ambiguité comme étant "cinq Juifs" (coicer Iudaide) et les Irlandais avait déjà un mot pour juifs, "Iudaide" un mot du gaélique médiéval qui tire clairement son origine dans les langues de l'Antiquité classique. Mais plus qu'un paradoxe, il y a aussi une certaine sorte de savoir culturel à l'oeuvre ici. Les Irlandais médiévaux qui ont fait si peu de cas de ces invités juifs "disent" quelque chose sur les Juifs, ou plus précisément pensent quelque chose sur les Juifs : ils "savent" que les Juifs ne sont pas dignes de confiance, que les Juifs qui amenaient les cadeau n'allaient pas être pris en charge par quiconque et les Juifs n'étant pas compatibles avec un séjour en Irlande - ils devaient être expulsés du pays. (1)
L'impression est que par conséquent, Tairdelbach était un leader perspicace et altruiste qui cherchait le bien de son peuple plus que le bien de sa situation financière à court terme.
La revanche juive, directe ou indirecte, s'est produite un siècle plus tard lorsque les jours glorieux des Hauts Rois tel que Tairdelbach ont touché à leur fin à cause de l'invasion normande de l'Irlande de Richard de Clare dit Strongbow. Strongbow avait un point commun avec l'invasion normande de l'Angleterre, il était financé par les Juifs, et dans ce cas précis, par un financier juif nommé Josce de Gloucester. Après l'invasion normande, la nouvelle élite normande a amené un petit nombre de leurs amis juifs en Irlande, en premier lieu pour des activités financières dans les ports plutôt qu'une installation à grande échelle. Une indemnité du roi Henri III datant du 28 juillet 1232 à Peter de Rivel lui donnait le bureau de trésorier et le titre de chancelier de l'échiquier d'Irlande, les ports royaux et la côte et aussi "la garde du judaïsme du Roi en Irlande". Ces quelques Juifs anonymes allaient être renvoyés après l'expulsion d'Angleterre en 1290 et les Juifs sont restés absents d'Irlande jusqu'à l'époque de Cromwell qui a également une place spéciale du fait de sa notoriété dans l'histoire irlandaise.
En étant dans les sillage des Normands et des Anglais, les Juifs se sont certainement inscrits dans une trajectoire historique douteuse en relation avec les Irlandais mais peut-être rien de comparable dans le passé avec ce que l'on peut voir aujourd'hui. Du fait du mondialisme qui a maintenant envahi l'Irlande, les activistes juifs façonnent les pensées et les politiques de la nouvelle culture globale et impériale.
Immigration de masse et endoctrinement
Entre 2002 et 2016, la proportion de la population irlandaise née à l'étranger est passée de 5,8% à plus de 17%. (2) Étant donné la population relativement petite de l'Irlande, si le rythme actuel de l'immigration persiste, les Irlandais vont être submergés dans leur ancienne patrie dans les prochaines décennies. L'augmentation la plus importante s'est concrétisée en nombres en augmentation de Pakistanais, de Roms, d'Afghans (une augmentation de 212% par rapport au précédent recensement) et de Syriens (une augmentation de 199% par rapport au précédent recensement). L'Irlande est aussi devenue la résidence d'une population africaine importante et en augmentation rapide, qui a été décrite par l'universitaire du University College Dublin, Philip O'Connell, qui s'est enlisée dans un "taux de chômage exceptionnellement haut." La population africaine a présenté aussi quelques difficultés nouvelles pour la police irlandaise qui a du faire une descente dans un réseau ouest-africain d'escroquerie à Dublin et dans le comté de Meath, lutter contre des gangs de noirs s'attaquant mutuellement à la machette au milieu de routes très fréquentées, gérer les conséquences de viols collectifs fomentées par des Nigérians sur des adolescentes à Kildare, supporter plusieurs attaques contre la police des gangs de la drogue nigérians, gérer le viol et le meurtre particulièrement ignoble d'une jeune mère irlandaise par un immigrant nigérian et essayer de contrôler un gang d'Africains appelé "The Pesties" (de "pest", animal nuisible, ravageur - NDT) qui "ont terrorisé des gens en particulier dans l'ouest et le nord de Dublin, fomentant des attaques vicieuses sur des livreurs et des chauffeurs de taxi."
