Par Margaret Galitzin
C'est un article de 2007 publié aux États-Unis sur le site catholique « Tradition in Action. » Pour des raisons évidentes (les États-Unis sont les agents mondiaux des pires modes promues par l'élite et Halloween est une fête populaire là-bas), la tournure inquiétante qu'à pris cette fête là-bas il y a déjà 14 ans, arrive à grand pas dans la France d'aujourd'hui. Ayant eu entre les mains, un magazine de sorcellerie donné avec le plus grand naturel par une connaissance, je réalise que le néo-paganisme est dorénavant répandu dans une grande partie de la population et j'estime que c'est un bien plus grand danger que l'Islam car celui-ci est d'importation étrangère alors que le paganisme, c'est ce que l'Européen retrouve lorsqu'il s'éloigne de Dieu.
Qu'il y a-t-il de bien et de mal au sujet d'Halloween ?
Par Margaret Galitzin
J'ai reçu récemment l'édition fantastique d'automne d'un catalogue assez luxueux présentant des « décors d'intérieur inspirés. » J'ai été choquée de voir que 33 pages – plus du tiers du magazine – étaient dédiées à la décoration d'Halloween : momies macabres, hordes de fantômes, colliers et sacs avec des crânes et des os, et bien plus encore.
Il y avait une toile d'araignée d'intérieur de 4 mètres de haut avec des araignées noires aux yeux de pierre précieuse, ainsi qu'une sorcière si richement détaillée que « vous vous attendriez à ce qu'elle s'envole sur son balai. » Toutes sortes de décoration extérieure était présentées : des « illuminations d'Halloween, » oranges, des vampires de taille réelle, la mort munie de sa faux et des fantômes, et même un corbillard gonflable complet avec des lumières, des effets sonores et un zombie debout (à un prix réellement effrayant). Pour la cheminée, des chandeliers noirs avec des chandelles scintillantes et un bandeau à cheminée noir avec des toiles d'araignées ou des motifs chauve-souris.
Pensez-vous vraiment que la sorcellerie ne se fait pas une place dans la culture dominante ? Il est temps de se réveiller. Ce catalogue de 2007 destiné à un public général présente des livres reliés en cuir pour vos potions et sortilèges préférés. On fait la publicité pour des appliques et des sculptures avec des gargouilles macabres et des fenêtres gothiques avec des crânes, non seulement pour Halloween, mais pour être exposées toute l'année.
L'ancienne fête païenne, connue aujourd'hui sous le nom d'Halloween, en est venue à être considérée comme une « fête » majeure, aussi importante que noël et Pâques dans l'esprit de nombreux enfants et adultes. Cela satisfait le but des néo-païens : de récupérer les fêtes païennes qui avaient faites journées saintes par l'Église catholique.
Sur un site Wicca, une sorcière jure de se venger des chrétiens qui « ont nous ont fait rendre gorge avec Noël tous les ans. » Elle a affirmé : « Nous ferons de même avec Halloween – vous faire adopter et accepter notre journée de fête, nos symboles et croyances, que vous aimiez ou non, que vous le sachiez ou not. » Une autre a exulté : « De plus en plus de gens soutiennent Halloween comme leur fête préférée ! Hourra pour Samhain (le nom païen d'Halloween) ! Hourra pour le triomphe du paganisme sur le christianisme. Votre soleil se couche, chrétiens, et le notre se lève. »
L'histoire de Samhain
Ce que nous connaissons sous le nom d'Halloween a débuté sous le nom de Samhain (prononcé Sa-Ouine), la plus populaire des huit fêtes païennes celtiques dans le cycle annuel. Nos trick-or-treat, sorcières, pagaille, déguisements et feux sont des vestiges de cette fête païenne. D'ailleurs, vous seriez surpris d'apprendre que les pays catholiques d'Europe et d'Amérique du Sud n'ont jamais célébré Halloween.*
Pour les païens celtiques, Samhain marquait la fin de l'année et de l’automne qui s'estompait au crépuscule du 31 octobre. L'essence de Samhain, c'est le chaos et la désintégration ; une période de trois jours appelée « Le temps où il n y a pas de temps, » lorsque l'ordre normal était suspendu. Ce chaos se manifestait non seulement dans un déchaînement du monde spirituel sur la terre, mais dans les rituels occultes obscurs et les orgies nocturnes dirigées par les druides et les sorcières. Le désordre régnait : les hommes s'habillaient en femmes et les femmes en hommes, les gens portaient des costumes de goules et de fantômes pour se mêler aux esprits malins ou pour se moquer d'eux pour qu'ils puissent passer sans incident.
