Après avoir fait venir en France des millions d'immigrants musulmans, la République désormais fait semblant de se plaindre des conséquences, et se sert de l'islam radical pour éradiquer ce qu'il reste de catholicisme en France. Mais au fait, de quel "islam" s'agit-il :
Mais pourquoi les Musulmans n'aiment-ils pas la laïcité ?
" Collecté ça sur Fdesouche : "L’accusé répond à toutes les questions dans le détail. Il ne semble jamais déstabilisé par le président. Lorsque ce dernier lui demande ‘Êtes-vous marié ?‘, il répond : ‘Oui, religieusement par un frère musulman dont je ne donnerai pas l’identité.‘ Le président lui répond : ‘Vous savez qu’aux yeux de la loi, votre mariage n’existe pas, il est nul‘. Abdelkader Merah répond : ‘Oui, je le sais, mais pour moi, elle est ma femme aux yeux de mon créateur‘, sous-entendu, vous l’aurez compris : pour lui, la loi divine passe avant la loi française."
J'ignore de qui est le commentaire, mais il est plus intéressant que la déclaration de Merah qui, somme toute, pourrait être prise à son compte par un catholique pratiquant.
Ce qui doit être souligné ici, c'est l'incompréhension radicale de ce qu'est la transcendance, religieuse, mais même morale (dans un sens kantien), de la part de l'extrême droite moderne (ne parlons pas des autres).
Depuis l'aube des temps, le divin a été considéré comme supérieur au monde terrestre. Les Grecs, qui sont la source de la modernité (du moins pour ce qu'en a compris), par son théâtre tragique, Antigone, Oedipe-Roi, affirmait que l'homme, le politique, étaient rien en regard des dieux et des lois éternelles du divin. Il n'en était pas autrement pour les Juifs des Dix Commandements, de la loi mosaïque qui vient de la parole divine. Les chrétiens, qui firent la part des chose, mais relativement (pas si radicalement que les occidentalistes le prétendent), s'ils admettent que la cité terrestre a ses lois, placent toujours celle de Dieu bien au-dessus. La cité des hommes n'a d'existence que parce qu'elle s'intègre à une logique cosmique, qui la domine, sans l'écraser. Même la morale kantienne transcende le politique.
La question est bien sûr de savoir ce que Merah place derrière la notion de Dieu, mais, dans le principe, il n'a pas tort.
Cette réaction, que l'on constate souvent chez les champions de la laïcité, montre bien que derrière le rejet de l'islam (ou l'islamisme), c'est, en fait, le religieux qui est détesté par les prétendus défenseurs de l'Occident. On aurait la même réaction si le catholicisme était resté l'Eglise de Pie IX."
Claude Bourrinet (octobre 2017)
2 octobre 2020 (LifeSiteNews) - Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi matin qu'il avait l'intention de mettre l'école à la maison hors la loi pour tous les enfants sauf ceux dont l'état de santé justifie de ne pas fréquenter l'école. Il a aussi l'intention d'intensifier les contrôles sur les écoles privées indépendantes qui ne reçoivent pas de fonds publics, en particulier par des inspections sur le programme qui y est enseigné, en imposant de façon plus sévère une loi récente qui demande que ces écoles enseigne un "tronc commun" défini par les hautes autorités sur l'éducation.
La nouvelle loi doit rentrer en force pour l'année scolaire 2021-2022 pour tous les enfants âgés de 3 à 16 ans. C'est déjà sous la présidence de Macron que l'éducation est devenue obligatoire pour les petits enfants. Avec une majorité confortable à l'Assemblée nationale, on s'attend à ce que le parti La République en marche qui gouverne, que Macron a mené à la victoire en 2017, valide le projet de loi que le gouvernement va présenter en accord avec les vœux du président.
Les annonces de Macron faisaient partie d'une série de mesures visant à lutter contre ce qu'il appelle le "séparatisme", une expression étrange qu'il utilise pour désigner les buts des "islamistes radicaux" qui veulent substituer les lois de la République française avec la Charia. Il a par exemple cité l'exemple d'une école clandestine où de jeunes musulmans ont été retrouvés dans une pièce presque sans fenêtre, instruits par des femmes en niqab et apprenant presque uniquement des prières et le Coran, pour justifier son attaque tout azimut de la liberté d'éducation.
Emmanuel Macron s'adressait lors d'un événement public aux Mureaux, l'une des nombreuses villes de banlieue autour de Paris, où des immigrants de nombreux pays, en majorité d'Afrique du Nord et d'Afrique subsaharienne, forment la majorité de la population. Les Mureaux ont été le théâtre d'émeutes ethniques en 2005 et est depuis lors considéré comme un point chaud de l'islam radical, avec l'attaque à l'arme à feu d'un officier de police et de sa petite amie en 2016 dans une attaque revendiquée par l'État islamique. Bon nombre de ces migrants sont musulmans : les musulmans représentent quelque chose comme 4 à 8/9 millions d'âmes en France, selon différentes sources. De façon répétée, des attentats terroristes en France ont été commis au nom d'Allah par de tels immigrants, légaux ou non.