Les chauffeurs de taxi africains et musulmans sont aussi derrière un nombre important et en augmentation de viols et d'agressions sexuelles (par exemple voir ici, ici, ici, ici, ici, ici , ici et ici). En fait, les crimes sexuels en Irlande ont augmenté de 17% entre 2017 et 2018. En terme financier , le processus d'accueil en expansion coûte au gouvernement irlandais plus d'un milliard d'euros tous les cinq ans et, au milieu d'une crise de l'immobilier, l'immigration met une pression immense sur tous les aspects de l'infrastructure de la nation.
Étrangement, les médias irlandais rapportent peu d'information sur cet aspect du changement de visage de l'Irlande. Au lieu de cela, beaucoup de discussions ont lieu sur le fait que l'Irlande n'a pas vraiment de lois contre les "crimes de haine" à l'exception de la prohibition de la Loi sur la prohibition de l'incitement au crime de haine de 1989 qui a contribué à un total de cinq convictions de crime dans les trente dernières années. Le docteur Ali Selim du Centre Culturel Islamique de Dublin a dit : " il y a un besoin désespéré pour une législation sur le crime de haine. Aujourd'hui, nous avons une large palette de diversité et de croyances qui augmentent le besoin d'avoir une législation sur le crime de haine." En un sens, je suis d'accord avec le docteur Selim parce que la diversité signifie inévitablement des restrictions sur les libertés de la population autochtone. Plus de migrants signifie plus de lois pour protéger ces migrants de la critique.
Mais en dépit des interventions du docteur Selim, les conceptions irlandaises du "racisme" et de la "parole de haine" ne représentent pas une population musulmane en augmentation mais un très petit nombre de Juifs d'influence. En 1969, quelques 890 ans après que Taildelbach a expulsé la délégation normande-juive, une jeune sociologue juive est arrivée en Irlande d'Israël. Ronit Lentin, la sociologue en question, était professeur associée de sociologie à l'université Trinity College de Dublin jusqu'à sa retraite en 2014. De 1997 à 2012, Lentin était directeur de recherche en sociologie et a agi en tant que directeur d'un programme de maîtrise en philosophie intitulé "race, ethnicité, conflit." Elle a été aussi la fondatrice du "Trinity immigration initiative" (initiative pour l'immigration de Trinity) duquel elle prônait une politique d'immigration sans restriction et s'est opposée aux expulsions, et a été aussi engagée dans l'activisme pour libéraliser les lois irlandaises sur l'avortement. (3) En tant qu'universitaire et activiste "anti-immigration", Lentin a formulé ce que devrait devenir l'une des facette cardinales de l'auto-récrimination en matière de race, en commençant par sa définition de l'Irlande en tant que "état biopolitique raciste." (4) Selon ses propres termes, avant qu'elle commence son travail consistant à attiser la culpabilité sur la race irlandaise au début des années 1990, "bien des gens n'étaient pas conscients que le racisme irlandais existait." (5)
Dans certains sens, Lentin a introduit le concept d'un racisme irlandais. Sa première étape en certifiant aux Irlandais qu'ils étaient vraiment racistes a été de dénier leur existence en tant que peuple. Elle a affirmé que les Irlandais ont été simplement "théorisés comme homogènes - blancs, chrétiens et enracinés. (6)
Qui a développé cette théorie sur les Irlandais et quand, n'a jamais été spécifié par lentin, ni n'a t-elle essayé de montrer que le status de blanc, chrétien et installé de la vaste majorité de population irlandaise n'était rien d'autre qu'un élément de fait et la réalité. Il apparait avoir suffit pour Lentin d'affirmer simplement que le fait d'être irlandais n'était rien d'autre qu'une théorie et la laisser tel quel. Elle était particulièrement aggravée par le fait que les Irlandais, apparemment pas au courant qu'ils étaient un fantasme venu de leur propre imagination ont voté (à 80%) pour qu'on lie la citoyenneté et le sang (mettre fin au droit du sol) en différenciant sur la base de la constitution entre les citoyens et les non-citoyens dans le référendum d'initiative citoyenne de juin 2004. Cette avancée a été faite en premier lieu pour stopper le "tourisme natal" africain et les "anchor babies' (bébés dont les mères sont venus exprès dans les pays occidentaux pour les faire naître sur place