Pendant les trois journées de Samhain, les druides rentraient en contact avec le monde spirituel, des proches disparus ou des esprits qui vivaient dans le monde souterrain qui donnaient une direction et de l'inspiration pour la nouvelle année païenne qui commençait. Pendant ces journées, on disait que le voile qui séparait ce monde et le monde souterrain était levé, et des voyages pouvaient être réalisés entre ce côté et l'autre. Comme dans les rituels vaudous, des familles déposaient de la nourriture et du vin pour les esprits des ancêtres pour se rafraîchir après le long voyage des enfers. Des friandises étaient placées pour apaiser les esprits errants. A ce moment là, il y avait les esprits malins incontrôlables qui descendaient des grottes pour dévaster la terre. Des druides déguisés défilaient tout en faisant de grands bruits pour mener les esprits importuns à la lisière de la ville. De nos jours, s'amuser des fantômes, des esprits et d'autres histoires aussi stupides est devenu à la mode, mais les païens prenaient cela très au sérieux.
Le moteur de Samhain, c'était l'obscurité, le monde spirituel, les divinations et le sacrifice sanglant. Encore une fois, comme dans le vaudou, les druides prédisaient l'avenir en lisant dans les entrailles et les mouvements des animaux abattus pour la grande fête, connue sous le nom de fête de la viande. Il y avait aussi des offrandes humaines aux dieux démoniaques, un élément fréquent et commun dans les rituels religieux qui étaient réalisés uniquement en la présence d'un druide. La veille de Samhain, les druides brulait les animaux sacrificiels sur d'énormes buchers au sommet de collines à la « fête du feu. » C'est pour cette raison qu'on se référait à la pleine lune d'octobre comme étant la la Lune Sanglante. Ils utilisaient les feux pour prédire l'avenir.
Aujourd'hui vous constaterez que les druides, sorcières et wiccans du mouvement néo-païen, nient avec véhémence, et cachent de façon précautionneuse les aspects démoniaques des cultes et rituels anciens qu'ils font revivre. Ils ne font pas mystère par contre, qu'ils adorent le dieu du monde souterrain et la déesse Crone à leurs fêtes de Samhain.
Halloween christianisé
Avec son bon sens et sa sagesse, l'Église catholique a repris ces fêtes païennes et les ont christianisé, les épurant de ce qu'il y avait de malfaisant et de démoniaque, conservant ce qui était sensé ou inoffensif, et ajoutant ce qui était sacré et bénéfique.
En conséquence, le pape Boniface IV au VIIe siècle, a introduit le jour de la Toussaint pour remplacer la fête païenne des morts observée en Occident le 13 mai. En 835, en partir pour stopper les pratiques druidiques dans les terres celtiques, le pape Grégoire IV a changé la date de la Toussaint pour le 1er novembre.
Les bûchers étaient toujours allumés dans les village celtiques la nuit du 31 octobre, mais pour désormais éclairer les soirées des fêtes et des jeux et éloigner les esprits des ténèbres. Par conséquent, Samhain est devenu la veille de la Toussaint (All Hallows Eve), la sainte veille avant le jour de la Toussaint, plus tard abrégé en Halloween. Au lieu d'assister à des rites occultes aux démons, les celtes assistaient à la sainte messe le 1er novembre, célébrant avec joie tous les saints au Paradis. Les familles visitaient les cimetières pour décorer les tombes avec des bougies et des fleurs et prier pour ceux qu'ils aimaient.
Le jour suivant, le 2 novembre, jour des Défunts, ils rejoignaient l'Église universelle en priant pour les âmes des proches et des amis décédés. Au lieu de laisser du vin et de la nourriture pour apaiser les esprits, les gens préparaient des petites pâtisseries appelées soul cakes (gâteaux d'âmes) qui étaient bénies et mangées aux rassemblements et distribuées aux pauvres. La fête païenne avait été christianisée.
