Par Gearóid Ó Colmáin
Quelle est l'importance du mouvement de protestation de Hong Kong et comment doit-on comprendre le rôle de la Chine dans l'ordre mondial en émergence ? Quels intérêts géopolitiques sont en jeu à Hong Kong ?
Le totalitarisme chinois est de retour dans l'actualité. La République Populaire de Chine n'avait pas été le sujet d'un examen aussi minutieux et d'une telle condamnation pour sa « répression » sur des manifestants « pacifiques » depuis le soulèvement de la place Tian'anmen en 1989.
Ah oui, nous adorons entendre parler de répressions brutales contre des manifestants pacifiques lorsqu'ils ne portent pas de gilets jaunes et ne protestent pas contre nos propres leaders !
Les récentes protestations à Hong Kong ont commencé lorsque la chef de l'exécutif, Carrie Lam, a proposé d'amender la loi pour permettre l'extradition de criminels vers le sol chinois après qu'une jeune Chinoise ait été brutalement assassinée par son petit ami de Hong Kong. Le meurtrier a été mis en prison par le gouvernement de Hong Kong pour d'autres crimes et doit être libéré en Octobre. C'est une situation intolérable pour la famille de la jeune fille assassinée et c'est aussi intolérable pour Pékin.
Est-ce que le gouvernement britannique accepterait que si un citoyen britannique était assassiné à Gibraltar, le meurtrier ne soit pas extradé en Grande-Bretagne pour le procès ? Est-ce que les États-Unis tolérerait une situation similaire à Puerto Rico ? La proposition d'extradition est parfaitement normale et raisonnable mais pas aux yeux de la politique étrangère américaine.
Oncle Sam est promptement intervenu pour protéger le meurtrier sous prétexte que Pékin utilisait l'incident pour conquérir un contrôle totalitaire sur Hong Kong. Quand les Etats-Unis se sont-ils vraiment préoccupé des libertés individuelles des citoyens ou qu'ils soient ? Aux États-Unis, un excès de vitesse ou un vol de biscuit peuvent vous valoir la prison à vie et il y a bien plus de prisonniers par habitant aux Etats-Unis qu'en Chine. En fait, le taux de criminalité à Hong Kong a atteint le palier le plus bas depuis 36 ans en 2015. Cela veut dire que les citoyens de Hong Kong n'ont pas besoin de craindre d'être violés, agressés, volés ou assassinés comme bien des citoyens dans des villes américaines comme Los Angeles ou Baltimore. Il y a aussi beaucoup de choses qui ne vous valent aucune poursuite si vous les dites en Chine. On peut critiquer la politique d'immigration des Nations Unies en Chine. Les Chinois comprennent pourquoi Trump veut construire un mur : la Chine a justement été fondée sur un mur !
Donc, que se passe-t-il vraiment à Hong Kong ? Pourquoi la ville est-elle devenue le point de focalisation de l'attention des médias internationaux et quel est l'agenda qui mène vraiment le mouvement de protestation ?
La Révolution des Parapluies de 2014
Le mouvement de protestation de Hong Kong a démarré en 2014 et a été nommé la « Révolution des Parapluies » parce que des milliers de manifestants avaient des parapluies. Le litige était la pré-sélection des candidats décidée par Pékin pour l'élection du chef de l'exécutif prévue pour 2017.
Les autorités chinoises ont accusé les États-Unis d'inciter les manifestations pour des raisons géopolitiques. Le conseiller en chef et stratège pour la Chine, Michael Hillbury, a confirmé à Fox News que la Fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy - NED) était derrière le mouvement de protestation. Le NED est une organisation paravent de la CIA.
Michael Hillbury a contribué à lancer la Fondation nationale pour la démocratie en 1983. Parlant le mandarin couramment, Hillbury est l'architecte de la politique américaine actuelle envers la République Populaire de Chine. Les Américains ont cinq stratégies géopolitiques principales en Chine qui sont essentielles à souligner si l'on doit comprendre pourquoi il y a en ce moment un mouvement de protestation majeur là-bas.