pour qu'ils aient la citoyenneté du pays NDT) par des femmes africaines, qui étaient devenus progressivement devenus courants au début des années 2000. Cependant, cette avancée n'a été que symbolique pour Lentin en se basant sur le fait que "la République irlandaise était consciemment et démocratiquement devenu un état raciste." (7) Elle a conclu que toute idée d'Irlandais victimes historiques devrait être évacuée et que la nouvelle position de " l'Irlande" était celle d'être à la tête de l'indice de mondialisation, de son statut symbolique de lieu de culture "cool", et de sa position privilégiée à l'intérieur d'une Communauté Européenne toujours en expansion appelle à théoriser de nouveau l'identité irlandaise comme suprématie blanche. "
Ainsi, dans la vision du monde de Lentin, l'identité irlandaise n'est pas seulement une fiction mais une fiction raciste et suprémaciste blanche. Le conseil que donne Lentin aux Irlandais est qu'ils devraient souhaiter se débarrasser de l'illusion du peuple, et de participer à des célébrations de masse de "diversité, d'intégration, de multiracialisme, de multiculturalisme et d'interculturalisme. " (9) Lentin ajoute : "je propose une interrogation sur la façon dont la nation irlandaise peut devenir autre chose que blanche." Conservant la tradition familiale, la fille de Rohit Lentin, Alana, est partie pour l'Australie il y a quelques année où elle s'est rapidement installée comme une promotrice aussi ardente de la culpabilité blanche et s'est investie dans des critiques successives du "racisme" australien. Elle est désormais présidente de l'association d'études critiques de la race australienne (Australian Critical Race and Whiteness Studies Association) et les études sur la "blanchitude" et a pris sa plume pour écrire des articles pour le journal The Guardian, affirmant que l'identité australienne est aussi fictive que l'irlandaise et demandant que l'Australie adopte une politique de frontières ouvertes pour devenir autre chose que blanche.
Si l'activisme de Ronit Lentin peut être considéré comme un sabotage culturel, celui d'Alan Shatter, appartenant à la même ethnie qu'elle, peut être considéré comme rien de moins qu'une guerre législative. Juif né en Irlande, Shatter a déjà fait l'objet de discussions sur le site The Occidental Observer mais plus depuis 2013. L'impact de Shatter sur l'Irlande a été extraordinaire et il est difficile d'exagérer ici. Ses premières cibles dans le gouvernement a été l'affaiblissement du contrôle législatif qui aidait à maintenir la stabilité dans la famille (via la loi de la réforme de la loi sur la famille et de la séparation judiciaire de 1989) et l'érosion progressive des lois irlandaises très conservatrices sur la contraception (en écrivant le tract satirique "Family Planning - Irish Style"- (planification de la famille à la façon irlandaise - NDT), qui montre des illustrations moqueuses faite par un artiste de la même ethnie, Chaim Factor). Il a aussi été un activiste véhément pro-avortement depuis au moins 1983 et un précoce promoteur du mariage homosexuel et de l'adoption d'enfants par des homosexuels (il était essentiellement l'auteur des deux projets de loi). Shatter a été aussi central dans la création du Comité sur les affaires étrangères du Oireachtas, quelque chose qu'il a utilisé comme instrument pour poursuivre des objectifs sionistes. En 2013, The Times of Israel a reporté que "Israël pourrait finalement avoir de la chance avec les Irlandais."* parce qu'"Israël ne pourrait trouver un allié irlandais aussi compréhensif et aussi fiable que Shatter, un supporter indéfectible même par temps de controverse. Combatif à l'occasion, il a été hautement critique envers les récriminations stridentes de l'ancien gouvernement envers Israël, et n'a pas plié face aux insultes qui ont suivi." l'article s'assure de célébrer le fait que Shatter a joui d'une "position exceptionnellement influente dans le gouvernement irlandais" en tant que, à la fois, ministre de la défense et ministre de la justice, et a noté que "il était particulièrement actif pendant les années 1980 et 1990 en faisant campagne pour le divorce et les droits concernant la planification en matière familiale. Son milieu juif et urbain s'est révélé être un avantage, le libérant du bagage qui pesait sur ses coreligionnaires catholiques."