Le rétablissement du néo-paganisme
Le néo-paganisme et le satanisme sont partout en ascension aujourd'hui, et à ce n'est à aucun moment plus évident qu'à Halloween. Les sorcières et les sorciers pratiquent ouvertement leurs rites de Samhain offerts aux esprits démoniaques. Les néo-païens font souvent de la publicité pour leurs fêtes, acclimatant le public à la vénération du Diable en les introduisant dans leurs rituels moins alarmants.
Par exemple, le festival de Samhain au Circle Sanctuary Nature Preserve (à 40 kms à l'ouest de Madison dans le Wisconsin) convie le public à venir « explorer la vie d'après, se connecter avec les morts récents et les ancêtres, marcher dans le labyrinthe et tirer les cartes de tarot. » Il y a un programme spécial pour les enfants, avec des confections de masque et des jeux avec des sacs de Wicca. Le prétexte pour ce renouveau du paganisme, de la sorcellerie et du satanisme, c'est d'offrir de l'amusement aux enfants et de la diversion pour les adultes....
Voici un nouvel événement annoncé : le New York Witch Festival (festival de la sorcière de New York) qui affirme que l'édition de 2007 sera le plus grand et le meilleur de tous, avec des cercles sacrés, des liseurs de cartes de tarot, et un rituel de Samhain invitant les esprits des disparus de rejoindre les vivants. Ils ne cachent pas que le festival est « offert à la communauté en honneur de la déesse. » Le Diable ne serait-il pas cette déesse ?
Les signes de la montée et de l'acceptation du néo-paganisme sont partout. Quiconque visite une librairie va trouver un rayon spécial consacré à Halloween sur la magie, les potions, les sorts, les sorcières et les vampires. Il suffit d'aller pas plus loin que e-bay pour acheter un « mélange de Samhain » d' « herbes magiques, » spécialement mélangées pour les utiliser dans des sortilèges et des rituels de Samhain, » avec un livre électronique sur les herbes magiques pour apprendre les sortilèges et les utilisations.
Halloween est considérée comme une date importante dans le monde des magiciens et de la magie dans la série de livres Harry Potter. Le nom de Samhain apparaît comme titre de chanson de l'album Mythical and Magical du groupe de heavy metal Pagan Altar. Un article du New York Daily News montre une mère ex-catholique qui est devenue sorcière et célèbre « Samhain, pas Halloween. » Si on regarde autour de soi, on verra des signes qu'Halloween est de plus en plus tournée vers l'occulte.
Que le christianisme triomphe à nouveau
Alors que renait le paganisme, Halloween devient de moins en moins compatible avec la foi catholique. Il y a environ 20 ans, aucun adulte ou enfant n'auraient pris au sérieux les sorcières et les fantômes ; Halloween était juste une nuit pour sortir déguisé et avoir une poignée de bonbons.. Sans doute que c'était un manque de vigilance.
En tout cas, dans le climat présent, les sorcières et magiciens sont revenus avec une vengeance. Ils parlent ensemble avec sérieux et demandent à nos enfants de le faire aussi. Les païens prennent avantage des symboles d'Halloween pour insuffler de la vie à leur fête païenne de Samhain avec ces rites envers les démons du monde souterrain. Le monde souterrain, qui semble séduisant, devrait être dévoilé pour ce qu'il est vraiment : l'Enfer.
Dans ce contexte, il incombe aux catholiques de repenser les pratiques d'Halloween. Nous avons nos jours de fête catholiques, les jours saints établis par l'Église pour rendre honneur et gloire à Dieu, et pour célébrer les saints au Paradis et les pauvres âmes au Purgatoire. Faisons comme l'Église l'a toujours fait : écrasons les pratiques et les coutumes païennes, et mettons l'accent sur ce qui est salutaire et bon pour les âmes. Ne décorons pas nos foyers avec des sorcières, des toiles d'araignée et des chauve-souris. Au lieu de s'habiller en goule et en vampire, les enfants pourraient porter des costumes de leurs saints préférés pour commémorer l'approche des fêtes. Il n'est pas besoin d'éliminer Halloween, simplement se débarrasser des pratiques et des symboles païens, et faire ce qui devrait être fait, une « sainte veille » avant nos jours de fête catholiques.
Source : https://www.traditioninaction.org/religious/e015rp_Halloween_Galitzin.htm
* pourtant si, en Irlande
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