1. Soutien au séparatisme tibétain.
Le Dalaï-lama est un agent de la CIA depuis de nombreuses années et les Etats-Unis ont soutenu des soulèvements violents au Tibet contre le gouvernement chinois. Les médias américains et européens font une guerre de l'information sur le Tibet mais en ignorant le fait que :
a) le Tibet lamaïque était le régime le plus despotique et le plus tyrannique que le monde n'ait jamais connu, où une grosse partie de la population étaient des serfs.
b) La politique du Parti Communiste Chinois (PCC) de la « terre à ceux qui la travaillent » dans les années 1950 a signifié que des milliers de serfs parmi les plus pauvres ont obtenu le droit de labourer leur propre terre pour la première fois.
c) Le PCC a mis fin à la torture au Tibet qui avait été largement utilisée avant la libération par l'Armée Populaire de Libération en 1952. L'une des formes de torture les plus courantes était d'écorcher les gens vif. Il y a de larges indices historiques qui le prouvent.
d) Le Tibet fait partie de la Chine depuis plus de mille ans et jouit de certains privilèges en comparaison avec d'autres régions de Chine. Par exemple, la politique de l'enfant unique ne s'y s'applique pas parce que la Chine cherche à accroître la population qui y est très faible.
e) la vraie raison du soutien occidental aux séparatistes tibétains est de couper l'accès de la Chine à l'eau. La Chine tire 80% de son eau du Tibet. Un Tibet « indépendant » aurait besoin de l'OTAN pour sa sécurité. Cela donnerait à l'alliance militaire occidentale un pied à terre en Chine et un accès à ses riches ressources. Le Dalaï Lama est et a toujours été un laquais de l'impérialisme occidental.
2. Soutien à l'indépendance ouïgoure
La Province du Xinjiang ou Turkestan de l'Est à l'Ouest de la Chine est peuplée d'Ouïgours, un peuple turc. Une minorité de Ouïgours veulent l'indépendance vis-à-vis de la Chine. Nombre d'entre eux sont des djihadistes radicalisés qui ont combattu dans la guerre en Syrie et ailleurs. En 2010, ils ont organisé un violent soulèvement contre l'état chinois. Les médias occidentaux ont qualifié ce soulèvement de « pacifique » en ignorant le fait que les djihadistes terrorisaient la population locale. Depuis lors, la province du Xinjiang est le sujet de l'attention de bien des médias occidentaux. Des déclarations violentes, dénuées de tout fondement et absurdes ont été faites contre les autorités chinoises – avec l'absence de vérification habituelle. Ils ont été accusés de forcer délibérément les musulmans à manger du porc, etc.
Les militaires chinois ont pris les choses en main avec un haut degré de professionnalisme et ont réussi jusqu'ici à réprimer le Djihad ouïgour. Le Congrès Mondial Ouïgour est basé en Allemagne. Son leader, Rebiya Kadeer a publiquement déclaré que les Chinois Han sont une race inférieure aux Ouïgours. Elle a le soutien total de l'Union Européenne et des États-Unis. Un Xinjiang indépendant dépend de l'Occident pour sa sécurité. C'est pour cela qu'aucune objectivité n'est jamais demandée aux médias occidentaux lorsqu'ils font des reportages sur place.
3. Soutien à l'indépendance taïwanaise
Au XIXe siècle, la Chine est passée sous le contrôle des puissances occidentales. Les Britanniques, les Portugais (qui étaient arrivés bien avant), les Allemands, les Russes et les Français ont tous dominé l'Empire du Milieu. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les États-Unis se sont opposés aux forces communistes de Mao et ont soutenu le Kuomintang nationaliste.
Lorsque les communistes ont pris le pouvoir en 1948, les nationalistes se sont enfuis à Formose (Taïwan) où ils ont établi une dictature militaire sous contrôle américain. Alors que les États-Unis imposaient un blocus contre la Chine de Mao, le pays déchiré par la guerre devait compter sur l'URSS pour son développement d'après-guerre. Avec la mort (meurtre ?) de Joseph Staline en 1953 cependant, les révisionnistes soviétiques sous Nikita Khrouchtchev, ont négocié avec la Chine sur une base capitaliste ce qui a conduit à un refroidissement des échanges avec l'URSS.
La République Populaire de Chine se retrouva obligée de se développer par elle-même. Il y a eu beaucoup de catastrophes dues au mauvaises conditions météo et à de l'incompétence, ce qui a amené à la mort de millions de personnes à cause de la famine. Mao a déclaré que le parti avait pour but de développer le capitalisme en Chine et que le pays devait passer par du développement capitaliste pendant longtemps avant de faire sa transition vers la production socialiste.
