Il propose aux non-juifs de suivre les lois noahides basées sur sept lois...
On assiste actuellement à des cérémonies, de plus en plus nombreuses, se basant sur l' "oecuménisme", cette euphémisme qui désigne en fait une confusion entre plusieurs traditions religieuses. Catholicisme avec le protestantisme par exemple mais aussi avec des traditions plus éloignées...
Le but étant, officiellement, d'amener les différentes religions à se faire la paix mais est-il vraiment besoin d'embrasser une autre religion, la "singer" pour avoir des sentiments de tolérance envers l'autre ?...
Dans ce nouveau passage du roman, Paul Gladstone, un Américain catholique, bizarrement nommé à un poste clé au sein de l'Union Européenne, est amené par Ralph Channing et Cyril Benthoek, deux personnages de l'ombre chargés de mettre en place l'agenda mondialiste en lien avec le Vatican, à un lieu étrange, une montagne non loin de Jérusalem pour une cérémonie ou trois représentants des trois monothéismes l'accueille.
Paul Gladstone fait partie d'une famille catholique traditionnelle, sa foi n'est pas solide contrairement à celle de son frère Christian qui lui est devenu prêtre et - parallèlement à Paul, nommé à l'UE - se voit confier une mission par le Vatican. Paul succombe vite aux mirages de cette cérémonie qui est une vraie cérémonie d'adoubement à la franc-maçonnerie.
Je n'ai pas trouvé sur internet une montagne de Palestine se nommant "Aminadab" mais Aminadab désigne un personnage de l'Ancien Testament, un lointain ancêtre du roi David mais aussi du Christ.
Ce nom d'Aminadab m'a permise de faire une étrange découverte : cette peinture visible au Vatican et peinte par Michel Ange. A une époque où la persécution des Juifs battait son plein avec l'Inquisition espagnole et portugaise, Michel Ange a été nommé peintre au Vatican et a demandé à être libre de ces choix. Il a choisi dans bien de ses oeuvres des personnages dévoilant un "philosémitisme" étonnant avec des personnages secondaires de l'Ancien Testament tel qu'Aminadab... Cela donne une connection -inhabituelle à cette époque, entre le catholicisme et le judaïsme.... Voir ici et ici.
Page 324 à 327 AMINADAB
L'invitation au sommet de la montagne se révéla être d'avantage qu'une simple figure de style.
« Aminadab » - expliqua Ralph Channing à Paul tandis que les trois Américains quittaient ensemble leur hôtel le lendemain matin - « est situé sur un des sommets des environs de Jérusalem. »
« Aminadab » - expliqua Ralph Channing à Paul tandis que les trois Américains quittaient ensemble leur hôtel le lendemain matin - « est situé sur un des sommets des environs de Jérusalem. »
« Dommage que le temps semble se gâter, dit Benthoek en inspectant le ciel. Nous n'aurons pas droit à la vue sur le Sinaï, ou encore sur le Jourdain et la Méditerranée. Mais un chauffeur expérimenté nous conduira à destination et nous ramènera en toute sécurité. »
Le chauffeur expérimenté – un Israélien qui parlait anglais avec l'accent d'Oxford et se présenta sous le nom de Hal – accueillit ses passagers dans sa Jeep 4X4 en leur adressant ce conseil :
« Attachez vos ceintures, l'ascension va être raide pendant la majeure partie du trajet. »
Une montée initiale relativement douce amena les pèlerins jusqu'à un chemin en terre battue de pente extrêmement prononcée. Etant donné l'état du chemin et la détérioration du temps, il n'était pas question de rouler à allure soutenue. A mesure que l'on montait à travers des bancs flottants de brume grise supprimant toute visibilité, il semblait à Paul qu'une force primale quelconque avait sculpté les blocs de roche, leur donnant la forme de temples, de mastodontes ramassés sur eux- mêmes, de monstres inconnus pétrifiés par l'âge. Chaque fois que la brume voulait bien se lever, il apercevait fugitivement la vallée qui reculait dans la distance, tout en bas.
Comme ils amorçaient la montée finale vers Aminadab, la tempête éclata pour de bon autour d'eux ? Les lourds voiles de brume, les brusques coups de tonnerre et la fulgurance des éclairs zébrant le paysage couleur ardoise donnaient l'impression que quelque dieu local très ancien déchaînait sa colère à leur approche, manifestant son inimitié pour tout ce qui était humain, plaisant et accueillant. Puis, comme le chemin aboutissait enfin à une surface à peu près plane, le soleil perça soudain, déployant à travers le ciel ses bannières jaune d'or.