Salon Lionel Devic, le président de la Fondation pour l'École", une association qui soutient la création et le fonctionnement d'écoles indépendantes en France, "il est clairement établi que pas un seul auteur d'attentats terroristes en France viennent d'écoles indépendantes." Dans sa déclaration, il a ajouté que "Emmanuel Macron a acquiescé avec lucidité que le séparatisme islamisme peut trouver sa source aux écoles publiques et aux écoles privées sous contrat avec l'État.
'Dans son long discours, Macron a situé le débat en expliquant : "Le problème, c'est cette idéologie qui affirme que sa propre loi est supérieure à celles de la République. Comme je l'ai souvent dit, je ne demande pas aux citoyens de croire ou ne pas croire, de croire un peu ou modérément. Cela ne regarde pas la République. Mais je demande à chaque citoyen, quelque soit sa religion ou absence de religion, de respecter absolument toutes les lois de la République."
Il parlait de l'islam, mais le sujet va plus loi que cela. Depuis la séparation de l'Église et de l'État en 1905, après la restauration, et à la lumière des lois anticatholiques qui ont suivi une Révolution de 1789 profondément sécularisée et anticatholique, il existe une dichotomie entre la République "séculaire" et les lois morales naturelles que les croyants jugent être au dessus que les lois promulguées par une majorité de votants ou de législateurs.
Il est vrai par exemple, que les lois facilitant le divorce, qui légalisent la contraception, décriminalisent l'avortement, ou établissent des "mariages de même sexe" pour n'en citer que quelques uns. Les pouvoirs qui ont de façon répétée déniés aux citoyens le droit de s'opposer à ces décisions prises à la majorité, en particulier en interdisant un large éventail d'actions visant à empêcher ou décourager l'avortement. L'exigence d'un respect "absolu" des lois de la République devrait être lue dans ce contexte. L'ancien président Jacques Chirac, dont les propos allaient être repris en écho par Marine Le Pen, a déclaré de façon très claire : "Non à une loi morale qui supplanterait la loi civile."
En utilisant ce raisonnement, Macron a clairement choisi de regrouper ensemble des types très différents de croyants : au lieu de faire le serment de débusquer et de maîtriser un islam historiquement violent et radical, qui en tant que système religieux ne fait pas la distinction entre le temporel et le spirituel, et qui s'est implanté en France par une immigration massive et politiquement incontrôlée, il prend pour cible l'école à la maison et des écoles indépendantes où bien des catholiques se sont tournés - aussi bien que des parents qui ont regardé avec désespoir leurs enfants passer des mois et des années dans des écoles officielles avec des méthodes officielles ne pas apprendre à lire, écrire et faire de l'arithmétique. Comme par hasard, c'est seulement vendredi dernier qu'un rapport officiel du gouvernement a démontré que les standards en mathématique dans les écoles primaires financées par le gouvernement sont partis en fumée entre 2014 et 2019 en CM2.
Macron s'est plaint que des écoles "illégales" et "non déclarées" où les enfants reçoivent une instruction médiocre et un programme idéologique ; il a dénoncé les parents qui les enlèvent des classes de musique et de natation. Mais il les utilise comme prétexte à exercer encore plus de contrôle sur une école à la maison et une éducation à la maison parfaitement légales.
Aujourd'hui, quelque 50.000 élèves d'âge scolaire font l'école à la maison en France. Officiellement, on demande aux parents de prévenir les autorités locales qu'ils font l'école à la maison à leurs enfants, et très typiquement ils ont une fois par an une visite d'inspecteurs académiques. On leur permet d'enseigner seulement à leurs propres enfants ; les parents ne sont pas autorisés à se regrouper avec d'autres pour donner des cours en groupes. Le nombre d'enfants qui font l'école à la maison augmente chaque année, comme Macron l'a noté dans son discours ; il va donc contre le courant qui indique clairement ce que veulent les parents français.
Il y a à peu près le même nombre d'élèves qui vont dans des écoles complètement indépendantes, dont de nombreuses écoles primaires où la lecture et l'écriture et d'autres matières sont souvent enseignées de façon traditionnelle. Un certain nombre de ces écoles sont catholiques, même si des écoles indépendantes musulmanes et juives et mêmes laïques existent, et elles "sauvent" souvent les enfants des écoles publiques qui se débattent tristement avec la "méthode globale" qu'un commentateur, Benoît Neiss, professeur émérite à l'Université de Strasbourg a accusé de provoquer "l'avortement de l'esprit."