Mais le pays était tiré en arrière car il mettait trop l'accent sur la démocratie ce qui a résulté dans la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne. Comme l'a bien démontré de façon judicieuse le leader albanais Enver Hoxha, la révolution n'était ni grande, ni culturelle, ni prolétarienne ; c'était une tentative de la part de Mao et de la bourgeoisie compradore de se maintenir au pouvoir contre d'avantage d'éléments nationalistes dans le parti comme Liu Shaoqi.
Dans le même temps, Taïwan s'est industrialisé grâce à des ateliers de misère et une main d'œuvre asservie. Dès le milieu des années 80, Taïwan a cependant produit une classe moyenne nombreuse mais l'autoritarisme du régime militaire a été considéré par Washington comme un obstacle au capitalisme financier.
Par conséquent, la CIA a lancé une opération de changement de régime sous l'apparence d'un mouvement pro-démocratie. Le mouvement a conduit à un soulèvement estudiantin en 1986. Les États-Unis voulaient lever les droits de douane aux importations et libéraliser les codes moraux pour encourager le consumérisme. Des mouvements féministes et de révolution sexuelle on joué un rôle clé dans la déstabilisation qui avait été modelée après l'opération de changement de régime américain qui avait été achevée avec succès aux Philippines.
Aujourd'hui, Taïwan est lourdement armé par les Etats-Unis et est considéré comme un parangon de démocratie et de droits humains. Le pays a récemment approuvé le mariage gay et héberge les défilés LGBT les plus importants d'Asie. Taïwan est une Chine à l'image américaine mais la Chine du continent est difficile à changer.
4. La militarisation du sud de la mer de Chine
Les États-Unis ont des bases militaires tout autour de la Chine. Le but de la politique étrangère américaine est d'empêcher la souveraineté de la Chine. Les États-Unis proclame que la Chine cherche à devenir une thalassocratie mondiale mais la réalité est que l'expansion chinoise se fait réellement dans le but de protéger la souveraineté du pays contre le militarisme américain dans la région.
5. Les protestations de Hong Kong
En 1989, les États-Unis ont tenté de renverser le gouvernement chinois par un soulèvement mené par des étudiants.
Les protestataires chinois voulaient une société de marché libre consumériste comme les États-Unis et avaient des sacs remplis de dollars venant de l'ambassade et d'agences américaines pour les aider à réussir leurs buts. Les émeutes de 1989 furent extrêmement violentes ; des soldats ont été enflammés et pendus à des bus.
L'image iconique d'un étudiant faisant face à une rangée de tanks militaires était de la pure propagande de la CIA. Ce qui se mettait en place en fait, c'était une opération de changement de régime de la part de la CIA. Le consultant de la CIA, Gene Sharp, l'architecte des mouvements de protestation « people power » (pouvoir du peuple, NDT), était à Pékin et dirigeait le mouvement.
Le gouvernement chinois a été forcé d'envoyer des tanks pour mater l'insurrection soutenue par des étrangers. Si les insurgés avaient réussi, il y avait eu peu de chance que la Chine devienne la puissance qu'elle est aujourd'hui. La clé du succès de la Chine a été la capacité de l'état bureaucratique de contrôler les leviers de commande de l'économie et de faire capoter chaque tentative pathétique faite par des croisés américains de la « démocratie » de saboter leur développement.
Les émeutes de Hong Kong font partie des mêmes outils de soft-power pour un changement de régime que les États-Unis ont utilisé à travers le monde depuis des décennies désormais. Les États-Unis est dans une guerre commerciale avec la Chine. Les Américains se rendent compte qu'ils ont fait une grosse erreur en permettant à la Chine de se développer aussi rapidement en devenant le créditeur des États-Unis et fournisseur de biens bon marché. Désormais, les États-Unis devient un état tributaire de la Chine.
L'administration Trump essaye de renverser le déclin des États-Unis en élevant les droits de douane sur les importations chinoises et en contrôlant le marché mondial du pétrole, pour ainsi compliquer l'approvisionnement en pétrole, en gaz et en ressources naturelles. Bien des guerres secrètes qui sont menées actuellement contre la Chine se déroulent en Afrique. A chaque fois que vous entendez parler d'un dictateur africain assassinant son propre peuple, cherchez s'il ne fait pas beaucoup d'affaires avec la Chine et la Russie. Les nations africaines ont de bonnes raisons de préférer la Chine : ils payent plus pour les ressources naturelles ; ils construisent des infrastructures et ne cherchent pas à promouvoir la décadence morale.