« Voyez ! » Cyrus riait de bonne humeur et d'exultation. « Le ciel lui-même nous sourit à Aminadab ! Tout va se dérouler au mieux ! »
A cet instant magique, Hal fit contourner un rocher au 4X4, qui gravit encore quelques centaines de mètres. Enfin, il déposa ses passagers, sains et saufs, au petit hameau d'Aminadab, perché dans la tranquillité du sommet.
Paul regarda autour de lui, quelque peu déçu. Après les merveilles de Jérusalem, cet endroit n'avait rien qui fût source d'inspiration. Il y avait là une demi-douzaine de maisons en parpaings groupées autour de quelques bâtiments plus impressionnants. A l'exception de trente à quarante véhicules garés dans le parking situé au pied du plus grand édifice, tout semblait désert.
C'est devant cet édifice que Hal s'était arrêté. Gladstone descendit de la Jeep et suivit Channing et Benthoek jusqu'à la porte, ou le professeur attira son attention sur la plaque surmontant l'entrée.
« Comme vous le voyez, l'Etoile de David, la Croix Chrétienne et le Croissant Musulman sont tous trois inclus dans l'équerre et le compas de la franc-maçonnerie. A présent, accompagnez-nous, Cyrus et moi, pour contempler ce véritable miracle humain en chair et en os. »
Channing en tête, les trois hommes montèrent un escalier débouchant sur une vaste salle ouverte et peu meublée qui occupait tout l'étage. Au centre de la salle avait été placée ce qui faisait penser à une arche miniature. Solidement construit, d'environ soixante centimètres de haut, soixante centimètres de large et un mètre de long, l'objet reposait sur un coussin bleu roi trônant parmi des étendards sur pied dont chacun était surmonté d'un cierge allumé. Une énorme Bible ouverte était posée sur l'arche dont elle recouvrait toute la surface.
Les murs des deux extrémités de la salle étaient tendus de velours noir du sol au plafond, l'une des deux tentures portant un blason en fil d'or qui représentait les emblèmes respectifs du Judaïsme, du Christianisme et de l'Islam, l'autre montrant l'Equerre et le Compas, symboles maçonniques de la franc-maçonnerie opérative. Rangées le long de chaque mur latéral, il y avait trois travées de bancs d'église dont les occupants – tous des hommes – suivaient silencieusement des yeux les nouveaux arrivants tandis que Paul s'avançait, flanqué de Channing et Benthoek. Un personnage à la physionomie aimable et à la tête surmontée d'une vaste crinière de cheveux blancs vint à eux, les mains tendues en avant.
« Bienvenue, Frères. » Il s'adressa d'abord à Channing, puis à Benthoek.
« Veuillez accueillir Paul Thomas Gladstone. » Le Dr Channing tourna vers Paul un regard solennel. « M. Gladstone, j'ai l'honneur de vous présenter Shlomo Goshen-Gottstein, Souverain Grand Commandeur. »
« Soyez le très bienvenu ici, M. Gladstone, répondit généreusement le Grand Commandeur. « Venez tous trois prendre place parmi nous.
« Attachez vos ceintures, l'ascension va être raide pendant la majeure partie du trajet. »
Une montée initiale relativement douce amena les pèlerins jusqu'à un chemin en terre battue de pente extrêmement prononcée. Etant donné l'état du chemin et la détérioration du temps, il n'était pas question de rouler à allure soutenue. A mesure que l'on montait à travers des bancs flottants de brume grise supprimant toute visibilité, il semblait à Paul qu'une force primale quelconque avait sculpté les blocs de roche, leur donnant la forme de temples, de mastodontes ramassés sur eux- mêmes, de monstres inconnus pétrifiés par l'âge. Chaque fois que la brume voulait bien se lever, il apercevait fugitivement la vallée qui reculait dans la distance, tout en bas.
Comme ils amorçaient la montée finale vers Aminadab, la tempête éclata pour de bon autour d'eux ? Les lourds voiles de brume, les brusques coups de tonnerre et la fulgurance des éclairs zébrant le paysage couleur ardoise donnaient l'impression que quelque dieu local très ancien déchaînait sa colère à leur approche, manifestant son inimitié pour tout ce qui était humain, plaisant et accueillant. Puis, comme le chemin aboutissait enfin à une surface à peu près plane, le soleil perça soudain, déployant à travers le ciel ses bannières jaune d'or.