Alan Shatter
Mais ce sont ses efforts en matière d'immigration qui ont démontré son vrai zèle révolutionnaire. Entre 2011 et 2014, Shatter a transformé radicalement le processus d'obtention de la citoyenneté irlandaise, accordant personnellement la nationalité irlandaise à 69.000 étrangers. En août 2013, il a franchi des étapes pour élargir le processus de l'asile irlandais et citant la guerre en Syrie comme une des raisons mais plus tard concédant que le plus grand nombre de demandes d'asile venait en fait de Nigérians et de Pakistanais. En fait, Shatter était si enthousiaste à accroître le nombre d'Africans entrant en Irlande que le taux de rejet des demandes d'asile d'Africains a chuté de 47% à 3% aussitôt qu'il ait pris son poste. Il a été tellement célébré en Afrique qu'il a reçu la récompense du Africa World Man of the Year Award en 2012. Bon nombre de ces demandeurs d'asile, des Nigérians en premier lieu, ont continué à terroriser et à agresser leurs hôtes pendant que d'autres ont été vus en train de se masturber publiquement dans leurs taxis pendant les heures d'affluence alors qu'ils attendaient leurs clients. En 2013, Shatter a fait un nouveau projet de loi qui offrirait une amnistie à des milliers d'immigrants illégaux qui s'entassent en Irlande. Et en contraste avec la réalité de l'immigration de masse - crimes, extension des ressources et la destruction du sens de la communauté - Shatter a annoncé en 2014 que l'Irlande devait faire plus pour "dire la vérité, combattre le racisme et relater l'intolérance" parce que :
"Cette migration récente... a eu un impact sur la transformation de la société irlandais - et pour le meilleur. Des personnes d'origine non irlandaises jouent un rôle de plus en plus important dans beaucoup de domaines de la vie, pas seulement en sport, et ont grandement amélioré le tissu social, culturel et économique de notre société. C'est important que l'Irlande demeure une nation qui accueille ceux qui se sont déjà installé ici et qui le feront dans l'avenir. Il est également important que nous nous adaptions au natures de plus en plus diverses de la société irlandaise.
Lorsque Shatter a été forcé de démissionner en mai 2014 après une controverse politique, il a dit à la presse que son plus grand regret était la situation incomplète de ses réformes sur l'immigration. Il a dit au Irish Times que l'une de ses "grosses frustrations" concernant l'abandon de son poste était d'avoir échoué à publier une législation "très large" en relation avec l'immigration, la résidence, et l'asile et il a expliqué qu'il était "très déçu" que sa collègue du même parti et successeur au poste de ministre de la justice, Frances Fitzgerald, ait semblé opté pour un projet de loi moins révolutionnaire. Il a ajouté :
Malheureusement, le projet de loi que j'aurais voulu voir publié il y a au moins 18 mois était en veilleuse en attendant qu'on s'en occupe... Il y avait aussi une grosse pression pour fragmenter cette législation et en voir les effets puis gérer seulement avec le dossier de l'asile et ne pas gérer les réformes très importantes exigées dans le secteur de l'immigration. J'aurais été concerné si nous avions géré le secteur de l'asile seul, nous aurions jamais vu le projet de loi complet dont nous avions besoin (le projet de loi révisé) ne s'occupe pas des réformes globales sur l'immigration qui sont grandement nécessaire.
Bien que Shatter ait été forcé de partir en retraite anticipée, beaucoup de mal ont été déjà faits et son héritage continue.