Le réalisateur de films et ancien stratège en chef à la Maison Blanche, Steve Bannon, dit que la Chine a trompé le monde avec un plan sinistre pour le gouvernement mondial et est de mèche avec ce qu'il appelle les élites de Davos. Est-ce une accusation plausible ?
Steve Bannon est un penseur brillant qui a produit des films qui frappent fort et qui contiennent beaucoup de vérité. Bannon dit que le président de la Chine Xi Jinping s'est éloigné de l'ouverture vers l'Occident du président Deng mais les États-Unis ont tenté de renverser le régime de Deng aussi. Il est difficile de dire jusqu'à quel point Bannon est impliqué dans ce projet de déstabilisation américain à Hong Kong, mais un proche associé de Trump et Bannon, Kyle Bass, directeur d'un fond spéculatif, encourage les investisseurs à se procurer des dollars américains là-bas.
Bannon est apparu avec Bass à la CNBC pestant contre la collaboration de la Chine avec Wall Street contre Trump mais le National Endowment for Democracy a toujours encouragé les intérêts de Wall Street et Bannon est totalement derrière ces protestations de Hong Kong soutenues par la Fondation nationale pour la démocratie.
Bannon et le président Trump ont peu de chance d'avoir une réelle sympathie pour les protestataires étant donné le fait qu'ils ont des liens forts avec le Parti Démocrate américain et ont sollicité l'aide du pédophile Joe Biden mais dans la politique étrangère américaine, rien ne change vraiment ; l'establishment impérial continue sa route en pilotage automatique.
Il est aussi possible cependant que Trump veut mettre la pression sur le président Xi Jinping pour qu'il coopère avec les États-Unis et tente donc de se mettre à distance avec le soulèvement de Hong Kong, qu'il a correctement décrit comme étant des émeutes.
Trump semble se réjouir de narguer les libéraux. Par exemple, sa suggestion que les États-Unis devrait suivre la Chine en permettant au président d'être réélu indéfiniment a dérangé les libéraux mais la couverture toute entière des médias occidentaux sur les protestations est une fausse nouvelle et l'administration Trump partage le même lit que CNN, le New York Times et tous les pourvoyeurs habituels de la propagande impériale.
Bannon a appelé le mouvement de protestation de Hong Kong "l'une des plus grandes démonstrations de liberté et de patriotisme que j'ai jamais vu." Il a dit aussi "que la bataille pour le capitalisme de libre marché se déroule désormais en Extrême Orient." Mais n'est-ce pas ce que le gouvernement chinois prêche désormais, le libre marché et le libre échange ? Le problème pour Bannon et son label de "nationalisme économique" est que les Chinois sont également des nationalistes économiques.
Ainsi, ce qui se passe à Pékin est-il un grand jeu d'échec géopolitique, impliquant comme d'habitude une jeunesse de la classe moyenne aisée et pauvrement éduquée, heureuse de collaborer avec les intérêts impérialistes américains contre Pékin ? Bannon croit que si les protestataires de Hong Kong utilisent la même force contre le PCC comme ils l'ont fait à Tiananmen en 1989, le PCC va s'effondrer. Les États-Unis s'étaient trompés en 1986 et se trompent encore aujourd'hui. Le gouvernement chinois devrait projeter le film de Bannon Occupy Unmasked et montrer comment ils sont manipulés par les même forces qui ont manipulé Occupy Wall Street aux Etats-Unis.
La Chine a beaucoup de défis devant elle. Les protestataires de Hong Kong mettent en lumière le système de surveillance totalitaire du crédit social. En un sens, Bannon est correct au sujet de la Chine : c'est un état totalitaire et mercantile avec une vision matérialiste de l'avenir étouffante, mais c'est ainsi que sont les États-Unis !