« Voyez ! » Cyrus riait de bonne humeur et d'exultation. « Le ciel lui-même nous sourit à Aminadab ! Tout va se dérouler au mieux ! »
A cet instant magique, Hal fit contourner un rocher au 4X4, qui gravit encore quelques centaines de mètres. Enfin, il déposa ses passagers, sains et saufs, au petit hameau d'Aminadab, perché dans la tranquillité du sommet.
Paul regarda autour de lui, quelque peu déçu. Après les merveilles de Jérusalem, cet endroit n'avait rien qui fût source d'inspiration. Il y avait là une demi-douzaine de maisons en parpaings groupées autour de quelques bâtiments plus impressionnants. A l'exception de trente à quarante véhicules garés dans le parking situé au pied du plus grand édifice, tout semblait désert.
C'est devant cet édifice que Hal s'était arrêté. Gladstone descendit de la Jeep et suivit Channing et Benthoek jusqu'à la porte, ou le professeur attira son attention sur la plaque surmontant l'entrée.
« Comme vous le voyez, l'Etoile de David, la Croix Chrétienne et le Croissant Musulman sont tous trois inclus dans l'équerre et le compas de la franc-maçonnerie. A présent, accompagnez-nous, Cyrus et moi, pour contempler ce véritable miracle humain en chair et en os. »
Channing en tête, les trois hommes montèrent un escalier débouchant sur une vaste salle ouverte et peu meublée qui occupait tout l'étage. Au centre de la salle avait été placée ce qui faisait penser à une arche miniature. Solidement construit, d'environ soixante centimètres de haut, soixante centimètres de large et un mètre de long, l'objet reposait sur un coussin bleu roi trônant parmi des étendards sur pied dont chacun était surmonté d'un cierge allumé. Une énorme Bible ouverte était posée sur l'arche dont elle recouvrait toute la surface.
Les murs des deux extrémités de la salle étaient tendus de velours noir du sol au plafond, l'une des deux tentures portant un blason en fil d'or qui représentait les emblèmes respectifs du Judaïsme, du Christianisme et de l'Islam, l'autre montrant l'Equerre et le Compas, symboles maçonniques de la franc-maçonnerie opérative. Rangées le long de chaque mur latéral, il y avait trois travées de bancs d'église dont les occupants – tous des hommes – suivaient silencieusement des yeux les nouveaux arrivants tandis que Paul s'avançait, flanqué de Channing et Benthoek. Un personnage à la physionomie aimable et à la tête surmontée d'une vaste crinière de cheveux blancs vint à eux, les mains tendues en avant.
« Bienvenue, Frères. » Il s'adressa d'abord à Channing, puis à Benthoek.
« Veuillez accueillir Paul Thomas Gladstone. » Le Dr Channing tourna vers Paul un regard solennel. « M. Gladstone, j'ai l'honneur de vous présenter Shlomo Goshen-Gottstein, Souverain Grand Commandeur. »
« Soyez le très bienvenu ici, M. Gladstone, répondit généreusement le Grand Commandeur. « Venez tous trois prendre place parmi nous.
Depuis son siège placé au centre de la salle, à côté de l'arche miniature, le Grand Commandeur commença par une brève allocution à l'adresse de Paul. « Comme vous le savez peut-être, notre Loge fut fondée en 1953 cinq ans exactement après la fondation de l'Etat d'Israël lui-même. Nous avons à présent soixante-quinze Loges Opératives travaillant dans les trois rituels et dans huit langues – hébreu, arabe, anglais, français, allemand, roumain, espagnol et turc. Ces hommes que vous voyez ici unissent leurs efforts pour répandre le message de la franc-maçonnerie. Le message de vérité, d'amour et de secours fraternels. Ainsi jettent-ils des ponts de compréhension entre eux- mêmes et leurs peuples respectifs. »
Se succédant sans hâte, une demi-douzaine d'hommes représentant autant de traditions se levèrent, chacun à sa place, pour adresser à Paul la plus solennelle invitation à devenir un Frère dûment intronisé.