L'objectif de Macron est en aucun cas caché. Pendant son discours, il a souligné sa stratégie contre l'islam radical - par laquelle et sous lequel prétexte il attaque en fait les droits et les libertés primordiaux des parents, en particulier ceux des parents catholiques. Il a expliqué :
Le troisième pilier de notre stratégie est l'école. C'est oh, si essentiel, et on peut voir que, alors que je vais de l'avant, je pénètre, si je peux m'exprimer ainsi, dans l'intimité de notre vie républicaine. L'école, c'est le creuset républicain. C'est ce qui rend possible pour nous la protection de nos enfants dans une façon complètement dénuée de signes religieux, de la religion. C'est véritablement le cœur de l'espace de la laïcité, et c'est l'endroit où l'on forme les consciences pour que les enfants deviennent des citoyens libres et rationnels, capables de choisir leurs propres vies. L'école est par conséquent notre trésor collectif. C'est qui nous permet dans notre société de construire cette chose en commun qui est la République.
Macron a très clairement expliqué que l'école de la République a pour but "de protéger les enfants de la religion." Vous avez bien lu. C'est le naturalisme maçonnique dans sa forme la plus reconnaissable.
Il a ajouté :
Sur ce sujet, face à tous ces excès qui excluent des milliers d'enfants de l'éducation à la citoyenneté, de l'accès à la culture, de notre histoire, de nos valeurs, de l'expérience de l'altérité qui est au cœur de l'école républicaine, j'ai pris une décision - et je me rend compte de cela, et nous en avons beaucoup débattu avec les ministres - que c'est sans aucune doute, l'une des lois les plus radicales depuis les lois de 1882 et celles qui assurant la coéducation entre garçons et filles en 1969. Dès le début de l'année scolaire 2021, l'instruction scolaire sera obligatoire pour tous dès l'âge de trois ans. L'école à la maison sera strictement limitée, en particulier pour des raisons de santé. Par conséquent, nous changeons notre paradigme et c'est vital.
Dans la même veine, il a expliqué : "La République a été construite autour de l'école, qui forme bien plus que des individus ; elle élève des citoyens, elle façonne des esprits libres. C'est pourquoi je suis convaincu que la République résistera, par l'école, ceux qui veulent combattre ou nous diviser, et c'est par l'école que nous permettrons tous nos enfants d'accéder au savoir, à la culture, et à l'esprit civique républicain, et ainsi devenir pleinement des hommes et des femmes citoyens. "
Jeanne Smits
article source : https://www.lifesitenews.com/blogs/france-moves-to-ban-homeschooling-in-2021
Rappel :
"Il faut inventer une religion républicaine"
"Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents"
" (La révolution est) une régénération et une expiation du peuple français. 1789, année sans pareille, est celle de l'engendrement par un brusque saut de l'histoire d'un homme nouveau. La Révolution est un événement métahistorique, c'est-à-dire un événement religieux. La Révolution implique l'oubli total de ce qui précède la Révolution. Et donc l'école a un rôle fondamental, puisque l'Ecole doit dépouiller l'enfant de toutes ses attaques pré-républicaines pour l'élever jusqu'à devenir citoyen. Et c'est bien une nouvelle naissance, une transsubstantation qu'opère dans l'école et par l'école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles Tables de la loi."
Vincent Peillon, La Révolution française n'est pas terminée, Seuil, 2008
"Nous avons promis la neutralité religieuse, nous n'avons pas promis la neutralité philosophique, pas plus que la neutralité politique."
Jules Ferry, Discours et opinions, 1893-98
Il semblerait que les politiques n'aient peur que d'une chose, c'est que le nouvel ordre religieux, social et politiques qu'ils tentent d'imposer à la France depuis 230 ans, s'effondre.
"L'Histoire démontre que la République est une sorte d'organe étranger rejeté à intervalle régulier par la France ; la greffe n'a jamais pris et ne prend toujours pas. La solution ne se trouve donc pas dans une quelconque "régénération" de la Révolution ou par une "expiation" kabbalistique et illuministe, mais par la refondation d'institutions familières à l'histoire du pays. Ce qu'on défait les Révolutionnaires à partir de 1789 doit maintenant être rétabli.
Ce rétablissement, s'il doit avoir lieu, passera, d'une manière ou d'une autre, par la chute finale de la République messianique, à l'instar de l'Union Soviétique qui s'est effondrée, justement parce que les peuples et les dirigeants vivant sous l'empire de la "religion" communiste n'y croyaient plus. Tout porte à croire que c'est le destin qui attend la République au prochain tournant de l'Histoire."
Youssef Hindi, La mystique de la laïcité, Sigest, 2017
Au fond, on assiste avec la tyrannie du corona, à une tentative des oligarques mondialistes de mettre en place la dictature mondiale. La République française, qui a les mêmes origines religieuses, essaie aussi de se maintenir coûte que coûte et d'achever de construire son système politico-religieux. Cet empressement la fera-t-elle chuter ?
Moira Forest
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