Le dragon vert
La Chine ne prenait pas la théorie du réchauffement climatique au sérieux jusqu'à l'Accord de Paris sur le climat de 2016. En fait, il y avait plusieurs ouvrages de bonne facture en chinois qui débusquait la pseudo-science et qui déclarait que le but était de garder la Chine et l'Afrique éloignés du développement. Ils n'avaient pas tort bien sûr. Alors pourquoi la Chine a changé d'avis ? Avec l'Accord de Paris sur le climat, la Chine s'est rendue compte que les élites occidentales voulaient démanteler la civilisation occidentale pour créer les conditions d'un Régime Vert mondial. Les classes dirigeantes occidentales ont proposé à la Chine une offre qu'elle ne pouvait pas refuser : la Chine allait continuer à produire autant de CO2 qu'elle voulait, à condition qu'elle fabrique toute la technologie "d'énergie verte" toxique dont l'Occident avait besoin pour leur transition énergétique. Les Chinois ont compris qu'ils n'avaient pas d'autres choix que de s'exécuter. Le marché vert est désormais le seul vrai marché qui existe et la Chine continue sa croissance tout en aidant l'Occident à se suicider. L'arrivée de Trump a perturbé les plans des mondialistes verts mais la décision de la Chine de participer à la révolution verte va détruire la santé de la classe ouvrière. L'image ci-dessus est extraite d'un reportage du Daily Mail sur la ville de Baotou en Chine où des champs de blé ont été transformés en lacs toxiques alors que la ville fabrique des éoliennes pour l'Occident.
Dans le passé, la Chine a payé le prix pour sa coopération avec la politique étrangère américaine. Par exemple, dans les années 1980, la Chine a vendu des armes aux Moudjahidines d'Afghanistan pour plaire en soutenant l'invasion djihadiste de ce pays dont le but était d'affaiblir l'Union Soviétique. Hillbury, déjà cité, était une figure centrale dans l'implication de la Chine. Désormais la Chine fait face à une insurrection au Xinjiang soutenue par l'Occident.
Sous bien des aspects, la Chine résiste à l'agenda du Nouvel Ordre Mondial. Les Chinois croient que les hommes et les femmes sont différents ; la pornographie est illégale et l'idée d'immigration de masse de gens de cultures et de races différentes en Chine déclencherait des éclats de rire chez le citoyen moyen chinois. A l'inverse des pays occidentaux qui inondent l'Afrique d'ONG et de faux idéal humanitaire qui souvent s'accompagne de bombardements massifs d'Africains, pour ensuite les amener clandestinement dans les pays européens pour qu'ils soient utilisés comme armes d'ingénierie sociale par des kakistocrates mondialistes, la Chine construit des infrastructures en Afrique et forme des élites africaines dans ses universités.
Les catholiques traditionnels ont de bonne raison de dénoncer la récente capitulation honteuse du Vatican face à Pékin concernant la nomination d'évêques mais ils seraient bien inspirés de se focaliser sur les évêques financés par Soros en Afrique, qui utilisent la fausse théologie de la libération pour faire les exécutants géopolitique de l'Occident dans ses myriades de guerres par procuration contre la Chine, au détriment des Africains pauvres.
La Chine a réussi à maintenir son équilibre social et sa grande civilisation par une censure robuste contre la souillure et la décadence occidentale mais désormais, c'est la capacité de la Chine de contrôler et de censurer qui est ironiquement ce que les mondialistes verts recherchent. Ainsi, la Chine du XXIe siècle ne représente pas un modèle alternatif pour le développement humain mais illustre plutôt l'étrange paradoxe de la mondialisation. Les remarques de Fulton Sheen sur la différence entre l'URSS et les Etats-Unis pendant la Guerre Froide pourrait être transposées aujourd'hui à la guerre États-Unis/Chine : les communistes chinois veulent la Croix sans le Christ alors que les États-Unis veulent le Christ sans la Croix. L'humanité a besoin des deux !
Ce qui se passe à Hong Kong est une guerre hybride menée par une superpuissance contre une autre dans le but du profit et du pouvoir. L'administration Trump affirme s'opposer au mondialisme mais cependant appuie le mondialisme en Chine. La Chine affirme maintenir le socialisme mais cependant s'acoquine avec les éléments les plus dégénérés du capital financier occidental et ses activistes verts. Ce qui se passe à Hong Kong est une lutte acharnée entre différentes factions de l'élite mondialiste. Cela n'a rien à voir avec les intérêts du travailleur de base et c'est vraiment quelque chose que nous devons savoir sur ce sujet.
Article source : https://www.gearoidocolmain.org/the-problem-with-china/
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https://reseauinternational.net/le-probleme-chinois/
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