Si Shatter et Lentin ne suffisaient pas, Twitter a récemment fait surgir l'émergence récente de Laura Weinstein, une titulaire d'un doctorat de New York qui désormais vit en Irlande et proclame être une experte en histoire et en culture irlandaise. De tous les aspects de l'histoire de l'Irlande et de sa culture auxquels elle aurait pu choisir de se focaliser cependant, le docteur Weinstein a décidé qu'elle était particulièrement intéressée, comme Lentin, par le "mythe" d'une identité irlandaise homogène et du "nationalisme irlandais de droite", et semble employer son compte Twitter, à un large degré, au "trollage" des figures politiques irlandaises opposées à l'immigration de masse. Il y a plusieurs jours par exemple, elle a répondu à un post du National Party (Parti national) en insistant sur le fait que le multiculturalisme résulte essentiellement en crise identitaire pour toute la société en laissant entendre fondamentalement que l'opposition irlandaise à l'immigration changerait les Irlandais en "chiens névrosés consanguins". Elle a écrit : "l'apport de gènes comme résultat de l'immigration empêche l'impact négatif de la consanguinité. Mais allez plus loin et empêchez les migrations et l'apport de gènes, si vous voulez créer une race d'humains qui reflètent la névrose des"chiens de pure race". Soyez seulement sûrs d'organiser un référendum sur la question de "métissage d'abord".
A présent, j'ai vécu en Irlande pour de longues périodes durant ma vie et j'ai présenté des amis américains, allemands, finnois et sud-africains à travers le pays. Ils étaient tous fascinés par les paysages, la musique, l'histoire ancienne et la cuisine mais, contrairement à cette femme juive, je ne me rappelle pas un seul moment où l'un d'entre eux était en aucune façon concerné avec l'homogénéité génétique des Irlandais. Et non seulement la fixation de Weinstein est extrêmement étrange et déconcertante, mais elle est fantaisiste. Des études génétiques ont démontré que les Irlandais possèdent un patrimoine génétique divers sous la forme de groupes génétiques d'origines scandinaves, français de Normandie, britanniques et ibères. C'est bien sûr un patrimoine génétique considérablement plus vaste que celui des Juifs ashkénazes du docteur Weinstein qui descendent tous d'un seul groupe de 350 individus.
Il est inutile de préciser que le docteur Weinstein a provoqué une réaction musclée sur Twitter à cause de sa réplique au Parti national qui en retour l'a poussé à faire une affirmation encore plus extraordinaire disant que "personne n'aime l'Irlande autant que moi."
Nous pouvons être surs que Lentin et Shatter dirait la même chose et peut-être d'ailleurs qu'ils adorent vraiment l'Irlande mais pas l'Irlande du présent et qu'elle a toujours été depuis des millénaires mais celle qui est à venir : l'Irlande qui a succombé au mondialisme avec une population internationale privée de la "suprématie blanche" de l'identité irlandaise. Sans doute aiment-il l'Irlande des gays prides et les relents métalliques arides des usines à avortements. Peut-être qu'ils aiment l'Irlande touchée par le Nigéria, celle parsemée de mosquées et où de jeunes mères blanches se pendent avec le désespoir d'être sans abri pendant que des demandeurs d'asile sont logés et nourris à quelques encablures de là. Peut-être qu'ils ressentent même une sorte d'amour, et qu'ils voient ce qu'ils ont fait, d'avoir amené des cadeaux en Irlande.
Mais la leçon de Tairdelbach d'il y a mille ans est que vous ne pouvez pas les accepter.
[1] A. Beatty & D. O’Brien, Irish Questions and Jewish Questions: Crossovers in Culture (New York: Syracuse University Press, 2018), 1.
[2] S. Garner (2007). Ireland and immigration: explaining the absence of the far right. Patterns of Prejudice, 41(2) 109–130, 5.
[3] See Lentin, R. (2013). A Woman Died: Abortion and the Politics of Birth in Ireland. Feminist Review, 105(1), 130–136.
[4] R. Lentin, After Optimism? Ireland, Racism and Globalisation (Dublin: Metro Eireann Publications, 2006), 3.
Article original : https://www.theoccidentalobserver.net/2019/08/30/become-other-than-white-ireland-and-radical-jewish-activism/
Très intéressant article, merci, mais pas vraiment étonnant.
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