« Mon nom est Lev Natanyahu, annonça le premier. Le Dieu d'Israël est le Dieu Unique. Acceptez notre accolade fraternelle, Paul Thomas Gladstone. »
« Mon nom est Hassan El-Obeidi, dit un deuxième. Il n'y a qu'un Seul Dieu, et Mohammed est Son Prophète. Acceptez notre accolade fraternelle, Paul Thomas Gladstone. » « Mon nom est Michael Lannaux, prêtre et moine de l'Ordre des Bénédictins, déclara un troisième homme en se levant et en faisant face à son tour au néophyte. Dieu a tant aimé le monde qu'Il a envoyé Son Fils pour fonder Son Eglise parmi les hommes. Acceptez notre accolade fraternelle, Paul Thomas Gladstone. »
Paul sentit les écailles tomber des yeux de son être profond. Durant ces instants calmes et apaisants, il éprouva presque un étourdissement en prenant conscience de l'unicité de toutes les religions. Il se rendit compte de ce qui causait leur diversité, jusques et y compris – mais oui – l'opposition traditionnelle entre elles. A ce moment suprême de sa séduction, Paul ne trouva aucun mot, aucune image mentale pour habiller sa perception nouvelle. Si ce n'est qu'il venait d'être élevé au dessus de tous les particularismes des Catholiques, des Protestants, des Juifs et des Musulmans, tout comme Aminadab était élevée au dessus de la Ville Sainte de Jérusalem. Il ne s'était jamais senti si acceptable à Dieu est à ses semblables. Il n'avait jamais eu connaissance d'un havre si sûr pour son esprit et son être.
Lorsque la dernière formule d'invitation eut été dite, Paul répondit fermement et avec joie : « Oui ! » Il se leva de son siège, à côté de ses deux mentors. « Oui ! J'accepte votre accolade fraternelle ! »
Le marché, offert et accepté, fut scellé par un bref rituel final. Le Grand Commandeur appela la congrégation à répondre à une simple question. « Existe-t-il une raison pour laquelle Paul Thomas Gladstone ne devrait pas être admis parmi nous ? »
« Non. » La congrégation répondit comme un seul homme. « Il n'existe aucune raison de s'y opposer. »
« M. Gladstone, dit le Commandeur en faisant signe à Paul de s'approcher. Il sera procédé en temps utile à une intronisation plus formelle selon le rituel approprié. Mais à présent, avancez-vous. Agenouillez-vous, posez les mains sur le Livre de la Parole en répétez la version simplifiée de notre serment. »
Paul vit qu'un côté de la structure en forme d'arche portait le sceau en relief de la Grande Loge d'Israël. La Bible était ouverte de telle sorte que la page de gauche portait l'Ecriture Sainte, tandis que la droite montrait la lettre G (1) inscrite dans l'équerre et le compas maçonniques. Une main posée sur chacune des deux pages, Paul répéta les paroles du serment que lui faisait prononcer le Grand Commandeur.
« Moi, Paul Thomas Gladstone, m'engageant à maintenir toujours mon affinité avec les fils de lumière, atteste solennellement que j'accepte cette invitation. Puissé-je y être aidé par Dieu, Père de tous les hommes. »
« Et sagesse est son nom ! », dit le Commandeur en inclinant la tête.
« Ainsi doit-il en être ! », dit en choeur l'assistance.
Il ne restait plus au Grand Commandeur qu'à confirmer le jeune Secrétaire Général dans le rôle que celui-ci avait accepté à Jérusalem, et aussi à confirmer que les portes difficiles à ouvrir dont il avait parlé moins de vingt-quatre heures auparavant ne constitueraient pas un obstacle. « En ce jour, Frère Gladstone, où la poussière semble s'accumuler si lourdement sur les coeurs humains, vous marcherez dans la paix. Car vous vous êtes engagés dans la construction du Temple de la Compréhension entre les hommes. »
(1) NdT : le « G » est l'un des symboles majeurs du grade de compagnon. Il renvoie à la « gnose », cette connaissance présentée par les francs-maçons comme allant au-delà des seuls savoirs intellectualisés et qui, selon eux, n'est autre que la sagesse elle-même.
Quelques pistes ici sur la "religion mondiale", un site par ailleurs "libéral" quant au religieux puisqu'il affirme à la fin que chacun peut se faire sa propre religion, ce qui est un autre piège mondialiste à mon avis mais les différentes origines possibles à ce projet sont clairement évoquées : http://www.bibliotecapleyades.net/vatican/esp_vatican157.htm
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